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Critiques de Stéphane Colman (154)
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Cet album, je l’avais découvert dans l’hebdomadaire Spirou et je m’étais exclamé "QUOI ?? Monsieur Choc a été jeune ? Il a été conçu, comme tout le monde, de la rencontre entre le dard d’une abeille butinant une fleur ?"



Non, pas possible, ce type n’est pas humain. Il ne peut pas être humain !



Depuis le temps que je vois son heaume se balader dans les aventures de Tif et Tondu, je me disais qu’ils devaient être une légion de Mr Choc ou que c’était un robot.



Mais non, aux travers d’habiles jeux de flash-back qui ont le don de nous titiller la curiosité et de faire naître le mystère, ainsi que son vieux pote nommé suspense (je l’avais lu fractionné sur plusieurs semaines, dans le Spirou), cet album lève le voile sur le Méchant le plus énigmatique de la bédé.



Eric Maltaite n’est pas un novice, ce n’est ni plus ni moins que le fiston du grand Will qui avait repris la série "Tif et Tondu" en 1948 et c’est en 1954 que Will rencontra Maurice Rosy et qu’ensemble, ils imagineront "Monsieur Choc", ce cerveau diabolique capable d’imposer sa volonté au monde grâce à sa phénoménale intelligence.



Dès les premières planches, boum, du mystère et des questions. On découvrira Choc assis dans une voiture alors qu’il vient d’acheter un grand manoir anglais pour on ne sait quelle raison, de toute façon, ce n’est pas lui qui va nous le dire mais Texas, un de ses hommes de main, l’expliquant à un autre.



Comme je le disais plus haut, les jeux de flash-back sont très bien fait, des petites ellipses, habillement placées, entre deux cases ou dans la case même, faite des souvenirs de l’homme casqué.



Impensable mais vrai, il a été conçu normalement (enfin, presque, no spolier) et voir son enfance, faite de coups du sort, se dérouler sous mes yeux me l’a fait devenir sympathique alors que j’ai toujours détesté ce personnage.



Là, messieurs les auteurs, vous avez fait fort ! En plus de lui inventer une vie, une enfance et de remonter le cours de sa vie aux travers de ses souvenirs émouvants, vous avez su rester réalistes tout en apportant de l’émotion dans vos dessins et vos textes.



Pas d’élément fantastique, comme on pouvait en avoir dans Tif et Tondu, pas de récit un peu léger, comme on en avait certain, notamment grâce à l’humour de Tondu, non, pas de ça ici, un récit froid comme un scalpel, dur, émouvant, tendre, le tout servi par une découpe du récit qui rend le tout cohérent et passionnant.



À l’époque, j’en avais été sur le cul et cette relecture me fait le plus grand bien, surtout qu’on vient enfin d’avoir le tome 3 ! L’attente fut longue, messieurs et jamais je n’aurais cru être en train de trépigner pour avoir la suite de la jeunesse de Monsieur Choc.



Comme quoi, avec des habiles conteurs, tout devient possible, même de trouver le futur Monsieur Choc sympathique.



Un album dense (88 pages, on en a pour ses sous), des dessins qui vont bien au récit, un fil conducteur agencé de manière à ne pas tout nous dévoiler d’un seul coup et des flash-back utilisés avec intelligence.



Une vraie réussite !


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Marsupilami, tome 28 : Biba

CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 3/40)



En cette fin d’année, les sorties de livres et autres BD en tout genre sont nombreuses. Voici donc le tome numéro 28 de Marsupilami.



Je ne vais pas coller le résumé, mais plutôt m’appuyer sur le nouveau personnage qui apparait dans ce tome. Il s’agit de la petite Biba, une nouvelle Marsu noire a pois jaunes, ce qui est une première dans l’univers du Marsupilami.



Coté scénario c’est toujours aussi mignon, un brin écolo et de gentilles valeurs morales, c’est loin d’être absurde, et a défaut d’être hyper palpitant, c’est détendant, fluide, ça se lit tout seul. L’humour n’est pas lourd, il est juste habilement dosé pour que les enfants comprennent les gags en bulles et les adultes les jeux de mots dans les dialogues.



Du coté des chasseurs, on retrouve Mondrone, toujours aussi idiot, mais toujours aussi déterminé. Comme toujours c’est simple mais efficace.



Au final ce nouveau tome nous sert une histoire très simple, très coloré, sans grand rebondissement. C’est du Marsupilami comme on en lit depuis des années. Ce tome ne révolutionne pas le genre, mais il a le mérite d’être du même niveau, et au final, c’est tout ce qu’on lui demande.



Une lecture très agréable pour un bon moment de détente !

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Choc, tome 3 : Les fantômes de Knightgrave

Heaume sweet heaume,

pour rester dans l'ambiance "so british".

Colman et Maltaite ferment la trilogie pré-Tif et Tondu, avec une rare et élégante puissance scénaristique et graphique.

Enfin s'explique la morphine et le heaume, que l'on subodorait dans les deux premiers opus de cette belle trilogie... Et puis cet étrange patronyme de Choc apparu voici bien longtemps dans un hebdomadaire Spirou plus jeune et moins grave.

Choc, au final, aura passé en revue cet horrible conflit mondial entrecoupé d'une paix illusoire de vingt années: 1914-1945... Un triptyque de mort, de sang et d'infernales vengeances qui n' apaisent rien.

Le jeune lecteur de Spirou a grandi, et la trilogie Choc lui a offert une nouvelle lecture à la beauté crépusculaire.

Choc, après-tout, méritait de gagner une épaisseur de "méchant" moins manichéen digne de son heaume unique dans la bande dessinée.

Eric Maltaite, avec Choc, se révèle donc bien le digne et séduisant héritier de Will.
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Choc, tome 2 : Les fantômes de Knightgrave : D..

J’ai poursuivi ma relecture de la jeunesse et des origines de Monsieur Choc, à l’époque où il se nommait encore Eden Cole…



Enfin, on suppose que c’est lui qui est devenu le méchant casqué. Heaume sweet heaume.



Toujours composé de flash-back, la suite nous entraîne dans l’adolescence d’Eden et le grand ménage de monsieur Choc qui élimine la concurrence et se venge de tout ceux qui l’ont un jour maltraité.



À ce propos, il y a un des tueurs avec des grosses lunettes de soleil que j’ai l’impression d’avoir déjà vu dans une autre bédé…



Soit un Tif et Tondu, soit un Natacha, soit un Gil Jourdan. Cet homme était la caricature d’un dessinateur ou scénariste de l’écurie Dupuis (de l’hebdo Spirou) mais j’ai cette impression de l’avoir déjà vu.



Ruminant dans ma tête et fouillant le Net, j’ai enfin trouvé qui était ce personnage. Bon sang, mais c’est bien sûr : Maurice Tillieux himself ! Mais pas moyen de retrouver dans quel album sa tête apparaissait en tant que méchant.



Les auteurs poursuivent la genèse de monsieur Choc et on voit petit à petit apparaitre l’homme qu’il va devenir, on voit ses faiblesses, ses questions, les fantômes qui le hantent et là, pas de doute, Eden Cole deviendra Choc.



S’il se venge et dégomme la concurrence, il n’hésite pas non plus à remercier avec de l’argent ou la avec la vie sauve ceux qui l’ont aidé un jour dans sa vie.



Une fois de plus, on a tendance à apprécier le personnage, il est humain et sa jeunesse n’a pas été placée sous le signe du bonheur.



Les dessins sont très bien réalisés et on s’immerge à fond dans le Londres des petites ruelles grisâtres et de ses voleurs de larfeuille, on passera aussi à Rio et ses couleurs vives et on fera même un bout de chemin pendant la parade de la Saint-Patrick à New-York.



L’album est gros, consistant, j’ai fait quelques retours en arrière pour retrouver des images et me dire "Ah oui, tiens, je n’avais pas remarqué" parce que le plat est tellement copieux qu’on loupe des détails pourtant important.



Le seul bémol que certains pourraient reprocher, c’est qu’au départ c’était prévu en diptyque et que maintenant nous poursuivons sur un troisième album, les auteurs ayant sans doute déborder de l’histoire originelle pour nous donner plus.



Moi, je ne m’en plaindrai pas du tout car j’avais adoré cette série lorsque je l’avais lue dans l’hebdo Spirou et la relire est un véritable plaisir. C’est bourré de mystères, de suspense, de flics qui tournent en rond, de bandits magnifiques et de cadavres dans tous les placards.


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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

J'ai découvert les aventures de Tif et Tondu très tardivement, c'est à dire à l'occasion de la parution des intégrales de leurs récits, il y a à peine un an ou deux.



J'ai tout de suite été sous le charme de leurs très exotiques aventures malgré leur légèreté et les dessins sympathiques mais jamais transcendants de Will & co.



Je m'attendais à retrouver cette légèreté dans cet album entièrement consacré à leur ennemi ultime : Choc, ce génie du crime au visage continuellement dissimulé par un heaume d'armure.



Quelle erreur, mais quelle erreur...



C'est une véritable claque que l'on se prend d'entrée de jeu. Les dessins sont incroyablement riches et précis et pour tout dire, superbes ; l'action est violente, prenante ; les dialogues sont adultes, pas légers pour un sou. On ne retrouve pas les jeux de mots et les dialogues sans grandes conséquences de Tif et Tondu.



Le récit, nullement alourdi par les flashbacks de notre anti-héros, est absolument passionnant. C'est simple, c'est mille fois mieux que la meilleure aventure de Tif et Tondu. Cette BD joue dans une autre catégorie, tant au niveau de l'histoire que des dessins.



Alors que Choc était, tel les méchants de toutes les BD franco-belges, un peu ridicule car n'existant que pour faire le mal, c'est Tif et Tondu qui risquent de paraître ridicules dans le second tome de ses aventures (Ils n'apparaissent jamais dans ce tome 1 et c'est tant mieux)

.

Les auteurs nous dévoilent la vie, l'histoire de Choc et nous la racontent avec une telle maîtrise, que l'attente pour le tome 2 risque de sembler longue, très longue.







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O'Boys, Tome 3 : Midnight crossroad

Cette série fut d’abord éditée en trois tomes, que je viens de lire. Afin de ne pas faire trois chroniques, je n’en ferai qu’une seule et ce sera avec l’intégrale.



Me voici, une fois de plus, dans l’Amérique sudiste des années 30 : la raciste, la ségrégationniste (le Nord ne vaut pas mieux), celle des hobos, de la crise de 29, de la violence, du chômage, de l’exil… Bienvenue au Mississippi !



Cette série met en scène un jeune garçon nommé Huck Finn et son frère, Tom… Heu, attendez un peu, là ! Ce sont les personnages emblématiques des romans de Mark Twain !



En fat, ces bédés, sont une sorte de réécriture plus moderne des aventures de Huckberry Finn, qui, dans le roman, s’enfuyait sur un radeau, en compagnie d’un esclave Noir. Dans ce récit, nous sommes dans les années 30 et c’est un terreau fertile pour développer un magnifique récit, fait de sang, de violence, de racisme et de musique.



J’ai vite oublié le roman original, tant cette bédé était riche, scénaristiquement et historiquement parlant. Sans compter les dessins, très bien faits, détaillés.



Huck a une bouille sympathique, même si son personnage n’appelle pas à la sympathie, ni à la compassion, malgré les malheurs qui le frappent. Élevé à la dure, il ferait n’importe quoi pour continuer sa vie de bohème, c’est un égoïste, même s’il évoluera au fil des trois albums.



Dans ces bédés, on y retrouve tous les ingrédients des années 30, avec les Noirs, toujours victimes de la ségrégation, qui jouent de la musique dans des bouges infâmes, avec les hobos qui voyagent clandestinement sur les trains, la misère, le chômage,…



Ce récit, c’est un voyage dans l’Amérique, sans payer son billet de train, mais attention, c’est un voyage violent : il y aura des morts, des accidents, et pas toujours de la solidarité entre les clandestins. N’oublions pas que Huck voyage avec Charley, un Noir et que ce n’est pas bien vu. Comme il n’est pas bien vu, dans les bouges Noirs, qu’un jeune Blanc y fasse son entrée.



Anybref, O’Boys n’est pas pour les enfants (évitez de laisser trainer, on aura une tête coupée et du sang), mais c’est parfait pour les adultes (sauf les trop sensibles).



C’est l’histoire d’un road movie initiatique totalement fou, mais réaliste, et qui permettra aux auteurs de nous parler de cette Amérique des années 30 où il fallait traverser tout le pays pour espérer trouver du boulot (maintenant, faut juste traverser la rue, c’est plus cool – ironie), une Amérique où les inégalités étaient importantes (zut, elles le sont toujours), le racisme omniprésent (décidément, rien ne change), le tout sur le son des guitares et des chansons de blues.



De la grande bédé !



♫ Il y a longtemps sur des guitares

Des mains noires lui donnaient le jour

Pour chanter les peines et les espoirs

Pour chanter Dieu et puis l’amour

La musique vivra

Tant que vivra le blues ♪



(La Musique que j’aime – Johnny Hallyday)


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Marsupilami, tome 30 : Palombie secrète

Quand mon fils était enfant, il empruntait régulièrement des bandes dessinées du Marsupilami à la bibliothèque et je les lisais avec plaisir.

Un peu par nostalgie, je l'avoue, j'ai emprunté le tome 30 de la série : Palombie secrète.

En plein coeur de la jungle de Palombie, la tribu des Chahutas est en effervescence : le clan des Kouyonés revendique la possession de ses terres ancestrales et engage une lutte pour récupérer ce territoire sacré.

Hors de question pour les Chahutas de laisser passer cet affront, d'autant que le Marsupilami est leur champion !

Celui-ci doit cependant se lancer dans un long voyage afin de rencontrer ses congénères en des lieux reculés, inconnus des hommes, où ils pourront célébrer un événement des plus exceptionnels.

J'aime bien suivre les aventures du Marsupilami mais là, j'ai été déçue, car cet avant dernier tome de la série est clairement en dessous des autres !

Il n'y a pas vraiment d'histoire, contrairement à ce qu'annonce le résumé. Ou plutôt, je dirais qu'on a deux histoires en parallèle, ce qui rend l'ensemble un peu brouillon même si on apprend certaines choses sur l'histoire de la Palombie.

Des marsupilami se baladent tout au long de l'album tandis que le duel entre les deux tribus n'est pas vraiment exploité.

Les illustrations sont réussies mais je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire ; c'est très plat !

Jolie déception donc que ce tome 30.

Ma note : seulement deux étoiles, et autant vous dire que je n'en garderais pas un grand souvenir !
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Le dessin rappelle Tif et Tondu, et j'ai retrouvé mes émotions de lecture de BD de ma jeunesse. La filiation est assumée et à la hauteur.

Scénario abouti, avec de nombreux aller-retours entre  deux époques 1955 et l'enfance du héros. Cette biographie imaginaire  d'un malfrat justicier au grand coeur est servi par un très bon dessin, en particulier les paysages urbains et les voitures.

Je n'ai retrouvé que le premier tome, argh ... le second m'appelle !
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Choc, tome 2 : Les fantômes de Knightgrave : D..

Je referme juste le deuxième opus de Choc que je n'avais pas encore lu.

Un deuxième tome, aussi soigné que le premier.

Le coloriage est au top, le trait aussi sûr et la mise en scène parfaite.

Du beau travail, dans le genre "noir", pour cet épisode palpitant.

Choc règle des comptes, et la note est...salée (comme le goût du sang et des larmes!)

Un hommage discret, dans cet album, à l'ami Maurice trop tôt disparu.
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Marsupilami, tome 22 : Chiquito paradiso

Le Marsupilami défend toujours sa petite famille contre les choses étranges. Une aventure bien ficelée avec humour.
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Choc, tome 3 : Les fantômes de Knightgrave

Eden poursuit son chemin avec son ami William mais ses démons et son passé ne le laisse pas en paix.

Voici le dernier tome nous expliquant comment Eden est devenu Monsieur Choc, LE méchant de Tif et Tondu. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu l'ancienne bd franco-belge pour apprécier la lecture mais après peut-être que certaines références m'ont du coup échappé.

Pas de grosses surprises pour ce tome qui tente de nous montrer un méchant un peu moins lisse que l'image qu'en donne probablement la bd dont il est tiré. D'un côté il fait un peu pitié avec son passé malheureux, d'une autre il est cruel et impitoyable, mais il sait aussi faire preuve de fidélité et de reconnaissance. Bref un personnage plus complexe et torturé que son seul rôle de méchant.

J'ai trouvé que la construction de l'histoire manquait parfois de clarté mais globalement la trilogie est plutôt de qualité.
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Marsupilami, tome 26 : Santa Calamidad

Un grand merci aux éditions Marsu-productions et à Babelio pour ce livre reçu hier dans le cadre de la masse critique et qui fut un pur moment de bonheur et de détente. J'ai vraiment retrouvé l'esprit de Franquin dans ce dernier opus, ce qui n'avait pas toujours été le cas dans les précédents. Dans cette histoire de voyage à travers le temps où nos héros, Hector le jeune scout et les Marsupilamis se retrouvent en train de délivrer une princesse zygomastèque des mains d'affreux conquistadors espagnols, on retrouve le graphisme somptueux (richesse des formes et des couleurs, précision dans les détails, souplesse des mouvements), ainsi que les jeux de mots, l'imagination dans les gags et et la bonne humeur qui font le charme indéniable des aventures du Marsupilami. Sans parler des personnages malchanceux et récurrents comme le guépard dont la réapparition nous enchante toujours. Je l'ai lu en binôme avec ma benjamine qui, trop impatiente le lisait par-dessus mon épaule, et nous avons bien ri. D'autant plus qu'entendre parler du calendrier maya la veille de la soi-disant fin du monde (quel hasard !) avait déjà de quoi rendre euphorique. Nous y avons vu comme un petit clin d'oeil posthume de Franquin !
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Marsupilami, tome 25 : Sur la piste du Mars..

Autant le film de Chabat dont est tirée cette bande dessinée m'avait semblé être un navet autant sur le support BD, cela passe plutôt bien. Cette aventure met en scène notre héros habituel aux prises avec un botaniste qui découvre une orchidée source de jouvence et devient dictateur en Palombie. Le graphisme est fidèle à la série et cela donne un bon album.
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

La liste des « grands méchants » de la bande dessinée belgo-française est très, très longue : Buck Danny et Lady X, Michel Vaillant et le Leader, Tintin et Rastapopoulos, Lefranc et Axel Borg, Spirou et Zantafio, sans oublier Olrik, pour Blake et Mortimer. Mais celui qui me fascinait le plus dans mon enfance était Monsieur Choc (ou Choc, si on était un de ses intimes). En smoking, arborant un heaume d’armure médiéval, il incarnait le mal absolu, peut-être, mais habillé en Armani, le porte-cigarette à la main. So smart. Il était à la tête de la Main blanche, une organisation criminelle internationale, la plus puissante et la plus impitoyable de toutes. Sans pitié, des plans démoniaques plein son cerveau inventif (d’autres auraient dit « malade »), il ne souffrait aucune résistance. Seule sa voix pouvait le trahir puisque personne ne connaissait son visage. Un peu Darth Vador avant la lettre. Un de mes premiers antihéros favoris.

Monsieur Choc est un personnage récurrent des aventures de « Tif et Tondu ». Il apparaît pour la première fois dans les pages de Spirou (l’hebdomadaire) en 1955. Il sort de l’imagination du scénariste illustrateur Maurice Rosy (1927-2013) et fut parfaitement mis en page par Will (de son vrai nom Willy Maltaite (1927-2000). Ah ! Will, merveilleux dessinateur et véritable chantre de la beauté féminine, avait repris en 1949, Tif et Tondu, les héros créés par Fernand Dineur. Et voilà qu’aujourd’hui, en 2014, réapparaît ce souvenir de mon enfance dans un nouvel album, sous la plume du propre fils de Will, Eric dit tout simplement Maltaite, pour une histoire signée Colman.

Nous sommes donc bien avant la première rencontre de Choc (oui, moi, je peux me le permettre) avec ses ennemis préférés. Celui qui deviendra le Génie du Mal connaît une enfance bouleversante ; produit d’un viol, fils d’une pauvre fille française, il connaît les affres de l’institution pénitentiaire avec son lot de violences, et de viols, tout court. Et ceci expliquerait cela, sans nécessairement le justifier. Autant le dire, l’histoire est on ne peut plus « adulte » avec son humour noir, sa violence aveugle et le cynisme d’une bonne partie des personnages. Bien entendu, le scénario nous montre Choc rachetant le château de son maître, comme le fit Heathcliff avec « les Hauts de Hurlevent ». Ce qui nous offre toutes une série de flash-backs habilement entremêlés pour cette première partie d’un spin-off qui n’en comprendra que deux. Et dans certaines pages, les vues de la misère londonienne éveillent en nous des échos des romans de Charles Dickens. Ou les scènes de la Grande Guerre semblent résonner du bruit des canons de « A l’Ouest, rien de nouveau » d’Erich Maria Remarque. Mais la virtuosité de la narration ne serait rien sans le dessin de Maltaite au sommet de son art, bien entendu sous l’influence de son père, mais avec une dimension réaliste supplémentaire. Passionnant de bout en bout. Et bluffant.
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Billy the Cat, tome 1 : Dans la peau d'un c..

Après un accident en traversant la rue, Billy, un petit garçon, plutôt voyou, se retrouve dans la peau d'un chat. Une histoire d'amitié, touchante, avec de vrais méchants, de l'aventure, de l'action, de l'humour, c'est vraiment une belle surprise. Le dessin reste très classique, mais très bien maitrisé, les décors sont soignés, du mouvement, du dynamisme, l'intensité monte dans les moment dramatiques, avec des angles de vues cinématographiques. Une découverte qui donne envie de découvrir la suite.
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Ce premier Choc est fort bien raconté et dessiné. L' époque de l'après-première guerre mondiale en Grande Bretagne est intéressante.

Du bon travail, dans un album au format généreux.

Cependant, je préfère le premier monsieur Choc, mystérieux et impénétrable qui affrontait Tif et Tondu dans les aventures de ces derniers.

Ce nouveau Choc me semble trop grave et trop sérieux, et on en fait un personnage de série davantage pour adultes.

Mais ce n'est que mon ressenti personnel...
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Choc, tome 2 : Les fantômes de Knightgrave : D..

Tif et Tondu ? Oui j'ai déjà entendu. Mais je n'en ai jamais lu un seul tome. Autant dire que Monsieur Choc je ne connaissais pas avant. Ce qui ne m'a pas dérangé pour cette lecture. Je partais même sans a priori sur lui.

Il est difficile de ne pas d'attacher à Monsieur Choc que l'on suit depuis sa naissance. Rien dans sa vie n'a été facile. Et j'avoue ne pas avoir réussi à le trouver vraiment méchant même quand il est le plus grand bandit notoire. Les auteurs ont réussi à le rendre mystérieux et on connait la douleur de son passé.

Si j'ai beaucoup aimé le premier tome, je trouve que le deuxième n'était pas toujours très clair. On suivait le passé sans trop de difficulté mais le présent était parfois flou, j'ai eu du mal à remettre tous les éléments de ce qu'ils apprenaient avec ce que l'on savait. Et la fin m'a complètement laissé sur ma faim. Surtout quand on m'a confirmé que c'était le dernier tome. Pour moi beaucoup de choses restent en suspend, il manque des informations.

Les dessins sont clairs, sans fioritures, et efficaces.
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Excellente bd, tant les dessins, les mises en couleurs que le scénario.

Même si l'histoire yoyote et s'amuse avec la chronologie, il n'en est pas moins vrai qu'elle est plutôt facile à suivre et agréable, en dépit de la noirceur de nombre d'événements qu'elle raconte.

Finalement, ce méchant nous devient sympathique, même s'il n'a aucun remord, même si la vie des obstacles ne sont qu'à peine des obstacles, et que la vengeance et l'amour immense pour sa pauvre mère sont ses moteurs que rien ne semblent pouvoir contrecarrer.

Oui, j'ai vraiment beaucoup aimé et je recommande chaleureusement cet ouvrage qui mérite tout l'intérêt.

Tif et Tondu sont bien loin, à tout point de vue.
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Marsupilami, tome 33 : Supermarsu

Très bon album de la série des marsus dans lequel le neveu de Diane Fosset se transforme en son animal préféré grâce aux pouvoirs d'un sorcier. J'ai beaucoup aimé le couple formé par cette botaniste devenue célèbre dans cette série et son australien peace and love avec son kangourou déjanté.

Comme toujours, beaucoup de petits détails à découvrir dans les différentes cases. Une bande dessinée qui met de bonne humeur les petits et les grands.
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Choc, tome 1 : Les fantômes de Knightgrave

Dans cette première partie, nous faisons la connaissance de Choc alias Eden Cole, et découvrons son enfance et tous les évènements traumatisants qu'il a vécu et qui ont forgé son esprit de vengeance. On revit avec lui ses pires moments et on partage son ressentiment. Eden qui était un petit garçon attachant, est devenu un homme sans pitié. J'ai hâte de lire la suite même si toute cette violence ne me plait pas beaucoup.
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