Sylvie Grignon

En lisant le livre, les paroles d’une chanson me sont venues à l’esprit : « Nous souviendrons-nous de nous ». Camille perd la mémoire, un trouble que nous voudrions tous pouvoir éviter. Elle ne se souvient plus d’elle. Heureusement, au cours de sa vie elle a consigné les événements importants à ses yeux dans de nombreux carnets. Ces derniers vont l’aider à se souvenir de sa vie. Certains pans de son existence lui semblent au premier abord étranges, mais peu à peu, grâce à ces mots couchés sur le papier, elle réussit à se souvenir. La mémoire lui revient sous forme de flashs. Dans ce livre, elle nous raconte sa vie, intense, tumultueuse, faite de joies et de peines, de douleurs profondes et de grands bonheurs. Un voyage plein de sentiments entre le présent, le passé et ce qui pour nous est encore à venir…

Son plus grand regret est d’avoir oublié l’amour de sa vie, le seul, l’unique, qui a désormais quitté sa mémoire. Il s’agit de la quête principale, réussir à se souvenir de celui qu’elle a tant aimé. Au fil des pages de ses carnets, elle pense le retrouver, à plusieurs occasions, mais sans cesse il lui échappe. Durant ses pérégrinations dans le passé, à la recherche de cet Amour avec une majuscule, elle se remémore tout ce qui a constitué sa vie. Elle a affronté de nombreuses épreuves, telle une synthèse de ce que nous pouvons toutes et tous traverser au cours d’une existence. La perte d’êtres chers, la cruauté de certains en qui on a eu confiance, les turpitudes du monde qui nous entoure… Mais ses carnets sont aussi remplis de jolis souvenirs, puisqu’ainsi va la vie, alternant entre joie et peine.

Nous entrons dans l’intimité de Camille et très vite elle devient familière. C’est là le talent de l’auteure, que de provoquer des émotions chez le lecteur au point de donner le sentiment d’appartenir à l’histoire de Camille, d’être à ses côtés comme si l’on écoutait une amie, une proche, nous raconter ce qu’elle a vécu, tout ce dont elle se souvient. Le style est fluide et nous emporte dans le tourbillon de cette existence au point qu’il est impossible d’arrêter de tourner les pages. On veut sans cesse en savoir plus, car la perte de mémoire laisse à chaque fois des questions en suspens, que l’on espère voir résolues lors de l’ouverture du prochain carnet. On partage les émotions éprouvées par Camille, on est heureux pour elle, triste quand elle reparle de ses épreuves, en colère lorsqu’on découvre le mal que certains ont pu lui faire.

C’est un livre qui demande de prendre le temps. On a envie de s’installer au coin du feu, ou confortablement au soleil un jour d’été, pour savourer page après page l’histoire de cette vie magnifique. Camille est une héroïne, du quotidien, qui a réussi à tout surmonter, à rester elle-même, à construire sa vie malgré les épreuves. Elle nous montre l’exemple du courage qu’il faut pour traverser l’existence. Sa mémoire s’évapore lentement, mais c’est grâce à l’écriture qu’elle a pu la conserver, qu’elle peut en reconstituer les morceaux au fur et à mesure. Elle nous donne l’idée d’écrire notre propre histoire, pour qu’un jour, nous aussi, nous puissions nous souvenir de nous…
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Bonjour,



Mon retour sur sang pour sang thriller mais pas que…

Ce recueil de nouvelles sert à financer le salon de Longperrier organisé par Nadine Doyelle.

13 nouvelles et donc 13 auteur(e)s

13 histoires qui permettent de découvrir des nouvelles plumes, et d’en ressentir les différences.

Toutes sont originales et intenses.

Mon top 3

Un méga coup de cœur pour L’ombre perdue de Gwen Le Tallec

J’ai aussi adoré les fous, une reine et quelques nuisibles où je retrouve la plume précise de David Ruiz Martin

Et je finirais par 365 jours avant la nuit de Nelly Burglin Razik à la chute vraiment sympa et qui me permet de découvrir une nouvelle auteure portant le même prénom que moi (oui c’est assez rare pour être mentionné !)

Je vous recommande donc de lire ce recueil car, en plus de passer un bon moment de lecture, vous soutiendrais également un salon. Comment donc joindre l’utile à l’agréable.

Grâce à ce roman j ai fait la connaissance d une jeune fille, fringante de 94 ans. Elle vit dans un home mais sa mémoire lui fait souvent défaut. Ça la rend triste et fait ce qu elle peut pour retrouver ses souvenirs. Pour l aider, Ludo va lui apporter un carton rempli de journaux intimes. Pas n'importe lesquels: les siens. Ceux qu elle a tenu depuis toute jeune et qui vont l aider à remonter le temps.



Ce roman m a beaucoup touchée. Il est plein de bons sentimens. C estt attendrissant de s'imaginer Camille essayer de se souvenir puis de voir ce qu elle ressent quand elle tourne les pages de ses journaux intimes. Quand elle ferme les yeux car les souvenirs refont surface, ça se lit sur son visage. Oui j ia écrit "lire" car Sylvie Grignon pèse ses mots et les a choisi minutieusement pour que le lecteur ait cette impression d être un téléspectateur plutôt qu un simple lecteur.

C est déroutant comme les mots, expressions choisis sont très important pour ressentir l histoire, la vivre aux côtés de Camille. A un moment de ma lecture, il y a eu une musique qui a rajouté une touche émotionnelle. J étais en totale harmonie avec le roman. Ce fut doux, parfois intense mais souvent touchant, émouvant. Les émotions sont au rendez vous et ça arrive par vague. Ça faisait longtemps que je n avais pas été remué comme ça. D ailleurs, je n ai pas réussi à prendre une seule note durant cett lecture tellement j ai été happée.

Camille raconte sa vie mais surtout ses amours, ceux qui l ont marqué à différents moments de sa vie avec beaucoup de pudeur mais aussi de franchise. Elle découvre ces journaux intimes de façon aléatoire, d'ailleurs les histoires ne sont pas chronologiques et c est très bien comme ça.

Il y a une chose qui m interpellé. Une chose qui estt d actualité mais je n en dirait pas plus cart il vous faudra lire ce roman pour savoir de quoi je pattle.

Mais il y a une petite particularité temporelle à cette histoire. Elle a un pied dans le présent qui est aussi le passe et un autre dans le futur mais qui est le présent... C est. Compliqué hein ? Hé bien non pas tant que ça 😉



En résumé, ce roman est une bulle de sentiments. Il est impossible d en ressortir indemne car malgré tout ça touche nos aînés. Sylvie Grignon à une plume efficace, douce, sensible, attendrissante. Il y a un juste équilibre des sentimens et ne tombe pas dans l excès. Encore un roman que j épingle dans mes coup de cœur 💕💕💕

Je vous invite donc à lire ce roman ett attention à votre cœur car il pourrait vous en faire voir de toutes les couleurs...

J’ai retrouvé avec plaisir l’inspecteur Bourgnon, Antoine pour les intimes… Va savoir pourquoi, je lui donne à chaque fois les traits de Jean Reno. Et je verrais bien cette saga po­licière en film ! Cette fois-ci, l’enquête à mené Antoine et ses camarades policiers vers l’Amérique du sud et enfin, nous y trouvons le dénouement des deux précédents tomes. Je ne spoilerai pas cette formidable épopée policière que j’ai vrai­ment appréciée mais je vous la recommande vivement.

Témoignage



Amazone 2020



153 pages



Sylvie Grignon avait promis à sa maman de parler de cette terrible maladie. C’est chose faite. Un témoignage de 150 pages qui nous parle de la DCL (démence du corps de Lewy). On peut qu’être touché par ce petit livre séparé en deux parties : L’évolution et la lente descente de Simonne dans la maladie puis, en annexe, les témoignages d’aidants et de soignants.



Beaucoup de questions se posent au fil du récit. L’impuissance à guérir l’autre, la culpabilité de ne pouvoir faire plus, l’incompréhension face à certains symptômes mais aussi la difficulté à devenir parent de celui ou celle qui a été père, mère ou épouse. L’épuisement est souvent au bout du chemin pour l’aidant. Au travers de ce texte si émouvant on entre dans l’intimité sans vraiment se rendre compte de la réalité des situations puisqu’on ne l’a pas vécu. J’ai travaillé 40 ans à l’hôpital mais ces personnes malades que j’ai pu croiser n’étaient pas de ma famille. Quand se mêle à la maladie des liens filiaux, les choses sont bien différentes. Prendre en charge une personne proche qui part à la dérive c’est risqué de s’y perdre également si on ne prend garde à se préserver. Il faut savoir se faire aider, savoir passer le relai quand la maladie a déjà fait un long chemin. On comprend que cela n’est pas simple. Les structures ne sont pas toujours adaptées, le corps médical pas toujours disponible.



En tout cas, Sylvie Grignon a levé le voile sur une tranche de sa vie et ce qu’elle a vécu aux côtés de sa mère pendant ses dernières années, je trouve cela courageux. On n’est jamais préparé à vivre ce genre d’épreuve et ce petit livre peut aider dans ces circonstances si dramatiques.



Merci




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C’est le 3e livre que je lis de Sylvie Grignon et j’aime sa plume ! Dans cet opus, ce fut un plaisir de retrouver Antoine et Adelyse, rencontrés dans le premier tome. Sans entrer dans les détails car une histoire policière ne se dévoile pas, j’ai beaucoup apprécié cette enquête, plus mystérieuse encore que celle du tome 1. Les personnages sont devenus attachants, peut être par ce que l’auteur nous permet de mieux les connaître.

En tout cas, ce qui est certain, c’est que je lirai le tome 3 !

AMBRE DE Sylvie Grignon: Dans le précédent roman policier de l’auteure POURPRE, Antoine Bourgnon s'écroule après avoir pris une balle en pleine poitrine . Cela fait neuf mois qu’il est dans le coma, incapable de sortir de sa bulle. Il entend tout ce qui se passe autour de lui, perçoit les odeurs, l’état ou l’humeur dans laquelle sont ses visiteurs.

L’équipe s’est un peu séparée, Sabrina trie des dossiers et tout en se reprochant l’accident de son patron s’acharne à chercher le coupable. Karim a le moral dans les chaussettes d’autant que toute la brigade a déménagé du 36 pour s’installer dans des locaux flambant neuf. Il n’apprécie que moyennement ce nouvel environnement ainsi que son patron par intérim Mériau, homme rigide et sans originalité.

Adelyse après avoir pleuré toutes les larmes de son corps a repris un peu du poil de la bête et organise sa vie entre son travail de secrétaire à mi-temps au SRPJ, ses après-midi auprès de son mari dans le coma et ses deux enfants.

Malgré la morosité ambiante, due à l’état d’Antoine Bourgnon, la vie et le travail reprennent leur cours ; 7 corps sont retrouvés dans les catacombes. 7 hommes de 80 ans environ, leurs lèvres sont fixées par une résine : de l’Ambre.

Karim, accompagné d’un nouveau collègue décide de partager ses informations avec Antoine Bourgnon à son chevet.

Ce dernier polar de la série écrit par Sylvie Grignon fait avec brio toute la lumière sur les agissements de certains chercheurs liés au désir de créer l'homme parfait tout en détruisant celui qui ne l'est pas; vieux rêve d'eugénisme s'il en est. Les découvertes scientifiques ne sont pas toujours des cadeaux de la vie, les envies de manipuler le vivant font parfois froid dans le dos. Ce roman que j'avais eu le plaisir de lire en avant première m'est apparu à cette nouvelle lecture sous un jour bien différent au regard de ce que nous vivons actuellement sur le plan sanitaire. Un polar bien intéressant par son approche et ses recherches. Retrouverons-nous un jour le commandant Bourgnon et sa petite famille?

C'est un livre que je recommande vivement :

- aux malades tout d'abord car non vous n'êtes pas seuls, vous n'êtes pas fous, vous êtes "juste" malades,

- à l'entourage des malades, ça aide énormément à comprendre ce qu'ils ressentent, le fait qu'ils ne contrôlent pas leurs réactions,... Il ne faut pas négliger la souffrance de l'entourage, c'est difficile à vivre pour eux également,

- aux soignants car ça peut les aider à mieux prendre en charge la maladie : non la prise de poids c'est pas notre faute, même si d'autres vivent bien avec ces taux ce n'est pas le cas de tout le monde, non quand on a Hashimoto et une tsh stable grâce au Levothyrox ça ne veut pas dire qu'on n'est plus malade,...



Ce livre traite des maladies thyroïdiennes mais est plus centrées sur les maladies auto-immunes de la thyroïde

Un très beau livre qui nous laisse une certaine leçon de vie, qui nous montre qu'il ne faut pas perdre une seule seconde et qu'à chaque instant, tout peut basculer...

A-t-on droit à une seconde chance ?





 Faut-il endurer les affres de la souffrance, celles du désespoir pour découvrir enfin paix et sérénité ? Faut-il atteindre le fond du gouffre pour espérer un jour pouvoir refaire surface ?





Telles sont les questions que m’inspire ce livre.





Évidemment, l’histoire d’amour n’est qu’un prétexte pour aborder ces thèmes si complexes que constituent résilience et catharsis. Pourtant, on arrive à croire au décor et à ceux (et surtout à celle) qui l’habitent.





Verse-t-on parfois dans les travers de la gentille petite romance ? Oui, sans doute, mais ce n’est guère un problème, car le sujet et surtout les réponses proposées, toujours optimistes, celles auxquelles nous aimerions tous entendre, à défaut d’y croire, sont maîtrisés et agréables à entendre.





Tout au long du livre l’auteure s’efforce de nous faire admettre qu’il est possible de s’alléger du poids de la tristesse, de la peur, de la douleur, de la phobie, pour laisser place à des états plus sains, plus légers, des états enfin apaisés. Les situations que tous parfois nous traversons, peuvent être source de découragements, d’abandons… Les thérapeutes peuvent-ils être des faiseurs d’espérance ? Peut-être, mais ils ne sont pas des faiseurs de miracles… Ils sont là pour aider le patient à s’aider lui-même dans le contexte de vie, parfois difficile, qu’il traverse. Le ou plutôt les processus de changements que traversent les personnages de cet ouvrage, changements toujours positifs, ne sont pas du simple fait de l’intervention d’un soignant. Le discours de Sylvie Grignon le laisse bien entendre. Sans l’aide du patient lui-même, sans sa décision de se transformer lui-même en « faiseur d’espoirs » le thérapeute ne peut rien…





Donc, un bouquin qui fait du bien au moral, car il permet d’espérer.
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J’ai beaucoup aimé ce polar où chaque chemin menait à une impasse. Une histoire qui semble simple mais qui s’avère bien plus complexe que prévu. Des personnages intéressants, avec des vies qui s’entrecroisent. Des destins liés. Et un tueur, que la police n’arrive pas à cerner.

Au delà de la plume de l’auteur que j’ai beaucoup aimée, l’intrigue m’a tenue en haleine, grâce à ses multiples rebondissements. Un polar à lire !

Du bonheur à portée de main

C'est mon premier roman de l'auteure et je ne suis pas déçue. Un peu à la manière d'un journal intime, l'auteure nous livre une histoire pleine d'espoir. Un livre qui fait réfléchir et qui m'a chamboulé. "Juste une seconde" et tout peut basculer ! Le destin ? le hasard ? ..... On s'est tous dit un jour : "Et si..." . Et si nous relativisions et nous tournions vers l'avenir au lieu de ressasser ce qui ne peut plus être changé !? De ce livre émane, questionnement, mais aussi et surtout Bonheur, Sagesse, Résilience, Tolérance et Empathie. Bravo Sylvie

J'ai trouvé la construction de ce policier très originale. A chaque chapitre, on nous présente un nouveau personnage, avec une partie de son passé, et petit à petit on commence à se rendre compte qu'ils ont tous des liens entre eux. Puis des meurtres surviennent, la tension monte et les pièces de puzzle se mettent progressivement en place même si le pourquoi du comment nous échappe toujours. Il faut attendre les dernières chapitres pour que les révélations s'enchainent et qu'on comprenne ce qu'il s'est vraiment passé 25 ans plus tôt. J'aurais d'ailleurs bien aimé avoir plus de détails sur "l'organisation".

Le tout avec des personnages attachants ou détestables et un style épicé plutôt inhabituel pour le genre.

Une lecture originale et plaisante qui m'a sortie de ma zone de confort.

Pourpre est le premier livre que je lis de Sylvie Grignon et quelle découverte ! Merci à elle. Je suis fan des romans d'Agatha Christie et de ses dénouements qui surprennent toujours. Avec ce livre, j'ai ressenti la même chose. L'avantage, avec une auteure française, est d'assimiler très facilement les noms et prénoms des nombreux personnages présentés car ils nous sont familiers. La lecture est aussi très fluide sans pourtant être simplette. Beaucoup de symbolisme, de profondeur et de description dans ce livre ; on se représente très bien les scènes et les personnages tout au long de celui ci. Et pourtant, le style d'écriture est simple et les pages s'enchainent.

Et le dénouement est très malin, bravo pour toute cette intrigue et cette imagination.

La couverture, toute bleue, m'a attirée. Me voilà plongée dans la Bretagne des légendes, celle que j'aime tant. Les personnages sont bien ancrés dans l'intrigue et ce polar sait tenir en haleine. Je recommande vivement !

L’auteur nous invite à entrer dans une histoire pleine de douceur et d’espoir. Nadia est un personnage féminin optimiste et qui sème sur son passage un peu de bonheur. La vie ne l’a pas épargnée et pourtant, tel un ange, elle s’occupe des personnes qu’elle croise avec beaucoup d’amour et elle trouve toujours une façon de leur redonner espoir. Nombre de questions sont soulevées au fil des pages. Choix, temps qui passe, décisions... Chaque seconde compte et tout peut basculer rapidement en bien ou en mal. Un livre qui montre que la vie est précieuse et qu’il faut profiter de chaque seconde. Alors prenez juste une seconde et découvrez ce condensé d’amour et d’espoir qui vous permettra de relativiser.

Une plume légère, une lecture qui fait un bien fou, une histoire plein de positivité, un très beau livre qui ne peut laisser indifférent.

À travers ce livre, je découvre une auteure qui sait parler au cœur de ses lecteurs.

Merci à Sylvie Grignon pour m'avoir fait confiance pour la lecture de Bleu ainsi qu'aux Editions Evidences.







Avant toute chose, vous trouverez le lien vers un autre roman de Sylvie Grignon qui vous aidera à comprendre certaines choses dans celui-ci:







https://cocodelecturebelge.blogspot.com/2018/03/rouge-sylvie-grignon-resume-matt.html







Pour beaucoup d'entre nous, la couleur bleue rime avec les schtroumpfs, les fleurs, l'eau, le ciel... Mais dans ce cas-ci, il faut bien dire qu'il correspond mieux à la couleur de la peau lorsque la personne décède et bien d'autres choses pas très drôles mais qui donnent toute son intensité à l'histoire que nous raconte Sylvie Grignon.







Dans ce livre, il y a toute une pléiade de personnages que j'avais déjà découvert lors de mes précédentes lectures: l'inspecteur Antoine Bourgnon qui est marié à Adelyse (une jeune femme délicieuse, qui a un tempérament de feu et qui a une particularité dont je vous laisse le loisir de découvrir ou redécouvrir), son équipe d'inspecteur Karim El Bouma, Sabrina et des personnages secondaires comme Hortense, Matt Louviers qui prendront à tour de rôle une très grande importance au cours de ce roman. Il y en a beaucoup d'autres mais je ne les citerais pas pour ne pas gâcher votre plaisir de la découverte.







Il faut que vous sachiez qu'ils ont tous et toutes un rôle bien précis aussi bien dans l'enquête présente mais certains ont joué un rôle décisif mais dans le passé et cela à bien sûr des conséquences dans le présent des ses personnages.







L'histoire commence par une banale enquête: un corps découvert sur le parvis d'une "église". Mais ce n'est si anodin que ça, déjà la victime en elle-même va faire parler d'elle et en plus vous lirez qu'elle a une caractéristique bien spécifique (mais ne comptez pas sur moi pour vous la dévoiler, ça serait de la triche) et celle-ci va être au centre de l'enquête.







Les investigations de notre cher inspecteur va le mener en dehors des frontières français jusqu'au Paraguay. Mais l'enquête a des ramifications bien plus étendues que l'on pourrait le croire. Non seulement, les actions se déroulent au Paraguay mais aussi à différents endroits de la France. Mais ce que j'ai apprécié, c'est que ces différents déplacements ne se font pas sans explications ou références pour nous aider à suivre la piste comme Antoine Bourgnon. Vous n'avez pas idée des nombreuses pistes qu'il y a à suivre. Vous attrapez un fil conducteur et vous le suivez puis bardaf vous voilà sur un autre et ainsi de suite mais toujours avec beaucoup de logique et de suivi.







Croyez vous vraiment que Sylvie Grignon a juste écrit un thriller où on traque le méchant? Non bien au contraire, elle a mixé une enquête pour meurtre et une intrigue scientifique et "historique"...Et pour corser le tout, nous avons droit à des références à un tueur en série qui a fait l'objet d'un roman précédent "Rouge". Vous allez dire: "Ho mon dieu, ça doit être compliqué à suivre"...Je vous arrête tout de suite, l'auteure a cette qualité rare de pouvoir mettre beaucoup d'éléments différents mais qui sont tous en symbiose les uns avec les autres et bien entendu, le final vous donne toutes les explications de l'histoire.







En résumé, ce fût un réel plaisir de découvrir toutes les nuances de....bleu 😉. L'amour, l'action, la recherche de son moi profond, de ses racines et une enquête ultra bien menée. Une plume comme j'aime qui me pique ma curiosité et qui ne laisse pas mes neurones au repos. Surtout n'hésitez pas à le lire comme les précédents. Une histoire au top et qui me donne déjà envie de lire le suivant.











"La Dame blanche ne doit pas revenir sur sa case de départ sinon le Roi et le Fou du roi vaincu. Utilisez le liquide Bleu. Protégez la Dame blanche"...Un email bien énigmatique mais qui est aux prémices de cette enquête

Tout d’abord, je tiens à remercier Jenifer de chez Evidence Editions pour ce service presse et pour sa confiance. Quel plaisir de retrouver une nouvelle fois l’inspecteur Grignon dans une nouvelle enquête !! Noir est le 4ème tome de la série des enquêtes de l’inspecteur Grignon et, pour ma part, je ne les ai pas lu dans l’ordre. Il n’est pas réellement nécessaire de le faire si ce n’est parfois pour comprendre quelques allusions à des événements passés mais comme je commence à tous les connaître, je fais les liens au fur et à mesure, ça a son charme aussi…



Voilà un an que l’inspecteur Bourgnon est en disponibilité et qu’il profite ainsi de sa femme Adelyse et de son petit garçon mais la vie de « retraité », ce n’est définitivement pas pour lui. Alors quand on lui propose une nouvelle enquête, Antoine n’hésite pas longtemps. C’est lui qui va constituer son équipe et il va choisir les meilleurs ! Des meurtres ont lieu en Vendée, des liens sont mis en évidence avec de vieilles affaires. Les victimes n’ont rien en commun. De son côté, Adelyse décide de travailler mais comme à son habitude, elle joue avec le feu, et la jeune femme risque bien de se brûler les ailes… Entre son enquête et son épouse, Antoine Bourgnon va devoir gérer les menaces d’une main de maître.



Cette nouvelle enquête nous amène une fois encore à la découverte d’une nouvelle région, Sylvie Grignon aime nous faire voyager. On suit d’un côté Antoine et son épouse et de l’autre Adelyse au travers de son journal. Comme j’ai pu déjà le dire dans mes chroniques précédentes, j’aime la plume de l’auteur, elle est fluide, agréable, elle donne toujours beaucoup de détails sur les lieux, sur les personnages, sur les victimes, on est en immersion totale. On retrouve une partie des personnages récurrents notamment dans l’équipe de Bourgnon mais les deux principaux reste le couple. Adelyse est un véritable électron libre, elle ne peut s’empêcher de charmer tous les hommes qu’elle croise, c’est dans sa nature. Elle a un caractère de feu et Antoine a une patience infini avec elle. Lui, il est beaucoup plus calme, réfléchi, il ne vit que pour son métier et a beaucoup de mal à décrocher. Contrairement à d’autres enquêtes, je trouve qu’elle a utilisé beaucoup moins de vocabulaire scientifique, de termes compliqués de médecine, ce qui n’est pas pour me déplaire car c’est souvent là que je décroche. On n’a pas le temps de s’ennuyer, on va de rebondissements en rebondissements. Deux histoires se racontent en parallèle, celle de l’enquête et celle d’Adelyse, on se doute qu’à un moment ou à un autre, elles vont se croiser mais difficile de faire le lien. On trouve rapidement le coupable sans pourtant savoir de qui il s’agit. L’auteur nous amène ainsi dans sa toile jusqu’au bout sans qu’on ait vu le temps passer.



Une nouvelle enquête que je recommande vivement comme toutes les autres de la série … l’intrigue est efficace, la plume de l’auteur agréable, l’histoire intéressante !

Pourpre est le tome 6 des enquêtes de l’inspecteur Bourgnon dont je vous ai parlé il y a quelques jours lors de ma chronique du premier tome Rouge (https://auroredesbullesetdescouleurs.fr/2019/06/chronique-de-rouge-de-sylvie-grignon/). Merci à Evidence Editions pour ce service presse et pour leur confiance.



L’affaire commence par le meurtre de deux jeunes enfants dans l’Hérault. C’est la SRPJ de Montpellier qui est chargée de l’affaire. Stéphanie Rivet est appelée sur sa place et constate que des symboles ont été tatoués sur la peau. Les heures passent, et de façon régulière, les meurtres s’enchaînent : enfants, femmes, hommes, quelles sont les points communs entre ces morts ? Sur chacun des symboles différents mais qui ont tous une consonance identique. L’inspecteur Bourgnon, en congé parental, va être appelé en renfort. Cette affaire les mène à une autre non résolue. Des découvertes qui vont les emmener sur des pistes délicates : l’Eglise, la franc-maçonnerie, la politique, d’influents groupes pharmaceutiques. Comment vont-ils démêler cette histoire et arrêter ce jeu de massacre ?



Pour ce nouveau roman, j’ai beaucoup apprécié me retrouver dans ma région d’adoption. Les premiers lieux cités se situent à quelques kilomètres de chez moi et les descriptions données par l’auteur m’ont permis de me projeter comme si j’y étais. Je n’ai pas eu de difficultés à lire cette nouvelle enquête sans avoir lu les tomes intermédiaires puisque chaque enquête est indépendante des autres. La seule chose gênante c’est qu’on se rend compte que les personnages ont évolué, qu’ils ont vécu des choses et qu’on n’a pas forcément toutes les données mais en ce qui me concerne, cela me donne surtout envie de découvrir les autres tomes de la série ! Sylvie Grignon a une écriture fluide, agréable, elle a la capacité de laisser imaginer les scènes les plus morbides sans avoir besoin d’utiliser un vocabulaire cru, juste dans sa façon de présenter les crimes, de les décrire. Comme dans Rouge, elle joue beaucoup sur le symbolisme, on constate un grand travail de recherches en amont pour l’écriture de ses romans. Elle nous emmène de rebondissements en rebondissements, le suspense est très présent. On fait la connaissance ici de Stéphanie Rivet qui avait déjà collaboré avec Antoine, et avait eu une aventure avec d’ailleurs. Elle ressemble beaucoup à Adelyse, l’épouse de l’inspecteur, c’est une jeune femme vive, intelligente, un personnage plutôt attachant. L’équipe de Bourgnon l’assiste bien sûr en sous-marin. On a donc de nouveau Sabrina, Karim, et même Adelyse qui, malgré son accouchement, a décidé de participer à l’enquête. En début de chapitre, une personne lit des extraits de lettres, est-ce le tueur ? Il s’agit de lettres d’amour d’une femme à une autre. On doute, on ne sait pas trop où cela nous mène. Les découvertes sur les victimes sont surprenantes, intéressantes, on est sur une enquête qui sort de l’ordinaire. La fin nous laisse à imaginer une suite qui pourrait être passionnante ! J’avait beaucoup aimé Rouge, j’ai adore Pourpre !! Je suis maintenant impatiente de découvrir les autres livres qui composent les enquêtes de ce très charismatique inspecteur Bourgnon.



Un roman policier que je recommande vivement autant pour son écriture que pour son originalité.