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Citations de Stéphane Bourgoin (125)


Nous autres sérial-killers, nous sommes vos enfants, vos maris, nous sommes partout. Et beaucoup d'autres, parmi vos enfants, seront morts demain.
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Le serial-killer ne considère pas sa victime comme un être humain mais comme un objet, une carcasse, des membres destinés à éveiller son désir. Pour lui, ce qui importe n'est pas l'identité du cadavre mais ce qu'il représente.
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"Beaucoup de serials killers ont des mobiles sexuels, explique Micki Pistorius.Les hommes et les femmes n'ont pas la même idée du sexe. Un homme est excité par ce qu'il voit, une femme par le toucher. Voilà pourquoi il y a plus de voyeurs et d'hommes qui regardent des films pornographiques. Les crimes sexuels sont directement liés à l'apparence de la victime et à son physique. Si un homme veut dominer une femme, il exige un rapport sexuel avec elle. A l'inverse, si une femme veut dominer un homme, elle refuse d'avoir un rapport sexuel avec lui. Si un homme a été abusé sexuellement ou maltraité, il s'attaque à quelqu'un d'autre. Une femme au contraire, a tendance à s'en prendre à elle-même et à pratiquer l'automutilation."
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Or les études que j'ai menées sur les tueurs en série français montrent que 91% d'entre eux sont déjà connus des services de police, de gendarmerie ou de la justice, avant même de commettre leur premier viol ou assassinat. Guy Georges, Sid Ahmed Rezala, Patrice Alègre sont tous passés par des actes de petites délinquance avant de gravir les échelons les plus graves de la criminalité. En outre, notre pays manque de personnel qualifié et nos laboratoires sont cruellement sous-dimensionnés pour permettre un fonctionnement optimal du FNAEG.
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Non, nous ne mourions pas de faim, mais nous n'avions pas assez à manger. Même aujourd'hui, je me rappelle ce sentiment de gêne que j'éprouvais alors, ce désir de nourriture qui n'était jamais satisfait. D'autres étaient bien plus malheureux que nous : je sais que certains de mes copains allaient jusqu'à gratter le plâtre des murs afin de trouver quelque chose à manger. Et lorsqu'un tel enfant grandit, il a en lui de désir de tout posséder, et à n'importe quel prix.

[p108]
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J'ai essayé de manger le cœur et de la chair, mais c'était trop dur. Je me suis acheté un attendrisseur pour manger un muscle et le cœur. Le gout ressemble à de la viande de bœuf. ça m'a donné une grande exitation sexuelle. L'homme m'appartenait : il faisait partie intégrante de moi.
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Lors de mes différentes discussions avec Wilken, il m'a appris des détails intéressants sur ses crimes. Pour éviter qu'on ne retrouve trop rapidement les corps des enfants qu'il avait cachés, il frottait la plante des pieds des victimes avec du beurre et du vinaigre pour que les chiens policiers ne puissent pas les sentir.
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Contrairement à tant d'autres ouvrages anglo-saxons, ce "Livre rouge de Jack l'Éventreur ne cherche pas à vous proposer une solutions définitive concernant l'identité du meurtrier de Whitechapel.
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11 mars 2004

UN CHIMPANZE SERIAL KILLER SEME LA TERREUR AU CONGO
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J'ai rendu service à l'humanité. Je pouvais les truffer de vingt balles et ça ne m'a jamais empêché de dormir comme un bébé.
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Je ne peux pas m'empêcher de vous adresser un reproche, Professeur Sioli (un des psychiatres experts appelé à la barre), quand vous affirmez que les conditions du domicile familial ne sont pas un facteur décisif. Bien au contraire, je peux vous garantir que le milieu familial d'un enfant est décisif pour le développement du caractère. J'ai parfois envié en silence d'autres familles durant ma jeunesse, en me demandant pourquoi nous ne pourrions pas être comme les autres.

[p82-83]
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Jeffrey Dahmer n'est pas conforme à l'image que nous nous forgeons de ce type d'individus. Malgré l'énormité de ses actes et le fait que nous voyons en lui l'incarnation du mal, symbolisée par les surnoms dont on l'a affublé, "Le Cannibale de Milwaukee" ou "Le Diable de Milwaukee", Jeffrey Dahmer n'est pas le monstre issu de nos fantasmes. Il est l'un de nous, un "si gentil voisin de palier qui ne se mêlait jamais des affaires des autres" et c'est bien cela qui le rend si effrayant.

[p527]
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"Je ne sais même plus si je suis capable d'éprouver des émotions normales ou non, parce que cela fait longtemps que je n'ai pas pleuré. On les étouffe depuis tant d'années, et puis après, on les perd et on ne sait plus."
Jeffrey Dahmer

[p423]
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Avec ces individus, on est confronté à un paradoxe extraordinnaire : ce sont des personnes qui souffrent énormément et qui expriment cette immense douleur en infligeant de terribles souffrances à leurs victimes.
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(Edmund Kemper) page 375
Interroger Ed Kemper n'est pas une tâche aisée.
... à la fin des années 70, Robert REssler agent du FBI, rend visite à Kemper pour la 3ème fois, dans sa prison de haute sécurité pour une interview en tête à tête. Au bout de 4 heures, Ressler apuie sur la sonnette pour appeler le gardien. En 15 minutes il sonne 3 fois. Pas de réponse. Kemper prévient son interviewer : cela ne sert à rien de s'énerver, c'est l'heure de la relève et du repas des condamnés à mort. Avec une pointe d'intimidation dans la voix, Kemper ajoute, en grimaçant, que personne ne répondra à l'appel avant au moins un quart d'heure :
"Et si je deviens dingue tout d'un coup, tu aurais pas mal de problèmes, n'est-ce pas ? Je pourrais te dévisser la tête et la placer sur la table pour souhaiter la bienvenue au gardien..."
Pas très rassuré, Ressler lui répond que cela rendrait son séjour en prison encore plus difficile. Kemper lui réplique q'un pareil traitement envers un agent du FBI lui apporterait au contraire un énorme respect auprès des autres prisonniers :
"Tu t'imagines quand même pas que je uis venu ici sans moyen de défense ! dit l'homme du FBI.
- Tu sais aussi bien que moi que les armes sont interdites aux visiteurs " répond Kemper en se moquant.
Au fait des techniques de négociation en cas de prise d'otages, Robert REssler cherche à gagner du temps. Il parle d'arts martiaux et d'autodéfense. Finalement, le garde fait sont apparition et Ressler pousse un grand soupir de soulagement. En quittant la salle, Kemper lui adresse un clin d'oeil, et, en posant le bras sur son épaule, lui déclare :
" Tu te doutes bien que je ne faisais que plaisanter, hein ?"
Depuis cet incident, les agents du FBI n'ont plus le droit d'interroger seuls des tueurs en série.
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Puis, il nous frappait aussi jusqu'à ce qu'un policier intervienne. Là, mon père se calmait, car il ne battait que les personnes plus faibles que lui.

[p107]
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Il est capital que le jeune adulte apprenne que le comportement sexuel doit allier l'amour et la tendresse, sans violence.
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Citation de Michael C. Hall à propos du cas de Mark Twitchell:

« Tout ce que je peux dire, c’est qu’il est horrible d’imaginer que quelque chose que vous avez fait puisse inspirer un tel acte. Je me suis tout de suite dit: Eh bien, tu sais, il serait de toute façon passé à l’acte, mais au fond, je l’ignore. Pour être tout à fait honnête avec vous c’est très troublant, pour moi. Dexter n’est pas un show qui va vous donner envie de devenir un serial killer ou d’épouser ce mode de vie très particulier. J'ose espérer que les téléspectateurs l’apprécie pour d’autres raisons qu’un fétichisme des scènes de crimes. Je n’arrêterai pas d’interpréter Dexter Morgan juste parce que quelqu’un est uniquement fasciné pour de mauvaises raisons. J’essaie de me convaincre en me disant qu’il serait de toute façon passer à l’acte un jour ou l’autre. Mais c’est certain que Dexter a joué un rôle dans cet assassinat. Pour moi, c’est horrible, un point c'est tout."
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Lorsque je rentrais à minuit passé, parfois gorgé du sang de mes victimes, j'effaçais toute trace suspecte de mes mains et de mes vêtements. Au retour de ma femme, nous discutions tranquillement de notre journée de travail, de nos voisins, avant de nous endormir côte à côte. Je ne faisais jamais de mauvais rêves et mes nuits n'étaient jamais troublées par le manque de sommeil.

-Extrait d'une lettre de Peter Kürten à son psychiatre Karl Berg-
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Il n’y a rien dans mon passé, je le jure devant Dieu, je l’ai analysé, et...
Il ne fait aucun doute dans mon esprit que rien, aucun facteur ne peut expliquer, ou pourrait faire croire que je suis capable de commettre un meurtre.
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