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Critiques de Sophie Divry (667)
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Journal d'un recommencement

Étrange petit livre, ce Journal d'un recommencement relate le difficile retour à la foi catholique d'une jeune narratrice: pour essayer de (se) comprendre, elle tient un journal des messes auxquelles elle assiste, dimanche après dimanche.
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La cote 400

Difficile d'être insensible à pareille confession, tantôt érudite, exaltée, tantôt aigrie, et qui résonne in fine comme un vibrant plaidoyer pour la lecture.
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La cote 400

Lu par curiosité -la narratrice est une bibliothécaire- j'avais très peur des clichés concercant la profession. Au final, malgré quelques lieux communs, le livre est une assez bonne surprise. Une bibliothécaire découvre un homme qui a passé la nuit dans la bibliothèque. L'occasion d'un monologue sur la profession, les livres, la culture, les gens... Certaines réflexions sont très intéressantes. Bref, on ne s'ennuie pas. Peut-être aussi parce que le livre est très court.
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La cote 400

Ce roman est un long monologue d’une bibliothécaire plus toute jeune à un homme qu’elle retrouve dans le sous-sol de sa librairie, où il a passé la nuit, s’étant fait enfermer par mégarde. Elle aime son métier et va lui en parler avec verve et passion, abordant les points positifs mais aussi l’envers du décor, ce que l’on ne sait pas quand on ne connaît pas les dessous d’une bibliothèque et son organisation.



Ce texte est passionnant, et tout à la fois drôle, car cette personne est souvent contradictoire et reprend quelques pages plus loin une argumentation qu’elle venait de développer, en sens totalement inverse. C’est le coup du verre à moitié plein et à moitié vide, et comme de nombreux aspects de la vie, nous nous rendons compte que c’est surtout notre perception des choses qui compte et que notre avis est donc totalement subjectif.



« Etre bibliothécaire n’a rien de valorisant, je vous le dis : c’est proche de la condition d’ouvrier. Moi, je suis une taylorisée de la culture. »



Travailler dans une bibliothèque : le bonheur ! Pas tant que ça pourtant, parce que cette femme aurait aimé être prof et a raté son examen. Et puis parce qu’elle se retrouve au sous-sol du bâtiment, reléguée en 910, un rayon pas vraiment excitant (la géographie), ou tout du moins peu fréquenté par le public de la bibliothèque, sauf un certain Martin qui vient y travailler régulièrement et sur lequel elle focalise nombre de ses fantasmes.



Elle exprime ses doutes sur l’ouverture des bibliothèques aux nouveaux médias : dévédés et musique n’ont pour elle pas de place au milieu des livres. Elle râle sur la rentrée littéraire, sur ceux qui veulent à tout prix faire lire des classiques, sur le classement parfois vraiment bizarre et pas pratique du tout pour s’y repérer, sur un peu tout, en fait ! Et on sent dès le départ le gouffre entre le rayon littérature et son rayon à elle, délaissé… et la jalousie qui pointe quand elle parle des « duchesses » du haut, celles que le public aborde pour demander des conseils et qui se permettent de donner leur avis. Cette femme qui parait au départ plutôt antipathique (caricature du vieux rat de bibliothèque, sèche et revêche) devient donc au fil du temps vraiment attachante du fait de ses contradictions.



« Quand je vois à la rentrée tous ces livres niaiseux qui envahissent les librairies alors qu'ils ne sont, quelques mois plus tard, plus bon qu'à se vendre au kilo.[...] Le pire ce sont les livres-express, les livres d'actualité : sitôt commandés, sitôt écrits, sitôt imprimés, sitôt télévisés, sitôt achetés, sitôt retirés, sitôt pilonnés. Les éditeurs devraient inscrire à côté du prix la date de péremption, puisque, ce sont des produits de consommation. »



Ce petit roman est un cri d’amour aux lecteurs qui fréquentent les bibliothèques, mais surtout à ceux dont le métier est de nous faire découvrir, à nous les curieux et dévoreurs de mots, de nouvelles pépites, des lectures qui nous combleront. Il est bourré d’humour et se lit comme de rien. Mon seul bémol : l’absence de paragraphes. Certes, cela correspond bien à cette femme qui raconte sans s’arrêter sa vie, son métier et tout ce qu’elle a sur le cœur, mais le lecteur a l’impression parfois d’être essoufflé, et surtout c’est très casse-pied quand on doit s’arrêter !


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La cote 400

Une bibliothécaire découvre un lecteur qui est resté dormir dans ses rayons, et elle ne peut le laisser sortir avant l'ouverture de la bibliothèque. Elle entreprend de lui faire la conversation (si l'on peut dire !).



la suite sur le blog :
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La cote 400

Un livre caricatural à souhait. L'image type de la bibliothécaire vieille fille, amère et triste ... Le regard de l'auteur ne nous apporte absolument rien !!! ...et c'est tout de m^me tout ce que l'on demande à un auteur : son regard sur le monde !
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La cote 400

Ce très court roman, ou plutôt longue nouvelle, est un monologue enlevé sur le métier de bibliothécaire, la culture etc.



Je dois dire que je l'ai trouvé agréable, même si je n'ai pas comme d'autres lecteurs, ri aux éclats, ou trouvé ce texte vraiment très drôle. Oui, des moments m'ont fait sourire, mais jamais rire franchement.



Le personnage de la bibliothécaire est vraiment particulier, elle a abandonné les loisirs, les hommes, les fréquentations en général. Elle n'aime que l'ordre. Il faut que rien ne dépasse. Un livre ne doit pas être plus beau, plus attirant que les autres. Il ne doit pas dépasser.



Elle parle de ses lecteurs avec beaucoup d'acrimonie parfois, mais finalement avoue que sans eux, que serait une bibliothèque? J'ai trouvé d'ailleurs ce dernier retournement un peu rapide, et bizarrement illogique au regard du reste du texte.



L'auteur écrit au tout début en dédicace que ce livre est un divertissement, et c'est bien cela. Pour moi ce fut un agréable moment de lecture, sans plus, qui sera vite oublié.



Évidemment, je ne peux que rejoindre la narratrice quand elle parle de culture (parfois): "en vérité monsieur le ministre, vous les divertissez parce que vous avez peur d'eux. Du bruit, toujours du bruit, jamais le silence du livre, jamais. Il faut réagir, il faut faire quelque chose, le ministre vous trompe mes petits, il sait très bien, lui, que la révolution, ce n'est pas dans le bruit qu'on la fomente mais dans le silence murmurant des lectures personnelles." Il y a quelques réflexions très bien vues sur la rentrée littéraire: "Ces livres qui sortent aujourd'hui, il y a de tout, mais en général ce ne sont pas de bonnes fréquentations". Aussitôt écrit, aussitôt lu, aussitôt oublié.



Un petit texte sympathique, qui cependant, je suis au regret de le dire, ne donne pas du tout envie d'être bibliothécaire!
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