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Citations de Stéphane Furlan (15)


Peut-être que tout n'était pas écrit, après tout.
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La Mégane noire trace dans les rues de Toulouse lessivées par une averse, se faufilant dans la circulation clairsemée de la fin de week-end. Heureusement, j’ai convaincu Serge d’épargner mes tympans en n’allumant pas les sirènes, arguant que la scène de crime peut bien nous attendre puisqu’une fournée de collègues est déjà sur place pour la sécuriser. Il a rechigné mais s’est exécuté ...
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Bonne lecture, Monsieur Bussy, fit cette voix que j'aurais reconnue entre mille. Si vous voulez bien me suivre, nous devons parler.
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tres bon polar réaliste et de plus à Toulouse, envie d'arriver à la fin rapidement, très prenant. Je le conseille fortement.
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Mes neurones commencent à turbiner sans que je leur en donne l’ordre. (...)
De plus, Serge pense qu’il a tout intérêt à m’impliquer dès les premières heures de l’enquête, de manière à s’épargner des rapports. Au même grade que moi, il se retrouve sous mon commandement, la direction préférant éviter qu’il joue ce rôle, consciente que ses qualités innombrables ne lui permettent pas de gérer de manière optimale les relations interpersonnelles. Comme il y trouve aussi son compte, tout le monde est content.
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Je dois me faire à mon nouveau rôle de capitaine, promotion que je n’espérais pas et qui m’est tombée dessus en récompense de l’arrestation des Cagoulés. Tout ce à quoi j’aspirais depuis le début de ma carrière, mais que je ne parviens pas à apprécier dans les décombres de ma vie familiale.
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— Pas trop tôt ! se plaint mon coéquipier. (...) Faut que tu te pointes à la taule fissa, renchérit ce dernier.
— Pourquoi ? je parviens à lui répliquer. Je ne suis pas d’astreinte.
— (...) fonce à l’Embouchure. On vient d’hériter d’une perle.
— Dis-m’en plus.
— C’est un jeune de la haute. Apparemment trouvé dessoudé par balles, dans la grande maison de ses parents, sur les sommets de Saint-Geniès-Bellevue.
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Elle est vraiment en pétard et je doute que sa rancœur ne trouve sa source que dans mon arrivée précipitée. Il y a autre chose, c’est sûr. Et ce sacré démon dans mon oreille me souffle qu’un homme se cache dans l’appartement. Oui, ça ne peut être que ça. Ma femme a passé du bon temps ce week-end et je l’ai surprise en me pointant trop tôt. Voilà pourquoi elle a paniqué !
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Je n’en reviens pas qu’elle me rabroue de la sorte. Je sais bien que j’ai péché et qu’elle ne l’a pas digéré. Mais que diable ! Un an s’est écoulé pendant lequel je n’ai épargné aucun effort pour me racheter. Alors ! À quoi rime cette guerre qu’elle me livre sans m’accorder aucune trêve ? Sophie lance un regard en arrière et une alerte s’enclenche. Ce sixième sens qui me trompe rarement quand je traque le crime.
— Allez ! répliqué-je, tentant de chasser mes soupçons. Laisse-moi entrer, qu’on discute un peu…
Mais l’improbable se manifeste, le vantail en bois entamant un mouvement circulaire depuis l’axe de ses gonds pour se loger dans l’encadrement dans un claquement sec. Je réalise que ma salive peine à rejoindre ma gorge et que cette dernière émet un signal douloureux. Bref, j’ai les boules.
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— Excuse-moi, murmuré-je, j’aurais dû t’appeler.
— C’est ça.
— Je me suis dit qu’on pourrait arriver en avance, juste pour discuter…
— De quoi ?
Je réalise que je viens de me calquer sur son attitude méfiante en croisant les bras.
— Ben, des filles ! On se pose autour d’un verre et on échange quelques informations sur nos deux princesses.
— Ce n’était pas dans mes projets.
— Tu ne crois pas que c’est nécessaire ?
— On en a déjà parlé. De nos jours, il existe des moyens modernes pour communiquer.
— Un petit apéro, c’est quand même plus convivial !
— Sauf que ça implique l’envie de partager un moment ensemble. Il y a quelque chose d’important ou d’urgent que tu souhaites me confier avant que je referme cette porte ?
Je n’en reviens pas qu’elle me rabroue de la sorte. Je sais bien que j’ai péché et qu’elle ne l’a pas digéré. Mais que diable !
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Toujours pertinent, mon portable se réveille dans la poche intérieure de mon caban, s’empressant d’ajouter le son à la vibration pour emplir le couloir de l’air grandiloquent de La Chevauchée des Walkyries. Décidément… Je me dépêche de lui clouer le bec. Serge patientera le temps que je tente d’apaiser mon ex, même si je ne peux m’empêcher de penser qu’un coup de fil de mon équipier à cette heure ne présage certainement rien de bon.
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La petite ne tarde pas à la rejoindre et elles me saluent bientôt en me donnant rendez-vous à dimanche prochain pour entamer avec elles une semaine de vacances, avant de foncer dans l’appartement, bien décidées à profiter du peu de temps de jeu qui leur reste avant le repas. Je me relève, maudissant l’humidité qui souille le coin de mes yeux, et affronte celle qui habite mon foyer. Sophie attend que les gamines disparaissent dans leur chambre, les bras croisés, le regard baissé vers le poignet de sa main gauche, en direction de sa montre.
— En avance d’une heure, commente-t-elle. T’es pressé de te débarrasser de tes filles ?
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Je tente de calmer les petits monstres quand l’embrasure se libère sur une femme que je trouve toujours aussi séduisante. Ses yeux noirs, pétillant d’intelligence et s’accordant merveilleusement à sa longue chevelure, me fixent avec cette expression familière, la même dont elle me gratifiait lorsque j’avais omis de baisser la cuvette des toilettes. Ou pour protester contre un tas de vêtements sales sur le sol de la chambre. Sans oublier les aveux de mon infidélité consommée pendant mon escapade à Lisbonne, dans l’enthousiasme de l’arrestation des braqueurs de transports de fonds plus connus dans mon milieu sous le nom de Cagoulés
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J’ai quitté Sophie depuis plus d’un an et n’arrive toujours pas à m’habituer à ces dimanches soir, ceux qui me ramènent devant la porte de mon ancien appartement, au quatrième étage de cet immeuble vétuste du quartier des Carmes, avec mes deux gamines à la main. Voilà, le week-end touche à son terme et avec lui la semaine passée avec mes trésors. Je vais de nouveau me retrouver seul, ne pouvant compter que sur mon job pour oublier la vie que j’ai sacrifiée en cédant à une sirène. Et comme l’aînée vient de fêter ses neuf ans alors que la seconde n’a pas encore atteint les cinq, je me sens obligé de gravir les marches branlantes de l’escalier pour les mener jusqu’à leur mère, m’offrant par la même occasion le spectacle de son mépris qui ne manque jamais de durcir ses yeux quand elle les pose sur moi.
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Le pouvoir repose sur la terreur qu’il inspire.
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