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Critiques de Takis Würger (36)
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La fraternité

La fraternité est un roman allemand qui nous emmène à Cambridge, en Angleterre. On y fait la connaissance de Hans, un jeune homme qui a la suite du décès de ses parents se retrouve dans un pensionnat. Après, ses études secondaires, sa tante maternelle, lui propose d’entrer à Cambridge et d’infiltrer un club très select où se sont passé plusieurs crimes.



J’ai beaucoup aimé tout le mystère qui plane autour de ce club. La construction du récit est intéressante car nous apprenons les faits en même temps que Hans. L’auteur nous force donc à enquêter, à analyser chaque petit détail disséminé au fil des pages. J’ai aussi apprécié les chapitres courts ou alternent les différents protagonistes.



L’ambiance universitaire est très bien décrite et le récit est vraiment plaisant. On ne devine rien avant la fin et j’ai été choqué par les faits et surtout tant d’années de silence. Le récit aborde des thèmes qui sont malheureusement très présents dans l’actualité : privilèges sociaux, pouvoir, masculinité toxique. Ces thèmes sont très bien traités et le roman sonne vraiment juste. Ce club élitiste fait tout simplement froid dans le dos.



Le personnage de Hans est vraiment très attachant. C’est un garçon qui n’a pas eu la vie facile mais qui a su rebondir. Sa relation avec Charlotte est vraiment touchante. C’est un personnage aussi très intéressant et qui au fil du récit grandit et se pose les bonnes questions sur la responsabilité envers sa famille et ses amis mais aussi la loyauté et ses limites.


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La fraternité

Hans, enfant timide et solitaire, grandit paisiblement, très entouré par ses parents. Son père, soucieux de lui apprendre à se défendre, l'inscrit à  des cours de boxe.

Adolescent, à la mort de ses parents, il sera à charge de sa tante Alex, et est envoyé terminer ses études dans un internat. Mais à 18 ans, Alex le convie à  Cambridge, où elle enseigne, et lui demande d'intégrer le célèbre "Pitt Club" sur le campus, afin de résoudre un crime, sans lui en dire plus.

Avec l'aide de Charlotte,  une doctorante, Hans doit se faire passer pour ce qu'il n'est pas.

Un roman qui commence comme un conte, mais qui insidieusement va se teinter d'une aura de mystère. L'alternance de voix permet de voir les pièces du puzzle s'imbriquer peu à peu, pour nous livrer les faits , et dessiner les responsabilités. Ce roman met en exergue les dérives des fraternités,  leur hypocrisie, et la loi du silence qui y est appliquée. Pour un premier roman, c'est intelligemment construit, même si j'espérais une solution un peu moins " banale", des relations entre personnages plus travaillées. Le personnage de Hans m'a plus d'une fois agacée, à se soumettre sans broncher, un peu trop effacé. Une lecture plaisante mais vite oubliée, selon moi, à l'image d'une série policière de l'après-midi.
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La fraternité

LA FRATERNITE de Takis Würger



Hans est un enfant dont la naissance tient du miracle; en effet durant sa grossesse un cancer est diagnostiqué à sa mère. Celle-ci décède lorsqu'il a 15 ans, et son père un an plus tard, le laissant orphelin. Sa tante, qu'il connait très peu et vit en Angleterre, devient sa tutrice. Jugeant ne pouvoir s'en occuper, elle le place dans une institution allemande où il apprendra à se faire respecter de ses camarades en pratiquant la boxe.

Quelque temps plus tard, sa tante lui demande de la rejoindre à Cambridge et de tout faire pour intégrer un club sélect de cette célèbre université, dans lequel il se serait passé des faits obscurs et affligeants. Hans arrivera t'il à débusquer les coupables ?...



Un roman à plusieurs voix au récit bien mené, entre romance et polar.

Les diverses problématiques abordées de la vie estudiantine dans cette université de prestige et les personnages bien campés font de ce roman une lecture plaisante malgré le sujet principal glauque.

Une découverte du hasard intéressante.
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La fraternité

Un roman qui se lit très bien et avec lequel on passe un bon moment. Sur fond de clubs privés, de combats de boxe et d’abus en tout genre, un certain monde estudiantin prend vie avec réalité. Le choix de faire des chapitres avec les différents personnages en narrateur aurait pu s’avérer casse-cou mais j’ai trouvé que leur manière de narrer était variée et correspondait bien aux personnages donc pas de fausse note. Le regroupement qui s’opère à la fin ne m’a que moyennement surpris. En lisant la biographie de l’auteur, j’ai lu qu’il avait passé un an dans un collège à Cambridge, temps qu’il a su mettre à profit pour son intrigue et rendre le tout cohérent. La qualité de la traduction allemand-français est bonne, mais par contre les deux « bicause » m’ont fait sourir. La couverture est belle ce qui ne gâche rien.
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La fraternité

Le tour de force de ce livre, c’est qu’il opère avec élégance la transition d’une histoire qui semble commencer plutôt bien vers un drame terrible, dont on sait, en refermant le livre, qu’il aura encore des conséquences après ce qui nous est raconté. Et qu’il aborde de très nombreux sujets, parfois d’une simple touche, en passant, au travers de l’intervention d’un seul personnage.



Il laisse donc une large place à la réflexion. Sont ainsi évoqués le pouvoir, l’attrait qu’il provoque, sur les hommes et les femmes ; la nation d’effort, de travail, de volonté, de souffrance. La manipulation, également, est au cœur de cette histoire. Mais également les relations entre hommes et femmes, la mondialisation, l’homosexualité… On le voit, le panel est vaste.



Dans sa forme, le livre est organisé par chapitre, chacun ayant un narrateur dont le nom nous est indiqué. Hans, Alex, Charlotte sont évidemment ceux qui reviennent le plus souvent, d’autres personnages, plus secondaires, n’apparaissent qu’une fois ou deux. Mais chacun apporte sa pierre à l’édifice.



Bien que le sujet soit lourd, cela reste très facile à lire. Les personnages sont bien décrits, dans leur complexité, avec leurs faiblesses et leurs cassures. Ils sont suffisamment complexes pour être crédibles. Ainsi, Hans, qui arrive avec un petit complexe d’infériorité, est attiré par le côté brillant du Club, même s’il sait y être entré pour « enquêter » sur des faits graves.



Ma seule interrogation porte sur le choix fait par l’auteur de placer son histoire dans une fraternité de Cambridge. Pourquoi un auteur allemand, qui place le début de son histoire en Allemagne, choisit-il de placer cette histoire en Angleterre ? Est-ce parce que Cambridge incarne ces milieux de pouvoir, ce groupe de happy few qui pensent que tout leur est permis ? Mais des écoles select de ce genre, avec probablement le même type de problématiques, existent probablement en Allemagne, ou, à coup sûr, en Suisse. Est-ce parce qu’elles sont moins connues du grand public que Takis Würger a choisi de délocaliser vers l’Angleterre ?



Enfin, une dernière remarque : la couverture du livre, avec ses papillons, m’a posé question. Et, une fois que l’on a terminé le livre, elle devient franchement inquiétante. Bravo pour ce choix, qui est à la fois esthétique et tellement adapté à ce livre…
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La fraternité

Un livre qui se découpe en trois parties. Une partie concerne l’enfance de Hans, le personnage principal, puis la mission que lui confie sa tante et pour terminer le dénouement de l’affaire.

Un début d’enfance heureux en Allemagne, puis suite au décès de ses parents, la tante de Hans le met en internat dans un collège où il y restera jusqu’à son bac. Il y apprendra à boxer. Ensuite, sa tante l’inscrit au sein de l’Université de Cambridge où sa tante est professeur.

Il est chargé par celle-ci de s’intégrer dans le Club de boxe de l’Université, où un crime y a été commis. C’est un des Club le plus secret et le plus élitiste.

Là, il va connaître des personnages atypiques comme Charlotte, Billy, ou encore Josh.

Le récit alterne entre les différents personnages qui nous décrivent les situations auxquelles ils sont confrontées.

Hans, arrivera-t-il à rentrer dans cette fraternité ?

Les traditions de ces confréries imposent des rites pour y être admis. Une fois intégré, on n’en sort pas comme ça. Ces clubs sont souvent composés d’une majorité d’hommes, où les femmes ne sont que tolérées et sont prises pour des objets. L’idée première est que ces hommes restent amis pour le meilleur et pour le pire. On se serre les coudes, même si l’on bafoue les lois et que l’on fait preuve d’une éthique un peu singulière.

Un livre où l’on découvre au fur et à mesure du récit, ce qui s’est passé.

Ce roman est écrit par Takis Würger, un auteur allemand qui a vécu en Allemagne puis en Angleterre. C’est pourquoi ce récit débute en Allemagne et se termine en Angleterre. L’auteur a lui-même étudié à Cambridge, où il a fait partie du Club de boxe du Collège St John’s.

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La fraternité

C’est un autre premier roman de cette rentrée littéraire de septembre 2018 et qui devrait retenir l’attention : La fraternité de Takis Würger publié chez Slatkine & Cie. Dans un récit largement inspiré de son expérience personnelle, le jeune auteur allemand aussi journaliste et reporter renommé outre-Rhin propose une histoire à la croisée de nombreux chemins et qui emprunte pour cadre l’université de Cambridge et ses non moins célèbres « fraternités ». Lettres it be est parti à la découverte de La fraternité et vous en rapporte quelques souvenirs.



# La bande-annonce



Pour élucider malgré lui le mystère d’un crime dont il ignore tout, un jeune homme se fait introniser dans le club le plus select de Cambridge. Sur fond de campus novel et d’amours impossibles, un premier roman vertigineux.



Traduit par Isabelle Liber



# L’avis de Lettres it be



Journaliste et reporter reconnu outre-Rhin et récompensé du Deutsche Reporterpreis et du CNN Journalist Award pour son documentaire sur les militaires allemands engagés en Afghanistan, jeune auteur auréolé en 2014 du Hansel-Mieth-Preis pour un texte sur un boxeur en bout de course… Takis Würger débarque en France, rempli de la confiance obtenue de l’autre côté du Rhin. Et en effet, avec son tout premier roman qui prend pour cadre l’université de Cambridge qu’il connaît tant et prend plaisir à raconter dans ses détails les plus obscurs, l’auteur allemand pourrait bien faire parler de lui dans les jours et semaines à venir. Avec cette sombre histoire de vengeance en milieu universitaire et sur fond d’agression sexuelle bien trop encore dans l’ère du temps, La fraternité arrive avec de sérieux arguments pour séduire les lecteurs et lectrices d’ici.



C’est un inclassable, assurément. Empruntant des situations, des personnages et des éléments à de nombreuses références extérieures à son roman, Takis Würger plonge son lecteur en eaux troubles, sur le fond autant que sur la forme. En effet, le changement de narrateur à chaque chapitre est tendance et habite à nouveau un roman (avec réussite) ici, difficile aussi de ne pas penser à la Lisbeth Salander de Millenium concernant un personnage existant sous la plume de Würger etc… Une lecture rigoureuse donc tant il devient difficile de se raccrocher à un quelconque élément, et pourtant, on ne lâche jamais le livre des mains. Lorsque l’on se prend de sympathie pour un personnage, le voilà qui bascule brutalement. Lorsqu’une situation semble s’alanguir, voilà que les braises se réchauffent et compliquent la suite des événements. L’instabilité de ce roman est assurément une grande force qui tient en haleine du début à la fin.



Jamais vraiment un polar, jamais vraiment un campus novel classique, jamais vraiment un roman initiatique, jamais vraiment un ouvrage qui tire à boulets rouges sur la réalité des fraternités au sein des universités britanniques et plus largement américains… La fraternité est à la croisée de mille chemins, et le pari semble réussi, le tout fonctionne et captive de bout en bout. Aucun ralenti à constater dans l’histoire, même si on regrettera peut-être une histoire qui aurait pu gagner à s’étoffer alors que le rôle de quelques personnages reste flou et que quelques événements interrogent jusqu’à la fin. Quoi qu’il en soit, Takis Würger fait une belle entrée dans les librairies françaises avec un roman qui a déjà conquis les lecteurs allemands et qui, de toute évidence, saura en faire de même de notre côté de la frontière.



Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
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La fraternité

Se sentir bousculé.e par une lecture, quel sentiment étrange, entre malaise et satisfaction de se dire que l'auteur.e a réussi son coup. Ne vous fiez pas à sa couverture : quand on connaît l'histoire, elle est plutôt glaçante...



Tout commençait très bien : Hans, un jeune Allemand mélancolique sort de son pensionnat pour aller vivre dans un College de Cambridge, à la demande de sa tante. le héros était sympathique, doux mais sachant en imposer grâce à la boxe. La plume était poétique et juste.

A Cambridge, on tourne autour d'un crime mystérieux : Hans doit infiltrer une fraternité et notamment le club de boxeurs pour tout mettre au grand jour – il faudra attendre pour savoir quoi exactement.

Et la fin est surprenante par sa brutalité. Que ce soit la dernière partie du roman, qui aborde des thèmes crus et sombres (viols organisés, manipulation vengeresse), ou sa conclusion à proprement parler, qui nous laisse abasourdi par sa violence.



Vous l'avez compris : j'étais très à l'aise dans la douceur poétique de la première moitié du roman. Puis on sombre peu à peu dans une atmosphère dérangeante, voire glauque. Cela m'a dérangée, car ce n'est pas ce que j'avais envie de lire – je n'aime d'ailleurs pas trop lire sur ce genre de thème. Cependant, je reconnais que cela forme un roman d'une grande puissance et qui ne laisse certainement pas indifférent.



Un aspect que j'ai beaucoup apprécié, c'est l'alternance de points de vue, y compris avec des personnages très secondaires ou « méchants ». Un peu comme dans Vernon Subutex, l'auteur nous met dans la tête de connards en nous les rendant sympathiques, ce qui est un procédé très intéressant psychologiquement.



Vous l'aurez compris, j'ai un sentiment ambivalent envers ce roman ! Je vous le conseille si vous appréciez les ambiances mystérieuses et si vous êtes curieux à propos des fraternités et autres clubs universitaires.

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La fraternité

Jeune homme timide avec une enfance malheureuse suite au décès de ses parents, il se retrouve sous la garde de sa tante, psychologiquement abîmée. Quand cette dernière lui demande d’enquêter sur un crime dont il ignore tout, il se voit propulsé dans un univers inconnu parsemé de potentiels tueurs.

Courts chapitres, différents points de vue, La Fraternité place son héros dans une université réputée pour mieux dénoncer les abus des hommes riches. Le résultat? Pas vraiment surprenant, tant ce livre semble surfer sur la vague de #MeToo. Dénonciation de crimes sexuels, ce roman use de situations vus et revus (le jeune homme naïf qui découvre la vie, ses horreurs & l’amour). Une sorte de roman initiatique dans lequel on veut évidemment découvrir le fin mot de l’histoire. Et quand il survient : une légère déception. Tout ça pour ça? Manque d’empathie? Peut-être : mais surtout manque d’audace.
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La fraternité

J'ai tout de suite été attiré par le résumé de "La Fraternité ", une histoire autour d'un crime dans un club mystérieux d'une grande école mondialement connue, ça vend du rêve, et pour ne rien gâcher, la couverture du roman est juste magnifique.



Sous un format assez court (222 pages), Takis Würger réussi à développer son histoire de manière bien détaillée et étendue dans le temps, en prenant le temps de nous faire connaître son personnage principal jusqu'à ce que l'on s'y attache, car c'est vrai, le personnage du jeune "Hans" est captivant de par sa personnalité bizarre et renfermée sur lui-même et pourtant sympathique.



L'intrigue est bien menée même si on se doute assez vite de qui a fait quoi, cela ne gêne pas forcement la lecture car comme l'histoire propose une enquête mais également une intrigue romancée autour de l'amour, de l'amitié et des relations familiales compliquées, découvrir le coupable est disons secondaire.



Un point que je n'ai pas compris ni aimé, c'est "pourquoi" il y a des interventions d'un personnage étrange (le jeune Chinois) tout au long du récit, alors qu'il n'apporte rien, ou alors seulement de la confusion une fois tournée la dernière page, à quoi sert ce personnage ???



En dépit de cela, "La fraternité" a réussi à m'agripper, je l'ai lu quasiment d'une traite tellement j'étais pris dans l'histoire.
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La fraternité

« La fraternité » se présente comme un campus novel sur fond d’enquête menée par un étudiant qui se fait passer, pour ce faire, pour celui qu’il n’est pas.



Hans vit au bord de la forêt une enfance heureuse. Au décès de ses parents, il s’attend à être accueilli par Alex, tante étrange mais attachante, qui préfère l’envoyer chez les jésuites. Professeur à Cambridge, elle finit par l’y appeler, lui trouve une bourse et lui demande d’intégrer le Pitt Club. Dans cette fraternité d’élite et grâce à ses talents de boxeur, il pourra mener l’enquête sur un mystérieux drame.



L’histoire est bien construite et se déroule au gré de brefs chapitres, chacun narré par l’un des personnages, principaux ou secondaires. L’écriture est fluide, plutôt agréable, les images simples mais fonctionnelles, les protagonistes attachants. Quelque chose, pourtant, m’a semblé ne pas fonctionner...



D’abord, l’auteur veut traiter trop d’idées en trop peu de temps, de nombreuses portes sont entrouvertes pour rien et un certain nombre de personnages ne trouvent pas leur place et semblent davantage là pour le décor.



Ensuite, si l’histoire est bien imaginée, elle n’est pas si bien ficelée. Le principe repose sur des révélations parcellaires et successives, par différentes voix, invitant le lecteur (surpris et curieux) à reconstituer une sorte de puzzle. Hélas, au milieu du roman, on a tout compris et le « suspense » devenant factice, l’empathie que devrait inspirer les personnages le devient aussi.
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La fraternité

Et pourtant, je n'aime pas la boxe.... mais ce roman m'a tenu éveillé jusqu'à tôt le matin. La recherche de la vérité est toujours un long parcours.
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La fraternité

Hans perd ses parents alors qu’il n’est encore qu’un jeune enfant. Il ne lui reste qu’une tante, Alex, qui vit en Angleterre et devient sa tutrice. Alex n’a pas de place dans sa vie pour un enfant et confie Hans à un internat jésuite jusqu’à ce qu’il soit en âge d’entrer à Cambridge. En échange d’une bourse, Alex demande à Hans d’infiltrer un club sélect d’étudiants réservé aux hommes de la bonne société, le Pitt Club. En effet, un crime odieux a été commis par des membres de cette fraternité et Hans est chargé de l’élucider. Pour cela, il faudra qu’il mobilise ses dons pour la boxe et une capacité certaine de dissimulation. Son enquête l’amènera à percer les secrets les plus abjects de cette fraternité où les femmes ne sont considérées que comme des objets destinés à permettre à de jeunes gens dévoyés d’assouvir leurs instincts les plus vils.

Le récit est polyphonique avançant au rythme des chapitres qui se succèdent rapidement et donnent la parole aux différents protagonistes de l’histoire, Hans et Alex bien entendu mais aussi Charlotte qui veille sur Hans, un étudiant chinois qui rêve d’entrer dans le club, Josh un des membres du club impliqué dans le crime et quelques autres encore.

Pas de gras dans ce roman détaillant comme avec un scalpel une communauté d’hommes qui pensent que le monde leur appartient et que rien ne peut se mettre en travers de leurs désirs. Glaçant et redoutablement efficace.
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La fraternité

Je n’ai pas du tout été épatée par ce premier roman et pourtant, je partais plutôt conquise d’avance, la faute à un insert publicitaire vendeur dans mon hebdomadaire préféré... Comme quoi, j’ai beau dire que je ne me ferai plus avoir, je retombe régulièrement dans le panneau !



L’histoire n’a strictement rien d’original à mes yeux et j’ai même trouvé que ça manquait de crédibilité au début.

Cette tante qui propose à son jeune neveu de lui subventionner ses études à Cambridge (en gros) à condition qu’il résolve un crime...

???

C’est œil pour œil dent pour dent ? La police ne s’en occupe pas ?

Bref, j’ai été beaucoup dérangée par ce postulat de départ peu crédible.



Il faut dire la vérité. Si j’ai été attirée par ce livre, c’est parce que je pensais me retrouver plongée dans une certaine ambiance, façon « Le maître des illusions ». Des histoires d’étudiants sur un campus, des secrets entourant une confrérie un peu mystérieuse, un « crime » à élucider.

Je n’ai pas du tout trouvé ce que j’attendais et cela tient sans doute au fait que le livre est court. L’histoire se déroule sur plusieurs mois, voire même une année universitaire et donc tous les événements sont décrits rapidement. Aucune ambiance, aucun décor ne se met en place.

Je n’ai jamais été une grande fan des pages de descriptions n’en plus finir mais ici, pour le coup, elles m’ont manqué !



Quant au sujet... des hommes qui usent de leur petite « puissance » ou de leur pseudo aura de sportifs glorieux pour abuser de jeunes femmes... couru d’avance dès le début... même si en grande naïve que je suis, j’avais espéré découvrir une intrigue bien plus travaillée et haletante.



Le seul point que j’ai bien aimé a été la construction du récit faisant alterner la narration du point de vue des différents personnages.



Et dernier bémol... je n’ai pas du tout compris le pourquoi du comment de la présence dans l’histoire du personnage de l’étudiant chinois ! A quoi sert-il ???
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La fraternité

¨De cet auteur allemand, c'est le premier roman. Il se passe cependant à Cambridge, où l'auteur a lui-même étudié. A la demande de sa tante, professeure dans la noble institution, le personnage principal infiltre un club d'étudiants très fermé composé d'anciens boxeurs qui ont défendu l'université dans les joutes traditionnelles avec Oxford. Ce club détient un secret d'initiation qu'il doit percer.

La narration est confiée fort habilement à tous les personnages du récit qui prennent la parole à tour de rôle. Sur le plan technique, le roman est remarquable.

Reste tout de même l'impression d'une écriture de haut vol mais en définitive assez gratuite. Tous ces gens nés avec une cuillère d'argent dans la bouche, loin de la commune humanité, n'arrivent guère à toucher.
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La fraternité

Je reste dubitatif devant le choix de publication de certains « nouveaux auteurs » par de grandes maisons d’éditions. Il faut dire qu’ici le packaging a été soigné : photo, contraste des couleurs, bandeau rouge, titre et résumé laudatif pour ce jeune Takis Würger et son premier roman palpitant.



Tout cela cache un livre de la plus totale indigence. 


Histoire sans surprises, vu et revus au cinéma ou ailleurs, rédaction d’une pauvreté affligeante. Le choix de courts chapitres pour chaque protagoniste n’enlève rien à l’ennui qui nous prend puisque l’écriture reste rigoureusement aussi creuse quelque soit le personnage. L’auteur n’ayant même pas pensé à en varier le phrasé ou la syntaxe ! Et cette obsession pour les odeurs ! Tous sentent à chaque chapitre tout et rien et le disent !! Ridicule.

C’est écrit au plus court par un gamin dont les expressions rejoignent celles des jeunes générations avec des : « trop trop cool », « trop trop bien » !

Ou alors l'université de Cambridge n’est vraiment plus ce qu’elle était !!
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La fraternité

100 pages pour rien sur 263.

100 pages pour arriver au twist qu'on a deviné 50 pages avant. En plus écrites platement. A la manière d'un George RR Martin mais en nettement plus bref, chaque chapitre est écrit selon le point de vue d'un personnage. Sauf qu'ils parlent tous pareil. C'est bien monotone comme il faut. Là encore, il faudra attendre un bon nombre de pages pour avoir deux personnages qui sortent un peu du lot, dont l'un complètement inutile à l'intrigue.

On commence donc avec Hans, le personnage principal, qui perd ses parents avec une rapidité confondante. Il est mis dans un pensionnat mais non, ce n'est pas là que l'histoire commence. Du tout. Elle ne commencera que des années plus tard lorsque sa tante l'obligera à aller à Cambridge (elle y est professeure) pour entrer puis enquêter sur le club de boxe (parce qu'il a fait de la boxe au pensionnat) sans lui dire sur quoi. Elle lui adjoindra l'aide de Charlotte (dont le père a fait partie du club), étudiante en dernière année, qui elle aussi sait sur quoi il doit enquêter mais ne le lui dit pas. Logiquement, rien qu'avec ça, vous savez de quoi ça cause. Et bien, l'auteur met 100 pages pour y arriver.

Les 150 restantes, là où il se passe enfin quelque chose, sont déjà plus intéressantes. Il y a des combats de boxe, un personnage gay qui ne parle pas comme les autres donc est moins pénible à lire et l'enquête en elle-même. Pour cette dernière, ça ne dépasse pas un épisode de Law&Order SVU non plus.

Toutefois, le plus gros problème vient de l'écriture: plate et morne.
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La fraternité

Pour la rentrée littéraire 2019, j’ai pu lire LA FRATERNITE de Tarkis WÜRGER.



On peut découper le livre en plusieurs parties, la première est basée sur la tendre enfance de Hans, le personnage principal, puis, la mission donnée par sa tante, et pour finir, le dénouement de l’affaire.



Au début, le héros a une enfance heureuse en Allemagne puis tout se dégrade à la mort de ses parents. Plus tard, il est aller rejoindre sa tante qui va lui confier une mission au sein du Cambridge College. Il va devoir intégrer le club de boxe afin de dénouer un crime qui a été commis dans le club secret du College.



Lors de sa scolarité à Cambridge, Hans va rencontrer des personnes mystérieusement étranges, ou hors normes comme Charlotte, Billy ou, encore, Josh.

C’est un livre avec plusieurs points de vue. Avec cette divergence, nous rentrons dans la tête des personnages ce qui nous permet de mieux les comprendre et ce qui se passe.



L’auteur dénonce les traditions des rites de passages dans un club, une fraternité, qui sont peu souvent éthiques et faites au détriment des autres.



J’ai beaucoup apprécié ma lecture car le style de l’auteur est particulier et fait penser à la transcription littéraire d’un film. L’auteur relate les premiers émois amoureux ainsi que les relations humaines. J’ai trouvé que c’était une agréable découverte.
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La fraternité

Le début avait un goût de déjà lu, ou déjà vu, et puis très vite, c'est autre chose: Hans un garçon timide et solitaire, auquel la boxe va ouvrir des portes. Mais quelles portes?

Chaque personnage a une forte personnalité et chacun tisse avec Hans des liens très différents.

J'ai lu d'une traite ce roman dont l'écriture en "je" est parfaite.

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La fraternité

Pour le petite histoire "La fraternité" est arrivée chez moi par surprise, l'auteur me contactant pour que je lui donne mon avis et me souhaitant une bonne lecture alors que je n'avais pas encore reçu son livre et que je n'étais même pas au courant de cette future réception ! Il me disait aussi qu'il était un peu nerveux en vue de la parution de son livre en France et me félicitait pour la veille ... Nous étions le 16 juillet ! Sauf que moi, je suis Belge ;)



- une lecture plus tard, il peut être rassuré ! J'ai passé un très bon moment de lecture avec son livre ... .



- un résumé assez succinct mais qui a réussi à titiller ma curiosité, surtout qd j y ai lu le mot Cambridge ! Sachez qu il y est aussi question de crime à résoudre, de club fermé (ces fameuses fraternités) et d'amour impossible.



- une belle lecture qui oscille entre différents genres qui vont du polar au roman d'initiation en passant par le "campus novel". Un rytme tenu par des narrateurs qui changent à chaque chapitre ... Bref on veut savoir le comment, le pourquoi de ce crime. On veut en savoir plus sur cette fraternité et ses règles, ses codes. .



- on y découvre Hans et son histoire familiale, son arrivée improbable à Cambridge et son entrée ds le Club pour y faire la lumière sur un crime. le tt saupoudré de sa passion (que je vs laisse découvrir) qui a, elle aussi, un rôle ds cette histoire. Une lecture parfois dure, qu'il est difficile de lâcher mais une lecture qui aurait merité qques pages de plus. Je suis un peu restée sur ma faim au sujet de certains personnages.



- Mention spéciale pour la page 113 où Charlotte écoute des chansons ... belges ! Selon l'auteur il s'agit des chansons de Jacques Brel. Je lui pardonne dc aisément sa petite bévue footballistique parce que qqun qui aime Brel au point de le citer ds son livre ne peut-être que qqun de bien ;)



#servicepresse

#jediscequejepense
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