Citations de Sophie Adriansen (351)
Avec le succès, la pression se fait plus lourde sur les épaules de de Funès. Son stress se traduit par des humeurs sans cesse changeantes. A tel point que sur le tournage des Gendarmes, Jean Lefebvre lui demande chaque matin s'il s'est levé du bon ou du mauvais pied. Et toute l'équipe retient son souffle en attendant la réponse... Louis lui-même finit par rire de cette question récurrente.
« Louis de Funès s’est souvent déclaré inspiré par Chaplin : il en est un héritier plus certainement qu’un imitateur. » (p. 30)
Personne ne m'avait dit que la couleur de peau marquerait toujours une différence, quoi que je fasse dans l'existence.
Il est impossible de se réjouir des jolies choses quand on est malheureux.
Les rôles se sont inversés depuis Le Capitaine Fracasse, où c'était de Funès qui jouait les faire-valoir du charismatique Jean Marais. D'autant que si l'on peut encore considérer que Louis a le deuxième rôle dans Fantômas (1964), il est évident qu'il tient le premier dans Fantômas se déchaîne (1965) et dans Fantômas contre Scotland Yard (1967) - et ce, malgré la remarquable performance de Marais dans son rôle multiple, qui lui vaut de longues heures de maquillage et de préparation, et qui est le plus bel hommage qu'il pouvait rendre à son idole Pearl White et aux feuilletons cinématographiques.
Les rapports entre les deux acteurs, cordiaux jusqu'alors, s'en ressentent. Jean, dont même Mylène Demongeot constate l'amertume, reste courtois, mais l'orage n'est jamais loin. À tel point qu'à la sortieen salles de Fantômas contre Scotland Yard - considéré par beaucoup comme le meilleur des trois épisodes de la série d'Hunebelle - en mars 1967, Jean Marais fait remarquer qu'on aurait dû changer le titre et intituler le film "Juve contre Scotland Yard".
Mais si Marais tient a posteriori rigueur à son partenaire de cette nouvelle préséance qui le vexe, de Funès n'en est pourtant nullement responsable : c'est en effet le metteur en scène qui a compris que le personnage du commissaire Paul Juve portait en lui toute la puissante comique du film, à la surprise de Marais qui s'étonnait de voir bien plus de plans de Louis de Funès que ne le prévoyait le scénario. "Un petit fonctionnaire, ne payant pas de mine, un Français moyen, banal, d'apparence insignifiante, se dresse brusquement devant l'ennemi et le boute jusqu'à sa tanière. C'est ça la France ! Vive le Commissaire Juve.", le félicite le ministre dans Fantômas se déchaîne.
Et Louis de Funès, fidèle à son habitude, a mis son grain de sel dans son rôle, rendant Juve encore plus drôle par ces petits détails dont il a le secret - ainsi, il a mis un point d'honneur à soigner sa tenue. Choisissant une veste bien coupée, l'accompagnant d'une cravate sobre mais chic, veillant à ce que son col soit impeccable, convaincu (à raison) que le commissaire sera plus crédible s'il est élégant que s'il paraît déguisé. "J'ai lutté pour que l'on choisisse Louis de Funès, rapporte Hunebelle en 1971. Or, c'est là qu'il s'est révélé un phénomène inouï. Bourvil était fait pour jouer les poltrons, les hésitants, les timides. De Funès joue sur toute la gamme du grinçant. En ce domaine, il a à sa disposition un éventail très large de jeu. On dit qu'il fait toujours les mêmes grimaces. Ce n'est pas vrai. Il a tout au plus deux ou trois tics qu'il a inventés et qui constituent sa personnalité. De plus, ces tics font immanquablement rire."
- Bon, donc vous êtes des grands, n'est-ce pas, reprend Cédric en appuyant sur le mot grands et en haussant exagérément les sourcils, ce qui n'empêche que pendant ce séjour vous êtes placés sous notre autorité à nous. Chez vous, vous avez tous des niveaux d'autonomie différents, mais ici, chacun devra faire un effort et s'adapter au groupe.
Il égrène les règles une à une, des lits qui doivent être faits chaque matin avant de partir skier à l'organisation des douches en passant par l'obligation de demander la permission pour quitter le chalet, ne serait-ce que pour aller rendre visite à un frère ou une soeur chez les petits. Il nous parle aussi du respect des autres, de la violence, bannie sous toutes ses formes, et de la loi, la vraie, qui a cours ici comme à l'extérieur.
La maladie de papa n'a pas de nom. Enfin, je pense bien qu'elle en a un, et que papa et maman le connaissent mais ne veulent pas me le dire. D’après eux, la maladie est trop rare pour que cela avance à quoi ce soit. »
« J’aurais un bébé dans le ventre avant la fin de la boîte de tampons, je l’ai décidé. » (p. 42)
Le ciel est plein d'étoiles. Moi, avec la mienne, je suis un shérif.
« Il suffit d’aller voir derrière le conte de fées pour s’apercevoir que la femme aura tenu des rôles bien différents de ceux que l’on aime à s’imaginer. » (p. 235)
« Et si Matthias, simplement, ne savait pas plus s’y prendre avec elle qu’elle ne savait s’y prendre avec lui ? » (p. 94)
Putain, j’y crois pas. C’est un stagiaire de stagiaire qui a codé
ce site ou quoi ? J’entre dans le code source, je m’authentifie
en changeant simplement le code « Admin = 1 ». Ça y est,
je suis administrateur. Je jubile. Mon regard tombe sur le
morceau de papier déplié. J’ai pas envoyé de message mais
je viens de hacker Caramail. Merci Magali !
« C’est ce que je voudrais dire à tous les occupants de ce car : que j’ai bien d’autres préoccupations, que j’ai hâte que cette semaine passe. » (p. 13)
Je suis dégoûtée : je pars en colo. L'année dernière, j'avais pourtant fait promettre à mes vieux que c'était la dernière fois. Mais il paraît que j'ai particulièrement besoin de faire du sport et que l'air de la montagne me fera du bien.
« À croire qu’ils vont véritablement assister à un spectacle. Mais n’en sera-ce pas un ? »
Méline est entrée chez Florian et Pedro toujours pas, ça
crée des tensions entre les deux amis. D’habitude, pendant
les vacances, ils sont toujours fourrés ensemble. Cette
fois-ci, ils se sont moins vus. Les devoirs ont bon dos.
À ses parents, Méline a promis qu’elle ne recevrait
personne et qu’elle ne sortirait pas ; le congélateur est plein.
Aux siens, Florian a d’abord dit qu’il allait chez Pedro avant
de se raviser et de jouer cartes sur table. Il le sentait bien, il
a eu raison, la permission lui a été accordée, il a bien bossé
depuis la rentrée, le début de son premier trimestre augure
bon. Ses parents sont rassurés.
La guerre, ça fait marcher les Allemands dans les rues et serrer fort les mains des petits garçons.
Papa et maman m'ont souvent raconté que mes premières dents ont poussé quand j'avais quatre mois. Ce qui est très tôt pour un bébé, d'après ce que j'ai compris. Quatre d'un coup, en plus : deux en haut et deux en bas. Papa conclut toujours l'histoire en disant que c'est comme ça qu'il a su que j'étais vraiment sa fille.
En tout cas, je mords la vie à pleines dents.
Être adulte n'empêche nullement d'être bête.
Est-ce qu'enlever un enfant sans l'autorisation de ses parents, c'est vraiment une bonne façon de le protéger ? Je n'avais pas l'air d'être vraiment en danger au milieu des immeubles en forme de U.
Je n'étais pas en danger puisque j'étais avec papa, maman et Hélène.