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Citations de Stéphanie Kalfon (118)


Je suis devenue ce que je redoutais, pareille à ces mères qui encrent sur leur enfant le tampon de l'amour qui déçoit. Au lieu de rester une petite fille préoccupée de jeux et de connaissances, la voilà déportée sur le bas-côté du souci perpétuel.
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Lui aussi est entrain de changer, il a perdu le goût de nous et je ne fais rien pour le lui rendre.
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Décidément, cette fausse Nina commence à prendre le pouvoir sur moi, elle me déstabilise, elle cherche quoi à éclater de rire comme ça ? Je ne le supporte plus...
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J'aimerais qu'elle comprenne d'où vient cette nuit sans ombre où j'ai glissé, sans elle, pour elle, avec elle.
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(…) mais nous avançons dans l’ombre de nos déceptions, et je dois admettre que l’enfant est plus solide que moi. Plus elle préserve, plus je doute. Je pense aujourd’hui que c’était sa manière d’être avec moi sans se sentir en danger, et moi, c’était ma seule manière de l’aimer; complices dans la recherche d’une autre. Elle aurait tout fait pour ne pas me perdre et c’est comme ça qu’elle me retrouvait. Sa détermination me bouleverse, je suis impressionnée, fière. Des fois, je regrettais presque de ne pas être sa mère. J’aurais bien aimé avoir une fille comme elle.
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Je regarde longuement Nina, j’attends, mais ça ne fait rien, non. On dirait que j’ai capturé la main de ma fille mais que cette main s’est détachée. Je saisis ses petits doigts, mais je n’attrape rien du moment. Je tressaille, inquiète. Le temps d’une étincelle, m’a vue de brouillé. Coupure de courant. Douleur fine, quelque chose cède, mais quoi ? Je ne sais pas. Je regarde ma fille, je ne ressens rien. Le fils invisible reliant mon crâne à mon cœur vient de rompre sec, crac, ça casse. Je regarde ma fille, et je ne ressens rien. C’est horrifiant. Je ressens que je regarde ma fille, voilà c’est tout, et cette enfant puzzle tombe en morceaux. Effondrement. Face à elle, à présent, je ne me sens plus du tout réelle. Debout devant son visage, je n’y vois qu’une esquisse représentant ma fille, j’ai envie de le rectifier comme quand je fais travailler mes étudiants aux beaux-arts. Lisser, gommer, restaurer, dégrader, insister, griser, hachurer, contraster cette matière et y déposer un souffle. Mes pieds ne touchent plus vie.
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(Les premières pages du livre)
J’ai perdu ma fille Nina la nuit du neuf novembre deux mille vingt-deux, date de son anniversaire. Pour ses huit ans, Paul et moi l’avions emmenée dans une fête foraine. Les stands étaient dressés sur le parking d’un hypermarché en périphérie de la ville. À l’époque se trouvait un chantier en contrebas et d’imposants travaux. Je me souviens des grues au long cou, d’une forêt immobile, de la joie de Nina quand elle a aperçu la Grande Roue. « Ce qu’elle a grandi, la petite ! » a dit Paul. Avant la naissance de ma fille, je ne connaissais pas la taille de mes rêves, je veux dire, leurs dimensions réelles. Grâce à sa présence, j’ai pu mesurer leurs étroitesses, leurs immensités et, parfois aussi, leurs inaccomplis. Nina tient entre ses mains mes forces vives : pour elle, je peux dépasser l’impensable.
— Allez viens maman !
Elle m’entraîne vers le stand de tir. Pour lui faire plaisir, Paul se met en tête de remporter le gros lot. Il pose le fusil sur son épaule en imitant un héros de western. Je ris, parce que ça lui va mal. Il a l’air d’un type qui s’est coincé du chewing-gum dans les dents, et pas vraiment d’un dur à cuire empestant le crottin, le désert et la virilité. Il nous regarde, puis tire un premier coup, un ballon rouge éclate : un point. La deuxième fois, je me prends au jeu, je ne regarde que Paul, il vise le ballon vert : deux points ! Il tire une troisième fois, dans le mille, le ballon jaune se déchire avec fracas mais sans panache, j’applaudis, je me retourne vers Nina, elle n’est plus là.
Ma petite fille n’est plus là.

Je cours, j’appelle, je nage à contre-courant de la foule électrique, je traverse des forêts de bruits, de jambes et de bras hirsutes, des gueules indifférentes ou horrifiées, des visages laids, gras, suintants, avec leurs yeux en forme de boules à facettes. Partout surgissent des monstres, des gens maquillés de rires exagérés, leurs voix larsen m’engloutissent… ils ne se poussent pas, les gens, ne me répondent pas, ils restent agglutinés en file indienne devant le train fantôme, ils veulent leur ticket pour le grand divertissement, mon cœur tremble tel un mauvais alcool dans le fond d’un verre, je les harangue et j’implore.
— Vous avez vu une petite fille : huit ans, brune, des couettes, un sac à dos vert, un jean ?
Je perds mon souffle, j’ai la nausée, je m’affole, je crie.
— Madame, s’il vous plaît, j’ai perdu ma fille… Monsieur, vous avez vu une petite fille, huit ans, brune, des couettes, un jean, un sac à dos ?… Nina !!!
Le visage de ma fille est fixé à l’horizon de mon crâne, cible terrifiante. J’accélère, me cogne aux stands pastiches mais personne ne me remarque, les gens me bousculent pour mieux voir à travers le rideau des corps, c’est l’heure du show avec ses fausses bagarres : ici le sosie de Johnny Hallyday tabasse celui d’Elvis Presley, bienvenue dans le grand débarras de la joie unisexe ! Je suffoque, j’ai peine à croire, j’ai peine à croire, à croire mes propres mots : j’ai perdu ma fille.

Une demi-heure plus tard. Peut-être moins. Je ne sais plus. Tout est flou. Je suis debout face à deux policiers. L’un d’eux prend un ton rassurant.
— On va vous la retrouver madame.
J’ai envie de le gifler.
Il nous demande d’attendre en retrait sur le bas-côté de la route, j’obéis, je distingue des uniformes au loin, ils posent des questions à des silhouettes sous les néons insomniaques. Paul se tient raide, hébété. C’est idiot, mais je remarque qu’il ne me prend pas la main. En fait c’est la seule chose dont je me souviens, cet acte manquant et nos corps immobiles. Le flic désigne le contour des arbres massés au loin dans le noir.
— On a mis en place deux équipes pour la battue, on va faire une fouille dans la forêt. Rentrez chez vous, on vous appellera.
Je n’oublierai jamais cette sensation d’alourdissement. L’image noire de la forêt sombre coule goudron dans mon cerveau, ma tête se remplit d’une matière que je ne connais pas, sans lumière. Autour de moi il y a de la vitesse, mais je me noie dans une lenteur spéciale, comment vous dire… je suis aspirée par un irrésistible mouvement, vers un intérieur terne où les minutes s’égrènent, gigantesques et dilatées. Le seul mot pour décrire ce qui se passe, c’est : épouvantable. Je me murmure de petites phrases où m’accrocher en piquets de rappel, orpheline ritournelle : ce soir, la nuit est trop épaisse, comme la mousse au chocolat que j’ai ratée et qu’on n’a pas finie au dîner.

Retour à la maison. Maintenant Paul et moi sommes assis sur le canapé du salon. J’observe les morceaux du décor : les papiers cadeau jetés en boule sur le tapis, le jus de pomme délaissé sur la table basse, la banderole qui trône au-dessus de nous, «Joyeux Anniversaire!», on dirait un pendu. En fin d’après-midi, Nina et moi l’avons accrochée ensemble, j’avais dû affronter mon foutu vertige en montant sur l’escabeau, elle avait tendu le bras pour me donner le rouleau de scotch, ses pieds tremblaient, hissés sur leurs pointes malhabiles, elle essayait d’être à la bonne hauteur ma trop petite Nina, j’entends son rire soudain, oh ! son rire, c’est une flûte enchantée, c’est Mozart. J’observe les partitions étalées sur le piano de Paul, le dénivelé des points noirs et blancs sur les portées, je revois Nina juchée sur les épaules de son père, avisant le salon avec ses yeux de géant pas sûr de soi.

Je ne peux pas dire si on s’est parlé avec Paul. Je ne crois pas. Nous nous tenions côte à côte, séparés par la même peur. Le sang circule en nous, oui, mais on ne sait plus à quel tempo. Il est une lave qui revient sans chaleur, tristesse âcre, poreuse, collante, coulant encore son fleuve de ciment dans nos veines. Je repense à la rivière au bout du jardin de la maison de maman, où j’ai grandi : cette eau noire dans la nuit, cette eau noire dans le jour. Est-ce le fleuve de mon enfance qui me traverse ? Les souvenirs qu’il charrie me figent dans une sidération liquide, et le bronze de pénombre ainsi coulé vient durcir dans le moule du même vocable : épouvantable. Décidément, ce mot s’infiltre dans ma gorge buvard qui n’absorbe plus. Ne peut rien avaler.

Paul se lève brutalement et claque la porte.
— Ne rien faire, ça me rend dingue !
À travers la fenêtre, le froid se lève d’un bond, comme Paul. J’écoute sans réagir le bruit du moteur, départ. Je me demande où mon mari est parti : avec son air de musique classique et son cœur mathématique, est-il bien armé pour retrouver Nina ? Il la cherche probablement au gré des rues en se persuadant qu’il va la sauver, lui, le chevalier-papa soudoyant l’inutile et fendant l’incertain. Je l’imagine hagard dans le hasard, roulant à la seule lueur de sa bonne étoile. Il écrase la nuit, mais elle ne diminue pas, la nuit, non, ici aussi. Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Nina, une pensée couteau m’agresse, mon Dieu, est-ce possible de mourir le jour de sa date de naissance ?
Je m’en veux, tout est de ma faute : faire naître quelqu’un, c’est l’exposer au risque de mourir. Mes paupières me brûlent. J’entends qu’on frappe à la porte, je me précipite, ouvrir, non, rien, j’ai rêvé, personne, il n’y a personne hormis l’absence de Nina et la pluie qui commence : elle cherche à me tenir compagnie, la sotte. Je résiste, je trouve tout bête, je suis très en colère.
Assise sur le bord de son lit, j’attrape une peluche, puis un coussin pour y crier à m’en mordre la langue. Sur la commode bleu cyan, je remarque les yeux loupes d’Hector le poisson rouge, coincé dans son bocal. Il a l’air content de nager son ennui dans le sens des aiguilles d’une montre, puis en sens inverse, croit-il qu’ainsi, il a changé de jour ? Oh ce que j’aimerais changer de jour, revenir à la seconde avant que Nina disparaisse. Pour la première fois je réalise que ce poisson est rouge brique, et non orange. Il est d’un vif, vif, fille, fiv, vie… scrabble dans ma tête. Me voilà aussi coincée dans ma nuit bocal, et ainsi de suite, sans suite. Je prie tout bas un dieu inapparent : faites que le poisson ne quitte jamais sa maison, faites que Nina n’ait pas quitté sa chambre, qu’elle revienne vivre une vie identique, faites que rien ne soit arrivé et que tout rentre dans l’ordre des montres.
Quand Paul revient, il me retrouve debout devant la porte de la maison, empaillée. Je suis devenue un mannequin qui me ressemblerait, ma peau est un trompe-l’œil, du papier mâché collé sans soin contre le paysage de la ville. Cessation de vivre jusqu’au retour de l’enfant. Paul panique, tapote mes joues glacées.
— Hé qu’est-ce que tu as, qu’est-ce qui se passe ? …
Sous l’effet de ses mains tremblantes, par contagion je tremble aussi. Il pleure, je pleure. Tout cela ne me dit rien qui vaille, rien qui vaille la peine d’être dit. On dirait que l’horizon s’est hissé pianoforte sur nos lendemains sans chanson, nous abandonnant au néant. Autour, tout est blanc, je crois qu’il neige mais c’est une fausse impression : en se vidant de la présence de Nina, mes pupilles ont aspiré mes perceptions. Cette absence de lumière me fait office de regard, elle est ce qu’il me reste de ma fille. Un blanc. Efface. Maintenant. Les couleurs. Jusqu’à l’obscur. Et je porte cette éclipse en guise de lunettes noires. Elle projette devant mes yeux l’ombre de Nina, mais sans son portrait, une ombre paradoxale qui blanchit les points où je regarde et où ma fille n’apparaît pas. Malgré mes efforts, rien ne la fait surgir.
Ce soir je suis une marionnette à qui on enfile un manteau. Paul m’entraîne vers la voiture. Nos mains se grippent l’une à l’autre, conscientes de ne plus faire partie de l’ordinaire, nous avons basculé dans le domaine de la trouille. Alors nous restons ainsi côte à côte, à l’arrêt.
Je voudrais me lever mais mon cœur reste assis.
La sonnerie du téléphone. Voilà qu’elle retentit. Aiguë, acide, écrue, la sonnerie du téléphone. Paul décroche, ses yeux s’agrafent à la voix du flic, sa bouche grelotte tandis que son visage s’affaisse tel u
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Paris change et Paris demeure. L’homme moderne voyage dans les airs, utilise l’électricité, roule en automobile, s'amuse au cinéma, écoute le gramophone et découvre l’inconscient. Les bruits de la ville ont changé. De nouveaux sons apparaissent, plus mobiles, plus industriels. L’espace s'est décomposé en petits cubes cubistes. On fabrique des sons nouveaux, parce qu’on fabrique des objets nouveaux : avions, moteurs électriques, pneus. Le temps cesse d’être unique.
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La seule chose qui compte désormais, pour Erik, c’est l’instant pétrifié. L’immobilité de la forme. La clarté d’un espace en apesanteur. Une musique qui s'écoule, d’accord, mais émouvante et distante. Un rythme si lent qu’on pourrait craindre qu’il s’arrête, un, rien, un souffle, un rien. Du bout de la pensée, il tâtonne, il cherche les notes immobiles. Alors qu’autour de lui, quelque chose de nouveau commence : un changement de rythme, un changement perpétuel.
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Il sourit lointain, on ne sait pas ce qu’il pense, pire, on le devine bien trop… L’élève Satie crée un malaise : jadis, il fut un enfant impressionnable, à dix-sept ans, il est devenu un adolescent impressionnant. Sa timidité prise pour de la hauteur. Dans ses yeux, ses opinions précises clignotent comme des panneaux publicitaires. Ce qu’il pensera trente ans plus tard, il le pense déjà, inflexible et intransigeant.
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Il y a une couleur Satie. Le gris. Et un mystère Satie : sa chambre finale, à Arcueil, rue Cauchy. Un lieu apocalyptique, comme l’envers de sa vie. Un lieu pour soi, à soi, qui nous dit l’état de son âme. Et qui a fait sa légende. Lorsque ses amis ont ouvert la porte de cette chambre, le jour de sa mort, ils ne s’en sont pas remis. Ils ont manqué d’air.
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Rien n’est définitif dans l’existence.
(page 200)
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Tu dois rester toi-même, ma chérie, tu es ta propre boussole. Quand tu es la seule à penser d’une certaine façon, c’est là qu’il faut du courage, je t’en donnerai, je te donnerais tout ce que j’ai, le courage, c’est ça : y aller quand même, malgré la peur… Créer tes propres règles, choisir à quoi dire oui, et à quoi dire non, décider en fonction de ton intelligence, pas de ce qui se fait. Ne vit pas pour faire plaisir aux autres. Ne vis pas pour obéir. Ce qu’on t’a appris, défais-le, refais-le à ta taille. Tu dois désobéir, tu m’entends !…
(Page 199)
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Tout ce qui est dit sur moi omet l’essentiel où ça se joue : les bifurcations aléatoires, les interdits et les imprévus de la psyché, toutes les forêts qui sommeillent en chacun, ces inexplicables crépuscules qui créent nos paradoxes.
(Page 198).
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J’ai pris conscience que nous avons brodé ensemble, un motif récurrent dans notre relation, dont je ne veux plus : me plier à ses exigences. Notre union est une sorte de rue étroite avec un sens prioritaire à la descente, celui de Paul. Il passe en premier, c’est ainsi, il a décroché le premier rôle. Le soir, quand il rentre, je dois d’abord écouter le récit de sa journée, avant qu’il me demande et toi ?, mais c’est rhétorique, une simple relance, sans grand de vigueur placée en fin de phrase juste avant le dîner. J’ai pris l’habitude de ne pas terminer ni mes plats, ni mes mots, pour éviter d’être coupée au sécateur de son désintérêt. Personne ne remarque que ma parole est abrégée , pas même moi. J’ai pris le pli. […] Mais ce matin, je n’en peux plus. […] C’est le réveil : Paul et moi partageons une vie commune, mais pas réciproque.
(Page 128).
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Les enfants sont des frontières, dit-on, ils nous apprennent où sont nos limites, ils sont nos ombres portées mais portent aussi nos ombres.
(P. 155)
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Elle vient d’endosser sa cape d’inquiétude, celle qui rend son sadisme invisible aux étrangers. Je la connais sous toutes ses coutures, la réplique phare, c’est toujours : « toi, ma fille, on ne sait jamais comment te parler, avec toi, on marche sur des œufs. » C’est vrai, elle a raison : je suis les œufs que ma mère poule piétine depuis que je suis petite. Son poids sur ma vie les écrase, les uns après les autres : mes désirs, mes élans, mes joies, mes espérances, mes choix. Quoi que je fasse, je finis en omelette.
(Page 130)
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Car Paul et moi sommes entrés dans notre période « grise ». On vit désaturés dans un jardin qui ne vibre plus, on vit juxtaposés, sans être complémentaires : nous faisons mine d’appartenir au même tableau. Par paresse, peut-être, par habitude, par terreur d’une autre vie. Sans commun accord, le silence entre nous a décidé des rôles, comme on attribue des places dans un train.
[…]
Cela se produit tout seul, d’ailleurs, sans animosité, sans grand manque d’amour, non plus. Ce mouvement de grisaille a l’allure de l’habituel : il s’arrête bien comme il faut en gares connues, mais ce n’est plus un voyage. C’est un train fantôme.
(Page 84 ).
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Quand on parle de couleurs, être complémentaire ce n’est ni s’opposer, ni se ressembler. C’est correspondre. C’est partager quelque chose en commun qui n’est pas une identité - une même teinte - mais un continuum de dégradés qui sont ses contenus implicites.
(P. 83)
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Je m’en veux, tout est de ma faute : faire naître quelqu’un, c’est l’exposer au risque de mourir.
(Page 15).
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