Teresa Valero

Cette bande-dessinée qui sort le 21 août 2020 va, j'en suis sûre, trouver une place de choix dans les librairies. D'abord parce que la couverture rouge et noire et le dessin qui fait penser aux publicités des années 20 attire le regard. Et ensuite parce que le résumé est alléchant. New York, 1939, Arch Parker passe son temps à dessiner Navit, sa partenaire et muse. Recruté par un milliardaire qui veut faire la connaissance de Navit, il part très vite au front. Nous suivons alors cette jeune femme, magnifique, qui va hériter d'une revue de charme "Gentlemind" au bord de la faillite. Décidée à réussir dans le monde de la presse qui est très masculin, elle prend les choses en main et bouscule les idées reçues. Une héroïne forte et un american's dream bien retranscrit. Cependant, les dessins stylisés ou encore les ellipses m'ont posé quelques difficultés de compréhension. Les planches avec les couvertures de la revue sont en revanche un vrai bonheur. #GENTLEMIND #NetGalleyFrance

New-York, 1940Navit, une jeune artiste, hérite d'un magazine de charme désuet, "Gentlemind". S'improvisant patronne de presse dans un monde macho, elle décide de se battre pour en faire un magazine moderne. 

Jusqu'en décembre 1975, c'est plus de 30 années d'évolution des États-Unis mais aussi 30 années de changement du monde que l'on regarde à travers le prisme de « Gentlemind », magazine qui tente de se frayer un succès entre Esquire et Times.



Le scénario riche de Teresa Valero et Juan Diaz Canales est sublimement mis en valeur par le travail d'Antonio Lapone. Son style proche de Yves Chaland, excelle dans un dessin vintage dynamique où fleurissent les inspirations pub et illustrations d'époque (les fameuses pin-ups). Réjouissant !

Encore un joli cadeau à faire pour les fêtes. Cette belle intégrale soignée a une couv spéciale, contient évidemment les deux tomes et un cahier graphique final remarquable, conçu comme le catalogue d'une exposition consacrée à Arch Parker que tu découvriras en lisant Gentlemind !

Suite des aventures d'un journal fictif nommé Gentlemind, en concurence avec l'Esquire et une tripotée de journaux masculins des années 40 à 70. Navit, jeune femme sans talent particulier (comme elle le dit) a hérité de son mari d'un journal dédié aux pin ups; Et elle a décidé que ce serait un journal qui gagnerait de l'argent et proposerai des articles mélant divertissement et de réflexion. Son seul échec patent : elle ne pourra récupérer Arch, son amant, son amour, dessinateur de génie de pin ups, qui a rompu dans le premier tome et fera sa carrière chez le concurrent. Malgré cela, elle découvrira un écrivain, l'ex avocat Waldo, une photographe Maggie, et les perdrera par sa faute. 30 ans après sa reprise, le journal va s'arrêter faute de lecteurs, navit souhaite réaliser une sortie en fanfare pour les 30 ans de la nouvelle formule et souhaite que tous y contribuent. Un hommage appuyé à ces journaux qui furent des si importants dans les USA d'après guerre, qui permirent de découvrir beaucoup de talents au travers l'histoire fictive mais réaliste. Un très bel hommage qui fut en fait une lettre d'amour d'une femme à son amant perdu.

Une bande dessinée jeunesse sur les sorcières très drôle.

Les trois tantes ont chacune leurs caractères très différents et ce trio nous embarque dans leur aventure avec beaucoup d'humour.

Les personnages sont attachants.

Cette bande dessinée se lit très vite et les dessins sont agréables à regarder.

Je lirai la suite avec plaisir.

Cantrapaso est un excellent roman noire en période fasciste. Le récit étant dense, il pourrait déplaire mais ce serait une erreur. En effet, le thriller est fascinant. De plus, la période durant laquelle se passe l'enquête journalistique est très bien documentée. Quant au dessin, il est bien réalisé. Hâte de lire la suite et de découvrir de nouveaux récits réalisés par Teresa Valero, une autrice à suivre.

Plongeons dans le New York des années 40 avec ce premier tome d’un diptyque dans lequel on suit Navit, une jeune choriste qui voit ses amours contrariées par la pauvreté et la guerre. Mais l’opportunité de se révéler apparaît et la jeune femme va la saisir. Cette opportunité a pour nom Gentlemind, un magazine de charme un peu désuet qu’elle va s’échiner à remettre sur le devant des kiosques.



Au milieu d’une société très conservatrice, où la femme est derrière les fourneaux ou sur les couvertures des magazines, Navit ose son rêve américain au féminin. Elle gagne la confiance de son équipe éditoriale et cherche les idées qui feront de sa revue un magazine moderne et dans l’air du temps. Elle sait jouer de ses atouts sans scrupule pour faire évoluer les situations dans le sens qu'elle vise.



Bien sûr, ce qui attire aussi, c'est le trait de dessin d’Antonio Lapone qui étonne et perturbe quelques peu sur la première moitié qui plante les personnages. Mais il fait merveille pour l’ambiance rétro du milieu de la presse et l’élégance des figures féminines. Il dégage une patte surannée réellement envoutante. Et le lecteur prend bien le temps de regarder les moindres détails des planches. Et il y en a pour rendre un New York qui fourmille !



Je suis tombée sous le charme de cet univers et j’ai hâte de découvrir le dernier tome.
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Voilà une BD particulière que j'ai eu le plaisir de découvrir il y a peu et dont je n'arrive pas à écrire la chronique, car j'ai du mal à mettre des mots sur ce que j'ai ressenti durant cette lecture.

Mais bon, on va essayer et voir ce que ça donne...



Ce premier tome nous plonge dans le New York des années 40, alors que Navit et Arch vivent le parfait amour tout en essayant tant bien que mal de survivre de petits boulots en petit boulots. Arch est illustrateur et aimerait évidement vivre de son talent, tandis que Navit fait avec ce qu'elle trouve.

Mais la guerre arrive et Arch part au front, obligeant Navit à se débrouiller seule.



Les années passent et Navit se marie, puis hérite du journal Gentlemind qu'elle va tenter de faire renaître de ses cendres en lui insufflant un vent de nouveauté et de féminisme. Evidemment cela ne se fera pas sans mal, étant donné le profond machisme qui caractérise ces années, mais Navit est déterminée et pleine de ressources.



Les relations entre les personnages sont étroitement mêlées et on ressent fortement la tension qui existe entre elleux. Plus l'histoire avance et plus les relations sont difficiles, surtout entre Navit et Arch, que la guerre a profondément changé.



Cet album est plutôt atypique. En tout cas, il ne représente pas ce que j'ai l'habitude de lire en BD, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne me plait pas. J'ai pris beaucoup de plaisir à la parcourir, même si j'ai parfois eu du mal à voir où les auteurices voulaient en venir durant certaines scènes. J'espère avoir les explications avec la parution du second tome.



Un des points forts de cette BD, ce sont incontestablement ses dessins. Ils rendent totalement justice à l'époque de l'avant et de l'après-guerre tout en évoquant le style de dessin si particulier de cette période. Antonio Lapone excelle d'ailleurs dans la mise en oeuvre de celui-ci comme nous avons déjà pu le voir dans Greenwich Village ou La fleur dans l'atelier de Mondrian.



En conclusion, ce premier tome de Gentlemind a su capter mon attention par ses dessins et son scénario original. Même si l'histoire paraît parfois un peu compliquée à suivre de par sa construction, je pense que le diptyque donnera une vue d'ensemble cohérente qu'il conviendra de lire d'une traite afin de bien appréhender tous les détails qui s'y seront glissés. J'ai hâte d'en faire l'expérience.
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Merci à Netgalley et aux Editions Dargaud de m'avoir permis de découvrir cette Bande Dessinée





Une silhouette féminine et élégante sur fond rouge, la skyline new Yorkaise. Tous les ingrédients d'une bonne histoire sont dores et déjà là! Avec ce seul dessin cette bande dessinée nous a déjà embarquée dans son univers chic et sexy!



Juan diaz Canales et Teresa Valero nous emportent dans un beau scénario sous fond de seconde guerre mondiale, amour, dessin et magazine sexy désuet.



De fait une jeune femme désargentée mais sexy à souhait, hérite de son amant des millions mais aussi Gentlemind un vieux journal de charme.



A l'aide d'un avocat talentueux, elle parviendra à force de détermination et d'intelligence à transformer ce magazine en succès.



Le scénario est très intéressant et aborde des thèmes pas toujours faciles: tels les choix que l'on doit faire pour avoir un travail, le désir de faire quelque chose dont on peut être fier, la volonté de se réinventer et de se prouver aux autres. Mais aussi évidemment l'amour; l'amour perdu, le regret et l'amour potentiel!



La couverture est superbe et m'a immédiatement conquise. Le dessinateur Antonio Lapone met ses dessins au service de l'histoire. La représentation des personnages sont liés à leur caractères. ils sont plus ou moins anguleux, plus ou moins dynamique même si j'avoue apprécié ces traits moins carrés.



J'ai particulièrement aimé la représentation de l'époque. L'auteur est fidèle aux vêtements et accessoires des années 40s. J'aime beaucoup cette époque qui est ici parfaitement dépeinte et donne un caractère indéniable à l'histoire.



Quel plaisir en outre de faire revivre, le temps de l'album, les anciennes revues où l'on ne trouvait que peu de photos auxquelles ont préférait les illustrations, où l'on oubliait les "articles" courts au profit de nouvelles d'auteur.



Cette bande Dessinée nous rend nostalgique d'une époque qui avait sans conteste plus de panache
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Gentlemind est une bande dessinée qui plonge le lecteur dans le monde de la presse magazine du New York des années 1940. Navit, une jeune femme sans le sou en rupture avec sa famille juive traditionnelle, tombe amoureuse d’Arch Parker, un dessinateur recruté par Gentlemind, un magazine de charme. Mais c’est en réalité Navit qui intéresse le propriétaire du magazine. Quand Arch part pour la guerre en 1942, le destin de Navit prend un tour inattendu.
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Malkin le chat et Paddock le crapaud s’ennuient fermement ! Il n’y a pas de télé dans ce trou à rat. Le quotidien s’égaie des querelles des trois sorcières qui habitent ensemble mais sinon, depuis le départ de leur nièce Panacéa, l’ambiance n’est pas très glorieuse.

Brygia n’a pas le tempérament d’un gai-luron, Sotiléga se rabat sur la nourriture et n’arrête pas de grossir, et Fébris est hypocondriaque.

Que c’est sinistre !

Bientôt, la grande fête Walpurgis va être célébrée. Elle rassemble une fois le siècle tous les personnages que l’on peut rencontrer dans le monde des monstres, des sorciers, des vampires et autres créatures surnaturelles.

La fiesta, la fiesta…

C’est alors, qu’à la grande surprise de nos trois harpies, la porte de leur demeure s’ouvre sur une Panacéa toute rayonnante, accompagnée de sa petite famille… Hécate, la fille, une ado gothique et Rex Spot, le mari, humain tout en dents et muscles, genre Musculator et spot ambulant pour une marque de dentifrice (Ultra-Brite, Email Diamant).



"PANACEEEA !!!!" Quel plaisir de la revoir, surtout qu’elle dit avoir pris la maison voisine pour l’habiter. C’est trop géniaaal… mais pas pour tout le monde… le coin est perdu, à l’ouest de toute civilisation, sans magasin, sans fast food, sans… TELEVISION !!! (et l’ordi, n’en parlons pas !)… Misère !



Panacéa a une famille… et un époux pas des plus perspicaces. Fébris, Sortiléga et Brygia ont la nuit pour s’en remettre ! L’évènement est déstabilisant… Bercées aux doux ronflements et aux grincements de dents de l’une des trois, un petit bruit vient les réveiller. Quelqu’un tape à une fenêtre et veut rentrer.

Qui va là ???

Ca ressemble à un chou, mais ça n’en est pas un. C’est un adorable bébé, coiffé d’une charlotte. Plus précisément, c’est un bébé fée !

Mais c’est une horreur !!! Il ne peut pas rester dans une maison de sorcières ! Tout mignon soit-il ! enfin… soit-elle… car c’est une fille qu’elles nomment immédiatement, Mazel.



Dans le royaume des fées, un des bébés s’est échappé de la nurserie. Le drame provoque la colère de la mère qui se trouve être la reine Titania. Quant au roi Obéron, il a des choses bien plus importantes à faire… comme créer des grenouilles en origami.



Dans la maison des sorcières, Mazel, se plaît avec ses nouvelles amies… Bientôt, Walpurgis ! et il faut s’attendre à tous les délires… car une fée est capable des pires bêtises.



Premier tome d’une série qui compte à ce jour trois albums. Il m’a été conseillé par ma charmante bibliothécaire pour ce mois Halloween. "Prenez, vous allez vous régaler ! Ca parle de trois sorcières qui accueillent un bébé fée…"

Sur la couverture, un nom clignote… Guarnido, Guarnido, Guar… Mais c’est l’un des pères de Blacksad, une de mes séries préférées ! Je me saisis donc du premier, je zieute les deux autres, et je les embarque dans un seul élan… faudrait pas qu’on me les prenne !



Verdict ? C’est super ! j’aime beaucoup. C’est drôlissime, exubérant, attendrissant, gentil… en effet, on ne peut que les conseiller. Dans cet épisode, il y a deux mondes distincts, celui des fées et celui des sorcières. Ils ne se mêlent jamais. Les fées parlent en vers et semblent superficielles, sophistiquées. Mais avec la disparition d’une des leurs, le royaume va connaître un chamboulement ! Les sorcières sont entourées de loups-garous, vampires, momies, fantômes… et avec l’arrivée de Mazel, la petite fée, on se doute bien qu’ils auront à subir eux aussi des perturbations.

Les dessins sont beaux, colorés, expressifs, généreux, on a plaisir à les décortiquer. C’est dense, peut-être un peu touffu, c’est un festival, une abondance de vignettes.



J’ai aimé et je lirai la semaine prochaine le deuxième épisode "Que la lumière soit fête !". Les auteurs jouent avec les titres !

L'histoire :

Deux petits garçons, affectueusement surnommés par leurs parents Tétard et Mini-troll, sont des as du gag, du combat intergalectique et autre recherche de crottes de nez.



Devant des parents tour à tour émerveillés, dépités, épuisés et surtout amusés, les deux petits hommes s'en donnent à coeur joie. Pour le plus grand plaisir du lecteur, cette famille nous offre autant de bons moments de rires que de beaux moments de tendresse.



Mon avis :

Petit vent de fraicheur et de bonne humeur grâce à cette BD !



Le dosage est très bon. Un peu d'absurde, beaucoup de rire, de bonnes pincées d'amour, voilà un cocktail qui vous assure de passer un bon moment avec cette famille.



Est-ce parce que cette BD est écrite par une femme que la mère est si bien décrite ??? Fausse naîve parfois au bord de la crise de nerf, jonglant avec ses deux petits monstres et sa BD à écrire, elle déborde d'amour pour eux et parfois ils le lui rendent bien.



Dommage, le père est un peu moins réussi, on a du mal à lui attribuer une personnalité même s'il parait très sympathique. J'ai vraiment regretté qu'il n'ait pas une plus grande place.



Une belle réussite et une BD bien sympathique à découvrir seul ou en famille.
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New York, 1940 : on suit le parcours de Navit, jeune femme ambitieuse qui finit par hériter d'un journal de charme un peu passé de mode. Elle se retrouve confronter à un monde machiste. L'histoire est un peu complexe car elle mêle beaucoup de personnages mais le scénario est très intéressant. La société est bien décrite. Je trouve que les dessins sont un peu trop détaillés et pas toujours assez aérés. Par contre, j'ai apprécié les planches avec les couvertures de magazines. Je lirai la suite.

Un roman graphique qui a trainé quelques temps dans ma pal et que j’aurais vraiment dû sortir avant… il fut une excellente lecture !

J’ai adoré l’histoire, la plongée au cœur de l’Espagne franquiste. C’était un univers à la fois fascinant et terrifiant. La perspective historique est très présente mais sans prendre le dessus sur l’intrigue. Il y a un très bon équilibre entre les deux.

Les personnages ont une belle force de caractère, que ce soit pour les personnages masculins et féminins. Leur personnalité est très marquée et c’est un plaisir de poursuivre l’enquête à leurs côtés.

J’ai beaucoup aimé les graphismes, certaines planches étaient vraiment belles même si dans l’ensemble le monde dépeint est assez sombre.

Un très bon troisième et dernier tome pour cette trilogie de Sorcelleries.

Nous y retrouvons, encore une fois, tous les personnages qui font de cette histoire une parodie de notre société actuelle : société de consommation, émissions de télé-réalité qui envahissent nos programmes de télévision...

Et en parallèle de cela, la trame principale : la recherche de Hazel par son peuple.

Cette série de bande dessinée est loufoque mais rafraîchissante. J'ai adoré. Les traducteurs/rices ont réussi avec brio et succès à nous régaler avec les jeux de mots. C'est une réussite.

Max et Luna sont toujours sur les traces de Salomon. Ces dernières sont toujours poursuivies par Valsapena et Zarkowski qui vont leur jouer un sale tour. Le premier, le plus dangereux, ne cesse de harceler Max au point de se demander si ce n'est pas un jeu pour lui. Le second, lui, souhaite renouer avec son passé dont on apprend pas mal de choses au cours des nombreux flash-back. On découvre tellement de choses concernant les divers personnages que cela en devient un véritable fouilli d'informations dont on ne sait finalement que faire. Max quant à elle, reste finalement en retrait et n'est plus le centre du récit ce qui est bien dommage. L'aventure avance à bon rythme et promet de nombreux rebondissements. 



Que retenir de cette série ? Premièrement, les dessins de Montse Martin sont superbes. Elle provient du monde de l'animation pour lequel elle crée des storyboards. Ces personnages sont expressifs et les décors détaillés au plus haut point. Deuxièmement, la volonté de créer un univers travaillé mêlant enquête, histoire et mythe. Bien que trop dense et parfois complexe, il ne faut pas tout jeter. En effet, Teresa Valero fait ses premières armes qui lui serviront plus tard pour réaliser d'autres récits comme "Gentlemind" en 2020 et surtout l'excellent "Cantrapaso" en 2021 qu'elle réalisera de A à Z. Concernant "Curiosity Shop" cela s'arrête à ce tome. La fin annonçait une suite qui n'arrivera probablement jamais.. 



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Dans ce second tome les dessins sont toujours aussi fabuleux. La dessinatrice Montse Martin nous emmène dans la ville de Tolède sur les traces de la Table de Salomon. L' architecture d'époque est détaillée au centimètre près. Les divers paysages méditerranéens donnent envie de partir en vacances. 



Les visages des personnages sont très expressifs et permettent d'ajouter de la communication non verbale au récit. Quant au récit imaginé par Teresa Valero, on sent qu'il est travaillé. Il y a de nombreuses références culturelles, mythiques et archéologiques. Malheureusement, l'histoire est trop confuse. J'avais relevé les codes couleurs pour exprimer les "flash-back" dans le premier tome comme étant une bonne idée mais dans celui-ci, ça devient difficilement lisible. Il est parfois compliqué de savoir à quelle époque on se trouve ou si deux situations se passent en même temps. Cela entache la bonne compréhension et hôte tout plaisir à la lecture en dehors d'admirer les belles planches de l'autrice. À suivre dans le dernier tome mais il est difficile de comprendre où cela va mener dans la mesure où l'intrigue principale avec le père est pour le moment abandonnée. 



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Le lecteur va suivre les aventures de la jeune Maxima Prado. Son père étant décédé dans des circonstances étranges, elle va devoir rentrer en Espagne pour assister à son enterrement. N'ayant été que très peu présent, son père lui a laissé quelques indices dans la maison familiale : un roman de Dickens, une clé ainsi qu'une lettre écrite depuis Madrid. Maxima va rapidement se rendre compte que les enjeux sont bien plus importants que ce qu'il ne paraît… Curiosity Shop est une histoire aux rebondissements multiples. L'intrigue imaginée par Teresa Valero (Cantropasso) est prenante. Le tout est raconté sur fond historique. Le récit se passe en 1914 à l'aube de la première guerre mondiale. C'est donc très bien documenté pour coller à l'époque évoquée. Visuellement, il est facile de voir et comprendre les flash-back grâce à des codes couleurs utilisés au bon moment. Les dessins de Montse Martin (Elana - la quête d'Ewilan) sont soignés, notamment dans les décors dans lesquels il ne manque aucun détail. Ce premier tome de Curiosity Shop est une bonne découverte. Il me tarde de découvrir la deuxième partie.



Lu et commenté sur izneo

Mon avis risque d’être expéditif, mais que vous dire si ce n’est que cette bande dessinée est un sans faute ? Entre les dessins, l’intrigue, le rythme du récit, la part réservée aux évènements et éléments historiques, et le travail sur les relations entre les personnages, je n’ai absolument rien à redire. Ce premier tome est parfait et ravira à la fois les lecteurs en quête d’histoire, ceux en quête de frisson et d’aventure, et les petits curieux. Je l’ai dévorée en une nuit, et je pense réitérer l’expérience prochainement. Enfin, j’ai vraiment hâte de découvrir la suite, qui promet d’être aussi prenante et fascinante que ce premier tome !



En bref, c’est un coup de cœur.



Merci à l'éditeur pour ce SP.

Un réel travail de recherche, des dessins profonds, sombres où le rouge et le noir se mêlent, une enquête sur la disparition d’enfants et de femmes sous Franco, un peu d’amour, beaucoup de regrets, des héroïnes fortes, un journaliste troublé par son passé et un présent décevant, des personnages attachants : une très belle réussite pour ce polar historique, premier album solo de Teresa Valero. Vivement la suite !

"Curiosity shop" est une série de bande-dessinée qui me faisait de l'oeil depuis un petit moment avec sa couverture mystérieuse et pleine de charme.



Ce premier tome est pourtant assez décevant. Non pas dans l'illustration, qui est belle, parfois envoutante, mais dans la construction de l'histoire. C'est décousu et j'ai eu du mal à la suivre. Il y a pourtant deux, trois petites choses qui ont éveillé mon intérêt mais ma lecture a été assez fastidieuse.