Citations de Thierry Serfaty (151)
Dans la vie, on n'a rien sans rien. C'est triste. Les gens attendent toujours quelquechose de toi en retour. Tu l'apprendras vite, mais toi, tu dois essayer d'être différent. Tous les jours, forces-toi à donner sans qu'on te rende et au bout du compte, c'est toi qui seras le plus heureux. On est tellement plus heureux quand on n'attend rien des autres, tu sais. Sauf l'amour, il faut donner l'amour et l'attendre parce qu'on en a besoin
Lorque le temps te manque, prends celui qu'il te reste pour réfléchir
Quand tu crois que tout t'échappe et que tu ne peux plus rien faire, c'est que tu ne t'es pas posé la bonne question
Grosse déception rien à voir avec un de ses roman"peur", un livre plaisant , un roman français à la MH Clarck
Il frappa du poing sur l'accoudoir avec rage, sans retenir ses pleurs.
Tout ça, c'est de la merde, de la merde!
JE PENCHAI LA TÊTE en direction du couple, pour que le vent porte ma voix dans la bonne direction.
– Tobey, murmurai-je en regardant ailleurs, n’en fais pas trop, mon salaud. Je te rappelle qu’il s’agit de ma femme.
– Forcément, répondit mon ami. Si tu liquides tes épouses en titre dans des hangars de la ville, la seule survivante est effectivement ta femme…
– Qui est cette fille ? demanda Ben.
– On a juste retrouvé son permis de conduire sur elle. Elle s’appelle bien Inès Ribeiro. Pas de casier. On n’en sait pas plus pour l’instant. Peut-être une affaire de drogue ?
– Quel est le nom de l’homme ? demanda l’agent Savage d’une voix monocorde digne d’une opératrice des premiers temps du téléphone.
– Byrne. James Edward Byrne. Toubib – chirurgien, plus précisément. Quarantaine, allure sportive, brun, cheveux courts, yeux clairs, je crois. Beau gosse, beau costar.
L’amertume m’apaisa. Je me concentrais sur la mousse onctueuse quand deux mains glissèrent sur ma nuque – qui n’était pas brisée, en l’occurrence, ce qui était plutôt rassurant après un tel accident – et une voix féminine résonna tout près de mon oreille :
– Qu’est-ce qui t’arrive, mon cœur ? Tu es tombé du lit ? D’habitude, je suis la première debout…
Je me redressai sur ma chaise, stupéfait. Un petit nom affectueux, de la sollicitude… Depuis quand ma femme ne m’avait-elle pas parlé ainsi ?
Rien n'est plus sérieux que la savoir, tu t'en rendras compte avec le temps. La force physique, l'argent, le courage, les mots, la technologie..., tout cela n'est rien sans le savoir.
- Oscar, s'il te plaît, je ne veux pas y retourner ! s'écria Valentine. Je veux voyager, je m'ennuie à mourir dans ces rivières et ces mers, je vais moisir, je vais me transformer en vieux Globull démodé, il y aura bientôt le modèle 6, puis 7, on me fichera à la casse, au cimetière de la Rate, et tu... tu... tu m'auras sur la conscience ! dit-elle en se forçant à larmoyer, la main sur le coeur.
On est comme ça, nous, les filles : comme on est courageuses, on n'a pas peur de pleurer.
Violette était assise sur une chaise, un bandeau sur les yeux. Oscar s'approcha d'elle et l'observa, intrigué.
- Violette ?
Sa soeur bougea légèrement sans répondre.
- Violette, qu'est-ce que tu fais ? demanda Oscar.
- Je regarde dans ma tête. J'arrive pas quand je vois ce qu'il y a dehors, alors je mets un bandeau.
Oscar s'assit par terre, à côté de la chaise.
- Et... tu vois quoi, dans ta tête ?
- Ce que je pense.
- C'est bien ?
- Pas toujours, mais des fois, c'est mieux que ce que je vois dehors.
- Et toi, t'es qui, alors ? demanda le garçon.
- Je suis une Erythrocyte de la république indépendante de la Moelle, et je m'appelle Erythra 34 - 46 - 35^20.
- Mais... c'est pas un nom !
- "Mais... c'est pas un nom !" l'imita la fillette sur un ton moqueur. Pourquoi, tu trouves que c'est mieux, Oscar Pill ? 34, c'est ma famille, 46, c'est la génération, et 35^20 c'est mon rang d'arrivée parmi mes frères et soeurs. Mais si tu préfères, tu peux m'appeler Valentine, c'est comme ça qu'on m'appelle chez moi.
Valentine donna un nouveau coup de volant et le Globull DR5 fit un bond de côté.
Lorsque le temps te manque, prends celui qu'il te reste pour réfléchir !
Quand tu crois que tout t'échappe et que tu ne peux plus rien faire, c'est que tu ne t'es pas posé la bonne question.
Des phrases, mon amour. Sujet, verbe, complément. Tu peux y arriver, j'en suis certaine.
C'est le sort des femmes, ma fille : de se convaincre toutes seules qu'elles existent pour quelqu'un. Ce ne sont pas les hommes qui le feront pour elles.
La danger absolu, se disait toujours Laura : une femme jalouse. C'était pire que tout, une femme jalouse. Ca n'a peur de rien, ça n'a rien à perdre et c'est empli d'une amertume qui ne demande qu'à déborder sous la forme de bile ou de venin.
Vous me faites penser à un célèbre lieutenant en imperméable qui revient toujours avec une dernière question, en fin de journée...Mais vous êtes beaucoup plus jeune. Et bien mieux habillé
Erick attendit que tous aient quitté les lieux .Sans un mot ,dans la solitude des morts et de leur demeure ,il se tint aux cotés des fossoyeurs jusqu'à ce qu'ils aient fini leur travail , écrasé par la culpabilité comme le cercueil par la terre