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Citations de Sylvie Granotier (94)


Personne n’a l’idée de construire son propre malheur. Tous nos choix sont dictés par l’espoir.
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Il a viré brutalement de l’ultragauche à la religion mais il y avait gagné une forme de sérénité, comme si sa colère était mieux canalisée. Et puis, en août 2015, il est parti, on ne s’y attendait pas. Il était majeur, la police ne pouvait pas intervenir. Par un ami, j’ai eu un contact à la DCRI. Ils disent ne l’avoir jamais repéré ni en Turquie, ni en Irak, ni en Syrie. C’est comme s’il s’était volatilisé. Aline, ma femme, fait comme si ça n’existait pas, sa façon de tenir je pense. Quant à Emilie … c’était son grand frère idolâtré. On pense que sa conversion n’est qu’une manière de rester proche de lui.
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-Vous ne me serrez pas la main parce que vous êtes mal élevé ou parce que je suis une femme ? – Par respect pour les femmes, corrige-t-il, sentencieux. – Par peur des femmes, mépris pour les femmes … Catherine égrène tranquillement les hypothèses tout en récupérant son sac où elle glisse son carnet. – Vous auriez du choisir l’Arabie saoudite ou le Qatar. Mais pas la France. On est pour l’égalité des sexes ici. Vous ne sentez pas cette odeur nauséabonde ? C’est celle du mépris, le vôtre.
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p16
Je descendis l'escalier raide, indifférent à l'odeur de bois comme au craquement des marches qui avaient connu les pas de Louis Jouvet, ancien patron du théâtre, détails auxquels je suis pourtant sensible d'habitude.
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bien écrit, un joli suspens
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La tête d'Élisabeth sombra lentement, les yeux révulsés de panique, la bouche tordue ; hideux, son visage disparut. Son corps s'agita et je vacillai dans les bottes de Guillaume, cinq tailles trop grandes.
Sa face de Gorgone remonta et je l'aplatis sous ma semelle, poussai sur mon talon jusqu'à ce que sa nuque cogne le fond. Sa main glissa sur ma botte gauche. Elle lutta à coups de pied, violents d'abord puis simplement désordonnés, faibles enfin, de plus en plus faibles.
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P97
Cécilia est une force qui non seulement va mais entraîne. Rien ne lui résiste. un ouragan est entré dans la vie d'Isabelle au bon moment. Cécilia l'aime comme elle est. Les garçons n’intéressent pas Isabelle? Et alors ? Cécilia les adore uniquement Parce qu'elle adore exercer son pouvoir sur eux.
Pour le reste, elle es t comme Isabelle, elle les trouve chiants. Et puis elle aime bien faire l'amour. Elle en parle en gourmande comme ses plats préférés.
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Il s’est joué la comédie de l’amour, disons. Mais il a un instinct infaillible pour tout ce qui pourrait, risque de, va servir son ambition. Ce qui est la moindre des choses pour un homme politique. Je ne vaux pas mieux que lui au fait. Mon ambition à moi était de l’épouser et contrairement à ce que tu penses, ça a été un vrai parcours du combattant. Trop cher payé, si tu veux savoir.
Oh, le flou de ses yeux qu’elle essaie de rendre durs et matures.
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— Personnellement, cela m’est égal. Je dis ça pour toi. Guillaume baise utile. Toujours. Il n’a de plaisir que dans ce qui lui rapporte.
— C’est monstrueux de dire ça.
Oh, là, là, combien de fois m’a-t-on traitée de monstre simplement parce que je disais la vérité ? Il faut plutôt se méfier des gentils qu’on dit normaux, alors qu’ils se contentent de mentir pour faire plaisir.
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- Vous m'avez cherchée derrière moi avant de me reconnaître
J'enregistrai la formule qui était une bonne indication de jeu.
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Sylvie Granotier
Que la vraie vie est pâle! Et bêtement dangereuse! Quand le plateau de théâtre, où l'on meurt, souffre et aime avec violence, est, en réalité, plus sûr qu'un abri antiatomique.
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Je pense à ces vers d'Afrique qui pondent sous la peau des hommes, lesquels se retrouvent, sans le savoir, une vie étrangère et grouillante collée à leurs organes. Tel est l'effet de Marianne sur ma vie.
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Les bornes du déplaisir maternel étant aléatoires.
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Ils sont tous les deux pieds nus. Lui a les cheveux qui lui descendent aux épaules, il porte une tunique indienne blanche et un jean effiloché. leurs visages n'expriment pas grand chose. Il veut échapper aux photographes, elles s'en fiche.
C'est une des photos que j'ai regardée le plus souvent pendant cette année de mon enfermement dans l'affaire Towne. Tels clichés rendent nostalgiques d'un temps qu'on n'a pas connu. Ils ont un charme particulier que j'ai du mal à analyser. Un temps où on était jeune pour toujours, où on ne se projetait pas dans l'avenir parce que la mort était à deux pas. Où les notions de retraite, pension, sécurité faisaient ricaner parce que la vie était ailleurs, à inventer autrement. John et Randy sur cette photo, et Randy quand elle est seule, évoquent la liberté précieuse de ceux qui se définissent hors du regard des autres.
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La grande misère de cette époque... La libération sexuelle aura quand même essentiellement profité aux mecs.
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Et puis elle a claqué des doigts parce que mon nom ne lui revenait pas, alors que mon visage, oui. C'est chaque fois pareil, je vois les noms défiler dans leur tête sans qu'ils réussissent à trancher. Je suis "l'acteur", à défaut d'être une personne. Elle es donc restée sans voix et a continué de me dévisager avec aplomb. Nous sommes des objets familiers qui appartiennent à tous.
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p13
Avant d'être acteur, j'étais Michel Parfond, voyou, bâtard, mal dégrossi, tendre peut être.
Devenir Michel Leman n'a pas été une mince affaire. Son baptême a eu lieu il y a 5 ans, le 2 novembre 2002, au Théâtre de l'athénée.
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P13
J'étais face au paradoxe ultime, j'avais joué les flics, les amants, les maris, les pédés ou les idiots savants sans qu'on mette en doute la vraisemblance de mes personnages. Au moment où je disais la vérité, simple et directe, sans effet, avec la seule sincérité comme accessoire, je n'étais plus du tout crédible . Comme personne ne vous croit, votre insistance même devient suspecte.
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P65
Été 2007
Irene Nemski a les yeux brouillés de larmes. Pourquoi le bonheur viré-t-il toujours au cauchemar ?
Heureusement, Steve ne l'a pas vue pleurer, elle a sauvé la face. Et puis, elle va annuler le mariage, on verra sa tête alors. On verra ce qu'il restera de sa suffisance et de sa supériorité masculine.
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On s'en accommode, apparemment on s'accommode de tout, du laisser-aller, de l'indifférence, de la solitude.
La lassitude règne. 
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