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Citations de Stéphane Bourgoin (125)


Au début, la plupart des serial killers sont en très bons termes avec les enquêteurs : ils jouent à des petits jeux avec eux, ils leur montrent leurs armes, demandent aux policiers de leur rendre visite en prison. Mais lorsqu’ils passent en jugement, c’est à leurs avocats qu’ils s’identifient, car la défense représente celui qui va libérer le moi, qui peut leur permettre de tuer de nouveau.
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Si vous considérez le criminel comme votre ennemi, vous ne pouvez pas établir de communication. Il est inutile d’en faire un ami, mais il faut créer une relation. Pour la première fois de leur existence, ils se trouvent face à quelqu’un qui les écoute, et ils s’ouvrent à vous. Malgré l’horreur de leurs actes, ce sont encore des êtres humains.
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Juste fantastique! J'ai tout de suite été passionnée et impressionnée par la profondeur des détails, des informations! Stéphane Bourgoin est fascinant! Par contre je dois tout de même avouer que j'ai été un peu perturbée par toutes ces histoires morbides... Je n'osais pa saller voir le visage de ces serial killer de peur de me sentir mal à l'aise par la suite mais finalement, la curiosité a été plus forte! j'ai survécu (Dieu merci lool) mais c'était étrange de connaître ces visages qui avaient commis tellement d'horreur! En gros ça a été très prenant et c'est certain que je vais lire un autre des livre de cet auteur tout à fait formidable!
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[...] ... Lors d'une réunion commune aux policiers et aux gendarmes, à Lille, le 2 septembre 2003, Nicolas Sarkozy déclare ne pas être resté sourd à la douleur des familles et associations de victimes. Il souhaite "ouvrir un grand débat sur la répression et la prévention des crimes sexuels. La prison ne guérit pas ceux qui ont des pulsions monstureuses" et que le délinquant sexuel soit "obligé de pointer dans un commissariat, de signaler un changement de domicile, d'indiquer où il se trouve et de présenter des éléments prouvant qu'il suit un traitement (...) Il ne s'agit pas de condamner à perpétuité des gens, mais de protéger à perpétuité des victimes potentielles (...) Nous voulons un fichier dynamique, pour localiser par exemple en quelques minutes toutes les personnes condamnées depuis vingt ans qui habitent près du lieu où un enfant vient d'être enlevé." (Le Monde, le 5 septembre 2003). Comme d'habitude, cette déclaration a provoqué une levée de boucliers des différents syndicats de magistrats qui estiment qu'il s'agit d'une "condamnation à perpétuité" des délinquants sexuels. Prévu par la loi Guigou, le soi-disant suivi socio-judiciaire n'a touché que 417 personnes en 2001. Parallèlement, le nombre de détenus condamnés pour des crimes et délits sexuels ne cesse de grimper : il passe de 1 118 en 1980 à 8 109 en 2002. Dans son dernier rapport d'activité paru en juillet 2003, l'administration pénitentiaire indique que "le viol et les agressions sexuelles sont désormais la première cause d'incarcération des condamnés (24% contre 9 % en 1990)" avant l'infraction sur les stupéfiants (12 %) et le vol qualifié (12 %). En 1997, un rapport de recherche de la Direction générale de la santé a mobilisé pendant trois ans dix-huit maisons d'arrêt et centres de détention en France pour étudier une population de 176 délinquants sexuels. On y apprend que plus d'un tiers d'entre eux ont subi une agression sexuelle avant l'âge de dix ans, agressions qui se sont souvent répétées pendant l'enfance et l'adolescence. 45 % sont des récidivistes, chaque délinquant récidive trois fois en moyenne. Dans tous les cas, le rapport souligne une progression dans la gravité du délit. La recherche prouve que plus d'un agresseur sur deux ne se rend compte ni de la portée de son acte, ni des conséquences qu'il entraîne pour la victime : "Une telle occurrence montre que ces sujets, une fois leur peine purgée, se retrouveront donc face à leur malaise interne avec aussi peu de moyens psychiques d'y faire face qu'avant ... Une fois en dehors d'un cadre judiciaire, l'agresseur sexuel ne cherchera nullement à tenter une démarche dont aucun bien-fondé ne lui apparaît. Une fois quittés les rets de la justice, leur volonté disparaît."

Car comme le dit l'expert-psychiatre, le Dr Michel Dubec, qui a examiné plusieurs tueurs en série, à l'image d'un Guy Georges, les délinquants sexuels "ne peuvent pas avoir envie de se soigner puisqu'il trouve un équilibre dans une activité sexuelle, quelle qu'elle soit. Ils sont donc satisfaits. Ils ne peuvent avoir conscience d'un mal qu'ils font à autrui mais qui leur fait plaisir. On ne peut pas se considérer malade de quelque chose dont on ne souffre pas. Le problème est donc de mettre ces personnes en situation de frustration. Et ce préalable ne relève pas de la psychiatrie mais de la fonction judiciaire." ... [...]
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