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Critiques de Takis Würger (36)
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La fraternité

« La fraternité » se présente comme un campus novel sur fond d’enquête menée par un étudiant qui se fait passer, pour ce faire, pour celui qu’il n’est pas.



Hans vit au bord de la forêt une enfance heureuse. Au décès de ses parents, il s’attend à être accueilli par Alex, tante étrange mais attachante, qui préfère l’envoyer chez les jésuites. Professeur à Cambridge, elle finit par l’y appeler, lui trouve une bourse et lui demande d’intégrer le Pitt Club. Dans cette fraternité d’élite et grâce à ses talents de boxeur, il pourra mener l’enquête sur un mystérieux drame.



L’histoire est bien construite et se déroule au gré de brefs chapitres, chacun narré par l’un des personnages, principaux ou secondaires. L’écriture est fluide, plutôt agréable, les images simples mais fonctionnelles, les protagonistes attachants. Quelque chose, pourtant, m’a semblé ne pas fonctionner...



D’abord, l’auteur veut traiter trop d’idées en trop peu de temps, de nombreuses portes sont entrouvertes pour rien et un certain nombre de personnages ne trouvent pas leur place et semblent davantage là pour le décor.



Ensuite, si l’histoire est bien imaginée, elle n’est pas si bien ficelée. Le principe repose sur des révélations parcellaires et successives, par différentes voix, invitant le lecteur (surpris et curieux) à reconstituer une sorte de puzzle. Hélas, au milieu du roman, on a tout compris et le « suspense » devenant factice, l’empathie que devrait inspirer les personnages le devient aussi.
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La fraternité

Ce premier roman d’un auteur allemand nous entraîne à la découverte de l’univers caché des clubs très fermés des prestigieuses universités anglaises : les fraternités.



« La fraternité » dont il est question dans ce roman est celle du Pitt Club, où ne sont admis que les jeunes hommes issus de la haute société.



Le jeune Hans, après l’obtention de son Abitur (le baccalauréat allemand), se voit offrir par sa tante qui est la seule famille qui lui reste l’opportunité de venir étudier dans la prestigieuse université de Cambridge où elle enseigne, à charge pour lui d’intégrer le Pitt Club et d’enquêter sur un crime commis au sein de cette fraternité.



Hans ne sait pas trop ce qu’il doit découvrir, il n’a aucun indice sinon l’impérative condition d’être admis au sein du club. La boxe qu’il pratique depuis plusieurs années va être un moyen d’accès.



Chaque chapitre du roman donne la parole à un protagoniste différent de l’histoire, permettant ainsi d’avoir des points de vues élargis . Le lecteur découvrant au fur et à mesure la psychologie de ces jeunes hommes, leurs motivations, voire leur sentiment d’impunité.



Si l’histoire est intéressante et soulève un pan du voile des pratiques de ces clubs, je suis restée toutefois sur ma faim. L’intrigue se déroule rapidement (un peu comme un film) et j’aurais aimé un peu plus de profondeur pour être totalement emballée.



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La fraternité

La fraternité est un roman allemand qui nous emmène à Cambridge, en Angleterre. On y fait la connaissance de Hans, un jeune homme qui a la suite du décès de ses parents se retrouve dans un pensionnat. Après, ses études secondaires, sa tante maternelle, lui propose d’entrer à Cambridge et d’infiltrer un club très select où se sont passé plusieurs crimes.



J’ai beaucoup aimé tout le mystère qui plane autour de ce club. La construction du récit est intéressante car nous apprenons les faits en même temps que Hans. L’auteur nous force donc à enquêter, à analyser chaque petit détail disséminé au fil des pages. J’ai aussi apprécié les chapitres courts ou alternent les différents protagonistes.



L’ambiance universitaire est très bien décrite et le récit est vraiment plaisant. On ne devine rien avant la fin et j’ai été choqué par les faits et surtout tant d’années de silence. Le récit aborde des thèmes qui sont malheureusement très présents dans l’actualité : privilèges sociaux, pouvoir, masculinité toxique. Ces thèmes sont très bien traités et le roman sonne vraiment juste. Ce club élitiste fait tout simplement froid dans le dos.



Le personnage de Hans est vraiment très attachant. C’est un garçon qui n’a pas eu la vie facile mais qui a su rebondir. Sa relation avec Charlotte est vraiment touchante. C’est un personnage aussi très intéressant et qui au fil du récit grandit et se pose les bonnes questions sur la responsabilité envers sa famille et ses amis mais aussi la loyauté et ses limites.


Lien : https://missmolko1.blogspot...
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La fraternité

Je n’ai pas du tout été épatée par ce premier roman et pourtant, je partais plutôt conquise d’avance, la faute à un insert publicitaire vendeur dans mon hebdomadaire préféré... Comme quoi, j’ai beau dire que je ne me ferai plus avoir, je retombe régulièrement dans le panneau !



L’histoire n’a strictement rien d’original à mes yeux et j’ai même trouvé que ça manquait de crédibilité au début.

Cette tante qui propose à son jeune neveu de lui subventionner ses études à Cambridge (en gros) à condition qu’il résolve un crime...

???

C’est œil pour œil dent pour dent ? La police ne s’en occupe pas ?

Bref, j’ai été beaucoup dérangée par ce postulat de départ peu crédible.



Il faut dire la vérité. Si j’ai été attirée par ce livre, c’est parce que je pensais me retrouver plongée dans une certaine ambiance, façon « Le maître des illusions ». Des histoires d’étudiants sur un campus, des secrets entourant une confrérie un peu mystérieuse, un « crime » à élucider.

Je n’ai pas du tout trouvé ce que j’attendais et cela tient sans doute au fait que le livre est court. L’histoire se déroule sur plusieurs mois, voire même une année universitaire et donc tous les événements sont décrits rapidement. Aucune ambiance, aucun décor ne se met en place.

Je n’ai jamais été une grande fan des pages de descriptions n’en plus finir mais ici, pour le coup, elles m’ont manqué !



Quant au sujet... des hommes qui usent de leur petite « puissance » ou de leur pseudo aura de sportifs glorieux pour abuser de jeunes femmes... couru d’avance dès le début... même si en grande naïve que je suis, j’avais espéré découvrir une intrigue bien plus travaillée et haletante.



Le seul point que j’ai bien aimé a été la construction du récit faisant alterner la narration du point de vue des différents personnages.



Et dernier bémol... je n’ai pas du tout compris le pourquoi du comment de la présence dans l’histoire du personnage de l’étudiant chinois ! A quoi sert-il ???
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La fraternité

L'idée de nous embarquer à Cambridge au sein d'un club élitiste est alléchante. Et sur ce point, l'auteur tient ses promesses en mettant en place toute une atmosphère bien particulière. Le personnage de Hans, solitaire et différent de ses camarades sur bien des points est intéressant et attachant. Même si l'alternance des points de vue ne me dérange généralement pas dans les romans, j'aurais cette fois-ci préféré qu'on se concentre uniquement sur Hans. Pour moi il y avait largement de quoi développer sa personnalité et ses pensées et j'aurais trouvé ça plus fascinant que d'effleurer les points de vue d'autres personnages parfois très secondaires. Le mystère que Hans doit résoudre est intéressant, mais j'ai trouvé qu'il était parfois un peu trop éclipsé par le reste de l'histoire.

De manière générale, j'ai apprécié ma lecture mais j'en attendais un peu plus. J'aurais préféré que Hans prenne plus de temps pour rejoindre ce club censé être aussi fermé et pour en découvrir ses secrets. J'aurais également apprécié que les relations entre les membres de ce club soient un peu plus développées.

Même si le roman a une fin satisfaisante et qu'il ne laisse rien réellement en suspens, j'ai eu la sensation d'être légèrement restée sur ma faim, comme s'il y avait eu matière à faire quelque chose de bien plus abouti.
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La fraternité

Je reste dubitatif devant le choix de publication de certains « nouveaux auteurs » par de grandes maisons d’éditions. Il faut dire qu’ici le packaging a été soigné : photo, contraste des couleurs, bandeau rouge, titre et résumé laudatif pour ce jeune Takis Würger et son premier roman palpitant.



Tout cela cache un livre de la plus totale indigence. 


Histoire sans surprises, vu et revus au cinéma ou ailleurs, rédaction d’une pauvreté affligeante. Le choix de courts chapitres pour chaque protagoniste n’enlève rien à l’ennui qui nous prend puisque l’écriture reste rigoureusement aussi creuse quelque soit le personnage. L’auteur n’ayant même pas pensé à en varier le phrasé ou la syntaxe ! Et cette obsession pour les odeurs ! Tous sentent à chaque chapitre tout et rien et le disent !! Ridicule.

C’est écrit au plus court par un gamin dont les expressions rejoignent celles des jeunes générations avec des : « trop trop cool », « trop trop bien » !

Ou alors l'université de Cambridge n’est vraiment plus ce qu’elle était !!
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La fraternité

Pour le petite histoire "La fraternité" est arrivée chez moi par surprise, l'auteur me contactant pour que je lui donne mon avis et me souhaitant une bonne lecture alors que je n'avais pas encore reçu son livre et que je n'étais même pas au courant de cette future réception ! Il me disait aussi qu'il était un peu nerveux en vue de la parution de son livre en France et me félicitait pour la veille ... Nous étions le 16 juillet ! Sauf que moi, je suis Belge ;)



- une lecture plus tard, il peut être rassuré ! J'ai passé un très bon moment de lecture avec son livre ... .



- un résumé assez succinct mais qui a réussi à titiller ma curiosité, surtout qd j y ai lu le mot Cambridge ! Sachez qu il y est aussi question de crime à résoudre, de club fermé (ces fameuses fraternités) et d'amour impossible.



- une belle lecture qui oscille entre différents genres qui vont du polar au roman d'initiation en passant par le "campus novel". Un rytme tenu par des narrateurs qui changent à chaque chapitre ... Bref on veut savoir le comment, le pourquoi de ce crime. On veut en savoir plus sur cette fraternité et ses règles, ses codes. .



- on y découvre Hans et son histoire familiale, son arrivée improbable à Cambridge et son entrée ds le Club pour y faire la lumière sur un crime. le tt saupoudré de sa passion (que je vs laisse découvrir) qui a, elle aussi, un rôle ds cette histoire. Une lecture parfois dure, qu'il est difficile de lâcher mais une lecture qui aurait merité qques pages de plus. Je suis un peu restée sur ma faim au sujet de certains personnages.



- Mention spéciale pour la page 113 où Charlotte écoute des chansons ... belges ! Selon l'auteur il s'agit des chansons de Jacques Brel. Je lui pardonne dc aisément sa petite bévue footballistique parce que qqun qui aime Brel au point de le citer ds son livre ne peut-être que qqun de bien ;)



#servicepresse

#jediscequejepense
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La fraternité

C’est un autre premier roman de cette rentrée littéraire de septembre 2018 et qui devrait retenir l’attention : La fraternité de Takis Würger publié chez Slatkine & Cie. Dans un récit largement inspiré de son expérience personnelle, le jeune auteur allemand aussi journaliste et reporter renommé outre-Rhin propose une histoire à la croisée de nombreux chemins et qui emprunte pour cadre l’université de Cambridge et ses non moins célèbres « fraternités ». Lettres it be est parti à la découverte de La fraternité et vous en rapporte quelques souvenirs.



# La bande-annonce



Pour élucider malgré lui le mystère d’un crime dont il ignore tout, un jeune homme se fait introniser dans le club le plus select de Cambridge. Sur fond de campus novel et d’amours impossibles, un premier roman vertigineux.



Traduit par Isabelle Liber



# L’avis de Lettres it be



Journaliste et reporter reconnu outre-Rhin et récompensé du Deutsche Reporterpreis et du CNN Journalist Award pour son documentaire sur les militaires allemands engagés en Afghanistan, jeune auteur auréolé en 2014 du Hansel-Mieth-Preis pour un texte sur un boxeur en bout de course… Takis Würger débarque en France, rempli de la confiance obtenue de l’autre côté du Rhin. Et en effet, avec son tout premier roman qui prend pour cadre l’université de Cambridge qu’il connaît tant et prend plaisir à raconter dans ses détails les plus obscurs, l’auteur allemand pourrait bien faire parler de lui dans les jours et semaines à venir. Avec cette sombre histoire de vengeance en milieu universitaire et sur fond d’agression sexuelle bien trop encore dans l’ère du temps, La fraternité arrive avec de sérieux arguments pour séduire les lecteurs et lectrices d’ici.



C’est un inclassable, assurément. Empruntant des situations, des personnages et des éléments à de nombreuses références extérieures à son roman, Takis Würger plonge son lecteur en eaux troubles, sur le fond autant que sur la forme. En effet, le changement de narrateur à chaque chapitre est tendance et habite à nouveau un roman (avec réussite) ici, difficile aussi de ne pas penser à la Lisbeth Salander de Millenium concernant un personnage existant sous la plume de Würger etc… Une lecture rigoureuse donc tant il devient difficile de se raccrocher à un quelconque élément, et pourtant, on ne lâche jamais le livre des mains. Lorsque l’on se prend de sympathie pour un personnage, le voilà qui bascule brutalement. Lorsqu’une situation semble s’alanguir, voilà que les braises se réchauffent et compliquent la suite des événements. L’instabilité de ce roman est assurément une grande force qui tient en haleine du début à la fin.



Jamais vraiment un polar, jamais vraiment un campus novel classique, jamais vraiment un roman initiatique, jamais vraiment un ouvrage qui tire à boulets rouges sur la réalité des fraternités au sein des universités britanniques et plus largement américains… La fraternité est à la croisée de mille chemins, et le pari semble réussi, le tout fonctionne et captive de bout en bout. Aucun ralenti à constater dans l’histoire, même si on regrettera peut-être une histoire qui aurait pu gagner à s’étoffer alors que le rôle de quelques personnages reste flou et que quelques événements interrogent jusqu’à la fin. Quoi qu’il en soit, Takis Würger fait une belle entrée dans les librairies françaises avec un roman qui a déjà conquis les lecteurs allemands et qui, de toute évidence, saura en faire de même de notre côté de la frontière.



Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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La fraternité

Hans perd ses parents alors qu’il n’est encore qu’un jeune enfant. Il ne lui reste qu’une tante, Alex, qui vit en Angleterre et devient sa tutrice. Alex n’a pas de place dans sa vie pour un enfant et confie Hans à un internat jésuite jusqu’à ce qu’il soit en âge d’entrer à Cambridge. En échange d’une bourse, Alex demande à Hans d’infiltrer un club sélect d’étudiants réservé aux hommes de la bonne société, le Pitt Club. En effet, un crime odieux a été commis par des membres de cette fraternité et Hans est chargé de l’élucider. Pour cela, il faudra qu’il mobilise ses dons pour la boxe et une capacité certaine de dissimulation. Son enquête l’amènera à percer les secrets les plus abjects de cette fraternité où les femmes ne sont considérées que comme des objets destinés à permettre à de jeunes gens dévoyés d’assouvir leurs instincts les plus vils.

Le récit est polyphonique avançant au rythme des chapitres qui se succèdent rapidement et donnent la parole aux différents protagonistes de l’histoire, Hans et Alex bien entendu mais aussi Charlotte qui veille sur Hans, un étudiant chinois qui rêve d’entrer dans le club, Josh un des membres du club impliqué dans le crime et quelques autres encore.

Pas de gras dans ce roman détaillant comme avec un scalpel une communauté d’hommes qui pensent que le monde leur appartient et que rien ne peut se mettre en travers de leurs désirs. Glaçant et redoutablement efficace.
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La fraternité

Et pourtant, je n'aime pas la boxe.... mais ce roman m'a tenu éveillé jusqu'à tôt le matin. La recherche de la vérité est toujours un long parcours.
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La fraternité

Depuis de longues années, j’avais prévu de lire ce roman : quand je suis tombé dessus chez un bouquiniste, je l’ai tout de suite acquis. Lu le temps d’une journée, je regrette sa concision : l’intégration de Hans au fameux club aurait pu être davantage développée. En revanche, le lecteur est tenu en haleine jusqu’au bout.
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La fraternité

Quand Hans perd subitement ses parents, il pense être recueilli par sa tante, seule membre de sa famille qui lui reste. Mais Alex préfère l'envoyer dans un pensionnat chic où il passera une jeunesse solitaire, seulement éclairée par un jésuite qui l'initie à la boxe. Alors quand sa tante le contacte, il hésite. Elle lui propose une bourse pour étudier à Cambridge, assortie d'une mission. Sous un faux nom, Hans devra intégrer le Pitt Club, une fraternité sélecte et secrète de l'université, et enquêter sur un crime commis en son sein. Voyant là une occasion de se rapprocher d'Alex, le jeune homme arrive à Cambridge et grâce à Charlotte, une étudiante fille d'un ancien membre du club, ainsi qu'à ses talents de boxeur, il réussit à s'intégrer dans cette fraternité si convoitée. L'enquête peut commencer.



Bienvenue au Pitt Club ! Un univers masculin où l'on reste entre soi pour profiter des plaisirs de la vie : les femmes, l'alcool, la drogue, la boxe. C'est là que se forgent les amitiés qui feront les partenariats de demain, là que se côtoient les riches et les puissants. Là aussi que Hans, jeune allemand parachuté à Cambridge, devra découvrir quelques secrets bien gardés. Sur fond de vengeances, d'agressions sexuelles et d'amours impossibles, Takis Würger signe un roman élégant et inclassable. Roman noir, polar, roman initiatique, roman choral, campus novel, La fraternité est tout cela à la fois. Si Hans en est le héros principal, l'auteur donne aussi la parole à d'autres personnages qui gravitent autour de lui, sa tante, un boxeur membre du club, un étudiant chinois prêt à tout pour y entrer, etc. Toutes ces voix éclairent tour à tour les mystères et les vices qui entourent ce fameux Pitt Club. Un roman à découvrir.
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La fraternité

🥊BOXE OFFICE 🥊

Hello les Friends!

Vous avez déjà eu envie de faire partie d'un club privé, d'une société secrète ? Pour tout vous dire, nous, ce genre de communauté, nous a toujours fait un peu peur. Car qui dit club privé dit souvent rites d'initiation, voire, bizutage, privilèges et sentiment de supériorité. À Cambridge, le Pitt club est réservé aux hommes. Premier mauvais point. Et pour y entrer, il vaut mieux être riche, Blanc et pistonné. Deuxième mauvais point. Lorsque Hans, un jeune Allemand orphelin et passionné de boxe est contacté par sa tante, prof à Cambridge qui lui propose une bourse et lui demande d'intégrer la fameuse fraternité pour y enquêter sur un crime, il hésite. Car Hans a toujours marché à l'écart depuis l'enfance. Petit, il refusait de jouer en équipe, de s'insérer dans un groupe, préférant boxer contre un sac de cuir plutôt que de parler aux autres. Pourtant cette fois, il va devoir se faire violence. Aidé d'une mystérieuse Charlotte, il va jouer les infiltrés au sein du Pitt Club et de son groupe de boxeurs🥊. Au risque d'y renier ses valeurs, ou d'y risquer sa vie... La Fraternité est un roman passionnant parce qu'il évolue entre l'intrigue criminelle, l'histoire d'amour singulière, le récit d'apprentissage et le campus novel. On a particulièrement apprécié son anti-héros romantique et solitaire, ainsi que les deux seules personnages féminins de cette histoire peuplée de machos sûrs de leur pouvoir... Takis Wurger dont c'est le premier roman est un auteur allemand à suivre absolument !
Lien : http://dans-la-tete-des-peop..
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La fraternité

Un livre qui se découpe en trois parties. Une partie concerne l’enfance de Hans, le personnage principal, puis la mission que lui confie sa tante et pour terminer le dénouement de l’affaire.

Un début d’enfance heureux en Allemagne, puis suite au décès de ses parents, la tante de Hans le met en internat dans un collège où il y restera jusqu’à son bac. Il y apprendra à boxer. Ensuite, sa tante l’inscrit au sein de l’Université de Cambridge où sa tante est professeur.

Il est chargé par celle-ci de s’intégrer dans le Club de boxe de l’Université, où un crime y a été commis. C’est un des Club le plus secret et le plus élitiste.

Là, il va connaître des personnages atypiques comme Charlotte, Billy, ou encore Josh.

Le récit alterne entre les différents personnages qui nous décrivent les situations auxquelles ils sont confrontées.

Hans, arrivera-t-il à rentrer dans cette fraternité ?

Les traditions de ces confréries imposent des rites pour y être admis. Une fois intégré, on n’en sort pas comme ça. Ces clubs sont souvent composés d’une majorité d’hommes, où les femmes ne sont que tolérées et sont prises pour des objets. L’idée première est que ces hommes restent amis pour le meilleur et pour le pire. On se serre les coudes, même si l’on bafoue les lois et que l’on fait preuve d’une éthique un peu singulière.

Un livre où l’on découvre au fur et à mesure du récit, ce qui s’est passé.

Ce roman est écrit par Takis Würger, un auteur allemand qui a vécu en Allemagne puis en Angleterre. C’est pourquoi ce récit débute en Allemagne et se termine en Angleterre. L’auteur a lui-même étudié à Cambridge, où il a fait partie du Club de boxe du Collège St John’s.

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La fraternité

Un roman qui se lit très bien et avec lequel on passe un bon moment. Sur fond de clubs privés, de combats de boxe et d’abus en tout genre, un certain monde estudiantin prend vie avec réalité. Le choix de faire des chapitres avec les différents personnages en narrateur aurait pu s’avérer casse-cou mais j’ai trouvé que leur manière de narrer était variée et correspondait bien aux personnages donc pas de fausse note. Le regroupement qui s’opère à la fin ne m’a que moyennement surpris. En lisant la biographie de l’auteur, j’ai lu qu’il avait passé un an dans un collège à Cambridge, temps qu’il a su mettre à profit pour son intrigue et rendre le tout cohérent. La qualité de la traduction allemand-français est bonne, mais par contre les deux « bicause » m’ont fait sourir. La couverture est belle ce qui ne gâche rien.
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La fraternité

Voila une belle approche de ces clubs élitistes des grands collèges anglais , pousée à l'extreme jusqu'à en faire une affaire criminelle, sombre , crédible, terrible.

Bravo à Takis Wurger pour ce livre aiguisé comme un sabre ; en donnant ,chapitre après chapitre la parole à des personnages différents, il réussit à nous faire entrer encore d'avantage dans l'intrigue, sur le ring, où les boxeurs tournent autour de nous , nous éclaboussant de leurs sueurs , de leurs sangs. A découvrir .
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La fraternité

100 pages pour rien sur 263.

100 pages pour arriver au twist qu'on a deviné 50 pages avant. En plus écrites platement. A la manière d'un George RR Martin mais en nettement plus bref, chaque chapitre est écrit selon le point de vue d'un personnage. Sauf qu'ils parlent tous pareil. C'est bien monotone comme il faut. Là encore, il faudra attendre un bon nombre de pages pour avoir deux personnages qui sortent un peu du lot, dont l'un complètement inutile à l'intrigue.

On commence donc avec Hans, le personnage principal, qui perd ses parents avec une rapidité confondante. Il est mis dans un pensionnat mais non, ce n'est pas là que l'histoire commence. Du tout. Elle ne commencera que des années plus tard lorsque sa tante l'obligera à aller à Cambridge (elle y est professeure) pour entrer puis enquêter sur le club de boxe (parce qu'il a fait de la boxe au pensionnat) sans lui dire sur quoi. Elle lui adjoindra l'aide de Charlotte (dont le père a fait partie du club), étudiante en dernière année, qui elle aussi sait sur quoi il doit enquêter mais ne le lui dit pas. Logiquement, rien qu'avec ça, vous savez de quoi ça cause. Et bien, l'auteur met 100 pages pour y arriver.

Les 150 restantes, là où il se passe enfin quelque chose, sont déjà plus intéressantes. Il y a des combats de boxe, un personnage gay qui ne parle pas comme les autres donc est moins pénible à lire et l'enquête en elle-même. Pour cette dernière, ça ne dépasse pas un épisode de Law&Order SVU non plus.

Toutefois, le plus gros problème vient de l'écriture: plate et morne.
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La fraternité

J'ai tout de suite été attiré par le résumé de "La Fraternité ", une histoire autour d'un crime dans un club mystérieux d'une grande école mondialement connue, ça vend du rêve, et pour ne rien gâcher, la couverture du roman est juste magnifique.



Sous un format assez court (222 pages), Takis Würger réussi à développer son histoire de manière bien détaillée et étendue dans le temps, en prenant le temps de nous faire connaître son personnage principal jusqu'à ce que l'on s'y attache, car c'est vrai, le personnage du jeune "Hans" est captivant de par sa personnalité bizarre et renfermée sur lui-même et pourtant sympathique.



L'intrigue est bien menée même si on se doute assez vite de qui a fait quoi, cela ne gêne pas forcement la lecture car comme l'histoire propose une enquête mais également une intrigue romancée autour de l'amour, de l'amitié et des relations familiales compliquées, découvrir le coupable est disons secondaire.



Un point que je n'ai pas compris ni aimé, c'est "pourquoi" il y a des interventions d'un personnage étrange (le jeune Chinois) tout au long du récit, alors qu'il n'apporte rien, ou alors seulement de la confusion une fois tournée la dernière page, à quoi sert ce personnage ???



En dépit de cela, "La fraternité" a réussi à m'agripper, je l'ai lu quasiment d'une traite tellement j'étais pris dans l'histoire.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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La fraternité

Pour la rentrée littéraire 2019, j’ai pu lire LA FRATERNITE de Tarkis WÜRGER.



On peut découper le livre en plusieurs parties, la première est basée sur la tendre enfance de Hans, le personnage principal, puis, la mission donnée par sa tante, et pour finir, le dénouement de l’affaire.



Au début, le héros a une enfance heureuse en Allemagne puis tout se dégrade à la mort de ses parents. Plus tard, il est aller rejoindre sa tante qui va lui confier une mission au sein du Cambridge College. Il va devoir intégrer le club de boxe afin de dénouer un crime qui a été commis dans le club secret du College.



Lors de sa scolarité à Cambridge, Hans va rencontrer des personnes mystérieusement étranges, ou hors normes comme Charlotte, Billy ou, encore, Josh.

C’est un livre avec plusieurs points de vue. Avec cette divergence, nous rentrons dans la tête des personnages ce qui nous permet de mieux les comprendre et ce qui se passe.



L’auteur dénonce les traditions des rites de passages dans un club, une fraternité, qui sont peu souvent éthiques et faites au détriment des autres.



J’ai beaucoup apprécié ma lecture car le style de l’auteur est particulier et fait penser à la transcription littéraire d’un film. L’auteur relate les premiers émois amoureux ainsi que les relations humaines. J’ai trouvé que c’était une agréable découverte.
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La fraternité

Le début avait un goût de déjà lu, ou déjà vu, et puis très vite, c'est autre chose: Hans un garçon timide et solitaire, auquel la boxe va ouvrir des portes. Mais quelles portes?

Chaque personnage a une forte personnalité et chacun tisse avec Hans des liens très différents.

J'ai lu d'une traite ce roman dont l'écriture en "je" est parfaite.

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