AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sri Aurobindo (409)


Bien que Je sois le non-né, bien que Je sois impérissable dans Mon existence propre, bien que Je sois le Seigneur de toutes les existences, cependant Je repose sur Ma propre nature, et Je prends naissance par Ma propre Mâyâ.
Commenter  J’apprécie          10
C’est le désir et sa compagne la colère, enfants de rajas, qui souillent tout, qui dévorent tout. Sache que c’est là le grand ennemi de l’âme [qu’il faut abattre].
Commenter  J’apprécie          10
Ceux qui, ayant la foi et ne se fiant pas à l’intelligence critique, suivent constamment cet enseignement que Je donne, sont aussi libérés [de la servitude] des œuvres. Mais ceux qui censurent Mon enseignement et n’y conforment pas leurs actes, sache que leur mental n’est pas mûr, que leur connaissance entière est égarée et qu’ils sont voués à la destruction.
Commenter  J’apprécie          10
Alors que les actions sont faites entièrement par les modes de la nature, l’homme dont le moi est égaré par l’égoïsme pense « c’est moi qui les fais ».
Commenter  J’apprécie          10
Si l’on s’abstient de nourriture, l’objet des sens cesse d’être affecté, mais l’affection même des sens (rasa) demeure ; le rasa aussi disparaît lorsqu’est vu le Suprême.

[59]
Commenter  J’apprécie          10
Qui en nulle chose n’est affecté, même si tel bien ou tel mal lui échoit, et ne hait ni ne se réjouit, son intelligence est fermement établie dans la sagesse.

[57]
Commenter  J’apprécie          10
105. À ceux qui voudraient faire du mental intellectuel le critère et le juge de l'expérience spirituelle. Je voudrais poser une simple question : le divin est-il quelque chose de moindre que le mental ou quelque chose de plus grand? La conscience mentale, avec sa recherche tâtonnante, ses argumentations sans fin, son doute jamais tari, sa logique rigide et sans élasticité, est-elle quelque chose de supérieur ou même d'égal à la conscience divine, ou lui est-elle inférieure dans son action et son statut? Si le mental est plus grand, il n'y a pas de raison de chercher le Divin, S'il est égal, alors l'expérience spirituelle est parfaitement superflue. Mais s'il est inférieur, comment peut-il défier, juger, faire comparaître le Divin comme accusé ou comme témoin devant son tribunal, le convoquer comme un candidat devant un jury d'examen ou l'épingler comme un insecte sous son microscope? L'animal vital peut-il tenir comme infaillible la norme de ses instincts, associations et impulsions vitaux, et juger, interpréter et sonder par eux le mental de l'homme? Il ne le peut pas parce que le mental de l'homme est une puissance plus grande qui travaille d'une manière plus vaste et plus complexe et que la conscience vitale animale ne peut pas suivre. Est-il tellement difficile de voir, de même, que la conscience Divine doit être quelque chose d'infiniment plus vaste et plus complexe que le mental humain, emplie de puissances et de lumières plus grandes, se mouvant d'une façon que le simple mental ne peut pas juger, interpréter ni sonder avec le critère de sa raison faillible et de sa demi-connaissance limitée?
Commenter  J’apprécie          10
A ces quatre, nous donnons les quatre grands noms de:

Maheshwarî, Mahâkâlî, Mahâlakshmî, Mahâsaraswatî.
Commenter  J’apprécie          10
La pensée européenne, suivant la ligne de la pensée d'Héraclite, s'est attachée à la raison et à la force et en a fait les principes vers la perfection desquels notre être doit aspirer.

La force est le premier aspect du monde : guerre, choc d'énergies; le deuxième aspect, la raison, émerge de cette apparence de force dans laquelle elle était d'abord cachée et se révèle comme une certaine justice, une certaine harmonie, une certaine intelligence et raison déterminante au cœur des choses ; le troisième aspect est un secret plus profond compris entre les deux autres : félicité, beauté, amour universels, qui, s'emparant des deux autres, peut établir quelque chose de plus élevé que la justice, de meilleur que l'harmonie, de plus vrai que la raison: unité et béatitude, extase de notre existence accomplie. De ce dernier pouvoir secret, la pensée occidentale n'a vu que deux aspects inférieurs, le plaisir et la beauté esthétique ; elle n'a trouvé ni la beauté spirituelle ni la félicité spirituelle.

C'est pour cette raison que l'Europe n'a jamais pu se faire une puissante religion qui lui soit propre ; elle a dû se tourner vers l'Asie. La science prend possession des mesures et des utilités de la force ; la philosophie rationnelle poursuit la raison jusqu'en ses dernières subtilités ; mais la philosophie et la religion inspirées peuvent s'emparer du secret suprême, uttamam rahasyam. (pp. 80-81)
Commenter  J’apprécie          10
Souffle, haleine immortelle, voici, ce corps finit en cendres. Ainsi, Pouvoir de faire, souviens-toi de ce qui a été fait, souviens-toi. Pouvoir de faire, souviens-toi de ce qui a été fait, souviens-toi.
Commenter  J’apprécie          10
Sans soleil sont ces mondes enveloppés d'aveugles ténèbres, où partis d'ici vont tous ceux qui assassinent leur âme.
Commenter  J’apprécie          10
Les visions viennent de tous les plans, il y en a de toutes sortes et elles n’ont pas toutes la même valeur.
Commenter  J’apprécie          10
La tranquillité est un état dans lequel il n’y a ni agitation ni trouble.

Le calme est un état de tranquillité et inébranlable qu’aucun trouble ne peut affecter ; c’est un état moins négatif que la tranquillité.

La paix est un état encore plus positif ; elle porte en soi le sens d’une délivrance et d’un repos stables et harmonieux.

Le silence est un état où il ne se produit pas de mouvements du mental ni du vital, ou dans lequel règne une grande immobilité qu’aucun mouvement de surface ne peut percer ni altérer.
Commenter  J’apprécie          10
Il ne suffit pas d'avoir les mains propres et des âmes sans tâche pour que la loi de la bataille et de la destruction disparaisse du monde ; il faut d'abord que ce qui est à leur base disparaisse de l'humanité.
Commenter  J’apprécie          10
La nature humaine peut être changée en une nature divine dynamique parce que toutes les lignes élémentaires de la conscience et de la force de Vérité supramentales sont accordées et que la harpe de la vie est prêtre pour les rythmes de l’Eternel.
Commenter  J’apprécie          10
Aucun yoga ne peut être entrepris ni poursuivi avec succès sans un puissant éveil à la nécessité d’une existence spirituelle plus large.
Commenter  J’apprécie          10
Tout yoga est par nature une nouvelle naissance ; c’est sortir de la vie humaine ordinaire - la vie matérielle mentalisée - et naître à une conscience spirituelle plus haute, à un être plus vaste et plus divin.
Commenter  J’apprécie          10
L'homme demande des miracles afin d'avoir la foi ; il veut être ébloui pour voir. Cette impatience, cette ignorance, peuvent devenir la cause d'un grand danger ou d'un désastre si, dans notre révolte contre la direction divine, nous faisons appel à une force dévoyée, plus satisfaisante pour nos impulsions et nos désirs, et lui demandons de nous guider en lui donnant le Nom divin.
Commenter  J’apprécie          10
La partie psychique en nous est quelque chose qui vient directement du divin et qui est en contact avec le divin.

Dans son origine, c’est le noyau fécond en possibilités divines qui sert d’appui à cette triple manifestation inférieure du mental, de la vie (vital) et du corps (physique).

Cet élément divin est là dans tous les êtres vivants, mais il se tient caché derrière la conscience ordinaire ; au début, il n’est pas développé et même lorsqu’il l’est, il n’est pas toujours ou pas souvent au premier plan. Il s’exprime au moyen de ses instruments et selon leurs limites, dans la mesure où leur imperfection le lui permet. Il grandit dans la conscience par l’expérience qui mène vers le Divin ; il prend de la force chaque fois qu’il y a en nous un mouvement supérieur et enfin, par l’accumulation de ces mouvements plus profonds et plus élevés, une individualité psychique se forme - celle que nous appelons généralement l’être psychique.

C’est toujours cet être psychique qui, en réalité, bien que souvent d’une façon voilée, pousse l’homme à se tourner vers la vie spirituelle, et qui devient alors sa plus grande aide. Par conséquent, c’est cela, dans le yoga, que nous devons amener en avant.
Commenter  J’apprécie          10
Le nirvana et les oeuvres dans le monde
4. - Quand un homme ne s'attache pas aux objets des sens ni aux oeuvres, et quil a renoncé, en son mental, à toute volonté de désir, on dit qu'alors il est monté ausommet du yoga.
Tel est l'esprit dans lequel l'homme libéré fait les oeuvres ; il les fait sans désir ni attachement, sans cette volonté personnelle égoïste et cette recherche mentale qui engendrent le désir. Il a conquis son moi inférieur, atteint le calme parfait dans lequel son Moi suprême se manifeste en lui, ce Moi suprême toujours concentré dans son être propre, samahita, en samadhi, non seulement dans l'extase de la conscience dirigée vers l'intérieur, mais constamment, dans l'état éveillé du mental, exposé aux causes du désir et de trouble, au chagrin et au plaisir, au chaud et au froid, à l'honneur et à la disgrâce, à toutes les dualités. Ce Moi supérieur est l'akshara, kutastha.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sri Aurobindo (177)Voir plus

Quiz Voir plus

L'écume des jours (de Cécile )

Qui a écrit : "L'écume des jours" ?

Boris Vian
Emile Zola
Guy de Maupassant

20 questions
522 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}