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Critiques de Sylvie Laurent (14)
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Pauvre petit blanc

Jamais un livre ne m'a emmené si loin dans la réflexion de la toute puissance de l'homme blanc et de son bon droit d'asservir les minorités noires.

C'est documenté, extrêmement argumenté et très bien écrit. Si la thématique est aujourd'hui facilement abordée et débattu ça n'as pas été le cas de ma génération.

Nous n'étions pas racistes mais nos comportements et nos paroles l'étaient sans même que l'on mesure ce que cela voulait dire.

L'autrice soulève ce racisme collectif d'héritage, la guerre de session qui n'a jamais cicatrisé, la suprématie des blancs qui retournent tout ce qui peut aller en faveur des droits pour les afro-américains en victimisation d'un racisme anti-blanc.

C'est captivant et très instructif.
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Pauvre petit blanc

Vues d'Europe, l'adhésion à la politique de Trump et la défense coûte que coûte du second amendement pour le droit de posséder des armes à feu de la part des Américains nous semblent incompréhensibles voire irrationnelles. Pendant 320 pages, Sylvie Laurent s'attache à nous expliquer comment cette population blanche se sent discriminée, menacée, dépossédée alors même que - statistiques à l'appui - et d'un point de vue structurel, elle est la population privilégiée des Etats-Unis. De l'aveuglement au déni de discrimination des populations noire et hispanique, il n'y a qu'un pas. Du ressentiment et de l'amertume au racisme il n'y a aussi qu'un autre pas. "When you're used to privilege, equity feels like oppression". Le sentiment de "discrimination inversée" particulièrement répandu dans la population blanche américaine - WASPs et Ethnic Whites - Républicains et Démocrates confondus - n'augure rien de bon en cette avant-veille d'élections américaines tant les discours et tweets de Trump font le miel des peurs et des ressentiments haineux des "pauvres petits blancs."
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Capital et race : Histoire d'une hydre mode..

Pour peu qu'on sache déjà, qu'on devine, ou même qu'on pressente seulement quelque chose de profondément malsain inhérent à l'économie capitaliste, on ne ressort pas calmé, notre sentiment de révolte et d'indignation étouffé, de la lecture de ce formidable essai de Sylvie Laurent.

Retraçant l'évolution des recherches, avec l'appui de nombreuses citations et extraits d'oeuvres (Sylvie Laurent développe notamment un long et passionnant raisonnement sur le personnage de Robinson Crusoé en tant qu'incarnation littéraire du "capitalisme racial"), la chercheuse étudie dans cet ouvrage les liens non pas étroits, mais confondus qu'entretiennent la race (à prendre comme concept) et le capital.

Sylvie Laurent situe l'acte de naissance du capitalisme en 1492, démontant le mythe de la pure aventure, du seul esprit d'explorateur de Colomb. Citant la correspondance de celui-ci avec la reine Isabelle, elle met en évidence comment le "découvreur de l'Amérique" (cette expression même suppose une "vacance" de la terre) s'inscrit déjà dans une démarche coloniale d'appropriation des terres à des fins d'accumulation de richesses. Colomb entrevoit clairement tous les profits à venir, et anticipe de "soumettre [les populations locales] et leur faire faire tout ce que nous voulons".

Il ne s'agit pas ici pour moi de retracer toute la chronologie jusqu'à l'époque contemporaine. Mais, de cette mécanique enclenchée en 1492, annonçant le régime colonial et l'esclavage, découle la future hégémonie mondiale économique, industrielle, culturelle européenne.

Toute l'histoire économique européenne depuis Colomb apparaît dès lors comme la recherche de prétextes pour accaparer les ressources, "mettre en valeur" les terres, exploiter les hommes. Tour à tour la religion ("Controverse de Valladolid" ; mythe de Cham ; bulles pontificales "autorisant" la conquête et la soumission des terres et des hommes non encore chrétiens...), la morale ("mission civilisatrice" des Lumières par le "doux commerce" ; émancipation...), la science (le corps noir "ingrat", révélateur d'une faible valeur et d'une basse moralité ; peau noire "vue comme la forme la plus aboutie de l'altération humaine" ; processus de déshumanisation et d'animalisation ; "science de la race" au XIXe siècle...), le droit (les codes noirs...) donnent un cadre moral et légal, "inventent" et hiérarchisent les races pour justifier les horreurs commises : dépossession, esclavage, traite négrière, extermination...

Au long de ma lecture, je me suis demandé, comme j'ai souvent entendu le faire, si on peut reprocher de tels agissements à des hommes ayant vécu il y a quatre ou cinq siècles. On dit souvent que c'est "trop facile", qu'on ne peut pas juger à cinq cent ans de distance, parce que le niveau d'instruction, le rapport à la religion, à la science étaient alors très différents... Évidemment qu'on peut juger ! de tout temps et en tous lieux, de la Mésopotamie ancienne à l'Occident d'aujourd'hui, il s'est trouvé des hommes, des femmes pour respecter le vivant, l'altérité, aller à contre-courant dans une grande ou une moindre mesure de l'esprit de son époque. Bref, il n'a jamais été interdit de ne pas être un gros con. Faute de quoi, sans les positionnements, les engagements même marginaux de quelques "éclairés", la société n'évoluerait jamais, elle serait condamnée à reproduire perpétuellement les mêmes schémas...

Pour autant l'histoire n'est pas progressiste... Pour en être assuré, il n'est qu'à se rappeler que les idées et théories nazies prospéraient en Europe il y a moins de cent ans... le nazisme justement, Sylvie Laurent le présente comme un aboutissement de cette logique coloniale capitaliste, impérialiste et raciste, appliquée par l'Allemagne en Afrique. Aussi, nombre de théoriciens nazis se référèrent explicitement au modèle américain d'appropriation des richesses et de traitement des "indésirables"... Arendt voyait déjà le colonialisme comme l'antichambre du nazisme.

En conclusion, Capital et race est un essai que j'ai trouvé très convaincant, même si d'un accès peut-être un peu difficile. J'en ressors révolté comme rarement. Sylvie Laurent décrit, décrypte parfaitement le processus d'"infériorisation" de l'Autre, en particulier du Noir. On en perçoit les conséquences aujourd'hui, politiques et géopolitiques bien entendu, mais encore psychologiques. En héritage de ces siècles d'horreur absolue, on a en effet tragiquement intégré cette "infériorisation", par exemple quand on ne s'émeut pas des guerres ni des famines sévissant sur le sol africain, prenant collectivement pour une normalité que l'Humain noir continue de souffrir...
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Martin Luther King : Une biographie intelle..

Il y a des personnalités qui éblouissent l'humanité. Par leur force de caractère, leur foi inébranlable, leur dévouement et leur sacrifice, elles s'imposent inéluctablement. Elles guident les autres vers un idéal de société difficile à réaliser tant sont nombreux ceux qui préfèrent la haine à l'amour, l'injustice à la justice, le conflit à la paix ; tant sont nombreux, en effet, ceux qui construisent leur bonheur sur le malheur des autres ; déconsidérés, malmenés, assujettis et appauvris. Martin Luther King est un homme de cette trempe ; un homme de courage et de conviction qui s'est sacrifié pour l'idée qu'il se faisait de l'humanité. Ils sont rares, si rares à avoir une grande âme qu'on pleure forcément leur disparition. On voudrait qu'ils ne meurent jamais, qu'ils finissent le travail qu'ils ont réussi à accomplir, qu'ils parviennent à concrétiser leur idéal de société. Mais malheur, les étoiles les plus brillantes sont celles qui s'éteignent les premières et les autres, incapables de s'en remettre, finissent par se disperser et se perdre dans les sombres couloirs de l'Histoire. 



On s'en rend compte à la lecture de sa biographie que j'ai trouvé passionnante, les luttes pour l'indépendance et la liberté se ressemblent. Elles posent les mêmes questions, les mêmes interrogations. Elles font faces aux mêmes et sournoises difficultés. Faut-il user de la violence pour se défendre contre l'injustice ? Comment convaincre les dominants de leurs erreurs de jugements et de comportements ? Comment éveiller leurs consciences abruties par l'endoctrinement ? Par quels moyens ? La lutte est toujours ardue car elle fait face à l'indifférence, l'incompréhension et la condamnation de la majorité. Elle est toujours complexe car il s'agit de renverser un système parfaitement huilé qui s'impose depuis des siècles. Elle est toujours douloureuse car elle suppose une abnégation et un sacrifice personnel. Lutter, c'est s'engager corps et âmes et ils sont nombreux à l'avoir payer de leur vie.



Cette biographie est à lire. Elle est essentielle car elle pose des questions éternelles et malheureusement d'une grande actualité.
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Pauvre petit blanc

Le propos est légèrement répétitif, c'est son seul défaut. Il est, sinon, clairvoyant et pédagogique. Il embrasse un point de vue que je trouve particulièrement intéressant car ce qui se dit ici sur les États-Unis se retrouve également en France dans les discours et les idées de cette droite de plus en plus influente.



D'où vient cette idée que les "Blancs" sont des victimes désabusés, des "pauvres" laissés pour compte abandonnés, eux aussi victimes de discrimination et de racisme? D'où vient cette fumisterie qui consiste à mettre sur un même plan, une même échelle les minorités historiquement asservies et exploitées et ce "pauvre blanc" qui n'a rien perdu si ce n'est sa paisibilité?



Sylvie Laurent éclaire, avertie et rappelle une vérité historique et incontestable à ces "pauvres Blancs": ils ont dominé et dominent encore aujourd'hui. Ils ont toujours pour eux une supériorité défendue, soutenue et alimentée par un système parfaitement huilé qui continue d'humilier et d'asservir toutes celles et ceux qui ne correspondent pas à l'idéal soutenu. Tout le reste, tout ce charabia, cette appropriation de la posture de victime, n'est qu'un discours, qu'un blablabla, qu'un mythe, qu'un tour de passe-passe qui permet aux élites blanches dominantes de préserver leur statut et leurs privilèges historiquement sacralisés. Tout le reste n'est qu'une énième stratégie déployée pour dévoyer et anéantir des mouvements de revendications légitimes qui font, pour l'essentiel, le progrès de l'humanité.
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Martin Luther King : Une biographie intelle..

Très bonne biographie sur un tel grand homme ! Très bien documenté, quelques passages un peu ardus avec beaucoup de noms mais très intéressant !
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Martin Luther King : Une biographie intelle..

Après des lectures sur les guerres j'ai voulu aller vers des Humanistes, rien de mieux que de découvrir la vie de celui qui a contribué à la liberté des Noirs américains.



Après la lecture de cette biographie je n'ai pas été déçu. de Rosa Parks aux présidents américains, on y découvre un Martin Luther King qui mêlera justice sociale, non-violence, liturgie noire, christianisme et marxisme.



Les victoires pour l'émancipation des Noirs sera difficile mais Martin Luther King ne changera pas de cap. Il continuera à lutter par la non-violence face à un sud ségrégationniste; malgré un appel à une révolte plus véhémente d'un Malcom X qui aura ses adeptes et malgré une présidence Kennedy qui aura été trop mole en manière de droits pour les Noirs.



Il y sacrifiera sa vie, subira des déboires et des désillusions, mais luttera éperdument pour une seule et même cause: la liberté des Noirs américains tout en conservant un lien de fraternité avec les Blancs américains.



I have a dream !



des_Histoires_et_des_Hommes
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Pauvre petit blanc

J’ai eu l’occasion d’entendre Sylvie Laurent sur plusieurs médias. Elle m’a donné envie de lire son travail et j’ai énormément apprécié cet essai ultra documenté et sidérant pour moi, sous bien des aspects, devant l’explication magistrale qu’elle donne de cette construction du Pauvre petit Blanc qui raconte aussi une grande partie (sinon toute) l’histoire des États-Unis.

Une lecture enrichissante, que je recommanderai, moi aussi, volontiers à nos lycéens.

Dans cette veine, et pour les amateurs/amatrices de romans américains je recommande aussi vivement la lecture de « Mille petits riens » de Jodi Picoult qui met en scène des situations concrètes que décrit Sylvie Laurent. Ce livre aussi a changé mon regard. L’invisibilité par les Blancs de ce racisme systémique m’avait marquée et l’analyse théorique qu’en fait Sylvie Laurent montre bien qu’elle n’a rien de marginale.

Excellente lecture, donc, que je m’en vais partager avec des ami.e.s.

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Capital et race : Histoire d'une hydre mode..

Tel un écho à l’histoire populaire des Etats-Unis d’Howard Zinn, l’essai de Sylvie Laurent démythifie 1492, date fondatrice de l’histoire américaine. C’est à cette date que l’historienne Sylvie Laurent fait naître un monstre bicéphale : le capitalisme racial. Dans ce riche essai sont convoqués Karl Marx et Martin Luther King, Adam Smith et Tocqueville mais aussi la figure de Robinson Crusoé. En effet, pour étayer son implacable argumentaire - montrer comment la race (comme notion) s’est manifestée dans l’histoire comme une des infrastructures essentielles du capitalisme - Sylvie Laurent est allée plonger dans l’histoire, la sociologie, la philosophie et la littérature. C’est donc à un riche voyage dans un temps long de quatre siècles que nous invite l’historienne, illustrant comment le capitalisme - l’émancipation par l’accumulation de biens matériels sans limite via notamment l’exploitation des terres - va de pair avec la dépossession de ceux qui se trouvent sur ces terres, voire l’exploitation de leurs corps par le travail gratuit et donc les diverses formes d’esclavage. Karl Marx avait déjà approché ce « nouage », Martin Luther King également. Avec Capital et race. Histoire d’une hydre moderne, Sylvie Laurent rapproche inexorablement les deux penseurs.
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Capital et race : Histoire d'une hydre mode..

Après la lecture de Capital et race, essai historique d'une richesse documentaire et argumentaire exceptionnelle, je ressors de ce livre affolée sur comment se sont construits les États-Unis et remplie de colère. Comme quand je lis Toni Morrison ou Louise Erdrich.

Christophe Colomb et les Européens qui l'ont suivi ont conquis l'Amérique plus qu'ils ne l'ont découverte. le capital, fruit de l'impérialisme britannique, tel une hydre s'est engraissé pendant 400 ans (et continue à le faire...) de la spoliation des terres des Amérindiens, de leur massacre, de l'extractivisme à outrance des matières premières et de la force de travail gratuite des esclaves africains amenés de force aux États-Unis. La race y est devenue une économie politique au service de la suprématie blanche. Mais quel modèle de gouvernement idéal, de système juridique et économique libéral aux yeux de Tocqueville, De Voltaire, d'Adam Smith! (Je plaisante) Tout est «robinsonnade» (terme que Sylvie Laurent aime utiliser avec ironie me semble-t-il) comme l'histoire de Robinson Crusoé, homme ô combien astucieux, qui sut tirer partie des richesses de sa terre conquise (par hasard) et des animaux présents, et en plus "éduquer" son cher Vendredi: il est lui-même le parfait exemple de capitaliste. Quelle déception pour moi qui le prenait pour modèle si un jour j'échouais sur une ile déserte... Plus sérieusement, l'ouvrage de Sylvie Laurent convoque les regards de Marx, de WEB du Bois, de Rosa Luxemburg sur l'exploitation environnementale et humaine du capital à laquelle s'ajoute la dimension raciale pour ces deux derniers penseurs. Ce capitalisme cannibale nourrit la violence raciale intrinsèque de la nation nord-américaine. Je vais conserver ce livre comme Bible de chevet sur les USA.
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Pauvre petit blanc

Dans « Pauvre petit Blanc », Sylvie Laurent décortique le ressentiment racial aux Etats-Unis, ressort majeur de l'adhésion au candidat républicain. Elle décrit par quel tour de passe-passe rhétorique une élite conservatrice a convaincu les Blancs de se voir en victimes.
Lien : https://www.nouvelobs.com/id..
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Poor White Trash - La Pauvreté Odieuse du Bla..

La figure du white-trash semble contemporaine, alors qu'il s'agit d'un archétype de la littérature américaine du sud. Le phénomène, étudié dès les années 90 dans les universités, a permis de mieux cerner cette population qui s'incarne aujourd'hui dans la politique menée par Donald Trump. Mais ce mécanisme historique outre Atlantique se retrouve à l'échelle mondiale, avec notamment le sentiment de supériorité qu'éprouvent systématiquement les habitants du nord envers leurs compatriotes du sud.



Sorte de sous-classe sociale, le white-trash s'apparente à un déchu de la société, un primitif. La première trace écrite de cette expression date de 1833, elle découle d'un processus de diabolisation de la pauvreté. Le pauvre est ainsi une figure récurrente dans la littérature, d'abord dans une posture pittoresque, puis peu à peu, il passe de victime à accusé. Souvent domicilié en banlieue ou en province, raciste, machiste et affublé de bien d'autres tares, on remarque que désormais le white-trash revendique son identité, à la manière d'Eminem.



Conséquence du capitalisme tout puissant, le phénomène de paupérisation globale que connait notre monde contemporain ne semble pas prêt de s'arrêter. le white-trash, qui en est le fruit, est désormais la cible d'une récupération politique empreinte de populisme. L'auteur termine en donnant quelques clés pour mieux cerner le "personnage" : sans éducation supérieure, avec de faibles revenus et sans emploi stable...
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Pauvre petit blanc

Ouvrage extrêmement intéressant sur la façon dont les milieux réactionnaires ont toujours cherché à s'opposer à la lutte contre les discriminations et à une meilleure inclusion de tous dans nos sociétés, sous prétexte que celles-ci se feraient contre les populations déjà installées. Un très bel essai qui retrace l'historique de concepts tels que le "racisme anti-blanc", les "discriminations inversées" et autres.

L'autrice se concentre sur les Etats-Unis qui ont une histoire et des traditions bien à eux, mais de nombreuses analogies peuvent être faites avec la situation française, notamment à travers la façon dont les conservateurs arrivent à manipuler des concepts qui devraient, au contraire, tous nous unir.
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Pauvre petit blanc

Excellent bouquin.

Ce devrait être une lecture imposée à tous les lycéens de France et de Navarre.

Bravo.
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