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Critiques de Sylvie Grignon (137)
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Noir

Au départ je voulais partager sur mon blog mon opinion sur un certain nombre d'auteurs que j'admire et qui m'inspirent. Réflexion faite ces romanciers n'ont guère besoin de moi et il m'est apparu plus judicieux de vous parler d'auteurs moins connus et qui à mon sens gagneraient à l'être plus. Je débute la série avec NOIR sous-titré "Aux frontières de l'âme". Pour être honnête si j'ai lu le roman policier de Sylvie Grignon c'est parcequ'elle est éditée par le même éditeur que moi et que nous croisons nos écrits dans le groupe Facebook. C'est un critère de choix qui en vaut un autre dès que vous décidez de sortir des sentiers littéraires battus.



Je n'ai pas eu à regretter mon choix. Noir est un roman très plaisant à lire, le de Sylvie Grignon y est pour beaucoup. Elle écrit sans fioritures inutiles avec efficacité et sans cette auto-satisfaction de beaucoup d'écrivains qui ont l'ai de vous dire "admirez mon , voyez comme j'écris bien".



Cette modernité de l'écriture se retrouve également dans l'intrigue du roman. Des histoires parallèles se développent, nous savons bien qu'elles finiront par se rejoindre et le plaisir consiste à deviner quand et pourquoi ?



J'aime aussi que ce roman se situe dans une trame narrative qui possède un "avant" et probablement "un après". C'est une des grandes qualités de beaucoup de polars contemporains que de développer une histoire à tiroirs dont nous ne comprenons pas tout au fur et à mesure des lectures et qui vous donne envie de relire tous les romans depuis le début pour en saisir toutes les subtilités de l'intrigue.



Le héros de l'histoire Antoine Bourgnon est un personnage attachant, très humain dans son incapacité à comprendre Adelyse, sa femme, et à concilier une passion amoureuse avec son engagement professionnel. Les personnages secondaires sont plus qu'esquissés l'équipe de policiers existe dans les relations entre les personnes au-delà de leur intérêt pour faire avancer l'intrigue.



Le roman se lit d'une traite, vous en attendez les développements avec gourmandise et n'êtes que très rarement déçus.



En résumé je ne peux que recommander la lecture de NOIR, en vente sur le site de l'éditeur et dans toutes les librairies en ligne. Pensez aussi à le commander à votre libraire si vous pensez que le métier de libraire mérite d'être soutenu face aux géants du net.
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Immortelle tourmaline

Ce thriller a tout d'un grand : les personnages sont très bien travaillés, aucun temps mort : un suspens maintenu jusqu'à la fin et au final deux surprises qui vous retournent ! Et tout ce qui fait le charme des livres écrits par Sylvie Grignon : ses à côté concernant ici la peinture, les pierres et leur pouvoir qui ont fait chez moi mouche. Et je dirai aussi que la différence c'est l'aspect émotionnel du thriller sans que cela soit trop, par exemple chez son héroïne : la commissaire Victoire. Et... et ... cette interrogation philosophique lorsqu'on ferme le livre : finalement, qu'est-ce que le bien ? Qu'est-ce que le mal ? Cette lecture est à marquer d''une pierre blanche ( un clin d'oeil sur le sujet des pierres... ) ou plutôt d'une tourmaline.

Bref, vous voilà prévenu : faites gaffe : si vous commencez Tourmaline, vous ne pourrez pas le lâcher.... Donc prévoyez de le lire un peu plus tôt en soirée pour ne pas le terminer dans la nuit... Addiction garantie.
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Immortelle tourmaline

Lorsque Sylvie avait interrompu sa série "couleurs" j'étais un peu déçu qu'elle abandonne son héros Antoine Bourgnon et tous se acolytes. Puis j'ai découvert sa nouvelle héroïne Victoire Guinot et je l'ai trouvée tout aussi attachante qu'Antoine. J'ai donc été ravi de la retrouver dans une nouvelle enquête.

Dans ce roman les fans de Sylvie grignon retrouvent les éléments qui font le succès de ses romans. Une intrigue très mystérieuse, avec un zeste d’ésotérisme, les relations amicales et amoureuses de l'héroïne, des personnages secondaires bien campés. Victoire est une révoltée, elle n'hésite pas à affronter sa hiérarchie dans la quête de la vérité, son obstination va-t-elle payer ? Je vous laisse le découvrir en lisant ce très bon polar, plein de rebondissements plus surprenants les uns que les autres.

Bref, un roman que les amateurs du genre vont dévorer jusqu'à la dernière page et que je vous conseille vivement.

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Immortelle tourmaline

Un tableau saccagé dans une exposition, des corps retrouvés en Dordogne. Leur seul lien : les bouches sont cousues.

La commissaire Victoire Guinot sur ordre du Préfet de Paris et du procureur de la République va rejoindre la SRPJ de Bordeaux, ainsi que son acolyte parisienne la lieutenante Stéphanie Mauvert. L’enquête va s’avérer une fois de plus bien compliquée. Ces inspectrices, vont-elles faire face à un tueur en série ?

Ce polar dans la pure tradition mélangé à un zeste d’ésotérisme comblera tous les amateurs du genre.

Sylvie Grignon continue sa nouvelle série autour des pierres et la gemmologie. Après l’Obsidienne, ce nouveau polar se penche sur la Tourmaline. Nous retrouvons avec plaisir le duo Victoire Guinot et Stéphanie Mauvert. Toutes deux s’envolent pour Bordeaux afin de résoudre une enquête bien complexe. Le duo fonctionne à merveille, les questionnements affluent devant une hécatombe de morts plus cruelles les unes que les autres. Quelques liens avec l’enquête précédente nous remettent en selle. Le suspense est là, l’humour, la peur, l’émotion de quoi passer un bon moment en tournant les pages de ce polar que je vous recommande

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Immortelle tourmaline

💭J ai adoré le titre car il a une grande part de mystère: "Immortelle tourmaline" et dans la couverture. C est l une des grandes qualité de l autrice: savoir titiller les lecteurs et lectrices. Ça me mettait en appétit et j avais hâte de partir à la découverte de cette nouvelle histoire. 😃





💭 Dans une galerie d Art, le tableau Yevanne à été dégradé. La bouche à été cousue et il y a du sang…. C est le point de départ d une enquête qui aura beaucoup de ramifications différentes.





💭 Concernant les personnages, nous avons Jacques Belanau, policier de métier, Justine Beaufils (une nouvelle recrue), Victoire Guinot (commissaire) et Stéphanie Mauvert (lieutenant). Bien entendu, il y a d autres personnages très importants qui viendront s inviter au cours de la lecture. Stéphanie et Victoire sont amies depuis longtemps et sont Ravies de travailler à nouveau ensemble. Un duo de choc qui va vous donner du plaisir, des sueurs froides. Tous les personnages vont interagir les uns avec les autres et vont donner des réactions en chaîne lors de l enquête.. J irais jusqu'à dire "mortelles". On n a pas le temps de se tourner les pouces. Tout ce que j' aime.





💭 Au travers de son récit, on découvre la passion de Sylvie Grignon pour les pierres précieuses thérapeutiques. Non seulement elle est excelle dans la mise en scène, les intrigues…. Mais en plus de tout cela, elle met au cœur du roman la tourmaline (dans ce cas-ci). Une pierre précieuse qui a de nombreux bienfaits à son actif, ainsi qu une palette de couleurs étonnantes et qui ont chacune leur raison d être. Elle nous l'a décrit très minutieusement et surtout elle est parvenue à la mettre au cœur de l enquête. Elle y a toute sa place et ajoute une touche spéciale à la lecture. Et c est grâce à ces petits détails et à sa passion que l on ressent au travers de son histoire qu elle arrive à capter l'attention du lecteur et à la conserver tout au long de l histoire.





💭 C' est pour toutes ces raisons que je vous recommande de lire "immortelle tourmaline". Sylvie Grignon transmet sa passion, son souci du détail, sa cohérence dans la construction de l intrigue. Mais surtout pour sa plume très imaginative et qui suit une trame très audacieuse:les pierres thérapeutiques). Elle est cohérente du début à la fin. Les actions, rebondissements sans en faire trop. On découvre les réflexions des personnages tout au long de l' enquête. Détails, précisions, passion sont les maîtres mots. Mais il y a un ingrédient très important pour qu' un roman m' accroche: le cœur mis à l' écriture. Et là, il est omniprésent pour mon plus grand plaisir.





♥️♥️♥️ Gros coup de cœur. Si vous en voulez encore, lisez obsidienne noire et les autres opus qui concernent les couleurs

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Les enquêtes de l'inspecteur Bourgnon, tome 1..

Il s’agit d’une réédition d’un roman paru en 2013.

ROUGE nous entraîne dans les destins croisés d’une dizaine de personnages, dont les liens se dévoileront au fur et à mesure de l’avancée de l’intrigue. Telle une gigantesque pelote de laine, l’auteure tire l’un après l’autre les fils et dévoile les éléments de cette enquête hors du commun.

J’ai échafaudé de nombreuses hypothèses, certaines se sont confirmées, d’autres non. L’alternance des points de vue dynamise le récit, mais j’aurais apprécié plus de dialogues et de scènes sur le vif. Cependant, l’écriture directe m’a happée et j’ai enchaîné les chapitres l’un après l’autre jusqu’au dénouement final…

En somme, une fiction qui fait réfléchir… Une question reste en suspens à la fin de ma lecture : depuis 2013, la science a progressé, mais qu’en est-il de l’éthique ?

Merci à l’auteure pour cette belle découverte !

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Immortelle tourmaline

C’est avec un plaisir non simulé que j’ai retrouvé la commissaire Victoire Guinot, une femme flic au caractère affirmé, dont les coups de gueule et les fous rires, sont aussi célèbres dans les nichoirs de la maison poulaga que son intuition légendaire, sa clairvoyance réputée et son illustre discernement.



Quoique, dans cet opus, elle se fasse un peu voler la vedette, voire la médaille de la fliquette la plus perspicace, par deux autres enquêtrices, des copines à elle disposant d’une jugeote tout aussi affûtée que la sienne.



Cette nouvelle investigation policière, orchestrée par l’excellente Sylvie Grignon, met donc en scène un trio de femmes détectives, aussi belles que douées. Des drôles de dames, oui ! Mais qui ne travaillent pas pour un millionnaire anonyme nommé Charlie. Gendarme ou officiers de police judiciaire, elles œuvrent pour le bien de la collectivité et leur modeste salaire de fonctionnaires ou de militaires provient des fonds publics… C’est-à-dire de vos impôts.



À « nos anges de Charlie », titre américain de la série « drôle de dames », Sylvie Grignon, leur patronne narratrice, ne cesse d’imposer de nouvelles enquêtes franchement glauques quoique divertissantes pour le lecteur. Nos ladies détectives finiront-elles par se rebeller ? Je l’ignore.



Quoi qu’il en soit, l’ex-taularde du quai des Orfèvres préférerait sans doute enquêter sur de gentils petits meurtres entre amis, ou bien suivre la piste d’un Arsène Lupin gentleman cambrioleur, ou encore couvrir la cavale d’un malfaiteur sans haine ni violence, disciple d’Albert Spaggiari…



Mais voilà, non seulement la carrière de la glorieuse commissaire est parsemée de psychopathes totalement déjantés auprès desquels Hannibal Lecter pourrait passer pour un enfant de chœur, s’il n’était pas si dérangé et passablement cannibale, mais en plus notre Julie Lescaut version berrichonne semble abonnée aux puissants tout aussi véreux que dépravés, qu’ils soient politiciens pourris ou hommes d’affaires malsains.



Oui, il y en a quelques-uns… Et pas seulement dans le monde de la fiction. Et ça possède le don de la mettre dans une rogne terrible.



Il faut dire que nos aliénés tueurs ne chôment pas. Au pays des cailloux, ça immole à tour de bras. Oui, vous avez bien lu, « au pays des cailloux », car en plus, d’égorger, de décimer, d’exterminer, bref d’écharper facétieusement, nos joyeux lurons pourvoyeurs de victimes en tout genre font une véritable fixette névrotique sur les pierres thérapeutiques… Tourmaline, obsidienne… Ils en distribuent en veux tu en voilas… Une singulière manie qui a pour effet de surprendre, mais surtout d’agacer plus encore notre commissaire qui depuis qu’elle a déserté la capitale préfère de loin la culture des tomates bio aux minéraux rares à vertu curative.



L’enquête de nos trois fliquettes est trépidante, à rebondissements, compliquée à souhait et richement argumentée. On les aime, nos héroïnes, et on se plaît à détester les méchants, il faut dire qu’ils sont puissamment insupportables et totalement infréquentables. L’autrice réussit également ce tour de force nous amenant, sinon à pardonner, mais tout au moins a comprendre le mobile motivant l’assassin qui, contrairement à Monsieur Smith, n’habite pas au 21, ce serait trop simple. Et dame, Sylvie, ne donne pas dans la simplicité. Elle aime embrouiller ses lecteurs et y parvient fort bien.



Donc, pour résumer cette désopilante chronique, encore un bon thriller sanglant à l’actif de notre Mary Higgins Clark, version gauloise. Comparaison osée ? Oui, peut-être, mais comme vous le savez, moi je dis ça, je dis rien, et puis c’est à vous de voir…



À bientôt pour une nouvelle enquête aux couleurs d’agate bleue ou pourquoi pas, soyons fous, d’opale noire voire, au diable l’avarice de jaspe sang-de-dragon.


Lien : https://jeanbjouteur.wixsite..
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Immortelle tourmaline

Un bon thriller cette "Immortelle Tourmaline". Des cadavres à gogo, une enquêtrice d'expérience et au caractère trempé qui se nomme Victoire : tout un programme…

Une enquête complexe avec le sud-ouest en décor, ses lieux emblématiques et son art de vivre…

De nombreuses pistes qui se démêlent peu à peu tout en maintenant le suspense jusqu'aux dernières pages…

Une excellente histoire, bien écrites et bien ficelée…

Que désirez vous de plus ?
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Immortelle tourmaline

La commissaire Victoire Guinot est de retour… …et son caractère bien trempé ne s’est pas adouci ! Tout commence avec un tableau vandalisé, puis un cadavre dont la ressemblance avec le tableau est frappante. Des yeux tachés de sang, des bouches cousues… Heureuse de revenir aux affaires et de laisser ses plantations de tomates, Victoire se plonge dans cette enquête, secondée par ses anciens ami(e)s et ses nouveaux collègues. Très vite, les cadavres s’accumulent, tandis que les pistes se multiplient. Pourtant, Victoire est persuadée qu’un dénominateur commun existe, et va tout faire pour le découvrir. Quitte à aller fouiner dans la direction de sa précédente enquête, qui lui avait déjà value une mise au placard. Le rythme est soutenu ; la vie privée des personnages et l’enquête se mêlent pour donner plus d’épaisseur au récit : un bon polar qu’on ne lâche pas avant la dernière page !
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L'obsidienne noire



Le personnage principal, La commissaire Guinot, légende vivante du mythique numéro « “36, v’là les flics », est une dure à cuire… Enfin une dure à cuire qui troque volontiers son cœur de pierre volcanique de type obsidienne, contre un cœur de midinette à la sentimentalité ingénue lorsqu’elle croise un confrère arborant une cinquantaine flamboyante qui et c’est courageux, à l’audace de lui faire du gringue.



Idylle ? Pas vraiment, car notre commissaire sans jupon, vu qu’elle porte des pantalons, lorsqu’il s’agit d’enquête, sait redevenir cette femme qui ne s’encombre pas d’un homme. Elle redevient alors ce qu’elle a toujours été et ce qu’elle restera. Une meneuse instinctive, douée, crainte, solitaire, aboyeuse à la langue bien pendue et au caractère affirmé.



Le commissaire Maigret n’a qu’à bien se tenir. Sa relève féminine est assurée. Et de plus, elle ne fume pas la pipe ce qui, par les temps qui courent, serait politiquement incorrect et très mal vu. Voyez Lucky Luke, notre cow-boy solitaire fume à présent un brin d’herbe. Moins viril, mais moins cancérigène.



Mais Jules Maigret et Victoire Guinot ne partagent plus la même maison. Le premier demeurera à jamais au 36 quai des Orfèvres. Alors que la seconde s’est installée au 36 rue du Bastion dans le 17e arrondissement de la capitale. Oui le numéro demeure inchangé, on ne jette pas aux oubliettes un numéro gagnant. Par contre on change volontiers les noms de rues. D’ailleurs, à ce sujet et pour la petite histoire, saviez-vous que la rue où se situe le 36 Bastion des Orfèvres s’appelait jadis rue Rostropoitch.



Il faut reconnaître que pour symboliser le bâtiment abritant le siège, l’état-major et les services communs de la Direction régionale de la police judiciaire, le mot bastion, terme désignant un ouvrage de fortification faisant saillie sur l’enceinte d’une place forte, sonne mieux que le blase d’un simple violoniste.



Reconnaissons qu’en conservant le patronyme de ce musicien, chef d’orchestre, mais aussi infatigable défenseur de la liberté d’expression et des droits de l’homme, l’expression « passer une nuit au violon » aurait pris une bien étrange double signification.



Bref, je m’égare.



Quoiqu’en fait, pas tant que ça. Car ce bouquin est un guide du routard de la maison poulaga. Les dessous de la préfecture de police en cours d’enquête, les rouages du 36 expliqués aux nuls. L’auteur a fait de sacrées recherches… À moins qu’elle ne soit une ancienne flic… Car son propos est tout aussi cohérent que l’enquête menée par son héroïne. Nous rentrons dans le journalier d’un OPJ, loin des séries et des courses-poursuites. Comme Sylvie Grignon nous le fait très justement remarquer, le quotidien d’un enquêteur, c’est d’abord les rapports tapés à deux doigts et qui n’en finissent pas. c’est la hiérarchie parfois débile et incompétente. c’est la gestion des problèmes de voisinages, des plaintes débiles, des vols à la tire, des « c’est pas moi, c’est lui. Bref, c’est la prise en charge de tout panel de dossiers répétitifs et dénués d’intérêt.



Et ça, l’auteure nous le décrit très bien. Avec humour et exactitude. Respectant ainsi un des codes du genre : à l’occasion d’une enquête, l’auteur de polar nous faire découvrir un univers précis. Sylvie Grignon n’a pas choisi le moindre. Elle nous dépeint l’univers de la police judiciaire.



Puis se lance dans l’exploration d’un second domaine tout aussi passionnant. Celui de la big pharma et de ses excès, de l’ésotérisme, des médecines parallèles.

Nous apprenons moult choses, et surtout, comme cette policière bien droite dans ses bottes, , nous nous rebellons contre certaines pratiques que l’auteure dénonce habilement par la bouche de ses personnages



Revenons à nos policiers du 36. Quand arrive une affaire de meurtre, un truc qui sort de l’ordinaire, c’est la ruée des flicards. Quand l’assassin récidive, quand l’énigme se pare de surnaturel, quand règne l’incertitude… Tout le monde se précipite, rêvant de boucler l’enquête de l’année, voire d la décennie.



Et des macchabées, avec dame Grignon, il y en a. Du mystère également. Les victimes tombent par la main habile d’un obscur et talentueux criminel au mobile… Non, je ne dévoilerais rien, lisez le bouquin.



Un bon polar… De facture classique, mais surfant sur une police modernisée dans laquelle réseaux sociaux et informatiques s’imposent comme des outils d’investigation indispensable.



Je vais lire le second tome… Je vous dirai tout… Quoique, comme vous le savez, moi je dis ça, je dis rien.
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Immortelle tourmaline



— Un policier haletant

Ce n'est pas le premier roman que je lis de l'autrice, et je retrouve avec plaisir l'énergique commissaire Victoire Guinot, dont le caractère bien trempé et la pugnacité font d'elle une excellente enquêtrice. Gravitent autour d'elle d'autres personnages bien campés. Les pierres, la tourmaline en particulier, retrouvées sur les cadavres, la conduisent à suspecter des notables, voire une secte. Mais l'enquête est complexe, car il est question aussi du monde de l'art et le lien entre les victimes semble difficile à trouver...

J'ai bien aimé ce roman où le suspense est présent jusqu'au bout.

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Immortelle tourmaline

J’ai découvert la plume de Sylvie Grignon avec ses polars : les enquêtes de l’inspecteur Bourgnon Tome 1 : Rouge, tome 2 : Blanc et le tome 3 : Bleu. Ainsi qu’avec juste une seconde, un petit roman qui fait du bien.

Retrouvez mes avis

J’ai donc entamé Immortelle tourmaline avec intérêt. Une histoire de sombres crimes teintés de pédophilie et de secte, une enquête de police rondement menée par deux femmes de caractère, tout est là pour en faire un bon polar.

Et je n’ai pas été déçue. Le rythme est haletant. Le plume de l’auteur donne le tempo mais pas les réponses, ce qui me porte à toujours vouloir en savoir plus.

En un mot : un bon polar comme je les aime où les réponses ne sont données qu’à la toute fin. Un bon polar que je recommande !
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#Appelez-moiJohn

Découvrir ce nouveau roman m’a donné énormément de frissons, m’a touché bien plus que je ne l’aurais voulu. Pourquoi ? Tout simplement parce j’en ai rencontré un et par conséquent, le roman m’a interpellé tout de suite.



🟣 Depuis le début, j’ai adoré la plume imaginative de Sylvie Grignon. Surtout dans ce thriller, mais aussi dans un roman beaucoup plus personnel. Voilà un nouveau segment à rajouter au panel de cette auteure.



🟣 Orlane, Nathalie, Maïleen font partie de ces jeunes femmes qui ont rencontré John et qui en ont été très amoureuses. Bien mal leur en a pris, elles ont payé cher cette romance à sens unique, qui en réalité n’en était pas une. Elles étaient le jouet d’un manipulateur de haut vol.



🟣 Le pervers narcissique peut s’attaquer directement à sa victime comme dans le roman de Sylvie Grignon, mais il peut aussi s’attaquer à la famille si sa victime vit encore sous le toit de sa famille.



🟣 Les caractéristiques sont les mêmes à la différence près c’est qu’il fait le vide autour de cette famille, pratique la politique de la terre brûlée. Il est comme une sangsue, il prend tout ce qu’il peut, mais dès qu’il sent que sa victime peut lui échapper, il met la pression pour qu’elle le choisisse. Il détruit la famille sans regret tout en continuant son travail de destruction et de manipulation. Il est très difficile de le détecter, c’est un caméléon et donne l’impression d’être l’homme ou la femme parfaits. e. Un loup dans un corps d’agneau. Et le problème c’est que ce type de personne se trouve bien plus près que l’on ne le pense.



🟣 Notre auteure a effectué énormément de recherches pour écrire son histoire. Ça se sent à chaque page que l’on tourne, car personnellement j’ai eu la chair de poule du début à la fin. J’ai été profondément touchée, émue par cette histoire tellement les sentiments sont intenses. Il est tellement facile de s’identifier par beaucoup de côtés du vécu et du ressenti des héroïnes.



🟣 Si les victimes m’ont fait vibrer, John en a fait autant. Comment un homme ou une femme normalement constitués peut en arriver à vouloir se faire aimer, martyriser, manipuler et briser une autre personne sans aucun remords. Pour ce besoin de dominer et de jouer avec l’autre. Je sais, on trouve souvent la réponse dans le passé. Mais pas toujours. Parfois certains individus sont totalement dénués de sentiments et profitent de leurs avantages physiques tout simplement.



🟣 En résumé, ce roman est un méga coup de ❤ ️ ❤ ️ ❤ ️ ❤ ️ ❤ ️ de par l’énorme sensibilité mise dans chaque mot, chaque phrase qui permet de faire vibrer le lecteur. La plume de Sylvie Grignon ne cessera jamais de m’étonner, de me surprendre, mais surtout de me faire vivre intensément aux côtés de ses personnages leurs émotions, leur vécu.



🔴 Encore merci pour ce moment de lecture qui restera gravé dans mon cœur à jamais. À très bientôt j’espère.

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L'obsidienne noire

Aujourd'hui je suis partie à la découverte du roman de Sylvie Grignon qui je remercie chaleureusement pour sa confiance. Une nouvelle série qui voit le jour me titille les neurones et éveille ma curiosité. L emblème de ce nouveau roman est une pierre dite "thérapeutique" : Un puissant bouclier contre les énergies négatives. Pierre tranchante, donne l'accès à la vérité. Favorise la concentration lors de la méditation. L'obsidienne noire (argenté ou œil céleste) dissout les colères. Voilà pour ce que j ai lu sur ces bienfaits.



Victoire Guinot est le principal personnage de cette histoire. Elle est en retraite forcée à la campagne, très éloignée du centre ville; seule au monde. Elle qui pensait être au calme dans un coin où rien ne se passe, hé bien elle s est franchement trompée. C est à croire qu elle attire les enquêtes bien pourries et tordues. Victoire va être à nouveau sollicitée pour une histoire aux ramifications étonnantes où les neurones vont chauffer... Il y a un grand nombre d autres personnages qui vont entourer notre héroïne pour le plus grand plaisir du lecteur et je vous laisse faire leur connaissance en lisant ce récit.



L histoire est excellente. Elle est recherchée aussi bien au point de vue des relations humaines que des intrigues. Les enquêtes sont loin d être simples. Je dirais que Sylvie Grignon à une plume acérée, imaginative et entraînante. Après avoir lu sa précédente série reprenant comme thème les couleurs, je suis convaincue que celle-ci sera fabuleuse car on retrouve tous les ingrédients indispensable à une lecture immersive: actions, rebondissements, confiance, amour et amitié. L'auteure à mis un point d'honneur à entraîner son lecteur dans la résolution de chaque enquête et que celle-ci se dévoile complètement à la fin du roman. Les descriptions sont minutieuses, les sentiments qui traversent chaque personnage sont mis en avant afin de donner du relief et que l'on puisse mieux comprendre leur façon de réagir.

Ce roman est un diamant à l état brut. Je suis certaine qu'il est le premier d une longue série où les pierres thérapeutiques seront l élément clé. Hâte de découvrir la suite des aventures de Victoire qui je suis sûre me fera vibrer intensément. Merci pour cette excellente découverte et ce délicieux moment.
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L'obsidienne noire

C’est avec plaisir que je me suis lancée dans ce roman dont l’intrigue se passe en partie dans le Berry, une région que je connais bien car habitant juste à côté. J’ai découvert des personnages attachants, surtout la commissaire Victoire Guinot avec qui je suis passée par plein d’émotions. J’ai beaucoup aimé le thème du livre, deux histoires parallèles… ou pas. L’enquête est passionnante, j’ai cru à plusieurs moments avoir découverts le tueur mais non, de nouveaux rebondissements venaient mettre fin à mes idées. Jusqu’aux dernières pages j’ai douté, vraiment bravo Sylvie pour ce roman avec lequel j’ai beaucoup accroché.




Lien : https://heylowdylitdeslivres..
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Juste une seconde

un roman revigorant sur les choix, les regrets et la résilience...

Un roman court mais percutant par ses leçons de vie qui nous invitent à nous recentrer sur l'essentiel en sachant que tout peut basculer d'un moment à l'autre, pour le meilleur ou pour le pire. Différents personnages cabossés par la vie tentent de se reconstruire avec les moyens du bord, à force de courage et de résilience, en puisant au fond d'eux la connaissance de leur nature profonde. Ils s'interrogent comme nous tous, ou presque, sur le destin, les épreuves, les choix et les regrets. Comment dépasser ses doutes, ses peurs et ses angoisses pour être un tant soit peu maître de sa destinée? Faut-il absolument toucher le fond pour pouvoir rebondir au lieu de subir en silence et en souffrance? Une agréable romance vient adoucir ces questions bassement existentielles en apportant une petite touche romanesque qui confère à l’ensemble une tonalité optimiste, malgré tout...
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L'obsidienne noire

UN POLAR TRÈS ORIGINAL : TROIS NUANCES DE STYLE

On y parle d’aromathérapie, de lithothérapie, de magnétisme, de magie, et d’aujourd’hui avec les nanosciences et les nanotechnologies. Intriguant de bout en bout. Une fin étourdissante.

Le sujet est lourd. Très lourd. Une enquête entre le Berry et Paris qui nous est contée tantôt sur un ton léger : l’amitié et les amours naissantes, tantôt sur un ton sérieux : l’enquête et les interrogatoires, tantôt sur un ton révolté : le sort des migrants sous les ponts de Paris et surtout celui des enfants.

Un voyage dans le temps : le passé, intriguant, le présent, dur, le futur, effrayant.

Une fin qui nous chamboule l’esprit, le cœur et l’âme.

Une fin qui nous interpelle, qui nous révolte, qui nous angoisse.

Impossible de ne pas penser à la pandémie : y-a-t-il un responsable, comment, qui, pourquoi ? Et s’il y a un pourquoi, il y a de quoi s’inquiéter...

La science, surtout médicale, peut devenir la meilleure comme la pire des choses. La meilleure, lorsqu’elle reste dans le domaine de la science. La pire lorsqu’elle passe aux mains des militaires.

Sylvie Grignon nous en donne un exemple. Comme elle, informez-vous, cherchez... Indignez-vous !

La fin est ouverte et c’est avec impatience que j’attends la suite des aventures de ces policiers bien sympathiques.

Quel est le rôle de l’obsidienne noire ?...

Évidemment, je ne vous ai pas raconté l’histoire. On ne raconte pas un polar et surtout sa fin. Vous voulez la connaître ?... Lisez-la !

Et méditez...

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Appelez-moi Camille...

Un véritable coup de coeur pour moi.



J'ai adoré découvrir les bribes de vie de Camille cette dame âgée. Grâce à la tenue de carnets tout au long de sa vie, elle réussit malgré la maladie naissante, à se rejouer son passé dans sa tête.



Via des anecdotes assez marquantes, elle parvient à faire remonter à la surface des souvenirs qui menacent de s'effacer.



Un vie riche en émotions.



Au delà de toutes ces histoires, on passe d'une époque à l'autre, et on se retrouve aujourd'hui en 2078, et Camille a 94 ans, un bel âge. elle raconte autant ses histoires d'amour, que ses déceptions, ses trahisons, ses espoirs, ses envies, tout ce qui a construit sa vie et qui en a fait quelque chose de bien rempli.



Que ce soit à 28 ans , à 33 ans ou à 18 ans, Camille a toujours une petite histoire amusante, ou au contraire déplaisante à raconter; mais surtout en aucun cas elle ne souhaite masquer la réalité des choses, et elle ne veut rien oublier.



A l'âge où la maladie d'alzheimer est très présente, l'existence et la lecture de ces carnets apportent un certain apaisement à Camille mais également la conforte dans l'idée que sa vie a été bien remplie.



J'ai apprécié de découvrir Camille à chaque époque, tant insouciante par moment, que beaucoup plus grave ou sérieuse à d'autres moments, heureuse également puis quelques années plus tard malheureuse.



J'avais peur de m'ennuyer avec une lecture sans réels rebondissements. Mais finalement je me suis régalée à essayer d'imaginer la vie de cette nonagénaire à laquelle je me suis attachée.



Une lecture que je vous conseille.
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Appelez-moi Camille...



Cet ouvrage est certainement bouleversant.



La plume est affinée, l'histoire prenante... On est agréablement surpris, on se laisse prendre par la grâce, la puissance et l’intelligence de cette plume affutée. Un ouvrage qui mérite d’être lu, puis relu.

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Appelez-moi Camille...

J’ai terminé récemment ce livre qui est une vraie pépite. J’ai adoré le style, la pudeur de l’auteur.

Je connaissais la plume de sylvie grignon pour ses polars décoiffants et là, j’ai pleuré, ri, et surtout j’ai réfléchi à ce qui était derrière les mots. Le style est divin.
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