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Critiques de Tanis Rideout (11)
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L'homme qui voulait toucher le ciel

Ce livre n'est ni un documentaire, ni une fiction, mais un exercice bien délicat : un roman construit à partir d'une histoire vraie. Et quelle histoire ! Un mythe de l'alpinisme : la disparition sur l'Everest de George Mallory.

Tanis Rideout a découvert l'existence de l'alpiniste britannique en regardant des documentaires sur l'alpinisme qui passaient dans le magasin de sport où elle travaillait. Elle a tellement été fascinée par le personnage qu'elle a rapidement décidé d'écrire un roman.

La tâche n'était pas simple et le résultat est fantastique. Et Dieu sait si je suis difficile ! Ayant lu de nombreux livres d'alpinisme, ayant regardé un nombre incalculable de documentaires sur le sujet, je suis un public exigeant. Les exagérations, les clichés et les invraisemblances me sautent tout de suite aux yeux et je suis vite agacée.

Tanis Rideout a tout d'abord fait un remarquable travail documentaire et son livre reprend le plus possible de faits authentiques. Pour le reste, elle a comblé les trous de l'histoire d'une façon très vraisemblable.

Le résultat est un roman à l'atmosphère tellement bien rendue, dans lequel les pensées des différentes personnes sont tellement crédibles, que j'ai plongé comme s'il s'agissait d'un documentaire. Je me suis surprise pendant la lecture à attendre la fin comme si je ne la connaissais pas, comme si j'espérais un "happy end"...

Réussir à faire naître du suspense là où il n'y en n'a pas est tout de même un sacré tour de force. Mais ce n'est pas le seul mérite du roman, loin de là.

Tanis Rideout a eu l'excellente idée d'alterner deux histoires : celle de George et celle de sa femme Ruth, restée à la maison avec leurs trois enfants. Le temps s'écoule pour l'un et pour l'autre, mais pas de la même façon. Celui qui est au loin est pris dans le tourbillon de l'action, le temps se mesure à l'aune des jours qu'il lui reste avant l'arrivée de la mousson pour réussir à conquérir le sommet. Pour celle qui attend, le temps ne passe jamais assez vite ; elle voudrait que le jour du retour de son mari soit déjà là. Cette différence de rythme entre les deux histoires donne beaucoup de force au récit.

L'obsession de George Mallory pour l'Everest est très bien rendue. "Il lui fallait ce sommet. Après tous ces déboires, il en avait toujours autant le désir. Un désir qui se faufilait sous sa peau, le consumait."

Mallory était en effet prêt à tout perdre, y compris sa propre vie, à prendre tous les risques. Cette idée fixe ne le quittait pas et quand on lui demandait pourquoi il tenait tant à grimper au sommet de l'Everest, il répondait simplement "Because it is there." (Parce qu'il est là.) : sans doute les mots les plus célèbres de l'histoire de l'alpinisme. Ce jusqu'au-boutisme devait être terrible à vivre pour son entourage, en particulier pour sa femme. Dans le roman, Ruth apparaît sans arrêt partagée entre son admiration pour George, sa peur de le perdre, sa volonté de le retenir mais en même temps de le laisser vivre sa passion.

Enfin, je voudrais dire un mot sur la façon dont Tanis Rideout a écrit les scènes d'alpinisme. Elle ne s'est pas contentée de décrire, mais elle réussit à faire ressentir au lecteur les émotions et les sensations. Dans une interview publiée dans un journal canadien, elle a expliqué : "Il a fallu beaucoup de travail pour ne pas répéter que George avait froid et plutôt créer la sensation du froid chez le lecteur." C'était son but, et elle l'a parfaitement atteint : le lecteur ne se contente pas de lire l'histoire, il la vit, intellectuellement et physiquement.

Si vous voulez plonger dans l'aventure et lire un très bon récit, bien écrit, bien construit et riche de multiples thèmes, n'hésitez pas !

Un grand merci à Babelio et aux éditions Bragelonne - Milady pour ce merveilleux livre.



La disparition de Mallory fascinera certainement encore longtemps. Sans doute, tant qu'elle n'aura pas été résolue, si tant est qu'elle le soit un jour. La découverte du corps de l'alpiniste en 1999 a permis de répondre à quelques questions, mais en a soulevé d'autres. Et la grande question demeure : George Mallory et Andrew (Sandy) Irvine ont-ils ou non atteint le sommet ? Ont-ils été les premiers en haut de l'Everest ? La découverte de leurs appareils photos, que plusieurs expéditions ont jusqu'à ce jour cherchés en vain, permettrait peut-être de le savoir.

Si ce sujet vous intéresse, je vous conseille les titres suivants :

"Au sommet de l'Everest" d'Edmund Hillary, extraordinaire récit plein d'humanité du vainqueur de l'Everest.

"Mallory & Irvine. À la recherche des fantômes de l'Everest" de Conrad Anker, qui retrace la découverte du corps de Mallory.

Et enfin, le remarquable manga en cinq volumes "Le sommet des Dieux", magnifique hommage à l'alpinisme.
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L'homme qui voulait toucher le ciel

Jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour poursuivre un rêve ? Seriez-vous prêt à tout abandonner ?

Mais est-ce vraiment un rêve s'il implique de tout perdre ? N'est-ce pas plutôt une mortelle obsession ?



Dans le roman de Tanis Rideout, il est question de cela, d'un rêve qui envahit tout l'espace mental d'un homme. Cet homme a existé. C'est George Mallory, un alpiniste britannique qui avait un rêve, celui de conquérir le territoire encore vierge de l'Himalaya, cet espace « que personne n'a encore cartographié ».

Le titre même de l'édition poche du roman chez Milady (« L'homme qui voulait toucher le ciel ») laisse percevoir le drame, l'impossibilité de la tâche. On ne peut s'approprier ainsi le ciel sans y laisser une partie de soi. Le roman raconte l'ultime expédition de George Mallory, sa dernière tentative pour être le premier homme à gravir le sommet de l'Everest.



George Mallory avait une femme et des enfants. Partir pour de longues expéditions pour cartographier l'Everest implique naturellement de s'absenter de longs mois, de transformer chaque « au revoir » en possibles adieux. Ses enfants ont ainsi du mal à se souvenir de lui. Sa femme, qui le soutenait de longues années durant ne souhaite plus qu'il parte, qu'il s'absente aussi longtemps pour de si dangereuses expéditions où il risque sa vie à chaque souffle. Ses enfants ont besoin d'un père, elle a besoin d'un mari, d'un homme à ses côtés. George avait promis qu'il ne tenterait plus le diable. Mais l'idée trottait tout de même dans sa tête. Un comité fait appel à lui, à ses connaissances. Une expédition se prépare. Il a dit oui sans consulter sa femme. Il a ce rêve, cette obsession. Ni femme, ni enfants ne peuvent rivaliser avec cela. Il y pense soir et matin, nuit et jour. Il pourrait être le premier homme à toucher le ciel, fouler un sol que jamais aucun humain n'a foulé avant lui. Il devient vieux, c'est sa dernière chance avant que d'autres ne tentent la leur.

Une partie du roman raconte cette nouvelle expédition, ses préparatifs, l'escalade, les tensions entre les hommes, les motivations de chacun, les faiblesses des corps, le froid qui les rongent, le sommet qui se rapproche mais qui semble toujours plus inaccessible.



L'auteur propose également un autre point de vue, celui de la femme restée à la maison, sa longue attente, ses pensées amères envers son mari absent, sa vie quotidienne. C'est un récit raconté cette fois-ci à la première personne. Il permet de se rendre compte de ce que cela fait d'être la femme d'un homme qui a une telle obsession. Qui est-t-elle dans son grand schéma ? Quelle place a-t-elle dans cette relation ?



On dit souvent que l'on part pour mieux revenir. On quitte un pays, une région, une ville pour mieux penser à elle, pour mieux la retrouver à son retour. Peut-être est-ce vrai aussi des femmes que l'on quitte. De la vallée jusqu'aux plus hauts sommets de son expédition, George ne cesse de penser à sa femme. Pourtant, jamais il ne regrette d'être parti. Il est parti c'est tout. Ce n'est pas une question de destin même si lui espère bien graver le sien, inscrire son nom dans l'histoire. L'expédition se passe de plus en plus mal mais lui n'abandonne jamais. Des gens meurent autour de lui, les accidents s'accumulent. Mais s'il s'arrête, s'il rebrousse chemin avant d'atteindre le sommet, a quoi tout cela aurait-il donc servi ?



Elle, de son côté, ne cesse de le juger, de lui reprocher d'être parti mais elle n'y peut rien. On ne peut rien faire contre de tels rêves. La vie quotidienne semble à côté bien dérisoire.



Il y a d'autres choses dans ce roman comme il y a de nombreuses façons de juger de ces obsessions qui vous rongent, de juger cet homme. Pourriez-vous partir, tout quitter pour tenter de réaliser votre rêve ? Et si c'était celui d'un de vos proches, comment réagiriez-vous ? Seriez-vous prêt à tout accepter ? De toute façon, auriez-vous le choix ?
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L'homme qui voulait toucher le ciel

Je ne sais pas trop si George Mallory approuverait ce texte...

Au début, je me suis dit : ah tiens, j'avais pas encore vu ça, l'Everest en version cucul la praline...Cinquante nuances de grey sur le toit du monde ...Desperate Housewife cherche George sur le grand méchant glacier...Ciel ! Mon épouse ! Dire que je l'ai laissée en Angleterre ! Que faire ? Elle est tellement beelllle et sexyyyyyy et je l'ai laissée en Angleterre, moi, George Mallory, mon épouse sexy toute seule à la maison avec les enfants...Ah ! Comme j'y pense en escaladant sans oxygène !! Elle m'offre du thé ! C'est tellement hot que j'en suis tout réchauffé ! Ruth ! J'imagine que tu enlèves ta robe et tout d'un coup je me demande ce que je fais là, à 8543 mètres d'altitude, alors que je pourrais être avec toi, surtout sans ta robe, roulant sur le tapis de notre maison d'Oxford, devant la cheminée, pendant que les babies dorment ! Suis-je fou d'escalader le ressaut Hilary...Euh non pas encore Hilary...Le deuxième ressaut...La pyramide sommitale...Avec ce jeune homme très beau, très blond, Sandy, un nom de meuf, tiens, qui pense à Marjory, la femme du frère de son meilleur ami (je crois) sans robe elle aussi dans une chambre d'hôtel...Sandy a des coups de soleil et il pèle...Et il pèle, aussi, de plus en plus...

Pendant ce temps, Ruth pense à son très beau et très hot mari, George, que fait-il ? (Il escalade l'Everest...), Où est-il ? ( A environ 7896 mètres, sous une tente, en train de se les geler...) Pense-t-il à elle ? (D'après le texte, perpétuellement, surtout sans la robe...) Va-t-il réussir ? (On ne le sait toujours pas, pauvrette !) Pourquoi fait-il ça ? (Alors ça, justement, c'est toute la question à laquelle le texte ne répond certainement pas) M'aime-t-il autant que je l'aiaiaiaiaimeeuuuhhhhh ? (Ahhhhhhhhhh pauvres Ruth et George réels, qu'alliez-vous faire dans cette galère nunuche !!!)

Bref, quand on voit les photos de nu faites par Duncan Grant (beau-frère de Virginia Woolf, enfin presque...)de George Mallory, on se dit que le gaillard n'est pas vraiment à sa place dans cette mélasse mièvre...L'ambiguïté, la folie, la force, l'obsession, traversent ses yeux clairs étonnamment vivants sur tous les clichés...Quant à Ruth, pitié, je ne la connaît pas, hein, mais ...Mariée à un tel homme...Pouvait-elle être aussi cucul ???? J'ai des doutes, de gros doutes. Leur attachement est avéré par des lettres,mais ce n'est pas avec ce texte que vous approcherez d'un centimètre du mystère de cet alpiniste d'exception. Quant à Sandy Irvine, il est réduit à une simple utilité. Bouh !

La fin cependant, l'assaut et le dernier assaut, acquiert un certain souffle, si j'ose dire, qui laisse imaginer ce que l'auteure aurait pu faire si elle s'était décrassée de tous ses clichés.
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L'homme qui voulait toucher le ciel

Inspirée par des faits réels, cette histoire m'a captivée car, malgré le sujet dramatique, elle dégage de l'émotion, de la sensibilité et ces 2 sentiments sont réellement palpables !

Je pense que c'est dû à la structure même du récit partagé en deux parties.

L'une consacrée à George Mallory et racontée par un narrateur extérieur et l'autre, consacrée à Ruth, son épouse, racontée à la 1ère personne.

Bien entendu, l'auteure se consacre à la description de l'expédition sur l'Everest. Beaucoup de détails techniques, médicaux, scientifiques, goégraphiques...mais elle nous fait part des réflexions des protagonistes et pas seulement celles de George. Et j'ai fait leur connaissance grâce à l'évocation de souvenirs, de confidences, par des hallucinations. Leur volonté de réussir est admirable et, malgré l'issue fatale, l'auteure a réussi à me faire espérer !

Le récit de Ruth est très intimiste, nostalgique souvent. La solitude lui pèse et e départ de son mari a été difficile à vivre.

La notion de temps est bien évoquée, le temps qui s'écoule trop vite pour certains, qui ne passe pas pour d'autres, le temps de l'attente, de l'incertitude.

Un roman qui se prolonge après la lecture car , le livre terminé, je me suis empressée de me documenter sur cette expédition .

Il nous interpelle sur le sens du devoir, de l'honneur, sur les buts à atteindre. C'est aussi une très belle histoire d'amour !
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L'homme qui voulait toucher le ciel

Le récit de l'ascension de l'Everest en 1924 par Georges Mallory et ses comparses est vraiment très réaliste et prenant. Avec des moyens rudimentaires et à peine croyables, ils ont affronté le froid, le vent et le manque d'oxygène. Le mal des montagnes et ce que l'on ressent en très haute altitude est vraiment bien rendu.

En alternance avec le déroulement de l'expédition, Tanis Rideout laisse parler Ruth, la femme de Mallory, restée en Angleterre avec ses trois enfants. Très amoureuse, elle est déchirée entre laisser son mari vivre sa passion et l'angoisse que celle-ci le perde. Sa vie, ancrée dans le quotidien, n'est en fait qu'une longue attente des lettres irrégulières et incertaines de son mari.

J'ai bien aimé cette alternance entre le point de vue Ruth et celui de Georges. Ils permettent de mettre de la chaleur (au propre comme au figuré) dans la description de l'alpiniste et de son aventure.
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L'homme qui voulait toucher le ciel

Le sujet me fascine.

George Mallory a t il été en 1922 le premier homme a atteindre le sommet de l'Everest ?

Tanis Rideout nous conte cette expédition et en parallèle, la vie de la famille Mallory pendant que George s'adonne à sa passion dans l'Himalaya.

Elle prend le parti d'inventer la fin de ce héros sans laisser de doute sur la conquête (ou non) de ce sommet.

Le récit de l'escalade est détaillé, palpitant, plein de rebondissements mais les passages décrivant la vie de Ruth, sa femme, et ses pensées sont moins prenants.



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L'homme qui voulait toucher le ciel

Une fiction basée sur la fin tragique de Mallory et Irvine, sur les pentes de l'Everest en 1924.

Les chapitres consacrés à leur expédition dans l'Himalaya, alternent avec la vie de l'épouse de Mallory restée en Angleterre. L'idée est bonne, mais la mayonnaise met un peu de temps à prendre. La narration est parfois flou; on ne sait plus trop qui parle, qui pense ou écrit, au point que la traductrice elle-même s'est une fois ou deux emmêlée les pinceaux. Cette construction du récit est néanmoins volontaire, et prend tout son sens vers la fin du livre, c'est même assez brillant.

J'ai apprécié la figure de George Mallory, qui n'est pas dépeint uniquement comme le héros qu'il est, mais aussi comme un homme, avec ses failles narcissiques. Les personnages de Ruth et Irvine sont un peu moins aboutis à mes yeux, magré un travail de documentation considérable de la part de l'auteur (cf. Note en fin d'ouvrage).

Le traitement de l'intrigue est un peu trop sentimental à mes yeux, l'aspect dramatique et l'esprit de découverte sont en revanche assez bien rendus. Mon accueil mitigé du début et totalement effacé par le dénouement et sa manière. Je recommande cette lecture, mais peut-être pas aux amateurs de récits d'alpinisme purs et durs.
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L'homme qui voulait toucher le ciel

L'histoire est celle de Georges Mallory l'un des premiers homme à avoir voulu conquérir le plus haut sommet du monde, pour réaliser ce rêve il va devoir faire plusieurs sacrifice pas forcement facile.

J'ai adoré ce roman, car d'un coté il y a le coté narration très bien écrit et construit, avec des chapitres avec la vie de Georges Mallory et d'autre avec la vie de sa femme Ruth , ce qui nous permet également de voir comment vie une femme d'un grand alpiniste.

Mais il y a aussi ce coté réel, on découvre grâce aux recherches de l’auteur la vie de Monsieur Mallory et sa tentative pour monter en haut de L'Everest cette montagne si énigmatique en 1924, et j'ai vraiment beaucoup aimé me plonger dans cette découverte , je ne connaissais pas ce grand homme et je suis heureuse d'avoir pu le découvrir grâce à ce livre.

De plus vous aller voyager, les descriptions sont très bien faites, j'ai vraiment eu l'impression de faire partie de l’expédition.

Le seul petit bémol sont les personnages, en effet je n'ai réussi à m’attacher à personnes, car les caractères sont bien différent mais ont tous un coté un peu "brut". Pourtant chaque sentiments de chaque personnes nous atteins directement .

En conclusion une très belle découverte je suis contente de ne pas être passée à coté, je vous conseil fortement ce livre qui va vous faire voyager mais aussi vous permettre de la faire la connaissance d'un grand alpiniste grâce à un coté réel.
Lien : http://cindylecture.over-blo..
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L'homme qui voulait toucher le ciel

Merci beaucoup à babelio et Milady pour l'envoi de ce service presse.



L'auteur possède une très belle écriture et j'ai pris plaisir à découvrir cette histoire. On se demande vraiment jusqu'à la fin comme le livre se terminera et c'est pourquoi je ne l'ai pas lâché avant la fin.

J'ai adoré l'action présente dans le roman car elle rythme vraiment la lecture. J'ai passé un très bon moment de détente en compagne de ce livre, bien plus que ce dont je pouvais imaginer !

Ce n'est généralement pas mon genre de lecture, mais le résumé me tentait vraiment et j'ai eu envie de plonger dans cette lecture sans attendre ! Ce livre a vraiment tenu ses promesses ! J'ai même pleuré en compagnie des personnages et j'avais la chair de poule en fermant ce roman !



George Mallory a décidé de partir escalader l'Everest la plus grande montagne au monde. Il a même promis à sa femme qu'il allait s'arrêter juste après. Malheureusement, le sort ne leur est pas vraiment favorable et les personnages risquent d'avoir beaucoup de difficultés !



En résumé des personnages attachants, une magnifique histoire qui m'a fait monter les larmes aux yeux ! Une histoire que je vous recommande car elle saura vous séduire !







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Par-dessus tout

L'Everest le toit du monde, il porte bien son nom. Nombre d'alpiniste expérimenté sont mort de froid dans les pires conditions météologique que ce soit en 1920 ou aujourd'hui. Seul la technologie à évolué pas le désir de ce surpasser. Il y a quelques mois, j'avais lu l'excellent livre de Wade Davis Les Soldats de l'Everest et dans ce livre on parlait de la vie de George Mallory jusqu'à sa mort tragique. Dans ce livre, l'écrivaine Tanis Rideout nous raconte cette fameuse journée où Judith découvre la mort de son homme et l'ascension de son mari George Mallory. Inspirer de lettres, elle se met dans la peau de sa femme avec toute les tourbillons de la vie. Le livre est un peu long selon mon humble avis et les actiosn sur la montagne sont fort intéressante. On voit que celle-ci à fait une bonne recherche afin de rendre cette histoire crédible même si on est à presque cent ans d'écart. Ceci n'est pas le meilleur que j'ai lu mais seul vous le serez en le lisant. Bonne lecture !
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L'homme qui voulait toucher le ciel

Le titre et la première de couverture me laissaient craindre un roman très sentimental. Et bien non.

Il s'agit de l'histoire assez incroyable de Georges Mallory, le gentleman alpiniste, le "Galaad" des cimes qui sa vie durant n'a nourri qu'une seule obsession : être le premier à gravir l'Everest jusqu'à son sommet.

Les premières pages sont d'une sensualité et d'une intimité troublantes, puis la narration se disperse un peu avant de trouver finalement, son rythme de croisière. Tanis Rideout alterne les chapitres : Elle puis Lui.

Elle c'est Ruth, une femme profondément amoureuse, restée en Angleterre pour prendre soin de leurs trois enfants. Déchirée entre la nécessité de laisser son mari assouvir sa passion pour la montagne et l'angoisse que cette rivale de roche et de glace ne finisse par le lui ravir à tout jamais. Elle tente de faire bonne figure mais ses démons intérieurs la hantent jours et nuits.

Lui, c'est notre explorateur, insatiable, beau, téméraire et terriblement égoïste ... Il repousse les limites du corps humain jusqu'aux frontières les plus extrêmes, armé de moyens logistiques et matériels juste impensables à notre époque.

Imaginez le périple en 1924 : la traversée en bateau jusqu'en Inde, puis en train jusqu'au Népal. Et enfin, l'Everest : 8.840 mètres. Un milieu définitivement hostile à toute forme de vie.

On passe de l'étonnement à l'incrédulité, de l'angoisse à l'espoir ... et on tremble ... de froid par procuration.
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