Citations de Sophie Adriansen (351)
La maladie de papa n'a pas de nom. Enfin, je pense bien qu'elle en a un, et que papa et maman le connaissent, mais ils ne veulent pas me le dire. D'après eux, la maladie est trop rare pour que son nom m'avance à quoi que ce soit.
Papa a donc la maladie sans nom. Sauf que lui, il a décidé de l'appeler "Tartiflette".
Je vais passer une semaine sans boire de lait,car le seul qu'on sert ici est du vrai lait qui empeste la vache,pas de l'UHT.
Tout cela m’a paru tout à fait faut, je ne vois pas comment ni pourquoi une catégorie de la population pourrait être plus dangereuse qu’une autre quand elle n’est constituée que d’individus différents que ne relie qu’une religion qu’ils ne pratiquent même pas tous.
La seule chose que je sais, aujourd'hui comme en juin 1940, c'est que la guerre, c'est marcher.
« L’hirondelle est un oiseau que l’espoir fait voler. » P15
« J’ai un secret dans le ventre. Et un sacré creux dans l’estomac. » (p. 70)
« Le vrai progrès ne serait-il pas que chacune ait le choix ? » (p. 95)
Personne n'est responsable sauf moi si je décide que c'est fatalité que leurs chagrins m'affectent. Ils peuvent exister sans moi sans nécessairement me grever. Un enfant est toujours en droit de refuser son héritage.
Je marche sur les murets, ou au centre des allées. Je me répète ce que je commence à comprendre : je suis quelqu'un d'important. Le personnage principal de ma propre vie.
A quoi bon être cool si l'on n'est pas drôle ?
Ce livre est super, malheureusement c'est dommage que ce livre se finisse trop tôt,il aurait fallu mettre une suite à l'histoire mais sinon rien à redire.
Un sur cinq.
Sophie est mère depuis un an.
Alix depuis quelques mois.
Chloé depuis quelques semaines.
Et Maeva est enceinte.
Cette affolante statistique est avérée. Un couple sur cinq connaît des difficultés pour avoir un enfant et je suis celui-là.
Je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai peur. Parce que papa, maman et Hélène ont peur eux aussi. Je le sens. Et quand les grands ont peur, c'est comme une couverture toute râpée par laquelle passe le jour : ça ne protège plus rien.
Tu es le meilleur élève de la classe. L'étoile n'y change rien. Regarde, tu n'es pas le seul à en porter une. La classe est une constellation, chacun brille à sa façon.
Guillaume me passe la main sur le front, puis me caresse les cheveux.
– Arrête.
Je ne veux plus qu’il me touche.
Introduction d’un spéculum, nettoyage, cathéter, injection. Je sens à peine les deux dernières étapes, celles que pourtant je redoutais. Je ravale mes larmes, Guillaume dépose un rapide baiser sur mes lèvres.
– Eh bien voilà, vous voyez qu’il n’y avait aucune raison de paniquer comme ça.
A quel âge le corps médical cessera-t-il de me parler comme à une enfant que l’on vouvoie ?
Pour maximiser les chances, je demeure quelques minutes dans l’avilissante position tandis que Guillaume règle l’acte, bien plus coûteux qu’une consultation classique.
Stresser n’est pas donné à tout le monde
Mon ventre
Le ventre est-il particulièrement insipide parce qu’il est situé entre les deux représentations les plus évidentes de la féminité ? Parce qu’il est un moyen plutôt qu’une fin ?
Mais mon ventre, une fois par mois, gémit, hurle et me fait me tordre, me rappelant que tout vient, que tout viendra de là.
« Je sens une main sur mon épaule et une autre sur ma bouche. Le garde me donne à un autre homme, le grillage me griffe le bras au passage. ».
Citation choisie par Chaïma
Une princesse à Hollywood. Une actrice à Monaco
Mais il suffit d'aller voir derrière le conte de fées pour s'apercevoir que la femme aura tenu des rôles bien différents de ceux que l'on aime à s'imaginer.
Rainier n'était certes par le premier, mais désormais il serait le seul.