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Critiques de Stéphane Courtois (46)
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Le livre noir du communisme

Cette œuvre essentielle parue en 1997, détaille les horreurs du Totalitarisme Communiste au 20ème siècle (environ 100.000.000 de morts civils innocents) :

Crimes contre l’Humanité, génocides, guerres civiles, terreurs de masse, famines gigantesques, déportations en camps de concentration, etc., commis par :

– Lénine, Trotski, Staline (U.R.S.S. : 20 millions de morts) ;

– Europe de l’Est : 1 million de morts ;

– Mao Zedong (Chine : 65 millions de morts) ;

– Hô Chi Minh (Vietnam : 1 million de morts) ;

– Pol Pot (Cambodge : 2 millions de morts) ;

– Kim Il-Sung (Corée du Nord : 2 millions de morts) ;

– Amérique latine : 150 000 morts dont Castro (Cuba : 15 000 morts) ;

– Afrique : 1,7 million de morts ;

– Etc., sous l’idéologie communiste.

Cette dernière relève de l’Inhumanité la plus totale !



La dénonciation, au monde entier, de ces atrocités : rafles, arrestations arbitraires, tortures à mort, exécutions sommaires, fusillades, noyades collectives, pendaisons, embrigadement de la jeunesse, systèmes de fichage, de surveillance, perquisitions et interrogatoires jours et nuits sur dénonciations, endoctrinement idéologique de toute la population, mensonges et propagandes, etc., est fondamentale pour l’Humanité, elle permettra peut-être de préserver les démocraties…



Un grand merci aux auteurs, car ce livre contribue à perpétuer la Mémoire des DIZAINES de MILLIONS d’innocents (enfants, femmes, vieillards, koulaks, paysans, ouvriers, prêtres, professeurs et instituteurs, médecins, intellectuels, officiers, etc.), exterminés, au nom de l’Utopie Communiste.



Que certains individus et Partis politiques Français : le Parti Communiste Français (P.C.F.), le Parti de Gauche, le Nouveau Parti Anticapitaliste (N.P.A.), Lutte Ouvrière (L.O.)…, et des régimes politiques dans le monde : Chine, Cuba, Corée du Nord, Vietnam…, en ce début de 21ème siècle, se revendiquent encore de l’idéologie Totalitaire Communiste, cela dépasse l’entendement !



Confer également d’autres ouvrages aussi passionnants sur le même thème, sous la direction de Stéphane Courtois :

– Dictionnaire du Communisme ;

– Communisme et totalitarisme ;

– Du passé faisons table rase ! Histoire et mémoire du communisme en Europe.
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Le jour se lève : L'héritage du totalitarisme e..

Ce livre issu d’un colloque concernant l’étude des régimes totalitaires en Europe de l’Est, est le 3ème d’une trilogie concernant ce sujet. Le 1er s’intitulant : Quand la nuit tombe (origines et émergence des régimes totalitaires en Europe, 1900 – 1934) et le second : Une si longue nuit (l’apogée des régimes totalitaires en Europe, 1935 – 1953).



Toutes ces recherches et analyses historiques étant chapeautées par l’incontournable Stéphane Courtois (spécialiste du totalitarisme communiste), entouré de 21 grands : historiens, professeurs, politologues, chercheurs au C.N.R.S., etc..

Ces nombreuses contributions de spécialistes offrent le principal intérêt de cet ouvrage, à savoir l’étude du phénomène totalitaire, à partir d’une foultitude d’approches complémentaires.



En voici quelques exemples particulièrement passionnants :



– Les différences et similitudes entre les infâmes régimes totalitaires et autoritaires, ainsi que la notion de totalitarisme de haute et basse intensités ;



– Les raisons et l’analyse de la chute du communisme dans les pays d’Europe de l’Est entre 1989 et 1991 ;



– Une définition non exhaustive du régime totalitaire :

Un Etat parti unique qui tente de détenir le monopole de la pensée idéologique par la soumission des esprits à travers : le mensonge, la propagande, l’endoctrinement…

De plus, dans le cas du communisme cet Etat-Parti supprime la propriété privée et Etatise les moyens de production et de distribution.

L’Etat totalitaire essaye de créer une « société nouvelle » en exterminant des groupes humains entiers, en fonction d’une idéologie de classe (communisme) ou de race (nazisme), par le moyen de la terreur de masse (crimes contre l’humanité, génocides, fusillades, tortures à mort, déportations en camps de concentration, etc.) ;



– A cette courte définition, on peut y ajouter la volonté expansionniste mondiale de la conquête totalitaire, comme dans le cas du communisme à travers l’Internationale Communiste (Komintern puis Kominform) ;



– Le Pacte Germano-Soviétique de 1939, qui était un Pacte d’AMITIE entre les deux grands totalitarismes du 20ème siècle : Hitler et Staline pactisant ensemble pour anéantir une partie de la population Polonaise ;



– Dans l’exemple de l’U.R.S.S., afin de décrire l’ampleur et l’emprise totalitaire communiste, on considère qu’1 adulte sur 6, le temps d’une génération, est « passé » dans les camps de concentration du Goulag, soit au total environ 20 MILLIONS de citoyens Soviétiques innocents.



– Contrairement aux crimes du nazisme qui ont été jugés lors du Tribunal de Nuremberg en 1945 – 1946, ceux du communisme restent à ce jour impunis. Il est donc fondamental qu’un débat permanent ait lieu sur des notions primordiales telles que : le jugement, le repentir, le danger sociologique de l’amnistie et l’essentiel devoir de MEMOIRE contre le risque d’amnésie, etc..



– Depuis ces dernières décennies, un nouveau totalitarisme a émergé dans le monde, celui de l’Islamisme intégriste. Il faut espérer que nos sociétés démocratiques auront le courage politique de tout mettre en oeuvre afin de résister à l’hégémonie de ce 3ème totalitarisme…



Il ne s’agit là, que d’un bref aperçu de la très complète analyse concernant le totalitarisme.



Au final, même si l’ignoble régime nazi (environ 25 MILLIONS de civils innocents exterminés, dont 6 MILLIONS lors de la Shoah), a été jugé et condamné définitivement depuis plus de 60 ans, la vigilance reste essentielle car il existe toujours aujourd’hui, dans le monde et en France, quelques groupuscules et partis politiques pour s’en revendiquer.



En ce qui concerne le communisme, lui, toujours impuni de ses crimes (environ 100 MILLIONS de civils innocents exterminés), en ce début de 21ème siècle, est encore largement représenté à travers les tendances idéologiques : Marxisto-Lénino-Trotskiste, Stalino-Maoïste…, toutes regroupées en réalité, sous la même « bannière » d’origine : COMMUNISTE.

Ces partis politiques : le Parti Communiste Français (P.C.F.), le Nouveau Parti Anticapitaliste (N.P.A.), Lutte Ouvrière (L.O.)…, se revendiquent toujours de ces monstrueuses idéologies (de la lutte des classes et/ou de la dictature du prolétariat) et de leurs gourous criminels (Lénine, Trotski, Staline, Mao Zedong, Castro, Che Guevara, etc.), en attendant le fumeux « grand soir », prêts à « remettre le couvert » des massacres de masse, au nom de cette fanatique idéologie communiste.



Terrifiant ! Non ?



Confer également, d’autres colloques tous aussi passionnants sur le même thème, toujours sous la direction de Stéphane Courtois :

– Quand tombe la nuit : Europe 1900-1934 ;

– Les logiques totalitaires en Europe.
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Les logiques totalitaires en Europe

Une présentation simple et approfondie (suite à un colloque composé de 26 historiens) des raisons de l’émergence des régimes Totalitaires (Communisme de Lénine, Trotski et Staline, Fascisme de Mussolini et Nazisme d’Hitler), dans différents pays Européens durant le 20ème siècle, avec leurs lots de :

– Coups d’Etat militaires pseudo-« Révolutionnaires » ;

– D’Idéologies pseudo-« scientifiques » (« classiste », « ultra-nationaliste », et « racialiste ») censées engendrer l' »homme nouveau » ;

– D’Etats-Partis-Uniques ;

– Guerres Civiles ;

– Terreurs de masse : fusillades individuelles et de masse, pendaisons, etc. ;

– Famines de masse ;

– Crimes contre l’Humanité et Génocides ;

– Déportations en camps de concentration ;

– Rafles, arrestations arbitraires, perquisitions et interrogatoires jours et nuits sur dénonciations, tortures à mort et exécutions sommaires ;

– D’embrigadement de la jeunesse ;

– Systèmes de fichage, de surveillance… ;

– D’endoctrinement idéologique de toute la population par : le mensonge, la propagande et la « rééducation mentale » (lavage de cerveau) ;

– Etc..



Espérons que le 21ème siècle sache tirer les leçons du 20ème siècle, afin de ne pas reproduire les mêmes horreurs…



Confer également, d’autres colloques aussi passionnants sur le même thème, toujours sous la direction de Stéphane Courtois :

– Quand tombe la nuit : Europe 1900-1934 ;

– Le jour se lève : L’héritage du totalitarisme en Europe, 1953-2005.
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Mémento Goulag. Mémoire et jugement du communisme

Ce livre se veut être un hymne à la commémoration des 100 MILLIONS de morts civils innocents, exterminés par le régime Totalitaire Communiste.



Malheureusement le Communisme n’a jamais été condamné par la Justice, contrairement au Nazisme qui l’a été dans le cadre du Tribunal de Nuremberg en 1945.

Il est parfaitement légitime de commémorer la Shoah, le 27 janvier (jour de la libération du camp de concentration et d’extermination Nazi d’Auschwitz) ; il est tout aussi légitime de vouloir commémorer la journée du « Mémento Goulag », le 7 novembre (jour du coup d’Etat bolchevique de 1917 à Petrograd en Russie), en la Mémoire des DIZAINES de MILLIONS de victimes déportées en camps de concentration (Goulag), et/ou exterminées dans l’oubli le plus total.



Les pays démocratiques ne doivent avoir de cesse de dénoncer le Communisme, car, n’oublions pas que de nos jours encore, des pays comme : la Chine, Cuba, la Corée du Nord, et le Vietnam, se revendiquent toujours de ce système Totalitaire.



D’où l’importance de savoir reconnaître les signes communs à tous les Totalitarismes, afin d’empêcher leurs retours et peut-être d’éviter la prolifération du 3ème Totalitarisme du 21ème siècle : celui de l’Islamisme intégriste !



P.S. : Confer également, d’autres ouvrages tous aussi passionnants sur le même thème de :

– Nicolas Werth (CD sur : Le Goulag) ;

– Anne Applebaum (Goulag, une histoire) ;

– Raymond Duguet (Un bagne en Russie rouge) ;

– Francine-Dominique Liechtenhan (Le laboratoire du Goulag) ;

– Joël Kotek et Pierre Rigoulot (Le siècle des camps).
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Quand tombe la nuit : Europe 1900-1934

Un ouvrage passionnant issu d’un colloque qui traite des origines et émergences des régimes totalitaires en Europe, avec par ordre chronologique d’entrée en scène dans l’Histoire du 20ème siècle :



– D’abord le Bolchevisme plus communément nommé Communisme, moins connu du grand public pour son caractère intrinsèquement criminel, et pourtant si prolifique en massacres individuels et de masse en tous genres.

Son inspiration est d’origine Marxiste-Léniniste et ses « missions » sont la « dictature du prolétariat » et la « lutte des classes » par les moyens de la Terreur de masse (déportations en camps de concentration, crimes contre l’Humanité, génocides, etc.) et de la guerre civile CONTRE SON PROPRE PEUPLE.

Le Communisme est apparu par la force militaire, le 7 novembre 1917 à Petrograd en Russie lors du coup d’Etat bolchevique perpétré par Lénine, Trotski, Staline…

74 ans après, suite à la fin de l’U.R.S.S. en 1991, l’ouverture partielle des archives de Moscou a permis d' »exhumer » de nombreux textes, citations, discours, télégrammes de Lénine et Trotski qui appelaient à la violence généralisée.

Pour restituer au Communisme la popularité criminogène qu’il « mérite », et comprendre l’idée globale de l’ignoble IDEOLOGIE en question, voici un florilège de citations dévoilant la monstruosité du régime mis en place par les communistes.

Comme par exemple pendant le XIème Congrès du parti bolchevique en 1922, un an après le début de la N.E.P., Lénine dit, page 47 :



« Nous exerçons la dictature du prolétariat, le pouvoir terroriste ».



Déjà, en 1916 durant la 1ère Guerre Mondiale et avant le coup d’Etat de novembre 1917, Lénine écrivait clairement ses intentions tyranniques, page 87 :



« Le mot d’ordre qui indique à la fois le moyen le plus rapide de sortir de la guerre impérialiste et le lien entre notre lutte contre cette dernière et la lutte contre l’opportunisme, c’est le mot d’ordre de guerre civile pour le socialisme. Seul ce mot d’ordre tient exactement compte des particularités du temps de guerre – la guerre se prolonge et menace de devenir toute une « époque » ! – en même temps que tout le caractère de notre activité d’opposition à l’opportunisme avec son pacifisme, son légalisme, son adaptation à « sa » bourgeoisie. Mais en outre la guerre civile contre la bourgeoisie est une guerre démocratiquement organisée et menée par les masses pauvres contre la minorité des possédants. La guerre civile est aussi une guerre, par conséquent elle doit aussi ériger inévitablement la violence au lieu et place du droit. (…) La guerre civile exproprie par la force, d’emblée et avant tout, les possesseurs des banques, des fabriques, des chemins de fer, des grands domaines agricoles, etc. (…) Le but de la guerre civile est de s’emparer des banques, des fabriques, des usines, etc., d’anéantir toute possibilité de résistance de la bourgeoisie, d’exterminer SES troupes. »



Dramatiquement, Lénine appliqua ce « programme » fanatique à la lettre, dès le coup d’Etat du 7 novembre 1917 et pendant toute la Terreur rouge bolchevique jusqu’en 1924 ; ignoble « programme » perpétué par Staline et ses successeurs à travers les différents pays communistes dans le monde.

Quant à son acolyte-terroriste Trotski, en tant que chef de l’Armée Rouge créée en février 1918, celui-ci déclara, page 124, que :



« Créer l’armée, c’est créer l’Etat. »



Il s’agit du stade suprême de la dictature : le TOTALITARISME.

Et encore, en 1920 lors du IX Congrès du parti, Trotski présenta sa conception de : la militarisation du travail dans la société communiste, page 125 :



« Le droit de la dictature du prolétariat d’envoyer chaque travailleur à la place requise par l’Etat ».



Pour aller dans le sens de la démocratie et de la liberté individuelle, on fait mieux…



– Ensuite, le second régime totalitaire présenté est celui du Fascisme « né » en 1922.

Mussolini étant un opportuniste en politique dont l’idéologie mal déterminée était un fourre-tout, un truchement de : violences révolutionnaires et d’ultra-nationalisme, le tout, donnant le Fascisme.



– Et bien sûr, le plus tristement « célèbre », l’innommable régime National-Socialisme ou Nazisme du IIIème Reich, évidemment représenté par l’infâme Hitler et ses acolytes-bourreaux, les : Himmler, Goebbels, Göring, etc..



Pour en revenir aux origines de ces régimes totalitaires, on se rend compte que le Fascisme de Mussolini s’est construit de façon relativement empirique.

Alors que le Nazisme était basé sur son parti politique le N.S.D.A.P, fondé en 1920, et surtout, sur Mein Kampf, livre écrit par Hitler dès 1924.

Et pourtant, Hitler a tout de même été élu Chancelier, démocratiquement en 1933 !

En ce qui concerne le Communisme, celui-ci possédait aussi des structures militantes bien avant 1917, puisque Lénine fonda le parti Bolchevique en 1902 – 1903 et que son livre : Que faire ?, a été écrit par Lénine dès 1902.

Le Communisme et le Nazisme relèvent donc de deux terrifiantes idéologies, certes différentes, mais dont les crimes contre l’Humanité furent PREMEDITES et PLANIFIES longtemps à l’avance, et appliqués avec une IMPLACABLE détermination.



Une autre distinction importante, consiste en ce que le Fascisme qui se voulait idéologiquement ultra-nationaliste et le Nazisme profondément raciste, étaient tous deux relativement « transparents » dans la présentation de leurs monstrueux objectifs de destructions de vies humaines.

En revanche, le Communisme lui, promettait l’idéologie : d’une utopie « universaliste », voire « humaniste ».

Pour les tortionnaires communistes, le travail de mensonges et de propagandes fut encore plus difficile que pour leurs horribles homologues totalitaires.

Car en effet, il fallait réussir à expliquer de gré ou de force aux peuples « Communisés », la raison pour laquelle le Communisme devait EXTERMINER des populations, des classes ou catégories sociales entières, pour le « bien de l’humanité », en attendant un « futur radieux » qui n’est évidemment jamais advenu !



Cet ouvrage dirigé par l’incontournable spécialiste du Communisme, Stéphane Courtois, pose également la grande question qui consiste à essayer de comprendre :

Comment, dans chaque régime totalitaire est-il possible qu’un tout petit groupe de fanatiques put transmettre la HAINE de l’autre à une population beaucoup plus importante, afin de compromettre cette dernière, dans d’abominables Crimes contre l’Humanité et génocides ?



Confer également, d’autres colloques tous aussi passionnants sur le même thème, toujours sous la direction de Stéphane Courtois :

– Le jour se lève : L’héritage du totalitarisme en Europe, 1953-2005 ;

– Les logiques totalitaires en Europe.
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Le livre noir du communisme

"Le livre noir du communisme" ENFIN, une vérité sur ce qu'est le communisme dans sa plus grande folie de l'homme : un régime de terreur politique, philosophique, éducative, militaire, culturelle...dire que des hommes comme MELANCHON, SARTRE, MONTAND, ...ont osé ou osent encore se dire inspiré par cette idéologie bien plus terrible que le nazisme.

Outre les massacres des "russes blancs", des opposants, des rivaux, des militaires, ...il y a eu les massacres liés au déplacement de population, il y a eu le massacre en autre de tous les ukrainiens à cause de l'instauration de la famine politique...

Ces auteurs mettent en avant la réalité du léninisme, communisme, du stalinisme,...le pire régime de répression au monde. Ce n'est pas sans raison que tous les pays "communistes" ont foutu en l'air ce système...
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Le livre noir du communisme

Cet immense ouvrage collectif agrège les travaux de différents historiens, spécialistes dans le domaine qui leur a été octroyé dans le cadre de ce travail, n'évitant toutefois pas les écueils du parti-pris et qui ce faisant, tombe parfois dans les pièges de l'amalgame ou du manque de recul.

Stéphane COURTOIS, maitre-d'oeuvre ici, est connu pour sa volonté de placer le Communisme sur le même « piédestal » que le Nazisme (en tant qu’ideologie meurtrière) et pour ce faire focalise sur les chiffres, faisant parler les morts, manquant la profondeur nécessaire à l'analyse d'une pensée qui aura conquis et perduré à travers les époques et les territoires.



Pour avoir fait un tour par la biographie des différents auteurs, il est mentionné qu'au moins deux d'entre-eux prennent leur distances avec la thèse globale soutenue par l'ouvrage, ainsi que sur la validité des chiffres avancés.



Pourquoi lire ce livre dans ce cas?



Il regorge de documents d’époque, permet de se plonger dans la réalité de l'horreur de la répression totalitaire des différents régimes; bien que son ampleur est à nuancer à cause d’un traitement critiqué pour son manque d'objectivité.



J'aimerai donc ici, à défaut d'une revue détaillée, partager quelques articles qui s'attardent à commenter ce livre en pointant ses problèmes.



https://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/PERRAULT/5097



https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/231017/communisme-contre-stalinisme-reponse-au-livre-noir-du-communisme-par-d-bensaid



https://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/HALIMI/5101



Livre à explorer, donc, pour les faits qu'il expose, sans toutefois laisser en veille son esprit critique.
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Lénine, l'inventeur du totalitarisme

Ce livre m’a donné un sacré coup de poing ! J’avais déjà lu une biographie du leader communiste – celle d’Hélène Carrère d’Encausse – mais je ne me souvenais pas de tant de sang et de massacres …

Au début, on pense que l’auteur se dédouane – ou se venge – d’avoir cédé dans sa jeunesse soixante-huitarde à la tentation de l’extrême gauche jusqu’en 1971. Mais il s’agit ici d’un ouvrage d’historien, spécialiste reconnu – même s'il fut controversé lors de la parution en 1997 du fameux « Livre Noir du Communisme » - un travail particulièrement documenté. Car le livre est truffé de citations et de références éclairantes, recueillies au cours de plusieurs séjours dans les archives des partis soviétique et européens (toutes centralisées à Moscou !) entre 1992 et 1994.

Stéphane Courtois commence par un tableau apocalyptique de la Russie prérévolutionnaire : les oppositions farouches entre slavisants et occidentalistes, anarchistes et marxistes, ultraconservateurs, réformateurs libéraux, révolutionnaires, démocrates favorables à une république constitutionnelle, socialistes réformistes, anarchistes et communistes. Avec toute une intelligentsia mal nourrie au lait universitaire permis par les réformes libérales du tsar Alexandre II. Un pays immense en plein démarrage industriel, une classe ouvrière embryonnaire, un antagonisme grave entre paysannerie et directives venues des villes.

Dès 1878, une vague d’attentats terroristes secoue le pays, avec l’objectif de faire tomber le gouvernement, de tuer le tsar, qui sera atteint en 1881 avec l’attentat-suicide contre Alexandre II.

Vladimir Illitch Oulianov est né en 1870 dans une famille d’intellectuels aisée. Son père, fonctionnaire, a été anobli par le tsar. Il connaît une enfance dorée dans le respect de la religion et du régime tsariste. Mais son adolescence va subir un double traumatisme : la mort prématurée de son père et la pendaison de son frère aîné condamné pour activisme. Pour Vladimir, à travers la lecture des livres de son frère, la violence est justifiée par la cruauté généralisée de la société. Tout au long de sa vie, il considèrera que la grandeur de la fin justifie l’horreur des moyens.

Deux traits sautent aux yeux : d’abord, l’étendue des querelles byzantines entre les différentes écoles de pensées révolutionnaires et les interprétations de la philosophie marxiste. Vladimir – qui prend bientôt le pseudo de Lénine – est influencé – entre autres - par Plékhanov, Netchaïev, Bernstein, Kautsky qui tordent allégrement les réalités pour étayer leurs théories. Lénine, lui, est le roi de l’interprétation des statistiques … Ensuite, la référence permanente à la Révolution française : Robespierre, les Jacobins, les Girondins, la Terreur, les Vendéens …

Lénine prône la primauté d’un parti ultracentralisé contre l’autonomie des cercles révolutionnaires. Il impose aux ouvriers l’idéologie des intellectuels révolutionnaires, asservit la théorie marxiste à sa volonté de toute puissance. La lutte des classes dont ainsi être étendue à la dictature du prolétariat. Il réalise la destruction par le bas de l’ordre ancien en livrant le pouvoir aux instances locales qui anéantissent tout sur leur passage, y compris les bases d’une société démocratique.

Maître absolu du Parti-Etat, il fonde le modèle du totalitarisme qui sera adopté plus tard par le nazisme, avec le monopole de la disposition des moyens de production et de distribution des biens matériels, jouant à plein le chantage à la famine qui causera des millions de morts, la déportation en interne, la création des camps de concentration pour ceux qui ne sont pas d’accord, les purges, les meurtres de masse des opposants et des intellectuels.

Ce livre donne les clés pour comprendre aussi l’immense imposture que fut le communisme au XXème siècle, et en particulier démystifie la fiction diffusée en 1956 par le Rapport Khroutchtchev qui accable Staline pour mieux préserver le fondateur embaumé sous les murs du Kremlin. Car sans Lénine, il n'y aurait pas eu Staline qui n'en fut que le "génial" continuateur.

Stupéfiant, éclairant !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Communisme et totalitarisme

Une réflexion évidement utile, mais la forme aurait été à travailler.
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Le livre noir du communisme

"Notre idéologie est la seule correcte, car c'est la seule généreuse. Nous tuons par amour de notre prochain. Confiez-nous le gouvernement et vous serez tous égaux... puisque vous serez tous morts!" Voici cinquante ans que la pavlovisation des masses par le politiquement correct, c'est-à-dire le marxisme culturel bas de gamme (formatage par la télévision) et haut de gamme (formatage par l'"instruction" obligatoire et l'enseignement "supérieur") a conditionné les Français à un certain nombre de choses bien pratiques pour ceux qui les gouvernent. Rien de tel qu'une masse qui hurle "fasciste!" "préjugés!" "nauséabond!" - bref tous les mots-gâchettes qu'on lui inculque pour la faire saliver au déclic, à chaque fois qu'on s'oppose à la volonté de la haute finance (ah, j'oubliais! Il manquait: "Conspirationniste"!) La vanité est un puissant ressort de ce mécanisme, car c'est une des rares occasions où l'imbécile peut se persuader qu'il est "culturé": sous ce régime béni, crier au fascisme dispense d'administrer quelque autre preuve de son "intelligence".



Oui, comme Noam Chomsky l'a brillamment montré dès les années 1970, marxisme culturel et mondialisation financière sont les deux faces de la même monnaie unique. C'est ce qui explique que les régimes les plus criminels de l'histoire, les régimes communistes, responsables d'un nombre incalculable d'atrocités inhumaines (Holodomor, Grande Terreur, Katyn, procès staliniens, Khmers rouges, Révolution culturelle... mais stop! ce serait in-ter-mi-nable!) - c'est ce qui explique, disais-je, que ces régimes soient absous de tout a priori. Oui, oui, je sais: "Fasciste"!! "Préjugés"!!! "Nauséabond"!! "Conspirationniste"!! C'est bien, tu l'auras, ta carotte. En fait, même pas, mouton de la farce. C'est fini, les allocs. Tes maîtres t'ont trahi. A moins que tu ne sois un bobo-coco? Oui, le communisme pratiqué en imagination du fond d'un pouf sous les lambris Louis-XV d'un appartement dans un arrondissement à un chiffre, c'est plus confortable pour effacer qu'on vient de faire dégager le sdf qui crevait de froid devant la porte. Ce que je reproche à ce livre? D'être incomplet.
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Lénine, l'inventeur du totalitarisme



Stéphane Courtois veut démontrer que Lénine est un affreux totalitaire et il y parvient. Son livre est une accusation à charge, il aurait pu donner la parole à la défense. Enfin, quoi, Lénine a quand même été le libérateur du joug tsariste !

Ce livre est fastidieux. Un, Il contient beaucoup de détails, évoque de nombreux personnages de deuxième, voire de troisième rang. Deux, il aborde les différents mouvements contestataires de gauche, les différentes écoles et le lecteur moyen que je suis s’y perd et fini par décrocher. C’est sans doute le propre de l’universitaire de vouloir montrer son savoir, de faire déballage de connaissances. Stéphane Courtois nous décrit Lénine comme un rat de bibliothèque, je pense que lui-même a usé quelques fonds de pantalon sur des chaises d’obscures bibliothèques.

Mais il présente l’avantage de remettre en perspective les différents événements qui ont précédé 1917, le pourquoi de la décrépitude de la société tsariste. De même il est intéressant de se replonger dans la vie d’ V.I. Oulianov afin de comprendre comment il est devenu Lénine, cet affreux dictateur sanguinaire.

Donc un livre non dénué d’intérêt, simplement un peu fastidieux pour le néophyte en Histoire que je suis.

Pour me remettre de cet effort intellectuel, je vais maintenant aller voir du côté de chez Max Gallo et son « 1917 une passion russe »

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Lénine, l'inventeur du totalitarisme

L'auteur a une idée en tête, Lénine était un dictateur, et il la martèle tout au long du livre. L'objectivité et la neutralité de l'historien passe un peu à la trappe.

La thèse n'est pas forcément fausse mais le style agressif n'aide pas à la faire passer.
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Lénine, l'inventeur du totalitarisme

On apprend pas grand chose au niveau historique mais la peinture du personnage est édifiante.

Un pervers psychopathe qui a mis le monde à feu et à sang.

Que se serait-il passé si le tsarisme l'avait liquidé ?

Les bolcheviks n'ont pas hésité à massacrer des millions de personnes...
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Lénine, l'inventeur du totalitarisme

Le portrait du penseur de la Révolution russe par l’auteur du Livre noir du communisme.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Lénine, l'inventeur du totalitarisme

Stéphane Courtois sonde en profondeur le terreau intellectuel et moral dont s'est nourri le jeune Vladimir Ilitch Oulianov pour devenir Lénine.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Le livre noir du communisme

Rien de nouveau dans ce livre un peu décevant. Pour ceux qui avaient l'habitude de lire la presse et les livres des opposants du système, tout y était déjà écris. Mais la qualité de ce livre est d'avoir permis d'atteindre des gens qui en temps ordinaires auraient refusé de lire les ouvrages "impurs" parlant du sujet.
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Le livre noir du communisme

le régime était corrompu de intérieur l'autocritique était accepté mais crtitique horizontale était bannie
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Le livre noir du communisme

"Le livre noir du communisme" rentre dans les préjugés et les peurs sur le communisme entretenu depuis le XIX jusqu'à aujourd'hui.



Stéphane Courtois, Nicolas Werth et cie n'ont rien compris à l'histoire et à la méthodologie scientifique.



Ces auteurs usent de faits réels mais les généralisent sans cadre théorique et donc sans jugements logiques.



"Le livre noir du communisme" est un simple roman de gare.



En effet, d'un point de vue épistémologique, des faits ne font pas des faits scientifiques (premier principe d'épistémologie).



Mais ce que montre en définitif ce livre ouvertement anti-communiste est que ce ne sont pas les mouvements communistes d'une point de vue historique (défense et résistance) et sociologique (société communautaire moderne) qui sont criminels mais les crises historique du XX (1914-945; 1952-1984).



Ce que montre aussi ce livre anti-communiste est aussi la volonté d'hégémonie de la civilisation (du moins la volonté des colonisateurs, capitalistes, impérialistes). Elle va à l'encontre des sociétés types communautaires dont les populations ne font que se défendre.



Sinon, afin de comprendre, la vie quotidienne des pays communistes du XX, Alexandre Zinoviev est le seul spécialiste sur le sujet. Il use de la "méthode du passage de l'abstrait au concret" (matérialisme, dialectique, abstraction) que Marx a utilisé sur sa société du XIX.



Ainsi, on remarque de suite que l'origine du communisme des pays communiste du XX (sphère communautaire) n'a rien à voir avec l'origine du communisme de Marx (sphère professionnelle émancipée par l'abolition du privé (sphère communautaire de pouvoir) de la propriété des moyens de production).



Les bases des supra-sociétés type communautaires en sont un état fort, une religion/idéologie puissante, une collectivité ancestrale.



Il y eu une transformation homologique entre la société communautaire féodale du XIX et la société communautaire moderne du XX.



Les crises historiques ont exacerbé les phénomènes communautaires. Un simple signalement sans conséquence dans une période stable devient une délation avec des conséquence énormes et absurdes dans une période en crise. Ce ne sont pas les individus les plus sages et gentils qui profitent des crises.



D'autre part, la pression historique a conduit à une industrialisation à outrance dans les années 30. Ce qui a conduit à un exode rural rapide : manque de place dans les villes, désertification des campagnes et donc baisse de production agricole et famines (un classique comme dans les année 1890 lors de la première industrialisation) accentuée par une petit période glacière.



La pression historique du XX n'est pas à oublier sur la vie quotidienne : guerre civile européenne de 1914-1945 et 1952-1984 qui ont exacerbé à l'extrême les phénomènes communautaires des pays communistes du XX et des annexes (pays de l'Est en Europe).



Ces exacerbation ont donné sociologiquement le stalinisme. Mais, Staline ne s'occupait que de la guerre c'est à dire de la défense du méga-territoire et non de la vie sociale qui restait en auto-régulation.



Pour concrétiser vite fait, la théorie sociologique sur les sociétés type communautaire d'Alexandre Zinoviev, la lettre de Pierre TKATCHEV à ENGELS (1874) montre que l'Empire Tsar était déjà une société type communautaire dans la lignée des rêves communistes des anarchistes et des utopistes.



De la même manière, "Le Visiteur du Sud" de Oh Yeong Jin met en avant les phénomènes communautaires de la Corée du Nord (temps arrêté dans les années 70 summum de la guerre froide) dans la vie de tous les jours (sans oublier non plus les pressions extérieures par le Sud, le Japon et les USA).



Sinon, il y a le wikiquote d'Alexandre Zinoviev que j'ai créé et remplis. Il existe aussi zinoviev.fr créé par Fabrice Fabio, logicien et spécialiste d'AZ.
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Le livre noir du communisme



j'ai lu ce livre et franchement on nous cache beaucoup de choses sur l'URSS et ses révolutions, les famines des années 20 et 31, les tortures, les déportations, ce livre est sans conteste NOIR
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Le livre noir du communisme

Un réquisitoire accablant, une énorme pierre tombale sur le cadavre du plus grand totalitarisme de l'Histoire.
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