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Citations de Tess Gerritsen (498)


Il avait compris depuis longtemps que les fonctionnaires trop zélés manquaient sérieusement de jugeote.
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She knows I am guilty, and she’ll be watching me. So for now I must walk the
straight and narrow. I must pretend to be the good girl who neither steals nor
cheats, who uses the crosswalk and always pays her taxes on time. I must be
who I am not. But this too shall pass.
I am what I am, and no one can watch me forever
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We go through life saying things that are expected, because we
don’t know anything else to say.
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Which would make her sixty-nine now, thought Jane, and the woman wore
every one of those years on her face. Grief was like an aging pill, spinning the
years in fast-forward, graying one’s hair, sagging one’s flesh
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Aussitôt,elle sut que quelque chose n'allait pas.
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_Vous avez une confiance aveugle dans votre science,docteur Isles. Pour vous,elle a réponse à tout!
Maura se leva.
_Au moins,ce genre de réponse,je peux y croire.
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_Je suis étonnée qu'elle soit encore en vie,murmura-t-elle.
_Pas autant que moi.Ces coups étaient faits pour tuer.
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Je crois que je vais entamer mon histoire ici, dans le désert mexicain, à des années lumière de ma Biélorussie natale, c’est ici que j’ai perdu mon innocence. c’est Ici que mes rêves sont morts.
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Lincoln prit l'un des bocaux et regarda en ouvrant de grands yeux une salamandre à deux têtes.
- Seigneur ! Vous avez trouvé ça dans notre lac ?
- Dans l'une des mares qui se forment au printemps.
- Et vous pensez que c'est une conséquence du réchauffement climatique global ?
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Jane passa en revue les badges épinglés sur les blouses. Mac. Domenica. Glenna. Docteur Tam. Elle baissa les yeux sur son bracelet. Rizzoli Jane.
Tout le monde est déjà dûment étiqueté pour la morgue. Vous n'aurez pas de problème d'identification sur ce coup-ci, les gars.
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Son bip sonna à nouveau. Bon Dieu, la laisserait-on jamais tranquille ? Que ne donnerait-elle pas pour rester
un jour entier, unne semaine sans entendre le son du bip ou du téléphone, sans se sentir poursuivie. C’était le
standard qui la recherchait. Elle prit le téléphone et composa le zéro.
« Un appel de l’extérieur, docteur, dit la standardiste. Je vous le passe. » Il y eut un ou deux déclics, puis une
voix de femme dit :
« Docteur Abby DiMatteo ?
— Elle-même.
— Je suis Helen Lewis, de la banque d’organes de Nouvelle-Angleterre. Vous avez laissé un message samedi
dernier à propos d’un donneur de coeur. Nous attendions qu’on nous rappelle de Bayside, mais il n’en a rien été.
J’ai donc cru bon de venir aux nouvelles.
— Je suis désolée. J’aurais dû vous rappeler, mais nous ne savions plus où donner de la tête ici. Il s’est avéré
qu’il s’agissait d’un simple malentendu.
— Cela simplifie tout alors. Car je n’ai pu trouver l’information demandée. Si vous avez d’autres questions,
vous pouvez me…
— Excusez-moi, l’interrompit Abby. Que venez-vous de dire ?
— Je n’ai pu trouver l’information.
— Pourquoi ?
— Les données que vous recherchiez ne sont pas dans notre système. »
Pendant dix bonnes secondes Abby resta silencieuse. Puis elle demanda lentement : « Êtes-vous absolument
certaine qu’elles n’y sont pas ?
— J’ai cherché dans les fichiers de notre système informatique. À la date que vous indiquez, nous n’avons
enregistré aucun donneur de coeur. Nulle part dans le Vermont. »
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Il était trois heures de l’après-midi, et soixante-deux heures s’étaient écoulées depuis qu’un chauffard en
état d’ivresse avait percuté la voiture de Karen Terrio. Elle avait trente-quatre ans, était séronégative, n’avait
ni cancer ni autre maladie. Et elle était décérébrée. En clair, un supermarché vivant d’organes de
transplantation. Coeur. Poumons. Reins. Pancréas. Foie. Os. Cornée. Peau. Avec une récolte aussi formidable,
l’on pourrait sauver ou améliorer une demi-douzaine de vies.
Abby approcha un tabouret et s’assit en face de lui. Elle était le seul médecin à s’être entretenue avec Joe, et
c’était pour cette raison que l’infirmière l’avait appelée. Pour le convaincre de signer les formulaires et de laisser
sa femme mourir. Elle resta en silence avec lui pendant un moment. Karen Terrio reposait entre eux, sa poitrine
se soulevant et s’abaissant au rythme prédéterminé de vingt respirations à la minute.
« Vous avez raison, Joe, dit Abby. Son coeur est solide. Il pourrait continuer à battre pendant encore un
certain temps. Mais pas indéfiniment. Le corps finit par se rendre compte. Par comprendre. »
Joe la regarda, les yeux rougis par les larmes et le manque de sommeil. « Comprendre quoi ?
— Que le cerveau est mort. Que le coeur, lui, n’a plus de raison de continuer à battre.
— Comment peut-il le savoir ?
— Nous avons besoin de notre cerveau. Pas seulement pour penser et sentir, mais aussi pour donner à notre
organisme une raison d’être. Quand cette dernière disparaît, le coeur, les poumons, tout flanche. » Abby tourna
les yeux vers le respirateur. « Cette machine respire à la place de Karen.
— Je sais. » Joe se frotta le visage. « Je sais, je sais. Je sais… »
Abby se tut. Joe à présent se balançait d’avant en arrière sur sa chaise, la tête dans les mains, des
grognements étouffés s’échappant de sa gorge, à peine des sanglots, seules manifestations de chagrin qu’un
homme puisse décemment se permettre. Lorsqu’il releva la tête, il avait des mèches de cheveux mouillées de
larmes.
Ses yeux se portèrent à nouveau sur l’écran du moniteur. La seule chose qu’il pût regarder sans crainte dans
la pièce. « C’est trop tôt.
— Malheureusement pas. Le temps est limité avant que les organes ne commencent à se détériorer. Ils sont
alors inutilisables. Et ne profitent à personne, Joe. »
Il leva la tête vers elle. « Avez-vous apporté les formulaires ?
— Je les ai là. »
Il regarda à peine les imprimés. Apposa simplement sa signature au bas des feuilles et les lui rendit. Abby et
une infirmière du service certifièrent la signature. L’ensemble prendrait place dans le dossier de Karen Terrio,
irait chez le coordinateur des transplantations de Bayside et à la banque d’organes de Nouvelle-Angleterre.
Ensuite les organes seraient prélevés.
Longtemps après que Karen Terrio aura été mise en terre, des fragments de son être continueront à vivre.
Le coeur qu’elle avait senti battre dans sa poitrine lorsqu’elle était enfant, quand elle s’était mariée à l’âge de
vingt ans, lorsqu’elle avait accouché un an plus tard, ce même coeur continuerait à battre dans la poitrine d’un
étranger. C’était peut-être ce qui vous rapprochait le plus de l’immortalité.
Mais ce n’était guère une consolation pour Joseph Terrio, qui poursuivait sa veille silencieuse au chevet de sa
femme.
Abby trouva Vivian Chao en train de se changer dans le vestiaire du bloc. Vivian sortait d’une intervention
d’urgence de quatre heures, et cependant pas une seule tache de transpiration n’apparaissait sur le pyjama
chirurgical déposé sur le banc à côté d’elle.
Abby annonça : « Nous avons le consentement pour le prélèvement.
— Les papiers sont signés ? demanda Vivian.
— Oui.
— Bon. Je vais demander une épreuve de compatibilité lymphocitaire. » Vivian prit une blouse propre. Elle
ne portait que son soutien-gorge et sa culotte, et chacune de ses côtes saillait de sa poitrine frêle et plate. La
virilité « honoraire » songea Abby, est une affaire d’esprit et non de physique. « Et les signes vitaux ?
— Stables pour le moment.
— Il faut maintenir une pression sanguine normale. Perfuser les reins. Ce n’est pas tous les jours que l’on a
sous la main une belle paire de reins AB positifs. » Vivian enfila un pyjama stérile et y rentra sa blouse. Chacun
de ses mouvements était précis. Gracieux.
« Allez-vous effectuer le prélèvement ? demanda Abby.
— Si le coeur convient à mon patient, oui. Le prélèvement est la partie facile de l’opération. C’est quand il faut
remettre la tuyauterie en marche que ça devient intéressant. » Vivian referma la porte du vestiaire et fit
claquer le cadenas. « Avez-vous une minute ? Je voudrais vous présenter à Josh.
— Josh ?
— Mon patient du programme chirurgical. Il est en soins intensifs. »
Elles sortirent du vestiaire et parcoururent le couloir jusqu’à l’ascenseur. Vivian compensait la petitesse de
ses jambes par un pas vif, presque agressif. « On ne peut juger du succès d’une transplantation cardiaque qu’en
voyant l’avant et l’après, dit Vivian. Je vais donc vous montrer l’avant. Les choses vous paraîtront peut-être
plus faciles par la suite.
— Que voulez-vous dire ?
— Votre patiente a un coeur mais plus de cerveau. Ce garçon a un cerveau mais pratiquement plus de coeur. »
La porte de l’ascenseur s’ouvrit. Vivian pénétra dans la cabine. « Une fois la tragédie dépassée, tout prend un
sens. »
Elles gardèrent le silence pendant que l’ascenseur montait.
Bien sûr que tout a un sens, songea Abby. Un sens parfait. Vivian n’en doute pas. Mais je ne peux pour ma
part oublier ces deux petites filles à côté du lit de leur mère. Craignant de la toucher…
Vivian la précéda jusqu’aux soins intensifs.
Joshua O’Day dormait dans le lit numéro quatre.
« Il dort beaucoup ces derniers temps », murmura l’infirmière, une blonde au doux visage dont le nom,
HANNAH LOVE, R. N., était indiqué sur son badge.
« Des variations dans les médicaments ?
— Je crois que c’est de la dépression. » Hannah secoua la tête et soupira. « Je suis son infirmière depuis des
semaines. Depuis son admission. C’est un garçon merveilleux, vous savez. Vraiment gentil. Un peu farfelu. Mais
depuis peu, il passe son temps à dormir ou à contempler ses trophées. » Elle désigna une étagère près du lit, où
avait été disposée avec amour une panoplie de prix et de diplômes variés. L’un d’eux remontait à l’époque où il
était à l’école primaire – une mention honorable au Pinewood Derby des louveteaux. Abby connaissait les
Pinewood Derbies. Son frère avait été louveteau.
Elle s’approcha du lit. Le garçon paraissait beaucoup plus jeune qu’elle ne l’avait imaginé. Dix-sept ans,
d’après sa date de naissance inscrite sur la pancarte d’Hannah. On lui en donnait quatorze. Un enchevêtrement
de tuyaux de plastique entourait son lit, sondes intraveineuses, intra-artérielles, Swan-Ganz. Cette dernière
servait à contrôler la pression dans l’oreillette et l’artère pulmonaire droites. Sur l’écran au-dessus de sa tête
s’inscrivait la pression auriculaire : elle était élevée. Le coeur était trop faible pour pomper suffisamment, et le
sang avait reflué dans le système veineux. Abby n’eut pas besoin de regarder le moniteur pour arriver à cette
conclusion ; il lui suffisait de regarder les veines de son cou. Elles étaient terriblement gonflées.
« Vous avez devant vous un ex-champion de l’équipe de base-ball du lycée de Redding, dit Vivian. N’y
connaissant rien, je ne suis pas en mesure d’apprécier son niveau. Mais son père semble très fier de lui.
— Oh, vous pouvez le dire, confirma Hannah. Il est venu l’autre jour avec une balle et un gant. J’ai dû le
mettre dehors quand ils se sont mis à s’envoyer la balle. » Hannah rit. « Le père est aussi cinglé que le fils.
— Depuis combien de temps est-il malade ? demanda Abby.
— Il ne va plus en classe depuis un an, répondit Vivian. Le virus s’est manifesté il y a environ deux ans. Virus
coxsackie B. Six mois après, une insuffisance cardiaque s’est révélée. Il est en soins intensifs depuis un mois à
présent, il attend qu’un coeur soit disponible. » Vivian se tut et sourit. « N’est-ce pas, Josh ? »
Les yeux de l’adolescent étaient ouverts. Il regardait les deux femmes comme à travers un voile de gaze. Il
cligna plusieurs fois des paupières, puis sourit à Vivian. « Salut, docteur Chao.
— Je vois qu’on a exposé quelques nouvelles décorations, fit remarquer Vivian.
— Oh, celles-là. » Josh roula des yeux blancs. « Je ne sais pas où maman les déniche. Elle garde tout, vous
savez. Elle a même un sac en plastique avec toutes mes dents de lait. Je trouve ça plutôt dégoûtant, non ?
— Josh, j’ai amené quelqu’un qui veut faire ta connaissance. Le docteur DiMatteo, un de nos internes en
chirurgie.
— Hello, Josh », dit Abby.
Le garçon mit un certain temps à centrer à nouveau son regard. Il resta sans rien dire.
« Vois-tu un inconvénient à ce que le docteur DiMatteo t’examine ? demanda Vivian.
— Pourquoi ?
— Lorsque tu auras reçu ton nouveau coeur, tu seras comme ce dingue de Crazy Runner à la télévision. On ne
pourra plus te tenir pour t’examiner. »
Abby s’approcha du lit. Déjà, Josh avait relevé sa chemise et dénudé sa poitrine. Elle était blanche et glabre,
une poitrine d’enfant plutôt que d’adolescent. Elle posa la main sur son coeur et le sentit battre irrégulièrement,
comme les ailes d’un oiseau contre la cage de ses côtes. Elle appliqua son stéthoscope et en écouta les
battements, consciente du regard du garçon, attentif et méfiant. Abby avait vu ce regard chez des enfants qui
étaient depuis trop longtemps hospitalisés dans des services de pédiatrie, des enfants qui avaient appris que
chaque nouvelle paire de mains apporte une nouvelle sorte de douleur. Quand enfin elle se redressa et rangea
son stéthoscope dans sa poche, elle vit apparaître une expression de soulagement sur le visage du garçon.
« C’est tout ? demanda-t-il.
— C’est tout. » Abby défripa sa blouse. « Alors. Quelle est ton équ
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- Alors on va héberger tous les types bizarres qui ne savent pas allumer leur poêle ?
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Il n'était pas homme à demander de l'aide à des inconnus. Il n'offrait pas d'avantage son aide aux autres - même pas à son propre fils. Il estimait que la charité était débilitante et il n'avait pas voulu faire de son fils un invalide.
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La justice des ragots l'avait déjà jugé et condamné.
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Certain hommes méritent qu'on leur fasse confiance.
On ne le sait sue lorsque les choses se gâtent, c'est celui qui reste à vos côtés.
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C'est drôle, je ne m'étais jamais aperçue combien elle était forte, à quel point elle comptait pour moi jusqu'à ce qu'elle commence à se défaire.
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On n'a pas besoin de mourir pour se retrouver en enfer et en baver comme un damné.
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D'abord, ils retirèrent les vilaines chaussures de cuir noir, fonctionnelles. Puis ils passèrent un moment à détailler les nombreuses couches de vêtements de la victime, se préparant à une tâche qu'ils n'avaient jamais effectuée auparavant : défroquer une religieuse.
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Nous nous débattons tous pour rester debout, pensa Maura. Nous résistons à la tentation comme nous résistons à la force de gravité. Et, lorsque nous tombons, c'est toujours une énorme surprise.
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