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Citations de Stéphanie des Horts (119)


... c'est la vie, cette salope, qui ne distribue pas les mêmes cartes à tout le monde.
page 240
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"La perversité de l'humanité repose en vous deux" s'amuse-t-il à répéter. Il dit aussi que j'ai de la ressource. J'ai surtout tant à donner. Maman ne veut rien, Jackie prend et jette, quand à papa, mon pauvre papa.
page 158
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De quoi d'autre pourrais-je avoir besoin ? D'amour, maman, d'amour et de tendresse, mais tu ignores ce que c'est.
page 157
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Car les sœurs Bouvier, au plus profond de leurs dissensions, ne désirent qu'une chose, se retrouver, se prendre par le cou, le bras, la taille. En s'agaçant ou s'adorant, en se pinçant ou s'embrassant. Ensemble, toujours.
page124
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se lasser du rouge, ce serait comme se fatiguer de l'homme qu'on aime. Je sais ce qui est beau, ce qui sera beau, ce qui va faire fureur. Le génie de la mode, vous l'avez, Lee, je le sens.
page 25
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Je voulais juste être heureuse. Longtemps, soupire Lee Radziwill.
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Mais Londres révèle l'âme de son peuple, et impose sa loi : l'heure du thé, son raffinement et la cruauté qui l'accompagne. Tout ce qui compte, c'est la discrétion, et Lee en fait trop selon Somerset qui finit par la plaquer. Tant mieux, elle est terrifiée à cheval. Comme Jackie, Lee possède cette vitalité, cette énergie, cette malice dans le désir. Elles sont identiques et contraires, complémentaires et indissociables. Elles mènent la même lutte, être aimées pour le côté grisant de leur conversation comme pour leur charme. Adorées pour leur génie créateur, comme pour leurs exigences. Elles ont la passion de la séduction et le besoin de l'exprimer. Ces filles-là rebondissent toujours, et bien plus haut que l'on ne s'y attend. Ambition, passion, orgueil et jalousie dont de sacrés moteurs, alors attendez-vous au pire.
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fixe sa femme qui se redresse, son corps souple, la finesse de sa taille, il songe qu’elle est belle, qu’elle a déserté son lit et cela lui arrache le cœur. Des enfants trop rapprochés, une course mondaine, un appétit sexuel qui s’émousse. Mais que s’est-il passé ? Pourquoi, Lee, pourquoi ? Stas a envie de hurler mais la beauté de l’instant l’en empêche. Lee, dans l’eau jusqu’à la taille, met ses mains en casquette, l’éclat du jour l’aveugle.
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C’est le problème avec ces aristocrates dépossédés, ils ont un train de vie, et pas l’intention d’en changer. Chaque matin, en prenant son thé, dans sa robe de chambre damassée, assis sur le canapé du petit salon, Stas Radziwill compte sur ses doigts, en polonais, le nombre de millions dérobés par ces foutus communistes.
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Qui sont les stars venues chanter pour le Président ? La Callas, Harry Belafonte, Bobby Darin ? Mais personne ne connaît ces gens-là. Ils n’ont jamais existé. Rien n’a jamais existé. Tout a été aspiré dans un trou rose pâle. Un trou blond platine. Elle est là. Le sexe incarné. Elle est là dans sa robe pailletée d’or, mais elle aurait les cuisses ouvertes que ce serait pareil. Sa robe qui craque et s’ouvre à l’arrière. Dans les coulisses, les gens sont pétrifiés. Elle ne porte rien en dessous. Son cul, on voit son cul. Elle s’agrippe au micro, elle va s’affaler. Non, elle inspire. Le son de cette inspiration. Comme un orgasme.
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L’ambiance est bon enfant, avec les politiques, cela ne vole jamais très haut. Mais où est Marilyn ? s’inquiète Peter Lawford. C’est le problème avec cette fille complètement désaxée, on ne peut pas compter sur elle. Lawford sort trois plaisanteries douteuses sur son retard, mais on s’agace de son absence. Elle vient ou ne vient pas ? Si, elle est là, souffle-t-on à Monsieur Loyal qui ne voit toujours rien venir.
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Les filles, c’est du bétail. On se les tape et on les jette. Au mieux, on les refile aux potes. Ce qu’il adore, c’est les baiser dans un bain chaud, la fille juste au-dessus de lui, c’est mieux pour son dos. Ou alors assis. Un jour il pousse si fort une petite putain en arrière qu’il manque de lui briser la nuque. Il se fiche comme d’une guigne de donner du plaisir à sa partenaire, « cinquante-deux secondes de pur bonheur », clame Angie Dickinson évoquant sa nuit avec le Président. Peut-être bien, mais le bonheur c’est toujours bon à prendre.
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Bien entendu, Lee est ravie pour sa sœur, elle aime la voir triompher dans ses voyages officiels, tous ces gens par milliers qui l’acclament, non, Lee n’en est pas jalouse. Enfin pas vraiment. Un peu tout de même. Stas a raison, la vie de Jackie n’est certainement pas si rose. Elle n’a pas sa liberté ni la tendresse de son mari. Elles l’ont suffisamment évoqué toutes les deux. Jackie est folle de Jack qui la trompe à tour de bras. Lee voudrait-elle échanger sa vie contre celle de sa sœur ? Non, pas sa vie. Ce que Lee veut, c’est être sa sœur !
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On dit tellement de choses, mon chou, la vie est courte, il faut s’amuser. J’aime Stas profondément, mais nous nous éloignons. J’éprouve une certaine lassitude, le désir n’est plus là. Avoir eu les enfants coup sur coup m’a épuisée, ils ont un an d’écart exactement. Et puis un mari est fait pour être trompé, ajoute-t-elle d’une voix dégagée en repoussant ses cheveux.
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Lee rentre à Londres alors que le couple poursuit son tour d’Europe à Vienne. Ce qu’elle a vécu à Paris l’a anéantie. Non seulement sa sœur est adulée, mais dans les domaines qui lui ont toujours appartenu à elle, la mode, le style, la peinture. Et ça, Lee ne peut le digérer. Elle prépare le baptême de sa fille Tina avec chaleur et concision. Comme sa sœur, elle ne laisse place ni au hasard ni à la bohème. Mais tout se transforme en véritable cirque avec l’arrivée de Jack et Jackie. Les badauds se précipitent à Westminster, la police est appelée à la rescousse, on est obligé de barricader la cathédrale.
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Les Français sont hilares et fascinés. Jackie dans son ensemble en soie marine se penche pour chercher Lee, reléguée de l’autre côté. Les Parisiens pensent qu’elle lance des signes à son mari, ce geste les touche et fait les gros titres de Paris Match la semaine suivante. À l’Élysée, deux mille invités se bousculent pour apercevoir la reine de la fête dans son manteau de laine jaune paille et son tambourin imaginé par Oleg Cassini. Ce petit chapeau devient partie intégrante de son image. Elle ne souhaite qu’une chose, visiter le Louvre.
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Il faut avouer que Jackie se met en scène avec une dextérité incroyable, ses vêtements sont judicieusement choisis, son sourire est contagieux. Elle explique aux gens qu’elle est des leurs, et ils la croient ! Quand elle visite l’École de puériculture du boulevard Brune, une jeune maman l’applaudit avec tant de passion qu’elle en oublie son bambin qui disparaît. On retrouve le petit Jeannot à quatre pattes sous un berceau. « Je vais l’appeler John dorénavant », promet la mère rassurée.
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– Vous allez apprendre l’élégance. L’élégance, c’est le refus. Nous avons tous besoin d’une touche de mauvais goût. Je suis contre le non-goût. Quant au bikini…
– Oui ?
– L’invention la plus importante depuis la bombe atomique. Mes lectrices, je les connais par cœur. Je sais ce qu’elles vont porter avant même qu’elles en aient envie.
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Se lasser du rouge, ce serait comme se fatiguer de l’homme qu’on aime. Je sais ce qui est beau, ce qui sera beau, ce qui va faire fureur.
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Mais qui est cette petite garce qui n’a peur de rien et se prend pour une princesse ? Jackie s’en moque, on parle d’elle, c’est tout ce qui compte. Elle avance, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Son nom, c’est Jackie Bouvier, elle a un destin et n’en finit pas de le répéter, les gens vont commencer à s’en souvenir. Son seul problème, c’est qu’elle est dépensière, un vrai panier percé. Il lui faut trouver un moyen de gagner beaucoup d’argent.
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