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Critiques de Ted Lewis (11)
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Get Carter

Un polar anglais de 1970. Jack Carter, un affranchi quitte Londres pour une ville ouvrière du nord qui l'a vu naître et où son frère aîné et pas aimé vient de mourir. Une mort suspecte pour qui sait lire entre les lignes et qui reconnait les signes de la corruption policière. Un polar très sombre qui dépeint une humanité pleine de ressentiment, de bêtise et d'avidité. Pas d'innocents, que des méchants. Pas de rédemption, mais beaucoup d'exécutions. Un authentique chef d'œuvre adapté deux fois au cinéma avec Michael Caine d'abord et plus récemment avec l'inénarrable Stallone.
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Le retour de Jack

Quatre jours dans la pègre anglaise.



Malfrat au service d'un clan londonien, Jack Carter est de retour dans sa ville natale du nord de l'Angleterre à l'annonce du décès de son frère. Ville post-industrielle, celle-ci est corrompue jusqu'à l'os: clans véreux, petites frappes, casinos louches, pubs sous emprise, flics ripoux... et Jack l'a connait comme sa poche. Suspectant le meurtre de son frère, il va mener sa propre enquête en s'immergeant de nouveau dans ce miasme mafieux, jusqu'à lever une sombre histoire de pornographie...

Le récit est incisif et décrit sans détour des personnages médiocres, paumés, imprégnés d'alcool et de mesquinerie... Nous suivons Jack, de jour comme de nuit, à travers cette ville désargentée, d'un endroit glauque au suivant sans perdre haleine au fur et à mesure que l'intrigue s'éclaircit, et que vengeance se fasse!
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Plender

Un "double" Noir exceptionnel ! Après un court moment déstabilisant, j'ai adoré cet exercice de style où s'alternent des chapitres appartenant à tour de rôle à 2 narrateurs différents. Ce principe d'écriture/lecture est tellement bien maitrisé que j'ai du mal à m'imaginer qu'elle telle cohérence entre les différents "narrateurs" a pu être écrite par 1 seul et même auteur !!! De plus, l'histoire est tellement riche en relances qu'il m'a été quasiment impossible d'arrêter ma lecture en fin de chapitre (pourtant très courts !).
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Sévices

Un sommet du roman noir



Je le dis franchement: j'ai failli arrêter la lecture de Sévices au bout de la vingtième page. J'avais l'impression de lire la suite d'un roman, sans que l'auteur fournisse une quelconque explication sur ce qu'il s'était produit avant. Je ne comprenais strictement rien à cette histoire de gangster. Heureusement que j'ai persisté, car je serais passé à côté de ce petit chef d'oeuvre, dont l'atmosphère très noire fait penser aux meilleurs David Goodis, Jim Thompson ou encore Robin Cook.



Le narrateur à la première personne est un roi du porno qui s'est exilé dans une station balnéaire britannique.

Et dans les premières pages, il évoque plusieurs affaires et différents protagonistes, ce qui a le don d'embrouiller un peu le lecteur. Le récit est découpé en deux parties qui se chevauchent tout au long du roman: le présent et le passé.

Dans le présent, l'auteur habite un pavillon perdu au bord de la mer et sombre peu à peu dans l'alcool et la folie. Le passé nous permet de comprendre les raisons de ce basculement progressif dans la démence.



Au fil des pages, cette histoire de règlements de comptes entre truands s'éclaircit, l'intrigue prend forme, l'écriture de Lewis devient plus fluide, la tension monte, jusqu'au final époustouflant, un final complètement inattendu "à la Shutter Island".

Il faudra plusieurs relectures de certains passages pour saisir toute l'habileté et le talent de cet auteur, mort d'alcoolisme à l'âge de 42 ans. On comprend d'autant mieux pourquoi son anti-héros semble si vrai!!
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Jack Carter et la loi

Ted Lewis a trouvé en la personne de Jack Carter le guide idéal pour emmener le lecteur dans le Londres des truands, des brutes, des putes et des fripouilles qu'il connait si bien.



Grâce à une intrigue assez lâche, on suit Jack Carter pour une virée dans les tripots et les arrières boutiques, occasion de rencontrer une galerie de personnages patibulaires, médiocres, parfois pathétiques et de découvrir les combines des pros de l'arnaque. Pas de course poursuites ici, de rebondissement de dernière minute ou de fausses pistes pour égarer le lecteur, Ted Lewis nous explique les rouages de l'organisation du monde du crime. Froid, précis et efficace. Comme Jack Carter.

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Plender

L'humiliation sociale pour thème de vengeance... Plender, machiavélique, trouve l'occasion de régler ses comptes avec son passé et avec Knott. Ted Lewis analyse avec précision l'évolution des sentiments du manipulateur et de sa victime. Mais attention, pas de manichéisme ici ! De Plender, de Knott qui tour à tour réagissent face à l'enchainement des évènements, du rancunier froidement calculateur à l'égoïste, gâté par la nature et le milieu social, lequel répand le plus de mal autour de lui ?



Plender est un livre bref, éblouissant, précis, avec des personnages vrais à la psychologie complexe, qu'on n'oublie pas. Plender est aussi la description du monde de l'escroquerie, un monde géré comme une entreprise et dans lequel les erreurs de jugement ne pardonnent jamais.



L’adaptation cinématographique en 2007 (Le Serpent) a complétement trahi l’esprit du roman.

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Sévices

Jusqu'ici tout à plutôt réussi à Georges Fowler, le cynique. Assisté de sa femme Jane, il est devenu un roi du porno clandestin, du trash, des snuff movies. Mais quand commence le récit, Georges Fowler est un homme fini. Englué par le dégoût, il n'aspire plus qu'à se laisser submerger par un néant qui aurait la couleur glauque et lumineuse d'un alcool frelaté. Sévices est la lente agonie d'un homme dur qui décide de baisser la garde.



Double niveau de narration, lumières crues du début du roman qui se corrompent au fil des pages, sons qui s'assourdissent au fur et à mesure que le héros se replie dans son étrange caisson d'isolation et que le scotch brouille sa combativité, l'auteur utilise toutes les facettes de son talent pour nous livrer son roman le plus abouti. Un livre qui ressemble à une douloureuse confession.



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Le retour de Jack

Première phrase: La pluie pleuvait. Voilà le ton est donné. Dans la pure lignée des Chandler et du polar noir, celui-ci est un vrai de vrai noir ! Dans ce récit, on touche à tout: prostitution, trafics (petits et gros), porno. extorsion ,corruption, flic véreux, ect. .Tout y passe sans que nous n'ayons le temps de reprendre notre souffle. Des bagarres, des poursuites, du sang, ça cogne dur! Tous les personnages sont de petites frappes ou de vrais de vrais "durs à cuire". ( Et qu'est-ce que ça fume là-dedans ! oufff Une cigarette n'attend pas l'autre. ) Nous sommes "réellement" dans les années '70, dans une ville du nord de l'Angleterre, une ville industrielle, ouvrière, où se développe une véritable classe moyenne. Une ville où tout, casinos, bars, dancing, bains, policiers, mairie sont contrôlés par 2 ou 3 clans de la pègre locale. Ce qui m'a fait sourire ce sont les "attitudes" que se donnent les personnages: les costumes, les coupes de cheveux, la tenue, le langage tout pour avoir l'air d'un petit mafieux. Intéressant aussi les constats exprimés par de petites , mais efficaces phrases telles : "Valse jusqu'à dix heures. Bagarre jusqu'à une heure". Ou encore "Peter avait l'air de Brixton à minuit". Pour le genre noir et si vous êtes amateur, c'est donc à lire.
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Sévices

Sévices.

Ted LEWIS.

Mer & brouillard.

J'ai déjà parlé ici même et par trois fois de cet auteur anglais. Dès la préface de Robin Cook (le Robin Cook, le seul l'unique, l'Anglais au béret, pas le microbe au virus qui attends sa vaccination, bref je m'égare) le ton est donné, c'est sombre. Noir comme une Guinness distillée au charbon, comme la houille tirée des mines du nord de l'Angleterre, comme le fond de l'âme humaine!

Un court extrait de cette préface dit ceci :

- Mais pour en revenir au début de mon propos, en lisant « Sévices », j'ai cru comprendre pour quelles raisons son auteur buvait.

Lire la suite :

http://eireann561.canalblog.com/archives/2010/03/01/17070700.html
Lien : http://eireann561.canalblog...
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Plender

Plender

Ted LEWIS

Love me Plender*

Je ne connaissais pas du tout cet auteur anglais à la vie très courte, mort d'alcoolisme. J'ai donc voulu me renseigner. Sur le premier site spécialisé dans le roman noir, je lis ceci : né en 1940, mort en 1976 à 40 ans! Les degrés alcooliques font vieillir prématurément mais quand même!. Je regard ensuite sur Wilkipédia, là il est né en 1942, mort en 1982, mais il est signalé dans les naissances de 1940! Sur Evene, on ne se mouille pas pour les dates, seul renseignement "Écrivain américain"! Ne te retournes pas dans ta tombe Ted!


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Le retour de Jack

Le retour de Jack.

Ted LEWIS.

Fiche le camp Jack....*

Il y a plusieurs années j'avais vu un film dont le nom était « La loi du milieu » avec Michael Cain.

J'ignorai à l'époque que ce roman avait servi de scénario. Je ne savais pas d'ailleurs qu'un écrivain britannique du nom de Ted Lewis existait. Je me suis un peu rattrapé depuis.

Prenons un décor idyllique, enfin pour ce genre de roman! Une ville du Nord de l'Angleterre entourée d'aciéries et, où, comme l'indique la première phrase du livre : la pluie pleuvait.




Lien : http://eireann561.canalblog...
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