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Critiques de Tahsin Yücel (15)
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Un grand seigneur

Ce court roman s'inscrit dans l'histoire de la Turquie, anciennement l'empire ottoman. Un homme approchant la vieillesse revient voir un ancien ami qui avait refusé la main de sa fille. Ce refus n'avait jamais été expliqué. Après plusieurs rencontres entre les deux hommes, la chute expliquera en partie ce refus. C'est l'occasion pour l'auteur, dont c'est le premier livre que je lis, de revenir sur les valeurs de l'empire ottoman par rapport à celles de la république laïque crée par Mustapha Kemal, dit Atatürk. Il faut se plonger un peu dans cette histoire pour saisir l'enjeu de ce récit qui évoque les rives du Bosphore, les anciennes maisons patriciennes traditionnelles appelées Yali... On peut lire également à ce sujet les témoignages de Pierre Loti pour se faire une idée de l'empire ottoman. Mais rien ne vaut une promenade dans le dédale des ruelles d'Istanbul pour retrouver le charme de cette époque, pas si révolue que cela.
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Le Gratte-ciel

Nashin Yücel, écrivain turc de langue arabe, nous offre ici un magistral roman de politique fiction.2073, Istanbul, le capitalisme effréné a gagné. La Turquie a été vendue pièce par pièce, mers, montagnes, forêts, rivières,tout cela appartient déjà à des consortiums étrangers principalement américains, il faut dire que l'Europe telle que nous la connaissons a périclité depuis fort longtemps.

Vous voulez faire des affaires à Istanbul, il vous faut beaucoup d'argent, des associés étrangers, vous mettre bien avec le pouvoir en place et son premier ministre.....

Que diriez-vous de visiter la nouvelle Istanbul, tout ou presque y a été rasé mais rassurez-vous tout ce patrimoine historique ringard est heureusement remplacé par ....une multitude de gratte-ciels A qui devons-nous cette révolution architecturale? à un richissime architecte Temel Diker dit le new-yorkais.Quel plaisir de pouvoir aller d'un point de la ville à un autre dans son propre avion , on évite ainsi la populace..populace composée de tous ces laissés pour compte, hommes sans travail, femmes , enfants vivant comme ils peuvent à la sortie de la ville dont ils sont les exclus.

Mais ne voilà t' il pas qu'un vieil homme , un modeste propriétaire refuse de lui vendre sa petite maison.ô scandale, comment arriver à lui faire entendre raison?

Avec l'aide de son avocat Can Tezcan, il échafaude une stratégie :pourquoi ne pas privatiser la justice?

Nashin Yücel, éminent professeur de littérature française à Istanbul, .brosse ici une caricature grinçante de la Turquie actuelle et de son américanisation à outrance, lançant ainsi un cri d'alarme : attention à ne pas laisser une masse importante d'individus sur le bas-côté de la modernité et du progrès.

A donner froid dans le dos...





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Le Gratte-ciel

Tahsin Yücel a l'art de faire dérailler les histoires en poussant insidieusement le curseur de l'absurde. Dans La moustache, une belle paire de bacchantes façonnait le destin d'un homme. Vatandaş narrait la lutte anti-corruption d'un pauvre fonctionnaire à coups de graffiti sur les murs des toilettes. Gratte-ciel nous installe dans un Istanbul futuriste peuplé de tours où la végétation et la faune ont disparu.

Malgré des convictions ancrées à gauche, Can Tezcan, avocat fameux, défend les intérêts de Temel Diker, dit le New-Yorkais, un promoteur dont l'ambition est de quadriller la ville de tours géantes et d'installer à la pointe du Sérail une immense statue de la Liberté ayant les traits de sa mère. Or, un homme âgé refuse de vendre sa propriété de Cihangir, ce qui paralyse le projet de Diker. L'avocat a trouvé la parade : la privatisation de la justice la mettra aux mains du plus offrant, le New-Yorkais, et lui permettra de réaliser ses desseins.

L'adage proclame que « nul n'est prophète en son pays », cependant l'Istanbul de 2073 imaginé par Yücel il y a quinze ans offre beaucoup de similitudes avec la situation actuelle de la ville. Mégapole bétonnée, Istanbul est l'enjeu de projets pharaoniques (le dernier en date serait le creusement d'un canal de dérivation du Bosphore) et il suffit de parcourir certains quartiers pour découvrir le sort des réfugiés, à l'image de ces exclus évoqués par le roman. Par ailleurs, le Premier Ministre dépeint par l'écrivain rappelle par bien des traits le dirigeant actuel de la Turquie.

Il faut donc chercher du côté de la satire le piment de ce roman : la trahison des idéaux au nom d'un principe de réalisme, la concussion des élites politiques, la manipulation d'une presse aux ordres des puissances économiques. Tahsin Yücel se garde de faire une charge sans nuances et la fin nous ménage une certaine surprise.

Le livre a le défaut de ses qualités : en voulant faire une démonstration plausible, il n'échappe pas à une certaine lourdeur rhétorique. Cependant, l'humour de l'auteur donne une respiration salutaire au texte.
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La Moustache

Une moustache peut-elle être dotée d’une vie propre ? Peut-elle porter un nom ? Peut-elle se développer tel un parasite, en épuisant la vitalité d’un homme ?

Cumali est un jeune homme sans qualité particulière, doté d’une instruction médiocre et d’une personnalité assez falote. Libéré du service militaire, il retrouve son village, fils un rien méprisé par son père, l’irascible Hacarifa, commerçant en tissus qui est connu pour sa dureté et sa coquetterie affectée. Conseillé par Tuzsuz Vaysal, son frère de sang, il se rend chez Ziya le Barbier qui le persuade de se laisser pousser la moustache. Miracle, au bout de quelques jours, commence à se développer une splendide moustache qui va faire l’admiration de tous, et même de sa fiancée, Bedriye.

Mais, Cumali, s’en sans rendre compte, vient de signer un pacte faustien avec sa moustache. En échange de l’adulation des villageois, de la considération des notables, du respect appuyé des anciens – et parmi eux, il y a son père -, du ravissement de la gent féminine, désormais sa propre vie sera entièrement dévolue au soin de cette magnifique moustache à double crochet. Plus le poil devient brillant, dru, vigoureux, discipliné chaque jour par les ciseaux du barbier, plus sa propre vie s’étiole et la fatigue le terrasse. Le Méphistophélès qui a scellé le pacte diabolique n’est autre que Ziya le Barbier, exigeant au fil du temps chaque fois plus de Cumali, et jusqu’à l’abandon de son nom.

Le propos de Tahsin Yücel peut désarçonner le lecteur par la forme qu’il choisit, celle du conte, d’ailleurs le titre turc de son livre pourrait être retranscrit comme « Le dit de la Moustache ». Il nous interroge sur notre rapport à l’apparence. Que sommes-nous prêts à sacrifier pour susciter l’émerveillement chez les autres ? Qu’advient-il de nous quand nous nous transformons en symbole ? Ainsi Cumali devient le modèle même de la virilité, avant de se transformer en archétype du Turc par son costume traditionnel, puis en personnage de conte pour les enfants. Mais, rien n’est vrai au-delà du symbole. Peu à peu, Cumali se coupe des autres qui ne le perçoivent plus que comme le porteur de la moustache. Sa virilité n’est qu’illusion, ses rapports avec sa femme se détériorent et elle lui refuse son lit, quant aux jeunes filles qui lui tournent autour, elles ne veulent pas le séduire mais user de sa moustache comme d’un talisman. Sa tenue le transforme en caricature de son père et, si personne ne le moque, il est cependant démodé. Quant aux enfants, ils ne craignent pas Cumali, mais Sabrenoir, la moustache qui vole chaque nuit.

Puisque de conte il s’agit, il faut une petite voix dissonante, qui porte la contradiction et préconise la sagesse. Elle est incarnée par Bedriye abla, l’épouse de Cumali. Jamais elle n’est dupe des apparences, à chaque surenchère du Barbier, elle proteste énergiquement sans avoir aucune chance d’être entendue, tout au plus fait-elle naître un doute chez son époux qui se dissipe aussi vite qu’il est apparu. Elle comprend que lorsque Cumali abandonne son propre nom pour celui de la Moustache, elle a perdu l’homme qu’elle aimait, et que cet abandon est une forme de répudiation inconsciente.

Aşık Hasreti, le barde et commentateur des faits et gestes du village, est incapable d’écrire un poème à la gloire de Cumali. Comme si ce dernier échappait à la réalité et donc ne pouvait être intégré à la communauté de ses semblables. Présent, il n’existe pas. Mort, il sombrera rapidement dans l’oubli.

Le talent de Tahsin Yücel (et de sa traductrice) est de nous restituer délicieusement la truculence des villageois. Il sait admirablement pousser la farce pour nous montrer que l’absurdité d’un comportement individuel peut passer pour de la normalité quand le groupe y reconnaît une manière de flatter son chauvinisme et sa gloriole identitaire. L’écrivain se garde bien d’en tirer une leçon, rappelant que la mémoire des hommes se charge d’elle-même d’éliminer la vanité humaine.

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La Moustache

Lu dans le cadre du challenge Globe-trotteur.

Aborder la littérature turque par "La moustache" n'a pas été vraiment un bon choix.

Certes un des personnages principaux est bien une moustache, et en Turquie, la moustache semble avoir été à connotations sociales et politiques.

C'est aussi l'histoire de celui qui la porte : Cumali qui se laisse embrigader par le barbier du bourg qui va lui créer une moustache virile à double crochets vers le haut tout en l'influençant sur d'autres points au nom de la tradition.

Comme l'annonce l'éditeur, je m'attendais à "Une fable philosophique toute en finesse", à quelque chose d'amusant, de caricatural.

Hélas, si la première partie est franchement captivante et drôle, l'histoire finit par s'enliser à mon goût. Je n'ai pas réussi à saisir les visées de l'auteur.

Dommage.
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Un grand seigneur

Pourquoi pas. Il est agréable et se lit bien. Il est court, il est "mignon" je dirais mais il ne va pas plus loin. Il n'emporte pas les passions, n'eblouit pas. Il est sans prétention. Il est donc à conseiller pour celles et ceux qui voudraient un moment de détente.
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La Moustache

De retour de son service militaire dans son petit bourg, Cumali se laisse pousser la moustache. 



Cette moustache fait de lui quelqu'un d'extraordinaire au sein du bourg, les hommes admirent, les femmes aussi. Elle est un signe de fierté de la nation, une preuve de virilité. Seule sa femme n'est pas contente car elle devient un obstacle entre eux. Puis le statut de la moustache évolue, avec le barbier qui devient un coach de vie, il faut que Cemali soit "l'homme de sa moustache" fasse attention à lui, à son apparence, à son mode de vie. La moustache prend de plus en plus de place dans sa vie jusqu'à ce que les rôles s'inversent, la moustache prend le pouvoir sur son identité, elle devient la fierté du bourg. 



Et si tout le monde est subjugué, Cumali lui est complètement perdu. Seule sa femme reste lucide face à tout cela. 



J'ai adoré l'ambiance petit bourg, une fois tous les noms attribués, on a les habitants mais aussi tout un bourg qui devient un personnage également. Le tout est jubilatoire, parfois absurde, parfois hilarant et surtout merveilleux ! 





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La Moustache

La moustache turque : genèse, apogée et déclin d'une moustache conçue comme un objet collectif, fédérateur des habitants de tout un village, source de gloire et d'investissement émotionnel des hommes (et en moindre mesure des femmes) les plus proches du héros moustachu, Cumali, mais indépendamment de lui, parfois à son cœur défendant ; par adoption de loin en loin, cette moustache, emblème de la tradition et de la fierté nationale, se séparera de lui, jusqu'à en causer sa perte et à lui survivre dans une légende (« La Légende de la moustache » est le titre originel) qui se ternira jusqu'à l'invraisemblance, bien après la disparition du protagoniste. Dès le départ, il y a aliénation entre l'homme et sa moustache : le caractère médiocre de l'un s'oppose à l'extraordinaire panache de l'autre ; la gloire ineffable émanant de cet incomparable « don de Dieu » doit dicter une allure vestimentaire, une sociabilité, un comportement, un code de virilité, une éthique au personnage qui ne sauraient lui seoir. Longtemps dure cette aliénation telle que l'on s'enquiert de leur santé au pluriel, qu'on les nomme séparément, jusqu'à changer son nom de famille à lui pour la désigner, elle : « Sabrenoir ». Peu importe si cela implique le sacrifice de sa vie conjugale, de sa libido extraconjugale, de son travail, de son sommeil, de sa santé... La moustache appartient au Barbier qui la bichonne, aux femmes qui en fantasment, au hommes du bourg qui s'en glorifient, à la nation. Jusqu'à l'acte de hubris. Le héros se mettra le village à dos pour avoir refusé de participer à un concours national genre Monsieur Moustache qu'il remporterait haut la main : sa moustache est sacrée, elle ne rentre pas dans le domaine agoniste. Mais par ce refus, paradoxalement, Cumali est enfin devenu l'homme de sa moustache, pas la bonne femme qui change de nom lors du mariage, un homme digne d'elle : plus d'aliénation. Néanmoins, dès lors que celle-ci décline, commence à blanchir, à perdre de sa vigueur, le héros ne va pas supporter cette diminution qui est sa propre perte. La moustache a été mordue, l'homme est impotent. Les retrouvailles de la femme avec son époux, celui qui n'est pas l'ombre de sa moustache, se font sur son lit de mort, Sabrenoir abîmée. L'épopée de la moustache se poursuit, et se retrouve tout au long du roman dans son langage baroque, sur-écrit, sans doute traduit de façon excessivement soutenue (à vérifier).
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Un grand seigneur

Le narrateur se rend dans une famille en deuil, celle de son ami d’enfance, qui, lui, a totalement coupé les ponts. Ce retour est l’occasion d’échanger avec le père de cette famille de la haute bourgeoisie stambouliote qui est également propriétaire d'une des demeure qui se trouve le long du Bosphore.

Enfant, cette famille l’avait accueilli à plusieurs reprises dans cette demeure, lui orphelin de père qui venait de la campagne. Alors qu’il était tombé amoureux d’une des filles de la famille, Aybike, et l’avait demandé en mariage, le père avait refusé.

Avec ces retrouvailles, le narrateur essaie de comprendre le refus du père de famille alors qu’il est toujours attiré par Aybike, désormais mariée.

J’ai beaucoup aimé suivre ce personnage un peu perdu, qui a réussi socialement mais qui reste fasciné par cette famille et ces ambiguïtés.

Le père qu’il essaie de comprendre est plein de contradictions, fréquente de religieux, des nationalistes mais a préféré marier ses filles à des étrangers. Il est nostalgique, se dit ottoman mais revendique des idées modernes, a le sens des affaires.

Une histoire qui se lit d’un souffle tant la plume est fine, les personnages énigmatiques. J’avais adoré la moustache du même auteur. J’ai adoré retrouver son humour ainsi qu'un nouveau tableau si délicat et drôle d’une société turque nuancée.

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Vatandas

Le narrateur apostrophe un client dans une taverne. Qui est cet homme aviné qui s'installe à la table d'un autre – un écrivain – et entame sans vergogne sa tranquillité ? Un ivrogne ? Un fou ? Un pauvre être banni de la société de ses semblables ? Un orgueilleux emprisonné dans ses délires ? Peut-être tout cela quand il se met à raconter son histoire, celle d'un petit employé qui décide presque malgré lui de dénoncer les injustices qui l'entourent. Il aurait pu s'élever dans le sillage de sa fiancée, mais il n'a pas su retenir la belle qui l'a abandonné au cours de son ascension fulgurante. N'en déplaise aux puissants, aux soumis, aux médiocres, aux envieux, il construira une œuvre dans les toilettes où il se réfugie avec ses crayons. Là, à l'abri des regards, il dénonce malversations, corruption, basses manœuvres dans des poèmes qui le libèrent de son sentiment d'égarement et d'impuissance.

Que possède-t-il de plus que les autres ? Rien. Il est pauvre, faible, besogneux, couard, antipathique. Il appartient au peuple. Sans cesse en butte aux moqueries de ses collègues, aux brimades des policiers, poursuivi par les assiduités de sa logeuse, son inexpugnable refuge sont les cabinets. Shaban Bas le misérable abrite l'audacieux Volkan Tas – son double – pour le meilleur et le pire. Il s'exprime sur les murs des latrines quand les écrivains officiels recouvrent de mots inutiles le silence d'une société cadenassée par les coups d'État militaires. Il s'oppose, d'un graffiti à la craie, au mensonge institutionnalisé. Il est le peuple dont la voix s'est éteinte dans le vide laissé par l'oppression.

Shaban Bas n'est pas sans rappeler Bartleby, le scribe muet d'Herman Melville. Ils partagent tous deux le sort fait à ceux qui ne peuvent se résoudre à l'injustice. Ils suscitent la curiosité et l'intérêt de leur supérieur ou employeur par l'excentricité même de leur comportement transgressif récurrent. Mais quand Bartleby s'enfonce dans le désespoir, emporté par son vertige autodestructeur, Shaban continue à saper le mensonge par ses inscriptions étalées sur les murs des lieux les plus misérables de la ville. Car il a une dette, c'est une dette d'humanité qui le lie pour toujours au genre humain et fait de lui la voix intranquille du citoyen proscrit (vatandaş).
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Un grand seigneur

Une découverte que ce court roman, pour une escale turque de mon « tour du monde ».

Très bien écrit, j’ai eu cependant l’impression de m’enliser dans cette histoire. Ou plutôt dans ces réflexions, monologues et dialogues sur les Turcs et les Ottomans, sur le nationalisme et le patriotisme.

Je manque certainement de références historiques pour apprécier ces échanges entre l’ancien amoureux et son vieil ami, père de celle qu’il aimait.

« Un grand seigneur » qui ne laissera pas beaucoup de traces...
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Un grand seigneur

Je ne m’attendais pas du tout à cela en lisant la quatrième de couverture mais en fait il s’agit d’une longue conversation ( pendant plus d’un an ) entre deux hommes : le narrateur et le père de la femme qu’il souhaitanit épouser 30 ans plus tôt . Notre narrateur va comprendre que la rivalité entre Turcs et Ottamans est ancrée dans la culture du vieil homme avec qui il partage tous ses moments libres .

Je me suis donc replongé dans la géographie turque et ottomane .
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Un grand seigneur

Aujourd’hui disparu, Tahsin Yücel a su mettre dans "Un grand seigneur" toute la maestria acquise au cours de sa carrière universitaire consacrée à l’enseignement de la langue et de la littérature françaises. Il y a également mis toute sa connaissance fine et approfondie d’un pays qu’il a aimé et raconté jusqu’au bout, tout en en dénonçant les passéismes et les irréconciliables fractures.
Lien : https://marenostrum.pm/un-gr..
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Le Gratte-ciel

Le titre est trompeur. Passionnés de livres traitant d'architecture et d'urbanisme, passez votre chemin. Le sujet principal tourne autour de la politique en Turquie et l'organisation du pouvoir juridique dans un contexte d'anticipation, et le traitement du sujet mis en avant est d'une platitude époustouflante. L'auteur construit son roman d'une manière très scolaire et un peu fadasse, avec des personnages bourrés d'archétypes, des idées sans intérêt rabattues des milliers de fois : le constructeur prône des thèses hygiénistes pour justifier ses grattes-ciels, elles datent du 19 ème siècle et le livre est censé se passé en 2073. C'est un peu bébête pour un livre écrit par un vieil homme plein d'expérience.
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Un grand seigneur

L’obsession d’un homme de pouvoir pour une humiliation ancienne, soulignant les contradictions de la Turquie.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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