« On l’appelle « Le Port des Marins Perdus ». Il apparait et disparait dans la brume. Mais il n’est pas donné à tout le monde de le voir. Ceux qui l’ont atteint ne sont jamais revenus pour en parler. Parce que ce n’est pas toi qui choisis d’entrer dans le Port… C’est le Port qui te choisit »
L’escale italienne du tour du monde en romans graphiques entrepris par ma belle-sœur m’a permis de faire la fabuleuse rencontre de cet ouvrage dont il m’est impossible de ne pas parler ici.
Il faut le lire, il faut en parler tant il est Merveilleux:
ஜ 𝔏𝔢 𝔓𝔬𝔯𝔱 𝔡𝔢𝔰 𝔐𝔞𝔯𝔦𝔫𝔰 𝔓𝔢𝔯𝔡𝔲𝔰 ஜ 🖋#TeresaRadice 🖍#StefanoTurconi 🏚 @glenatbd 🎡Ado/Adul
⚓ Automne 1807. Un navire de Sa Majesté récupère au large du Siam un jeune naufragé qui ne se rappelle que de son prénom: Abel. Il est infatigable, volontaire, intelligent et connait mieux la mer plus qu’il ne le soupçonne lui-même. Rapidement, Abel se lie d’amitié avec le premier officier, capitaine du navire depuis que le commandant s’est enfui avec le trésor du bord.
La route des deux hommes les ramène en Angleterre où Abel va faire la connaissance des trois filles déchues du fuyard.
Lorsque, peu à peu, la mémoire lui revient, il découvre quelque chose de profondément troublant sur lui-même et sur la véritable nature des personnes qui l’ont aidé.
⚓ Que c’est beau! Ce récit est intense, magique, impressionnant. Cette narration passionnante, bourrée de références littéraires et artistiques, est accompagnée d’un trait fin, sublime, presque aérien.
« Libre et infinie, cruelle et indifférente, elle se suffit à elle-même et ne se préoccupe de rien »
Quelle puissance dans la plume! Quelle délicatesse dans le crayon! Que d’émotions ressenties!
Insufflant un doux vent de poésie, ce roman graphique emmène son lecteur dans un espace hors du temps où se joue une douce complainte, où résonne de joyeux chants marins, où se déclame avec ravissement les œuvres de William Blake et Lord Byron.
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