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EAN : 9798749096828
224 pages
Auto édition (05/05/2021)
4.77/5   13 notes
Résumé :
L'arrivée fracassante d'une nouvelle série policière en compagnie de la commissaire Victoire Guinot.
Que lire après L'obsidienne noireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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le personnage principal, La commissaire Guinot, légende vivante du mythique numéro « “36, v'là les flics », est une dure à cuire… Enfin une dure à cuire qui troque volontiers son coeur de pierre volcanique de type obsidienne, contre un coeur de midinette à la sentimentalité ingénue lorsqu'elle croise un confrère arborant une cinquantaine flamboyante qui et c'est courageux, à l'audace de lui faire du gringue.

Idylle ? Pas vraiment, car notre commissaire sans jupon, vu qu'elle porte des pantalons, lorsqu'il s'agit d'enquête, sait redevenir cette femme qui ne s'encombre pas d'un homme. Elle redevient alors ce qu'elle a toujours été et ce qu'elle restera. Une meneuse instinctive, douée, crainte, solitaire, aboyeuse à la langue bien pendue et au caractère affirmé.

Le commissaire Maigret n'a qu'à bien se tenir. Sa relève féminine est assurée. Et de plus, elle ne fume pas la pipe ce qui, par les temps qui courent, serait politiquement incorrect et très mal vu. Voyez Lucky Luke, notre cow-boy solitaire fume à présent un brin d'herbe. Moins viril, mais moins cancérigène.

Mais Jules Maigret et Victoire Guinot ne partagent plus la même maison. le premier demeurera à jamais au 36 quai des Orfèvres. Alors que la seconde s'est installée au 36 rue du Bastion dans le 17e arrondissement de la capitale. Oui le numéro demeure inchangé, on ne jette pas aux oubliettes un numéro gagnant. Par contre on change volontiers les noms de rues. D'ailleurs, à ce sujet et pour la petite histoire, saviez-vous que la rue où se situe le 36 Bastion des Orfèvres s'appelait jadis rue Rostropoitch.

Il faut reconnaître que pour symboliser le bâtiment abritant le siège, l'état-major et les services communs de la Direction régionale de la police judiciaire, le mot bastion, terme désignant un ouvrage de fortification faisant saillie sur l'enceinte d'une place forte, sonne mieux que le blase d'un simple violoniste.

Reconnaissons qu'en conservant le patronyme de ce musicien, chef d'orchestre, mais aussi infatigable défenseur de la liberté d'expression et des droits de l'homme, l'expression « passer une nuit au violon » aurait pris une bien étrange double signification.

Bref, je m'égare.

Quoiqu'en fait, pas tant que ça. Car ce bouquin est un guide du routard de la maison poulaga. Les dessous de la préfecture de police en cours d'enquête, les rouages du 36 expliqués aux nuls. L'auteur a fait de sacrées recherches… À moins qu'elle ne soit une ancienne flic… Car son propos est tout aussi cohérent que l'enquête menée par son héroïne. Nous rentrons dans le journalier d'un OPJ, loin des séries et des courses-poursuites. Comme Sylvie Grignon nous le fait très justement remarquer, le quotidien d'un enquêteur, c'est d'abord les rapports tapés à deux doigts et qui n'en finissent pas. c'est la hiérarchie parfois débile et incompétente. c'est la gestion des problèmes de voisinages, des plaintes débiles, des vols à la tire, des « c'est pas moi, c'est lui. Bref, c'est la prise en charge de tout panel de dossiers répétitifs et dénués d'intérêt.

Et ça, l'auteure nous le décrit très bien. Avec humour et exactitude. Respectant ainsi un des codes du genre : à l'occasion d'une enquête, l'auteur de polar nous faire découvrir un univers précis. Sylvie Grignon n'a pas choisi le moindre. Elle nous dépeint l'univers de la police judiciaire.

Puis se lance dans l'exploration d'un second domaine tout aussi passionnant. Celui de la big pharma et de ses excès, de l'ésotérisme, des médecines parallèles.
Nous apprenons moult choses, et surtout, comme cette policière bien droite dans ses bottes, , nous nous rebellons contre certaines pratiques que l'auteure dénonce habilement par la bouche de ses personnages

Revenons à nos policiers du 36. Quand arrive une affaire de meurtre, un truc qui sort de l'ordinaire, c'est la ruée des flicards. Quand l'assassin récidive, quand l'énigme se pare de surnaturel, quand règne l'incertitude… Tout le monde se précipite, rêvant de boucler l'enquête de l'année, voire d la décennie.

Et des macchabées, avec dame Grignon, il y en a. du mystère également. Les victimes tombent par la main habile d'un obscur et talentueux criminel au mobile… Non, je ne dévoilerais rien, lisez le bouquin.

Un bon polar… de facture classique, mais surfant sur une police modernisée dans laquelle réseaux sociaux et informatiques s'imposent comme des outils d'investigation indispensable.

Je vais lire le second tome… Je vous dirai tout… Quoique, comme vous le savez, moi je dis ça, je dis rien.
Lien : https://jeanbjouteur.wixsite..
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Aujourd'hui je suis partie à la découverte du roman de Sylvie Grignon qui je remercie chaleureusement pour sa confiance. Une nouvelle série qui voit le jour me titille les neurones et éveille ma curiosité. l'emblème de ce nouveau roman est une pierre dite "thérapeutique" : Un puissant bouclier contre les énergies négatives. Pierre tranchante, donne l'accès à la vérité. Favorise la concentration lors de la méditation. L'obsidienne noire (argenté ou oeil céleste) dissout les colères. Voilà pour ce que j ai lu sur ces bienfaits.

Victoire Guinot est le principal personnage de cette histoire. Elle est en retraite forcée à la campagne, très éloignée du centre ville; seule au monde. Elle qui pensait être au calme dans un coin où rien ne se passe, hé bien elle s est franchement trompée. C est à croire qu elle attire les enquêtes bien pourries et tordues. Victoire va être à nouveau sollicitée pour une histoire aux ramifications étonnantes où les neurones vont chauffer... Il y a un grand nombre d autres personnages qui vont entourer notre héroïne pour le plus grand plaisir du lecteur et je vous laisse faire leur connaissance en lisant ce récit.

L histoire est excellente. Elle est recherchée aussi bien au point de vue des relations humaines que des intrigues. Les enquêtes sont loin d être simples. Je dirais que Sylvie Grignon à une plume acérée, imaginative et entraînante. Après avoir lu sa précédente série reprenant comme thème les couleurs, je suis convaincue que celle-ci sera fabuleuse car on retrouve tous les ingrédients indispensable à une lecture immersive: actions, rebondissements, confiance, amour et amitié. L'auteure à mis un point d'honneur à entraîner son lecteur dans la résolution de chaque enquête et que celle-ci se dévoile complètement à la fin du roman. Les descriptions sont minutieuses, les sentiments qui traversent chaque personnage sont mis en avant afin de donner du relief et que l'on puisse mieux comprendre leur façon de réagir.
Ce roman est un diamant à l état brut. Je suis certaine qu'il est le premier d une longue série où les pierres thérapeutiques seront l élément clé. Hâte de découvrir la suite des aventures de Victoire qui je suis sûre me fera vibrer intensément. Merci pour cette excellente découverte et ce délicieux moment.
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Très bon polar engagé
La commissaire Victoire Guinot a été mise au placard, pour une enquête trop bien menée dans les cercles du pouvoir. Mais voilà, le jardinage n'est pas sa passion, et lorsque la police locale l'appelle à la rescousse pour une affaire de meurtre, elle replonge avec délice dans son job. D'autant plus qu'elle flaire le parfum d'une histoire aux implications multiples… et que commandant de police local est très séduisant. Dans le même temps, son ancienne équipe à Paris commence à enquêter sur un cadavre découvert près d'un camp de migrants. Des points communs étranges vont apparaître entre les deux affaires, mais loin de résoudre l'énigme, ils vont la rendre plus indéchiffrable.
La commissaire Guinot n'a pas sa langue dans sa poche, et plus rien à perdre au niveau professionnel… sa manière de mener l'enquête s'en ressent ! La galerie de personnage est exemplaire : les histoires personnelles des différents protagonistes ajoutent au plaisir que l'on a à suivre cette étrange affaire. Entre ésotérisme et technologie de pointe, entre migrants peinant à survivre, multinationales brassant des millions, pouvoir politique, Victoire va devoir louvoyer pour résoudre les meurtres qui s'accumulent.
Un très bon polar, souvent drôle, dont la trame est renforcée par la plongée très réaliste dans le monde de la police d'investigation.
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Un polar tendu et nerveux qui nous fait découvrir le milieu de la police judiciaire comme si on y était ; à croire que Sylvie Grignon était de la maison avant de devenir romancière. Pourtant, je crois savoir selon des sources autorisées qu'elle était prof en zone "prioritaire", également dénommée "sensible" ou "difficile" (la terminologie change à chaque remaniement ministériel...). Bref, vu son cursus, Sylvie Grignon est assurée de finir au paradis: on peut d'ores-et-déjà souhaiter paix à son âme et surtout à son esprit... Mais je m'égare : revenons à nos moutons ou plus exactement à nos poulets. L'auteure nous plonge donc dans les méandres de la PJ avec un réalisme confondant et fait vivre sous nos yeux ébahis tout ce petit monde au gré des rebondissements d'une enquête tour à tour glauque et captivante, ponctuée ici et là de digressions crues mais touchantes sur l'amour, l'amitié, le temps qui passe et la jeunesse qui s'étiole. L'intrigue nous transporte du périph parisien avec ses camps sordides de migrants et de gitans jusqu'aux confins du Berry, une terre chargée d'histoire, de spiritualité et de mysticisme. Les sciences occultes et modernes ne sont pas en reste, les médecines douces (lithothérapie, aromathérapie, magnétisme...) mettant leur grain de sel dans les nanotechnologies pas toujours utilisées à bon escient. Je ne vais bien évidemment rien spoiler mais la fin est étourdissante, comme dans tout bon polar qui se respecte. Tout cela est éclectique, très bien documenté et rondement mené...
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UN POLAR TRÈS ORIGINAL : TROIS NUANCES DE STYLE
On y parle d'aromathérapie, de lithothérapie, de magnétisme, de magie, et d'aujourd'hui avec les nanosciences et les nanotechnologies. Intriguant de bout en bout. Une fin étourdissante.
Le sujet est lourd. Très lourd. Une enquête entre le Berry et Paris qui nous est contée tantôt sur un ton léger : l'amitié et les amours naissantes, tantôt sur un ton sérieux : l'enquête et les interrogatoires, tantôt sur un ton révolté : le sort des migrants sous les ponts de Paris et surtout celui des enfants.
Un voyage dans le temps : le passé, intriguant, le présent, dur, le futur, effrayant.
Une fin qui nous chamboule l'esprit, le coeur et l'âme.
Une fin qui nous interpelle, qui nous révolte, qui nous angoisse.
Impossible de ne pas penser à la pandémie : y-a-t-il un responsable, comment, qui, pourquoi ? Et s'il y a un pourquoi, il y a de quoi s'inquiéter...
La science, surtout médicale, peut devenir la meilleure comme la pire des choses. La meilleure, lorsqu'elle reste dans le domaine de la science. La pire lorsqu'elle passe aux mains des militaires.
Sylvie Grignon nous en donne un exemple. Comme elle, informez-vous, cherchez... Indignez-vous !
La fin est ouverte et c'est avec impatience que j'attends la suite des aventures de ces policiers bien sympathiques.
Quel est le rôle de l'obsidienne noire ?...
Évidemment, je ne vous ai pas raconté l'histoire. On ne raconte pas un polar et surtout sa fin. Vous voulez la connaître ?... Lisez-la !
Et méditez...
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