AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Thich Nhat Hanh (587)


La pratique de la méditation aide à voir l'imbrication, l'interdépendance de tout ce qui est.
Commenter  J’apprécie          10
La pleine conscience est avant tout la capacité d'être simplement au courant de la présence d'un objet sans prendre parti, sans juger, sans saisir ou repousser cet objet.
Commenter  J’apprécie          10
La méditation bouddhiste comporte deux aspects – shamatha et vipashyana. Nous avons tendance à souligner l’importance de vipashyana – le « regard profond » qui nous apporte la vision profonde et nous libère de la souffrance et des afflictions. Mais la pratique de shamatha (« l’arrêt ») est fondamentale. Si l’on ne s’arrête pas, la vision profonde ne sera pas possible.
Commenter  J’apprécie          10
Le miracle n’est pas de marcher sur l’eau, il est de marcher sur la Terre verte dans le moment présent et d’apprécier la beauté et la paix qui sont disponibles maintenant.
Commenter  J’apprécie          10
Dans chaque tradition, les gens deviennent prisonniers de leur doctrine : ils s'attachent à une forme et sont mordus par le serpent de la mauvaise compréhension. C'est pourquoi il faut chaque fois renouveler la tradition, corriger les erreurs et introduire des pratiques qui sont plus proches du véritable enseignement. C'est ce qu'ont essayé de faire les premiers soutras du mahayana.
p. 131
Où que vous soyez, vous pouvez toucher Avalokiteshvara et il aura toujours cette merveilleuse capacité d'être là.
Avalokiteshvara a réalisé les cinq contemplations : (1) La contemplation du regard pro-fond, vipasyana ; voir ce qui est réel, dépasser les illusions, les notions et les concepts et atteindre l'ainsité, qui est libre de toute idée. (2) La contemplation d'un coeur et d'un esprit purs. Quand les notions et les afflictions sont dissoutes, nous entrons dans un esprit pur, sans illusion. (3) La contemplation de l'immense compréhension, prajnaparamita, c'est-à-dire toucher la nature du vide et de l'inter-être. (4) La contemplation de la compassion, karuna, regarder la souffrance des êtres et s'efforcer de transformer leur douleur. (5) La contemplation de l'amour, maitri, regarder les autres, savoir ce qu'il faut faire pour leur apporter le bonheur. Avalokiteshvara est toujours là. Chaque fois que nous avons besoin de lui, nous pouvons le toucher en pratiquant le regard profond, le cœur et l'esprit purs, l'immense compréhension, la compassion et l'amour. Nous pouvons entrer dans le Soutra du lotus par ces portes. La première porte est celle de la dimension historique, la dimension des formes, des signes et des phénomènes. La
p. 147
Commenter  J’apprécie          10
Une bonne Sangha est essentielle pour la pratique. Je vous encourage vivement à trouver une bonne Sangha ou à contribuer à en créer une.
Le Bouddha, le Dharma et la Sangha sont les trois précieux joyaux du bouddhisme, le plus important des trois étant la Sangha. La Sangha contient le Bouddha et le Dharma. Un bon maître est important, mais les sœurs et les frères dans la pratique sont le principal ingrédient du succès. Vous ne pourrez pas atteindre l'éveil en restant enfermé dans votre chambre. La transformation n'est possible qu'avec le contact. Quand vous touchez le sol, vous pouvez sentir la stabilité de la terre et lui faire confiance. Quand vous observez la stabilité du soleil, de l'air, des arbres, vous savez que le soleil ne manquera jamais de se lever chaque jour, et que l'air et les arbres seront là. Quand vous construisez une maison, vous choisissez un terrain solide. Faites de même pour la pratique, en choisissant des amis stables sur les-quels vous pourrez compter.
p. 100
Si une personne ayant des problèmes se retrouve dans une bonne Sangha, ce simple entourage facilitera la transformation. J'espère que les communautés pratiquantes en Occident vont s'organiser en familles.
p. 101
Sans une bonne Sangha, vous êtes vulnérable. Faites de votre mieux pour construire une Sangha. Une Sangha est un radeau qui peut vous aider à survivre dans les moments de turbulence. « Je prends refuge dans la Sangha » est un engagement très fort. Avec une bonne Sangha, vous touchez le Bouddha, vous touchez le Dharma et vous vous touchez vous-même très profondément. C'est grâce à la Sangha que j'ai pu surmonter les moments difficiles et apporter de l'aide à de nombreuses personnes, y compris à elle.
p. 107
Commenter  J’apprécie          10
En regardant profondément chaque chose, nous voyons la nature de l'inter-être. Nous voyons que le président de notre pays est composé d'éléments non-président, notamment l'économie, la politique, la haine, la violence, l'amour, etc. Si nous regardons profondément la personne qui est président, nous voyons la réalité de notre pays et du monde. Toute notre civilisation se trouve en lui : notre capacité à aimer, à haïr, tout. Toute chose contient en soi tout le reste. Nous méritons notre gouvernement et notre président car ils reflètent la réalité de notre pays : nos pensées, nos sentiments et la façon dont nous vivons notre vie quotidienne. Quand nous savons que « A » n'est pas « A », quand nous savons que notre président n'est pas notre président, mais qu'il est nous, alors nous n'avons plus de reproches à lui faire. Dans la mesure où nous réalisons qu'il n'est fait que d'éléments non-président, nous savons comment faire en sorte d'améliorer notre gouvernement et notre président. Nous devons prendre soin des éléments non-président et non-gouvernement en nous et autour de nous. Ce n'est pas un objet de débat, sinon une question de pratique.
p. 90
Commenter  J’apprécie          10
Regardez la rivière de votre vie, et observez les nombreux ruisseaux qui s'y sont jetés pour vous nourrir et vous aider. Si vous pratiquez le Soutra du diamant et voyez le soi au-delà du soi, la personne au-delà de la personne, l'être vivant au-delà de l'être vivant, la durée de vie au-delà de la durée de vie, vous verrez que vous êtes moi et que vous êtes aussi elle. Regardez votre premier amour et vous verrez que votre premier amour n'a ni commencement ni fin ; il ne cesse de se transformer.
p. 85
Commenter  J’apprécie          10
J'ai conseillé à l'Institut bouddhique An Quan de dispenser [en plus des enseignements religieux] des cours de philosophie occidentale, de langue, de science et d'autres matières pouvant nous aider à comprendre notre société et le monde contemporain. C'était très stimulant de pouvoir enfin proposer ce dont j'avais rêvé depuis si longtemps. Bien sûr, il y eut des résistances de la part de la hiérarchie bouddhiste conservatrice et des laïcs qui n'étaient pas prêts à accepter ces changements, mais comme nous avions le soutien des jeunes moines et moniales et des jeunes bouddhistes laïcs, nos propositions finirent par être acceptées.
p. 81
Commenter  J’apprécie          10
… laissez simplement la pluie du Dharma pénétrer la terre de votre conscience. Ne réfléchissez pas trop, et écoutez sans chercher à juger ou comparer. Jouer avec les mots et les idées, c'est comme vouloir attraper la pluie dans des seaux. Laissez simplement votre conscience recevoir la pluie, et les graines enfouies au plus profond de votre conscience auront peut-être la chance d'être arrosées.
p. 14
Le rôle du maître est de nous aider à arroser cet esprit d'amour pour qu'il puisse se manifester.
p. 16
Commenter  J’apprécie          10
Mais lorsqu’on va dans l’autre dimension, la dimension ultime, la dimension des noumènes, il faut être très prudent. Dans cette dimension, l’eau ne peut être confondue avec toutes les vagues. Il y a une relation causale, mais cette relation est différente. C'est pourquoi l'eau ne doit pas être considérée de la même façon que les vagues ou au même niveau. C’est ce qu’on appelle dans la tradition bouddhiste « l'investigation séparée des noumènes et des phénomènes ». Cette conscience est très
claire.
Quand vous utilisez un mot pour décrire quelque chose dans une dimension, cela ne veut pas dire exactement la même chose dans l’autre dimension. Parler du père dans la dimension historique ou en termes de phénomènes ou de vague, c’est autre chose que parler du Père dans la dimension ultime, le royaume de l’eau, ou dans « Notre père qui es aux cieux ». Il faut le comprendre tout à fait autrement. C’est un autre langage.
p. 132

De personne à personne

Bien sûr, chaque vague fait partie de toutes les autres vagues. Chaque être vivant est relié à tous les autres êtres vivants. Jésus est une vague, comme vous et moi, comme le Bouddha, parce que vous pouvez le toucher en tant que vague dans la dimension historique. On peut le considérer d’abord comme un maître, un être humain et le Fils de l’Homme. En même temps, il est le Fils de Dieu.
Mais examinons-le maintenant en tant que fils de l’Homme. Il possède alors les cinq éléments : la forme, les sensations, les perceptions, les formations mentales et la conscience. Nous pouvons le toucher en tant que vague, en tant qu’être humain et il y a une relation entre nous et lui. Je connais un prêtre catholique qui a dit que Jésus est notre frère. Alors qu’il célébrait l’Eucharistie en ma présence, il a invoqué Jésus en disant « notre frère ». Cela signifie que dans la dimension historique nous sommes des frères et des sœurs les uns pour les autres.
p. 133
Commenter  J’apprécie          10
Le véritable amour est fait de compréhension — comprendre l'autre personne, l’objet de votre amour, comprendre ses souffrances, ses difficultés et ses véritables aspirations. Si la compréhension est présente, vous pourrez offrir de la bonté, de la compassion et de la joie. Il y aura aussi de l'espace, car le véritable amour ne connaît pas la possessivité. Vous aimez, mais vous restez libre et l'autre aussi. Le genre d’amour où il n'y a pas de joie n'est pas le véritable amour. Si les deux partenaires pleurent tous les jours, ce n’est pas le véritable amour. Dans l'amour, il doit y avoir de la joie, de la liberté et de la compréhension.
On dit que le Bouddha du futur, Maitreya, est le Bouddha de l'amour. Nous pratiquons pour que son apparition devienne réalité. Nous préparons le terrain pour ce futur Bouddha. Le Bouddha du futur sera peut-être une Sangha, une communauté de pratique, une communauté de gens qui partagent les mêmes valeurs, et pas seulement une personne, parce que l'amour doit être pratiqué collectivement. Nous avons besoin les uns des autres pour que la pratique collective de l'amour devienne une réalité.
L'amour est une sorte d'énergie. Dans la tradition bouddhiste, nous pouvons identifier la nature de cette énergie.
p. 67
Commenter  J’apprécie          10
La pleine conscience est l'énergie qui nous aide à rester en paix et à être présents pour regarder et toucher les choses profondément. Dès lors, nous commençons à comprendre et à voir que nous sommes chez nous. L'image de Jésus la plus souvent présentée est celle de la croix. C'est une image qui me fait beau-coup de peine car elle n'exprime pas la joie ou la paix. À mon sens, ce n'est pas rendre justice à Jésus. J'espère que nos amis chrétiens sauront représenter Jésus autrement, par exemple assis dans la position du lotus ou en méditation marchée. On pourrait alors sentir la paix et la joie pénétrer dans notre cœur en contemplant Jésus. C'est une simple suggestion.
p. 45
Commenter  J’apprécie          10
Si vous êtes chrétien, vous sentez que Jésus-Christ est votre demeure. C'est très agréable de considérer Jésus comme votre maison. Si vous êtes bouddhiste, c'est très bon de penser au Bouddha comme votre maison. Votre maison est accessible ici et maintenant. Le Christ est là, le Bouddha est là. La pratique, c'est de savoir les toucher, de toucher votre chez-soi. Vous appelez le Christ « le Christ vivant », vous ne pouvez donc pas croire que le Christ est seulement quelqu'un qui a vécu dans le passé et qui n'est plus là.
p. 41
Commenter  J’apprécie          10
Que Dieu soit ou non une personne est une question que beaucoup se posent. Les théologiens et d'autres parmi nous cherchent toujours une réponse. On économiserait beaucoup d'énergie en admettant que cela ne sert absolument à rien, car nous savons qu'il faut transcender tous les concepts si nous voulons toucher profondément l'essence de notre être.
p. 16
Commenter  J’apprécie          10
L’esprit ne peut être séparé de son objet.
L’esprit est conscience, sentiment, attachement, aversion…
La conscience doit toujours être conscience de quelque chose.
Ressentir, c’est toujours ressentir quelque chose.
Aimer ou haïr, c’est toujours aimer ou haïr quelque chose.
Ce « quelque chose » est l’objet de l’esprit, qui ne peut pas apparaître s’il n’y a pas d’objet.
L’esprit n’existe pas si l’objet de l’esprit n’existe pas.
L’esprit est, tout à la fois et simultanément, le sujet de a conscience et l’objet de celle-ci.
(page 39)
Commenter  J’apprécie          00
En regardant profondément une rose, nous pouvons voir assez clairement sa nature impertinente.
Simultanément, nous pouvons aussi admirer sa beauté et apprécier sa valeur.
En percevant sa nature impertinente et éphémère, nous la ressentons comme encore plus belle et précieuse.
Plus quelque chose est fragile, plus il est magnifique et a de la valeur - par exemple, un arc-en-ciel, un coucher de soleil, un cactus fleurissant la nuit, une étoile filante.
(page 132)
Commenter  J’apprécie          00
Dans le Mahayana, les dix liens de l’esclavage sont donnés dans l’ordre suivant : le désir, la haine, l’ignorance, la fierté, l’hésitation, la croyance en un soi réel, les vues extrémistes, les vues erronées, les vues corrompues, les vues prônant des pratiques inutiles.
Les cinq premiers liens sont dits « faibles », et les cinq derniers, « intenses ».
(page 156)
Commenter  J’apprécie          00
La respiration est un moyen d’éveiller et de maintenir la pleine attention afin de regarder soigneusement, longuement et profondément, de voir la nature de toutes choses et d’arriver à la libération.
(page 31)
Commenter  J’apprécie          00
En voyant que la vie n’a pas de limites, nous abandonnons toutes les divisions qui nous contraignent.
Nous nous voyons partout, et nous voyons notre vie en tout.
C’est pourquoi nous venons en aide à tous les phénomènes existants, à toutes les espèces vivantes, en faisant le vœu de Bodhisattva, celui qui a atteint le Grand Éveil.
(page 78)
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Thich Nhat Hanh (1409)Voir plus

Quiz Voir plus

M. et Mme ont un fils (devinettes)

Mr et Mme ERVITMONSLIP ont 1 fils

Jean-Jacques
Jean-Pierre
Jean-Philippe
Jean-Paul

10 questions
80 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}