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Citations de Syrie Astrahan James (89)


-Pauvre chérie ! Coincée dans un pays que j'adore mais dont je n'ai les moyens que de rêver ! Un type qui ressemble à Frodon vient de claquer 150 dollars dans des livres érotiques et m'a demandé mon portable. J'ai failli lui donner le tien rien que pour t'embêter.
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Haworth était un petit village du nord du Yorkshire, loin de tout. Dans ce pays de lande de bruyère qu'était notre paroisse, nous étions la seule famille cultivée. L'hiver, la région était ensevelie sous une chape de neige et, à l'exception des mois d'été, balayée sans répit par une bise mordante. Elle n'était desservie par aucun train. Keighley, la ville la plus proche, se trouvait à quatre miles, dans la vallée. Le presbytère s'élevait au milieu de cette terre rugueuse où les collines succédaient aux collines et où régnaient, impitoyables, farouches, le vent et la pluie. Peu de gens étaient sensibles à la beauté que mes sœurs, mon frère et moi trouvions à ces vastes étendues, âpres et désolées. La lande était notre paradis, un lieu d'évasion, où nous pouvions laisser nos imaginations s'emballer en toute liberté.
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- [...] Le vampire est encore plus prisonnier que l'esclave sur sa galère ou le fou dans sa cellule.
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Si l’œuvre d’Austen a perduré, c’est grâce à sa superbe technique narrative et à son don pour planter des personnages qui ont l’air aussi réels que dans la vraie vie.
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- Vous avez conscience que l'hypothétique visite d'Austen à Greenbriar remonte à plus de deux siècles, n'est-ce pas ?
- De plus, quand bien même nous réussirions à prouver qu'elle est venue et qu'elle y a effectivement égaré un ouvrage, ce dernier a toutes les chances d'avoir disparu depuis belle lurette. Autrement dit la probabilité que nous trouvions quoi que ce soit se réduit à néant, ou tout comme.
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- Où avez-vous été éduquées mademoiselle Stanhope ? s'enquit Mme Harcourt.
- Si j'ai fréquenté l'école pendant un an, j'ai surtout été élevée chez moi. Mon père tenait un petit séminaire pour garçons. Ma soeur et moi avons étudié avec eux.
- Des garçons ? Ai-je bien saisi ? Et qu'avez-vous donc appris ?
- Nous lisions les meilleurs livres, avons appris l'histoire, la géographie, les mathématique, un peu de latin et de grec.
- Seigneur tout-puissant ! Mais à quoi pensait votre père ? Une jeune lady se doit d'avoir des compétences en musique et au point de croix. Passe encore qu'elle sache prononcer une ou deux phrases en français ou en italien. Cela mis à part, les principes fondamentaux qu'il lui revient d'apprendre sont la prudence, la modestie et l'économie. Car, voyons, à quoi ces autres domaines pourraient bien lui servir, je vous le demande ?
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[...] Je parlais souvent en cours de l'effet qu'une histoire produit sur nous, même si nous en connaissons déjà l'issue. Nous avons beau savoir que Roméo et Juliette meurent à la fin, nous continuons de souhaiter qu'ils survivent. Au fameux actes cinq, j'ai toujours envie de crier:
"Non ! Elle n'est pas vraiment morte !"
-"Ce n'est qu'une potion ! Ne te tue pas Roméo !" [...] (p221)
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"Cela m'a rappelé mon vieux manuscrit, celui qui a disparu à Greenbriar, dans le Devon. Malgré les quatorze ans qui se sont écoulés, je n'y puis songer sans une bouffée de tendresse, de chagrin et de regret - comme on le ferait d'un enfant perdu." (p21)
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J'avais l'impression que mon cœur avait été brisé en deux, blessure qui ne guérirait jamais.
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Si, au début, la compagnie de Sarah lui avait manqué, elle s’était habituée à jouir de son intimité. Jamais elle n’aurait imaginé pouvoir coucher dans la même pièce qu’un bébé et deux garçonnets.
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Elles avaient dépassé depuis longtemps le stade de la jeunesse ; leurs visages suggéraient qu’elles n’avaient jamais été belles ; il était impossible de les distinguer l’une de l’autre, quand bien même l’une fut présentée sous le nom de Cecilia, la seconde de Cordelia.
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Sarah était une jolie femme agréablement rondelette qui tenait avec bonheur son rôle d’épouse et de mère, dont la tendresse et la générosité de cœur se lisaient dans ses yeux brillants, ses joues épanouies et son sourire toujours prompt.
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Songer qu’il leur fallait renoncer à leur indépendance, qu’ils allaient être redevables de la bonne volonté d’autrui… c’était affreux !
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Lorsqu’un jeune homme a des aspirations, il est naturel que son intérêt personnel ait la préséance sur son cœur.
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Vous le connaissez depuis quarante ans et plus. On ne tourne pas le dos à une si vieille amitié !
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Jamais il ne se conduirait de façon aussi honteuse, jamais il n’aurait mis en jeu un seul penny de l’argent récolté par ses ouailles. Les carillons neufs devaient honorer la mémoire de ma mère. Il n’aurait pour rien au monde laissé quoi que ce soit entraver leur acquisition. Pour rien au monde !
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Vous êtes sa fille, et il est parfaitement légitime que vous nourrissiez ce genre de sentiments. Mais vous n’étiez pas sur place au moment où ce prétendu « vol » a eu lieu. Et si ce n’en était pas un ?
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Ce mode de vie insouciant cesserait d’ici un ou deux ans quand, afin de se ranger et plaire à ses parents, le jeune homme épouserait une cousine choisie d’autorité pour lui.
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Le Seigneur donne, le Seigneur reprend. Ceci est un coup dur. Mais Il a un plan. Si nous ne sommes pas en mesure de le saisir pour l’instant, nous le comprendrons en son temps. Nous nous en accommoderons.
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J’ai un devoir à accomplir, et je ne me déroberai pas. Les sacrifices qu’ont faits nos paroissiens pour parvenir à cet exploit me renvoient à l’humilité qui devrait être la mienne. De surcroît, l’idée me rassérène que nous allons enfin répondre au vœu de ta chère mère.
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