La découverte d'un humoriste que je ne connaissais pas, est toujours pour moi un moment littéraire passionnant.
Pourtant, la couverture de ce Livre de Poche numéro 3384 n'a rien de vraiment attirante à première vue... Bon, j'ai tout de même ramené le bouquin dans une de mes piles qui grimpent et grimpent.
Après l'utile présentation (QUI EST STEPHEN LEACOCK par Michel Chrestien) de tout de même dix-sept pages, ce ne sont pas mois de quarante textes qui s'offrent au lecteur! Ceux-ci sont fort divers et traitent aussi bien de science que de vie quotidienne, d'enseignement et de médecine amusante... il y en a pour tout le monde, avec un humour anglais à la sauce canadienne!
Le nombre important de textes, n'est pas gage d'une égalité d'intérêt... Mais l'ensemble se tient comme une belle trousse fourre tout dont on re explorera le contenu avec une curiosité renouvelée.
Leacock? Encore un auteur qui va faire monter les piliers de livres d'Horusfonck! Ah là là...Merci Mr Leacock!
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Vous connaissez mon addiction à Sherlock Holmes, c'est donc tout naturellement et avec la bave aux lèvres que j'ai sauté sur ce pastiche lorsqu'il a croisé ma route dans une grande librairie.
Maintenant c'est l'heure de l'autopsie ! Que valent ces 8 nouvelles, ces 8 pastiches tirés du recueil "The Big Book of Sherlock Holmes Stories" édité par Otto Penser et qui lui en contient 83.
Si les nouvelles ne casseront pas trois pattes à un canard et se lisent en un peu plus d'une heure (pauses café et pipi comprises), elles restent tout de même plaisantes à lire, amusantes, et voir le Grand Détective malmené par ces auteurs célèbres est assez inhabituel.
Détail qui compte, cet ouvrage contient aussi la patient zéro, le premier pastiche sur Sherlock Holmes écrit à peine 4 mois après la première publication de "Une étude en rouge" par Conan Doyle.
Plus un recueil de nouvelles à conseiller aux holmésiens, pour leur collection (et on risque d'avoir quelques tomes, business oblige) ou à ceux qui voudraient sourire devant quelques nouvelles qui ne mettent pas notre Holmes en valeur, le pauvre !
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À part le Moriarty: Le chien des d'Uberville de Kim Newman, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu des aventures autour de Sherlock Holmes.
Les avatars de Sherlock Holmes : Tome 1 proposent 8 pastiches des aventures de Holmes par des écrivains plus ou moins connus par ici ou alors connus pour autres choses que des romans ou nouvelles policiers. Au programme, James M. Barrie, auteur de Peter Pan, ami de Conan Doyle et auteur de la première parodie des aventures de Sherlock Holmes, P. G. Wodehouse, le créateur de Jeeves, E.F. Benson et Eustace H. Mills, A. A. Milne, le créateur de Winnie l'Ourson, John Kendrick Bangs, Sephen Leacok, auteur notamment de Bienvenue à Mariposa, et Robert Barr (pour 2 nouvelles). En plus d'une préface de l'éditeur français sur laquelle je reviendrais plus tard, chaque auteur est introduit par une courte notice bibliographique, ce qui permet selon de se souvenir de certains auteurs, d'en apprendre davantage sur leurs oeuvres ou carrément de les découvrir.
Les différents pastiches proposés respectent globalement le canon holmesien - en plus de Sherlock Holmes - à l'exception d'une nouvelle qui met en scène le détective Charlot Keumz - et de son violon - je n'ai pas trouvé de traces évidentes d'une quelconque solution à 7%*- , le Dr Watson, Moriarty et Conan Doyle sont présents. Comme indiqué en quatrième de couverture, les nouvelles, plus ou moins longues, se caractérise toutes par un « seul mot d'ordre : humour, délire et fantaisiste ». Les capacités de déduction de Holmes, lorsqu'il ne sera pas enfin tué par Conan Doyle - « un homme peut tomber dans l'abîme du haut des chutes du Reichenbach et en sortir indemne pour narrer plus tard son aventure, amis quand un courant de deux mille volts traverse un corps humain, le propriétaire dudit corps n'y survit pas » (Robert Barr) ; ce qu'un courant n'avait pas réussi à faire, un autre le fera au final - , seront tour à tour minimisées, mises en défaut, voire ridiculisées.
Autant j'aime bien la collection Rivages/Noir, autant avec Les avatars de Sherlock Holmes : Tome 1, il y a une certaine forme d'escroquerie qu'un Napoléon du crime comme Moriarty (dont on apprend encore qu'il n'existe pas en fait) n'aura probablement pas eu la bassesse de commettre. Et là j'en reviens à la préface dans laquelle on apprend que ces nouvelles sont issues de The Big Book of Sherlock Holmes Stories édité par Otto Penser, libraire - il est le propriétaire d'une libraire à New York consacrée exclusivement au roman policier - et éditeur (d'anthologies de nouvelles). Sauf que The Big Book Of Sherlock Holmes, c'est près de 83 nouvelles alors que Les avatars de Sherlock Holmes n'en compte que 9 ! Et oui Rivages avec un profond mépris pour les lecteurs va saucissonner The Big Book Of Sherlock Holmes en plusieurs tomes au bénéfice de son compte de résultat.
Mis à part ce procédé mesquin du monde de l'édition, ce premier tome des avatars de Sherlock Holmes reste d'une lecture plus que plaisante - et je n'ai pas boudé mon plaisir, même si je vais me rabattre sur la version d'origine pour la suite.
À Malraux, De Gaulle avait répondu « Tintin ? Mon unique rival ». S'il avait été anglais, il aurait certainement répondu « Sherlock Holmes ? Mon unique rival ».
* Voir La solution à 7% de Nicholas Meyer.
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Les avatars de Sherlock Holmes est un court recueil (moins de 140 pages) regroupant huit nouvelles se voulant autant de pastiches.
Les choses vont plus loin, le ton est ici délibérément satyrique. La volonté de faire rire, de ridiculiser, de tordre le coup au célèbre détective est évidente. Cela pourra faire grincer quelques dents. Il s’agit ici d’écrits anciens, dont la plupart sont composés par des proches d’Arthur Conan Doyle ou de grands noms de l’époque.
Les nouvelles sont généralement courtes. Si certaines comptent plusieurs dizaines des pages d’autres tiennent en quelques pages, quitte à être de taille comparable à la présentation faite de l’auteur. Car oui, chaque auteur a droit à quelques mots de présentation ce qui est bien vu. Le ton sera ici toujours acide. Touts les écrits réunis ne sont pas forcément des inédits et auront pu être découverts dans d’autres compilations.
Une soirée avec Sherlock Holmes permet à James Barrie de composer le premier pastiche recensé. En l’occurrence, le protagoniste est ridiculisé lors d’un dîner… Extraits du carnet d’un détective pose les jalons pour une relecture burlesque du Canon, la démarche est bien tentée (qui aime bien châtie bien, n’est ce pas ?) mais peu convaincante.
Le retour de Sherlock Holmes offre une relecture du Problème final, dont Watson fait les frais. Le pauvre ! L’enlèvement de Sherlock Holmes est un écrit de jeunesse du créateur de Winnie l’Ourson, également auteur d’un polar considéré comme un classique du genre. Une énigme pragmatique est une sorte de blague… peu vraisemblable, au développement un peu long, mais la chute reste amusante malgré tout. Tiré par les cheveux ne retient guère l’attention.
Deux récits de Robert Barr sont ici retenus. Ceux-ci sauvent l’ouvrage du naufrage. Le mystère de Pegram est sans doute le meilleur récit des deux. Charlot Keumz est une version raté de Sherlock plutôt inspirée. L’affaire du second butin offre également une fin originale et met en scène Arthur Conan Doyle dans un rôle… inédit.
Il faudra donc avoir l’esprit particulièrement réceptif pour apprécier ces nouvelles. D’autant qu’il n’est pas impossible qu’une nouvelle compilation voit le jour…
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Bien sûr, ce n'est pas de l'humour bien gras qui sent bon la cuite de la veille (on est chez les amerloques quand même), mais ce n'est pas une raison pour rechigner son plaisir. Le petit doigt en l'air, on sourit d'un air entendu et le relâchement sera peut-être même tel que vous vous surprendrez à aller chercher un bon petit whisky dans le placard... c'est ainsi que l'on passe de Stephen Leacock aux Monty Python et pour la suite... ma bonne dame, ce n'est plus qu'une longue histoire de déchéances accumulées.
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vraiment plaisant de voir ces variations autour du theme de Sherlock Holmes!
et on y retrouve tellement bien l'humour anglais typique construit sur l'auto dérision. Cela m'a permis de découvrir de nouveaux auteurs dont 1 m'a tapé dans l'œil! déjà commandé "le mystere de la chambre rouge " sur Amazon!
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C’est l’histoire de Plutoria, une ville idéale des États-Unis – exclusivement dans les quartiers tenus par « l’élite des citoyens », car ailleurs vivent ces « larbins trop gâtés » qui, un jour, se « soulèveront contre la tyrannie des classes aisées », provoquant la chute d’une société si bien huilée, comme le souligne fort justement un homme bien né et révolté qu’on lui apporte des asperges froides.
Or donc, dans ce Pleasantville pour nantis, il existe une artère sacrée où toute la bonne société s’épanouit : Plutoria Avenue. Là se font les spéculations douteuses et les fusions non moins douteuses, qui frappent partout, même dans les églises, dont le produit des quêtes sert à gaver les détenteurs d’actions et obligations de cette entreprise finalement comme les autres. Ainsi, les aides aux pauvres ne sont plus des dons désintéressés mais des « charges ». Fallait y penser !
Parce que dans cet univers décomplexé de l’argent-roi, on peut bien perdre son temps mais pas son argent ! Sauf s’il s’agit d’une dématérialisation de bijoux pratiquée par un escroc aux pouvoirs « occultes » – on dit « désastraliser », ce qui est joliment formulé pour un vol ! Ces dames du beau monde sont effectivement prêtes à croire n’importe quelles sornettes bien maquillées pour tuer l’ennui. Un ennui qu’on traîne de somptueuses propriétés en très somptueuses propriétés, à la ville ou à la campagne, lorsqu’on est prêt, dans ce dernier cas, à « vivre à la dure » en se contentant d’un luxe (dé)raisonnable au beau milieu d’une nature privatisée.
Il se trouve bien, parfois, un révérend pour moraliser ce petit monde, prêchant avec une abnégation et un désintérêt qui forcent le respect, sauf quand on lui propose une place mieux rémunérée ailleurs et qu’il lance les enchères, ce qu’il appelle « attendre la lumière ». Quelle compréhension fine des Saintes Écritures ! Eh oui, tout est argent à Plutoria Avenue, même dans la maison de Dieu, où les fidèles s’inclinent, « le visage contrit, en songeant à toutes ces fusions qu’ils n’ont pas effectuées et à tous ces actifs immobiliers qu’ils n’ont pas acquis par manque de foi ». C’est beau le repentir, tout de même ! Quant aux indigents, on peut les traiter de « propres à rien », ça devient une « invective splendide ».
Et puis il y a l’université, dotée de grandes salles vides et de plus petites remplies à ras-bord, évoluant au gré de la folie des grandeurs de son recteur, avec des enseignants qui n’aiment pas les grands groupes d’étudiants et d’autres les petits, et surtout où il faut veiller à ne pas poser de questions aux éminents professeurs, certains d’entre eux risquant une crise d’apoplexie.
Parlons aussi de l’intérêt géologique de ces gens-là, lorsqu’ils croient trouver un gisement d’or sur le terrain d’un pauvre gars soudain enrichi et qui n’en demandait pas tant, à tel point qu’il fait tout son possible pour perdre sa fortune car sa colline et sa modeste demeure lui manquent. Un imbécile qui ignore les bienfaits de l’oisiveté opulente qu’on vient étaler dans le club du Mausolée et à l’hôtel Grand Palaver, en brassant du vent et toujours de l’argent.
Enfin, il y a l’apothéose du « Grand ménage », où l’auteur démonte les supercheries des puissants qui, sous couvert de moralisation de la vie politique – ça vous parle ?! –, s’arrogent le pouvoir politique pour l’extirper de la corruption qui le gangrène afin de lui substituer…une autre corruption ! Ceci, bien entendu, accompli dans les règles de l’art démocratique, ce qui donne « les élections les plus honnêtes et les plus libres jamais tenues dans la ville de Plutoria » où « des groupes d’étudiants armés de battes de base-ball entourèrent les bureaux de vote pour s’assurer que tout le monde jouerait franc-jeu ».
Vous l’aurez compris, ce roman truculent, commis par un professeur d’économie politique au début du XXe siècle, dresse une galerie de portraits hauts en couleur à seule fin de démontrer l’inanité du capitalisme débridé. Cependant, au lieu d’infliger un récit moralisateur, Stephen Leacock prend le parti d’en rire. Un rire qui nous fait grincer des dents, nous autres au XXIe siècle. Et de chanter en chœur le tube des Poppys : « Non, non, rien n’a changé »… !
Car cette horde de malfaisants propres sur eux règne encore sur nos têtes besogneuses et soumises à ce grand tout qu’est l’ultralibéralisme, dont on mesure année après année les bénéfices !
Dans sa postface datée de 1989 – en fin de volume –, Gerald Lynch résume remarquablement la démarche de Leacock, qui décrit si prophétiquement les maux dont nous sommes, aujourd’hui, accablés : « Au pays des riches oisifs nous révèle le genre de monde moderne qui résulte de la perte des valeurs non matérialistes, telles que le sens communautaire, la charité, le romantisme et la solidarité familiale. » C’est-à-dire un monde où tout se consomme et se pense en termes de profits.
Il n’empêche, c’est désespérant de lire un roman écrit il y a plus d’un siècle et de s’y voir dedans comme dans un miroir…
PS : la lecture de ce livre devrait être obligatoire pour tous ceux qui n’ont pas encore vendu leur conscience morale sur Le Bon Coin !
(J’adresse mes remerciements à Babelio et aux éditions Wombat pour le présent ouvrage)
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Assez inégal. Certaines nouvelles contenus dans ce recueil sont effectivement assez drôle, et pastichent le protagoniste avec brio, mais d'autres frôlent le ridicule et sont assez lourdes. Cela dépend vraiment si on est fan de Sherlock ou pas. les aficionados, passez votre chemin, car notre pauvre Holmes en prend pour son grade. Se laisse lire sans plus.
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un recueil de nouvelles absurdes, très drôles que j'ai dévoré !
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Une série d'histoires désopilantes ! Du burlesque, de la dérision, du décalé, de l'absurde bien sûr, beaucoup, bref, un condensé d'humour anglais bien que l'auteur soit canadien.
Ce petit recueil de nouvelles est fait pour vous mettre de bonne humeur
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Il s’agit d’un livre de nouvelles humoristiques, produites par un écrivain canadien, un peu dans un esprit d’humour british. Les récits se passent dans un (ou des) univers semblables au notre, mais parfois quelques peu décalé, de subtiles différences avec notre monde sont parfois présentes, mais rien n’étant vraiment expliqué, c’est au lecteur d’interpréter à sa guise ce qu’il lit. Un peu de non-sens, un petit côté surréaliste, quelques spectres ou fantômes (vrais ou faux, à chacun de décider), composent un cocktails sympathique, classique sans doute, mais bien mené par l’auteur. Cela n’a pas la méchanceté mordante de Saki, ni les qualités d’observation et la capacité à créer les personnages d’un Wodehouse , mais on retrouve le même état d’esprit. Les récits sont variés, bien menés avec toujours une chute appropriée, on ne s’ennuie pas et on sourit régulièrement.
En bref une lecture agréable et divertissante, sans doute pas une lecture majeure, mais un livre qui peut constituer une agréable parenthèse entre des ouvrages plus consistants.
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La première publication du livre de Stephen Leacock est parue en 1912 sous le titre de « Sunshine sketches of a little town ». Il est réédité dans une nouvelle édition avec de magnifiques illustrations et graphismes du dessinateur canadien, Seth. Il y a, d’ailleurs, à la fin du livre une explication de ce dernier quand à sa rencontre avec cet ouvrage qui est loin d’être banale.
Dans sa préface, Stephen Leacock, nous indique que Mariposa n’est pas une ville mais toutes les petites villes, il aurait aussi bien pu commencer par « Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence » sauf que ses personnages nous les connaissons tous… Les personnages de « Bienvenue à Mariposa » sont caricaturés et l’auteur nous porte à rire de situations ironiques aussi bien sur leur culture que de leur environnement. Mariposa ressemble à n’importe quelle autre ville de son temps. Toute personne ayant vécu dans une petite ville en reconnaîtra ses personnages. Stephen Leacock nous croque l’histoire des hommes de Mariposa (Et oui, bien peu de présence féminine dans ce livre) et celui d’une femme, Zena Pepperleigh (rien que le nom tout un programme) qui nous font passer de la finance à la religion en passant par l’amour et la vie politique locale…
S’il ne fallait retenir qu’un chapitre se serait sans conteste, pour ma part, celui de « Les excursions nautiques des chevaliers de Pythias ». Tout commence par un départ dont l’heure est plusieurs fois répétée pour bien préciser l’importance de l’évenement. Mais de quoi parle-t-on ? Et bien de la croisière à bord du Mariposa Belle sur le lac Wissanoti. Le début du chapitre nous narre le décor exceptionnel du lac ne souffrant aucune comparaison avec les lacs du Tyrol, italiens ou encore des Alpes suisses. L’excursion est décrite de façon à nous montrer que le carnaval de Venise, le couronnement de Georges V au Delhi Dubar ou encore la garde de Buckingham Palace ne sont que du menu fretin en comparaison. On sent le bonheur du narrateur à nous décrire cette journée. Le sourire est sur tous les visages. Les anecdotes fusent. Le bateau coule… Mais si je vous dis que la profondeur du lac est de 1mètre80 et que les sauveteurs sont parfois les naufragés… Je ne dis rien de plus et vous laisse découvrir la fin de cette histoire. Juste un dernière chose… Dans cette lecture, on respire l’air du lac, on entend le bruit du bateau, des gens, on voit le décor, l’immersion est totale.
Je veux vous dire que mon choix s’est porté sur ce livre quand j’ai vu que Seth en était l’illustrateur. Je ne connaissais pas Stephen Leacock. Au final, je suis ravie de cette découverte. Un ensemble de belles histoires, d’un autre temps, mais qui peut facilement s’adapter au notre. Je pense que ce livre sera apprécié par les lecteurs de tous âges, à l’exception de ceux qui sont trop jeunes pour en comprendre l’humour sous-jacent et son autodérision.
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PASTICHE 51
Quelques avatars du Détective Consultant qui valent le détour...Des textes humoristiques de très bonne tenue avec notamment des moqueries de P.G. Wodehouse, S. Leacock parfaitement réussies...Il manque juste des écrits du français Pierre Henri Cami (Loufock Holmes et l'affaire du yéti qui marchait au plafond) pour que le plaisir soit complet...Bref Elementary, my dear Holmes !
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