Il n’est pas dans la nature humaine de se donner du mal pour quelque chose qu’on possède déjà. Payer d’avance, c’est croire à la gratitude.
L'amour donnant un avant goût de l'éternité, on est tenté de croire que l'amour véritable est éternel...
,,,Nous nous considérons comme des ratés, plutôt que d'abjurer notre foi en une perfection possible. Nous nous accrochons à l'espoir de l'amour éternel en niant sa validité éphémère.
C'est moins douloureux de se dire « je suis superficiel », « elle est égocentrique », « nous n'arrivons pas à communiquer », « c'était purement physique », que d'accepter le simple fait que l'amour est une sensation passagère, pour des raisons qui échappent à notre contrôle et à notre personnalité.
Mais ce ne sont pas nos propres rationalisations qui pourront nous rassurer. Il n'est pas d'argument qui puisse combler le vide d'un sentiment défunt, celui-ci nous rappelant le vide ultime....
Comment les enfants deviendraient-ils des citoyens civilisés s'ils n'ont jamais fait la course le long de Shakespeare Avenue?
Un amour sans espoir c'est comme une maladie honteuse.
Ces passions désespérées sont aisément reconnaissables à la conviction tacite mais évidente qu'il existe absolument un remède...
Notre idole reste indifférente parce que nous n'avons pas su faire apparaître notre vraie valeur...
Nous pensons que si nous savions nous montrer sous notre vrai jour avec toute la profondeur de nos sentiments alors la personne ne pourrait nous résister.
Un tel optimisme n'a pas de limites !
Hélas,dans la vie,les parallèles heureux sont rares.
La dictature est une leçon ininterrompue qui vous enseigne que vos sentiments,vos pensées et vos désirs n'ont pas le moindre poids,que vous n'avez pas d'existence propre,et que vous devez vivre comme d'autres en ont décidé à votre place.
La crainte de la vie, la crainte de soi-même...
Soren Kierkegaard
La liberté c'est savoir reconnaître ce qui est nécessaire.
Friedrich Engels.
Tout nouveau-né est un messie-hélas,il deviendra un vulgaire coquin.
Imre Madach
J'étais stupéfait de lire la pitié sur son visage. Quelles raisons avait-il de me plaindre, me demandais-je, mais, me ressaisissant, je m'efforçai de ne pas imaginer la réponse.
Je songeai à me jeter sur elle et à transpercer le satin noir. Mais, faute de pouvoir la violer, je tombai amoureux d'elle.
Cette idée qu'on ne peut aimer qu'une seule personne fait que la plupart des gens vivent dans la confusion.
Je remarquai alors, comme j'ai eu bien des occasions de le faire depuis, que lorsqu'on est sur le point de rompre avec une fille elle devient soudain toute tendre, même si elle n'a aucun sentiment pour vous.