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Critiques de Sylvain Johnson (236)
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Sang de cochon

Ne deviens pas auteur de policier qui le veut.



Dans sa bio, on indique que Johnson a écrit quelques ouvrages fantastiques (que je n'ai pas lu).



Sang de cochon est son premier polar.



Je suis québécois, tout comme lui, mais je ne suis pas chauvin.



Je crois que je m'arrêterai ici.



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Les contes interdits : Le joueur de flûte d..

Denis, surnommé le Diable de Verdun, sort à peine de Donnaconna, prison fédérale, pour le meurtre d'une jeune fille. Il vient passer 20 ans de sa vie à clamer son innocence, sans que ça n'est rien changé... Il a été envoyé au bagne, et a purgé sa peine. Maintenant, il est libre. Et pour tout effacer, il décide de s'exiler aux States, au mythique Old Orchard, dans le Maine. Il vient à peine de boire sa première gorgée de bière et posé ses yeux sur une jeune fille blonde, que déjà il se fait tabasser par des hommes et enfermé dans un placard à balai. C'est qu'ils sont sensibles, parce que depuis belle lurette, les jeunes filles disparaissent, sans qu'aucun corps ne soit jamais retrouvé !! J'adore cette série des Contes Interdits, qui revisite les contes de fées en version horrifique... Ici, comme son titre l'indique, Johnson s'attaque au joueur de flûte de Hamelin... le parallèle ne tombe pas forcément dans la facilité et c'est très bien comme ça... Mais est un bon prétexte pour des scènes très gore, comme on les aime quand on s'attaque à cette série... Rites païens, manipulations, disparitions, enlèvements, policiers corrompus, tout est là pour passer un super moment de lecture !
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Les contes interdits : Le joueur de flûte d..

Un livre qui respecte bien la charte des contes interdits même si je l'ai trouvé beaucoup plus léger que d'autres de la même collection. L'écriture est percutante et réussi à transmettre les émotions nécessaires pour poursuivre la lecture car s'il n'en tenait qu'à l'histoire en elle-même, peut-être aurait-ce été un abandon car d'un grand ennui.
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Les Contes interdits : Cendrillon

Fille d'un propriétaire de crématorium, tout se passe normalement dans la vie de Cendrine, jusqu'à la mort de sa mère.

à la suite de cet incident, son père ramène sa maîtresse ainsi que ses 2 filles habiter avec eux, et commence pour notre Cendrillon la descente aux enfers.

Réduite en esclavage par sa belle-mère et demi-soeurs, elle finit par péter les plombs et tue ces dernières lors d'une soirée de sortie de leurs parents.

Ironie du sort, dans ce même laps de temps son père se tue dans un accident de voiture, version officielle, et un policier se rend au crématorium annoncer la mauvaise nouvelle aux filles et de là tout part à vau-l'eau.

Cendrine se retrouvera en prison d'où elle élaborera son évasion à fin de terminer sa vengeance sur sa belle mère.



Un compte interdit qui respecte bien le cahier des charges de la série, qui se lit vite et bien, mais qui manque tout de même de surprise et d'originalité.

Pas inoubliable
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Les Contes interdits : La petite sirène

Ca fait des années que je lis des thrillers assez glauques, parfois gores ainsi que des romans d'horreur. Mais là, j'ai été écoeurée. Je veux bien que les personnages n'aient pas de chance dans la vie, mais des viols immondes et des scènes de tortures sanglantes à tous les chapitres (ou presque), ça m'a gonflé. Chaque scène est prétexte à un déchaînement de violence dégueulasse. Pourquoi ? Je comprenais au début et je trouvais ça intéressant mais au plus j'avançais dans le livre et au plus je me demandais pourquoi ?

A quoi ça sert ? A côté de ça, les personnages restent superficiels, tellement que je n'avais pas vraiment d'empathie pour cette pauvre Angela dont le quotidien est d'être un objet sexuel pour tous les pervers de la planète.

Pour ma part, c'était mon premier roman de cette série et, je pense, le dernier.
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Les Contes interdits : La petite sirène

Soyons clair : je n’ai pas du tout aimé ce roman. Autant je m’attendais bien à une réécriture du conte, ô combien célèbre (et donc, ô combien réécrit) dans un univers très sombre et violent ; autant ce déversement ininterrompu de perversité sexuelle et de violence m’a donné envie de ramener ce livre là où je l’avais acheté.

Aurais-je mal interprété les indices avant de l’ouvrir ? Un ouvrage exposé à côté des derniers Chattam et Bussi… Une couverture plutôt proprette mais attractive : une jeune fille rousse , avec de faux airs d’une certaine A. , vous fixe, juste sous la surface, alors qu’un filet de sang se répand peu à peu… Un résumé en 4ème de couverture, très court, qui en dévoile peu



Le 1er chapitre est pourtant de bonne augure : cette petite sirène prend corps dans un monde contemporain, dur et réaliste. Cette fameuse queue de poisson a une explication bien rationnelle : l’enfant naît avec le syndrome de la sirène. Mais après... après ! Même si l’action reprend en 2018, le cadre dépeint ressemble plus aux foires aux freaks du XIXè siècle qu’à notre société contemporaine. Dans le cirque de la petite sirène, il y a : des artistes infirmes, difformes, victimes harassées par les malheurs les plus cruels ; des patrons et des spectateurs pervers, alcooliques, violents, sales et orduriers. Tous, sans exception ! L’auteur ne fait ni dans la demi-mesure, ni dans le subtil.

Très rapidement, aux conditions de (sur)vie désastreuses de notre héroïne s’ajoutent des sévices sexuels diverses et à n’en plus finir, à tel point que je me suis demandée si cette histoire n’était pas plutôt un porno-soft dans un écrin de conte moderne.

Alors que les viols et les tortures vont crescendo au fil des pages, la psychologie des différents personnages reste aussi mince que du papier de soie. Ils souffrent ou font souffrir, sans se poser de question. Pourquoi les méchants sont-ils aussi méchants ? Parce que ! Comment s’en sortir quand on est une fille exploitée sexuellement ? On accepte de se faire violée et torturée un peu plus, sur la scène du 1er bar où on cherche de l’aide ; bien évidemment. Oui, parce que la petite sirène, elle a beau être très belle, elle n’a quand même pas le début d’une once de goutte de bon sens…

Heureusement, à la fin, tout est mal qui finit mal. Comme cela, on n’a pas à revenir sur toutes les invraisemblances du récit. Bref, une histoire à ne pas lire avant d’avoir 18 ans, certes, on aura été prévenu. En ce qui me concerne, une histoire à ne pas lire du tout !
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Les Contes interdits : Cendrillon

Il fallait que je lise un conte légèrement horrifique, c'est chose faite et je dois bien dire que j'ai été dégoûté. C'est l'histoire de Cendrillon en version psychopathe tortionnaire, atroce et sanglante, mené de main de maître par la folie à l'état pur.

Le père de Cendrine est propriétaire d'un crématorium, ayant perdu sa femme récemment, il va épouser Carmen, qui va s’avérer une belle-mère tyrannique, et maltraiter la pauvre Cendrine, sans parler de ses deux pimbêches de filles qui profitent de la situation pour la rabaisser encore plus.

Cendrine est envoyée vivre au sous-sol de la maison, dans l'espace funèbre, en compagnie des cadavres en décomposition, des souris et du four de crémation. Évidemment, en plus des tâches ménagères, c’est à elle que revient la sale besogne de s’occuper des corps et de la crémation.

Tout cela nous est raconté au fil des pages, car dès le début du livre, on rentre dans le vif du sujet, avec le massacre de ses belles-sœurs.

Voilà donc qu'un soir la folie la surpasse et qu'elle décide de massacrer sa famille.

Les détails sont extrêmes, la violence est inqualifiable, et le sang coule à flots.

On alterne entre le passé, avec la fameuse soirée du pugilat et le présent avec le séjour de Cendrine dans un centre de détention qui n'en porte que le nom, car il y règne les pires sévices.

Un conte horrifique qui donne envie de vomir à chaque chapitre, je ne verrai plus Cendrillon de la même façon…

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Les Contes interdits : La petite sirène

J'aime cette collection, dont je trouve l'idée géniale. Des versions très trashs des contes qui ont bercés notre enfance... et cette lecture ne fait que confirme que je veux en découvrir toute la collection... Ici, Johnson s'attaque à La petite sirène... Il en a fait un phénomène de foire, puisqu'elle a eu la malchance de naître les jambes collées l'une contre l'autre... Il pousse même l'audace à faire de son meilleur ami, un homard à cause des pinces qui lui servent de mains... Et dieu qu'il les malmène ces deux-là... Une histoire pas drôle et pas tendre du tout. Entre le propriétaire du cirque qui prostitue la petite sirène, la vengeance sanglante, les personnages secondaire déments, des policiers et magistrats véreux... Bref, tout est là pour passer un moment bien glauque de lecture... et j'adore !!!
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Les Contes interdits : La petite sirène

Cette lecture est une déception pour moi. Pourtant le fond est bien vu mais j’avoue qu’il y a beaucoup de violence et je ne comprends pas très bien le pourquoi. La violence pour la violence à titre gratuit. C’est sordide , tordu et glauque. Nous nous retrouvons dans un cirque et son musée des horreurs. J’ai eu l’impression de me retrouver dans la saison d’American Horror story ( pour ceux qui ont la réf). Ça reste une lecture par un public averti.

Angela naît avec une malformation au niveau des jambes . Sa mère meurt à sa naissance et son père ivre veut la noyer. Elle sera sauvée pour le médecin qui l’a remettra dans un cirque et deviendra une attraction : là sirène. Avec son ami, le garçon homard, ils rêvent de fuir le cirque . Ils vont y arriver mais seront poursuivi par un policier corrompu et un juge tordu.
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Henry, le garçon homard

Ce roman est la suite de La Petite Sirène qui était déjà bien perturbant dans ses questionnements sur la condition humaine de certaines personnes atteintes de handicaps ou de malformation physiques, autant dire que ce roman m'est tout aussi bien en lumière la vision catastrophique qu'ont certaines personnes vis à vis des différences.



Notre héro bien abimé et dans une peine profonde subit les vacheries du monde et les épreuves toujours plus inquiétantes et cruelles, et même si l'action du roman se base en grande partie sur ses évènements il est dommage de voir que le jeune Henry n'a aucun moment de répit, comme si toutes les insanités de la Terre avaient décidées de s'abattre sur lui coup par coup. C'est peut-être cette forte dose de coïncidences qui devient redondante.



Ce livre apporte certaines révélations qui furent de vraies surprises et c'est sans doute ce qu'il y a de plus plaisant au sujet de cette lecture, le fait qu'on ne s'attende pas réellement aux résolutions des problèmes que Henry rencontre. On lui espère toujours une fin heureuse tout en attendant le moment où le destin s'abat de nouveau sur sa tête.

Une lecture tranquille qui se place du point de vue d'une victime qui en arrive à des extrémités morbides pour l'amour et la liberté.

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Voisinage infernal

Christian est en instance de divorce et avec son ex-femme les rapports sont assez difficiles.

Pour preuve, elle va engager un gars pour le tuer en le torturant, mais Christian va parvenir à lui échapper (ne vous inquiétez pas je n'ai rien dévoilé jusque-là).

Deux mois s'écoulent, son ex-femme est arrêtée et Christian décide de prendre un nouveau départ en achetant une maison hors de la ville.

Si son ex est tranquillement rangée en prison pour 10ans, il en est pas de même pour son tortionnaire qui court toujours et a décidé de terminer le boulot quoi qu'il lui en coûte.

Ajouter à ça que le voisin est aussi un malabar bizarre et agressif, même au vert Christian ne se sent pas en sécurité.



Heureux de lire un roman dont le lecteur participe au choix du personnage (comme le livre dont on est le héros), j'aimerais pouvoir dire que je suis mitigé à défaut d'avoir aimé, mais ce n'est pas le cas.

C'est des descriptions qui n'apportent rien sur le plan action, suspense et intrigue, qui plus est en 2 ou 3 choix, on arrive au bout de l'histoire.



Ce n'est pas rare que je n'apprécie pas une lecture et en règle générale je fais en sorte d'en garder sous le pied quand je rédige une critique.

Afin de ne pas déroger à ce principe je préfère m'arrêter d'écrire là...
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Les Contes interdits : La petite sirène

D'abord, une sublime première de couverture : le beau visage livide maculé de sang vermeille d'une sirène rousse. Tout est splendide, de l'image à la typographie, jusqu'au résumé, qui a achevé de me convaincre.



Il s'agit de ma toute première lecture du genre, un challenge, en vérité. Et, une fois n'est pas coutume, ça n'a pas fonctionné pour moi.



Je n'ignorais pas qu'on serait très, très loin du conte d'Andersen et encore plus du film Disney. À peine y retrouvons-nous notre protagoniste principale (ici Angela), jolie jeune femme atteinte de sirénomélie, vendue par son père à un cirque. Elle y fait la connaissance de son meilleur ami, Henry, garçon difforme dont les doigts soudés ensemble figurent des pinces de homard.



L'idée de départ était pourtant bonne : attribuer à la condition d'Angela une explication scientifique, plausible. Sa vie cauchemardesque dans ce cirque tenu par Stanley, un forain pervers, rappelle celle de Joseph Merrick alias Elephant Man. Jusque là, j'étais dedans, j'y croyais. Une sirène monstre de foire, prostituée sans pitié pour servir les penchants ignobles de clients crasseux, ma foi, pourquoi pas ? L'ambiance est crédible, glauque à souhait. J'ai plongé dans un océan de tristesse et de douleur très bien écrit, servi par une plume acérée, agrémentée d'expressions québécoises.



C'est ensuite que les choses se corsent. Un déferlement de violence dont j'ai parfois peiné à trouver la justification. L'âme humaine est décortiquée dans toute sa noirceur, sa déchéance. Viol, passage à tabac, torture, folie...j'avoue que mon estomac a été un peu malmené au cours de ma lecture. Petite nature que je suis, je pensais tout de même m'être assez préparée à cette relecture audacieuse de l'une de mes histoires favorites.



C'est tellement dommage parce que le fond est très bien vu, les personnages sont correctement travaillés et le fait que l'action se déroule au Québec ajoute une dose d'originalité agréable. Le Palais des Nains, sorte de cour des miracles ahurissante de démence meurtrière, a le mérite de surprendre, tant il survient de nulle part. Et c'est peut-être en cela que réside le problème. À force de vouloir choquer, on finit par se perdre.



Les chapitres défilent, tels les scènes d'une pièce de théâtre macabre dont les acteurs souffrent tant, que le public en vient à souhaiter que ça s'arrête. Les genres se mélangent : fiction réaliste, conte horrifique, on passe de l'un à l'autre sans avoir le temps de reprendre son souffle.



En vérité, si l'objectif est de mettre le lecteur mal à l'aise, de le pousser à refermer le livre avant de le rouvrir avec un intérêt coupable, alors, la mission de l'auteur est réussie. À chaque épisode insoutenable, j'ai pensé ne pas aller au bout. Et ils sont très (trop?) nombreux au fil des pages. Malgré tout, j'ai terminé cette histoire, l'esprit bien loin des vagues et des profondeurs marines.



Une lecture bien perturbante pour ma part, qui risque d'alimenter quelques cauchemars ! Mais peut-être que c'est ce qui donnera envie à certain.e.s de s'y plonger au risque de se noyer?



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Les contes interdits : Le joueur de flûte d..

D’ordinaire j’adore les contes interdits, mais j’avoue qu’ici je suis passée un peu à côté. Je trouve que ce n’est pas le meilleur, mais il est mieux que d’autres. Même si je suis passée à côté de l’histoire, c’est très bien écrit et il y a de l’horreur comme il faut et où il faut. Et tout est très bien tourné.
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Les Contes interdits : La petite sirène

J'aime beaucoup le concept des contes interdits, et j'ai bien l'intention de les lire tous. Alors, je le rapelle, le fil directeur: horreur, sexe, perversité, contes de notre enfance ou Disney revisités version gore.

En ce qui me concerne, j'ai apprécié la plume de Sylvain Johnson. Les expressions québécoises toujours un grand plaisir, elles ne me gênent pas, bien au contraire, c'est une petite particularité des contes qui ajoute sa pierre à l'édifice.

Le délire d'intégrer des références et noms des autres auteurs des contes interdits ne m'a pas dérangée non plus, j'ai trouvé ça sympa au contraire.

Concernant le conte en lui même, il est pour le moment le pire que j'ai lu au niveau perversité, atrocités, sadisme, gore, substances dégueus (sang, excréments, vomi...) et pornographie. Clairement, si ce n'est pas votre kiff, ne lisez pas, parce que ce n'est que ça tout du long, on est un cran au dessus de tous les autres.

Pas mal de coquilles, le manuscrit n'a pas suffisamment été relu, des incohérences... Par exemple au début Angela est blonde, après elle est rousse, ou bien l'histoire avec Stanley avec sa femme qui est partie avec un livreur de pizza alors que quand Nancy raconte c'est une toute autre histoire... plein de petits détails comme ça qui font grincer des dents.

Mais globalement, j'ai apprécié ma lecture.
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Les Contes interdits : Casse-Noisette



📜🅼🅾🅽 🆁🅴🆂🆂🅴🅽🆃🅸📜



🛑9ème conte interdit lu🛑



📓Je ne connais pas du tout le conte initial donc je partais à l'aveugle pour cette lecture. Nous allons suivre un policier corrompu jusqu'à la moelle sur les traces d'un mystérieux tueur de prostituées. Toutes s'appellent Marie et meurent dans d'atroces souffrances. Ce policier a été le tuteur de ses neveux et nous allons en apprendre davantage sur les circonstances de la mort de leurs parents.

Avec en toile de fond, la période de Noël, la neige et les festivités ambiantes, l'auteur nous balade bien. Quel est donc le lien entre ces Marie et le tueur en série ?📓



📝Une lecture assez dérangeante comme peut l'être ce genre de roman. N'empêche que j'ai trouvé l'histoire bien ficelée, et je n'avais pas vu venir les liens entre les différentes affaires. Bien joué encore !📝



⏩Un conte qui se lit très vite. Quelques passages où il faut avoir le cœur bien accroché mais c'est le but de ces contes non ??⏪
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Les Contes interdits : Cendrillon

Cela faisait longtemps que je voulais lire un des contes interdits et j’ai commencé par un de mes contes préférés. Ja n’aurais peut être pas dû, je ne verrais plus jamais cendrillon de la même manière.

C'est un conte macabre avec vraiment tout ce qu'il peut avoir de pire dans la nature humaine. Un moment je me suis même dit que j'allais arrêter car j’avais lu assez d’horreur et puis le livre est court donc j’ai continué, c'est bien écrit pour qu'on ait envie d’en savoir plus. Le pire c'est qu'à part une petite touche étrange cela pourrait être réel.



Cendrine est une jeune fille vivant dans un crematorium avec son père sa belle mère et ses belles sœurs. Sa chambre est dans le sous sol avec l’incinérateur et les cadavres. Elle est humiliée tous les jours par sa belle mère er ses belles sœurs, elle décide alors de se venger.
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Les Contes interdits : Cendrillon

Ce livre est une grosse déception. J'espérais une revisite un peu macabre du conte et je me retrouve avec un gloubiboulga mal écrit. Voici donc une Cendrillon moderne sur qui le sort s'est acharné (le mot est faible). Le roman démarre par un double meurtre atroce. le ton est donné.

L'histoire est sordide. Les scènes d'horreur s'enchaînent. Tous les personnages sont pervers.

Et l'explication finale m'a semblé sans queue ni tête. Peut-être faut-il lire La petite fille aux allumettes revisité pour comprendre? Je passe mon tour...
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L’Anthologie 2014



Cam Nguyen est une jeune Québécoise d'origine asiatique assaillie de cauchemars emplis de violence, qu'elle estime prémonitoires. Quand elle s'en confie à sa meilleure amie, Juliette, elle lui raconte que la dernière fois qu'elle a rêvé de son pays d'enfance et de la guerre qui s'y est déroulée, son frère est décédé dans un accident de voiture. Qui sera le prochain ? Mes amis, quelle claque ! Je ne sais pas si cette nouvelle vaut l'achat de l'anthologie toute entière, mais c'est sans consteste le meilleur texte que j'ai lu jusqu'ici (sur trois, ça laisse donc bon espoir pour la suite). Malgré quelques petites maladresses stylistiques, Pat Isabelle sait parfaitement doser son récit et nous offrir un suspense haletant. Je me suis d'ailleurs fait avoir et, jusqu'au bout, je ne savais pas où il voulait m'emmener. De la belle ouvrage, assurément.



Dans le Japon de cette fin de XXIIème siècle, Tamika est une jeune femme qui vit avec un androïde qu'elle a contribué à créer comme l'"homme" parfait. Mais lorsque celui-ci tombe en panne, elle se résout à faire appel à un Technicien qui sera à même de le réparer, et qu'elle trouve de prime abord antipathique... C'est peu de dire que cette nouvelle m'a fait penser à la série suédoise diffusée sur ARTE l'année dernière (et dont la seconde saison arrive sur la même chaîne en mai de cette année), Real Humans (Äkta människor en version originale). Et c'est plutôt un compliment sous ma plume tant j'ai apprécié cette sérié (malgré ses défauts). On retrouve dans l'histoire racontée ici par Gaëlle Dupille la même volonté de chercher à comprendre si des relations entre des êtres humains naturels et synthétiques sont possibles, où doivent se poser les limites morales et si l'acceptation des uns par les autres est possible. Et j'ai d'autant plus apprécié cette histoire que le style déployé par la jeune auteure est superbe, clair et précis. Des personnages attachants et très bien campés pour un Japon du futur tout à fait crédible, mais sans une liste longue comme le bras de termes incompréhensibles, juste pour faire "futuriste". Et c'est tant mieux. Seule la fin d'A.D.G. m'a paru abrupte. Non pas nulle, loin de là, mais peut-être aurait-elle nécessité d'être développée. En fait, cette nouvelle, déjà relativement longue, aurait mérité un format plus long. Une novella aurait été parfaite.



Dans un futur assez éloigné, dans un monde qui semble avoir connu l'Apocalypse, un homme dit avoir rencontré ce qu'il prend pour un dieu... Qu'en est-il vraiment ? Je dois bien avouer humblement que je ne suis pas sûr d'avoir tout compris à cette histoire et peut-être que ce pitch est le reflet de cet aveu... Pourtant, et d'une manière très paradoxale, j'ai adoré cette histoire. Il faut dire que John Steelwood sait développer un style tel que je les aime, ornementé et plaisant, assez fluide pour couler sous les yeux. Alors peut-être manque-je de référence pour bien comprendre le sens de cette nouvelle, de ce que l'auteur veut me dire ? Peut-être, je n'en sais rien et je m'en fiche. je crois que j'y reviendrai bientôt pour me replonger dans ce récit très court en définitive et tout de même fort d'une densité impressionnante. De très loin l'un des meilleurs textes de cette anthologie. Du beau boulot, monsieur Steelwood !



Georges est un vieillard atteint de la maladie d'Alzheimer. Beaucoup de détails de son quotidien s'échappent lorsqu'il essaie d'y penser, notamment les noms des gens avec qui il vit. Et quand une personne se disant de l'agence vient pour lui demander de quitter les lieux, il ne comprend plus se qui se passe... Voici une nouvelle très courageuse car elle parle d'un des plus grands tabous de notre société : la vieillesse. Oui, les vieux que l'on cache parce qu'ils nous sont devenus inutiles. Sur un mode au début réaliste, Romain Billot nous narre une tranche de vie de l'un de ces anciens, avec un soucis du détail assez remarquable. Il a parfaitement cerné la psychologie d'une personne âgée. Malheureusement, je ne peux pas en dire plus (et peut-être en ai-je déjà trop dit) sans déflorer les subtilités de l'intrigue. La plume est belle, assez pour qu'on plonge dans cette histoire et qu'on finisse par se faire avoir. Une bonne nouvelle pour terminer cette anthologie.



Et si je devais vous donner un avis global sur l'anthologie dans son ensemble, je dirais qu'il s'agit d'un bouquin tout à fait recommandable, assez équilibré quant à ses thématiques. Bon, pour un amateur jusqu’au-boutiste de SFFF, peut-être manquerait-il un texte de Fantasy. Cependant, ceci n'est que du pinaillage et il serait dommage de passer à côté à cause de ce genre de broutille. Au final, une bonne anthologie, avec des textes certes inégaux mais aucun n'est inavouable. Et comme en plus on y trouve quelques petites perles, je ne peux que vous encourager à vous y plonger. Vous passerez quelques bons moments de lecture.



A.C. de Haenne
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Les Contes interdits : Cendrillon



📜🅼🅾🅽 🆁🅴🆂🆂🅴🅽🆃🅸📜



🛑8ème conte interdit lu et toujours aussi surprise !🛑



📓Cendrine vit dans un crématorium. Son père en est l'heureux propriétaire. 🥴Un jour sa femme meure, tiens bizarre ?? Oui bizarre car bien vite une affreuse belle-mère avec ses deux filles viennent aménager. Si le premier jour tout se passe vraiment au mieux, dès que le père s'absente, Cendrine se retrouve maltraitée et là c'est la descente aux enfers au propre comme au figuré. Elle va vivre au sous-sol, face au crématorium et en compagnie des morts qui attendent leur passage dans le four. Sa peau va se teinter de gris et la folie va la gagner.

Le récit oscille entre passé et présent. Passé où Cendrine va craquer, massacrer sa cruelle belle-mère et ses filles. Présent où elle est devenue la Cendrée, séjourne dans un centre de détention où les sévices continuent.

Malgré les horreurs, le sang, les tortures qu'elle va infliger à ses demi-sœurs, on ne peut que trouver le personnage de Cendrine touchant.📓



📝La plume est fluide, ce conte est addictif, impossible d'arrêter la lecture.📝



⏩Un conte qui va vous faire frissonner, grimacer. Et entendre des petites souris...⏪
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Les Contes interdits : Cendrillon

...!!!...



Et bien je suis catégorique, les contes interdits c'est fini pour moi.



Après avoir trouvé Cendrillon à la bibliothèque, je me suis dit pourquoi ne pas retenter.



Nouveau roman, nouvel auteur.....



Sauf que NON...



On pourrait y voir une petite porte vers un thriller, mais c'est vraiment trop dérangeant à mon goût.



Les scènes sont trop décrites et vraiment hallucinante.



J'ai toujours eu du mal à comprendre les scénaristes des films d'horreur. Et bien là, c'est la même chose.



L'auteur a une imagination perturbante et flippante de ce qu'il peut faire subir au corps d'une femme.



Les épisodes se déroulant dans la prison peuvent encore passer mais les violences sexuelles PAS DU TOUT



On ne pourra pas dire que je n'ai pas réessayé 🤣 il faut de tout pour plaire au plus grand nombre de toute façon 😉



Livre -18ans c'est sûr mais je dirai surtout, pour un public TRÈS averti n'ayant pas peur de l'imagination tordu de l'humain
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