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Critiques de Thomas Clearlake (589)
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Tréfonds

L'auteur nous emmène avec ce roman dans l'antre du diable, dans ce que l'humanité a de plus noir.

J'ai beaucoup aimé l'univers dans lequel nous plonge l'auteur même si les descriptions sont parfois a la limite du tenable.



un roman palpitant et très bien écrit. Il faut reconnaitre que la plume de Tom Clearlake est agréable et pousse le lecteur a tourner les pages sans qu'il ne se rende compte de rien.



J'ai malgré tout, sur certains passages et sur certaines actions, eu un peu de mal au niveau de la crédibilité des actes de Luca Ferrand. Par exemple, se plonger si vite dans une enquête non autorisée me laisse pantoise, le mal être du flic n'explique pas tout.



Passé ces quelques petits soucis de réalisme on se trouve mêlé a une histoire cauchemardesque prenante et envoutante.

Un auteur qui a du potentiel et assurément a suivre avec attention.



Je tenais a remercier Tom Clearlake pour sa confiance et l'envoi de son roman.

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Tréfonds

Âmes sensibles s'abstenir !



Ce thriller ésotérique est destiné aux lecteurs avertis.

C'est très sombre, sanglant et angoissant.

Avec ce livre, l'auteur nous emmène tout droit en enfer.

On va suivre Luca, un lieutenant de police de la brigade criminelle de Paris. Suite à un incident alors qu'il est en service, Luca va être contraint de prendre un certain recul avec son travail.

Il le vit très mal et part à la dérive.

Pendant une nuit d'errance, il va brutalement tomber sur une femme qui se dit en danger.

Après une nuit passée ensemble, elle disparaît.

Obsédé par cette rencontre, Luca va alors mener son enquête pour essayer de la retrouver et savoir ce que Tanya tentait de fuir.

Mais on est très loin d'imaginer dans quel cauchemar ses recherches vont le conduire.



Cette histoire est une véritable plongée dans l'horreur.

L'auteur aborde des thématiques autour du satanisme.

Il nous entraîne dans les entrailles de Paris où le summum de la perversion humaine est décrit voire détaillé.

Même si on passe par des scènes de tortures, d'orgies, de cannibalisme et j'en passe, l'auteur n'a pas simplement cherché à exposer une succession de sphères macabres.

Il s'est bien documenté et va beaucoup plus loin en ayant intégré son récit à la réalité de faits historiques. Ce qui donne à cette histoire une crédibilité assez effrayante et très dérangeante pour son réalisme.

L'écriture est addictive.

L'ambiance générale m'a fait penser à un mixte des films Hostel et The descent.

L'univers décrit est oppressant.

Ici, on est confronté au Mal dans toute sa puissance.



Comme l'auteur n'est pas avare de descriptions, j'aurais voulu qu'il nous décrive davantage les sentiments qu’à Luca envers Tanya. Au départ, c'est un peu déroutant de voir dans quoi Luca s'embarque pour une personne qu'il connaît à peine.

C'est aussi surprenant de constater qu'il pense à Tanya pour se donner du courage alors que les pensées pour son fils sont inexistantes... mais on va mettre ça sur le compte du coup de foudre.

Je crois que je n'ai jamais autant prié pour qu'un personnage s'en sorte tellement cet enfer est atroce.

La fin reste complètement ouverte.

Si on suit la logique, on peut prévoir ce qui arrivera à nos personnages.

On peut aussi réfléchir à l'évolution de cette histoire dans le temps.



Une très bonne lecture pour les adeptes du genre ou pour ceux qui cherchent à se faire une petite frayeur... Mais ayez le coeur bien accroché tout de même.
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L'essence des ténèbres

c'est le second roman de Thomas Clearlake que je lis. Je suis toujours aussi séduite par sa plume. Une écriture franche , directe , agréable, assez addictive en fait.



J'ai donc passé un moment agréable de lecture.

Mais chez moi malheureusement le trop est l'ennemi du bien. C'est a dire que le trop plein d'idées a nuit, a mon sens a la qualité de ce roman. J'aurais trouvé plus judicieux d'en mettre moins ( thriller + ésotérisme + sf + des certaines théories+... ) . Et d'en garder un peu sous le coude pour un futur roman.

Après ce genre de roman très fournis peut convenir a d'autre lecteurs que moi.



Mais je reste convaincue du potentiel de l'auteur, et je continuerais a jeter un œil curieux sur ses futurs romans.
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Sans retour

Un lodge luxueux dans le Montana, à trente kilomètres de la première ville. C'est là que John Gardner et sa famille, entouré d'amis et de collaborateurs, vient passer une semaine de vacances de luxe. Mais la nature va s'en mêler, un blizzard terrible se déclenche : vent violent, chutes de neige incessantes et cela va durer 18 jours. Quand le calme revient, cinq personnes auront disparu. Les autres sont amaigries, en état de choc. Que s'est-il passé ?



J'ai beaucoup aimé les premières parties. L'auteur renforce la suspense en commençant par le sauvetage des survivants et leur hospitalisation. Et des éléments étranges apparaissent : état de certains patients non cohérents, traumatismes pour certains, récit qui semble construit de toutes pièces. le policier chargé de les interroger se pose des questions. Et en conséquence, le lecteur aussi.

Dans une deuxième partie on va suivre le récit de ces dix-huit jours de huis clos, et l'on va aller de surprises en surprises. Ce que l'on va découvrir sera terrifiant , plus que ce que l'on pouvait imaginer, et l'on se demande comment ces personnes vont pouvoir retourner à une vie ordinaire. Certaines d'ailleurs ne le pourront pas.

La montée de l'angoisse dans cette partie est bien rythmée, j'ai eu du mal à laisser le livre de coté.



C'est la suite qui m'a laissée un peu sur le rivage. J'ai trouvé certains éléments peu crédibles .

Et surtout, j'ai été horrifiée par la surenchère de violence des évènements qui vont suivre après le retour à la maison des la famille Gardner.



Il est vrai que ce roman est étiqueté horreur, j'avais été séduite par l'aspect huis clos qui pour moi a rempli toutes ses promesses avec une atmosphère angoissante comme je les aime, je n'avais pas noté cet aspect horrifique qui ne m'a pas convaincue. Pour moi c'était trop en peu de pages, et cela a produit l'effet inverse de ce que j'aurais attendu : j'ai décroché et cessé de trembler pour ces personnages.



Notez bien que ce n'est qu'un avis parmi d'autres, beaucoup plus mitigé que la plupart, du à la difficulté éprouvée devant ces scènes horribles qui s'enchainent. Ce n'est pas un roman pour âmes sensibles et mon avis n'est pas représentatif.



Merci à l'auteur pour ce partage.

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Sans retour

J'ai eu froid, j'ai eu faim, j'ai eu peur et tout ça en 600 pages.



Une tempête de neige, une dizaine de personnes coincées et oubliées dans une immense maison en montagne. Et, au bout de dix-huit jours, les pires cauchemars de tous se sont réalisés.



Lors de leur sauvetage, ils sont affamés, amaigris, affaiblis, choqués psychologiquement.  Mais tous ont survécu à par cinq personnes. Et c'est cette version officielle que donnera John Gardner, grand patron, riche et célèbre, propriétaire du lodge, à Wesley Colbert, agent de police chargé de prendre les dépositions de toutes les victimes et qui, des ses premiers entretiens, va demeurer sceptique.



Trop d'invraisemblances, des survivants terrorisés et devenus psychotiques, Wes est persuadé que là-haut, dans la montagne, dans cet enfer neigeux, l'indicible a eu lieu. Mais même lui ne pouvait imaginer l'horreur qu'ont connu les rescapés.



Un livre divisé en plusieurs parties.

Durant le cauchemar et après le sauvetage.



Un livre à plusieurs voix, principalement celle de Wes et John.



Une écriture qui enserre, qui emporte le lecteur dans les tréfonds de l'âme humaine et des limites physiques et psychologiques de l'Homme.



Vous lisez ce qu'il pourrait vous arriver de pire et croisez les doigts pour que cela ne reste, vous concernant, qu'un roman.



Tom Clearlake ne déroge pas à ses habitudes et nous propose un roman sombre, sanglant et captivant.
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Avides

J'ai lu Avides de Tom Clearlake



Je remercie l'auteur pour cet envoi.



Que de noirceur, de violence, de sang. Je suis aux anges !



Je découvre cet auteur avec cet ouvrage et quelle découverte !

Je me suis laissée emporter dans une enquête aux tenants et aboutissants tellement irréels mais tellement bien écrits et décrits.



Une héroïne devenue forte car fragilisée avant.

Un héros, tueur à gages, sans qui rien ne serait résolu.

Une équipe de flics, une vraie, une fatiguée et qui n'en peut plus, surtout lorsque l'un des leurs disparaît.



Un scénario aux petits oignons, une enquête passionnante.

Et que de frissons, que d'horreurs !



Le pourquoi de tant de cruauté qui trouve son explication en Europe de l'Est (je n'en dirai pas plus), je valide !



J'ai dévoré ce livre et ne souhaitais pas le finir tant la patte, l'écriture, le sens du verbe de l'auteur est délectable à lire.



Une première belle découverte pour cette nouvelle année, je suis comblée.
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L'essence des ténèbres

Je finis ce livre et peux enfin reprendre mon souffre.

Ce livre est dense, complet, riche, détaillé et le début ne vous laisse absolument pas présumer de la fin.



Des disparitions d'enfants dans une petite ville perdue des États-Unis d'Amérique, une enquête de police qui pietinne, le FBI qui s'en mêle enfin mais pas trop.. Et l'agent Eliott Cooper qui, de découverte en découverte,se retrouvera mêler personnellement aux événements et sa vie en sera bouleversée.



Il est difficile de décrire cette histoire sans spoiler.

Disons que ces disparitions n'ont absolument rien de naturel, que ce ne sont que les premières et que la face du monde et l'avenir de l'humain s'en trouveront changer à jamais.

Oui oui, quand je vous dis qu'il est compliqué de résumer ce livre.



Et si l'Homme existait car quelque chose l'avait voulu ? S'il n'existait que pour une seule raison ? Et si nous nous retrouvions à être traités comme nous traitons l'animal, comme du bétail ?



Ce que subissent les hommes et femmes de cet ouvrage posent des questions sur notre propre comportement sauvage.



Encore un livre réussi et abouti pour cet auteur que je ne me lasse pas de découvrir.



Connaissez-vous cet auteur ? Ses livres ?
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Signatures

Le corps d’une femme nue et attachée assise sur une chaise est retrouvé à l’ancien sanatorium d’Aincourt. Un tueur organisé qui apporte un soin minutieux à l’apparence de sa victime. Elles vont s’accumuler et la presse va le surnommer « l’Artiste ». Le coupable s’amuse avec la police et la presse. Il va jusqu’à contacter un journaliste en lui indiquant où se trouve la nouvelle victime et lui précise qu’il doit mettre en valeur son œuvre. Un auteur va même provoquer le tueur car il veut écrire un livre sur lui. C’est Margot Bellanger et son équipe qui vont devoir l’arrêter.

Encore une fois je suis conquise par le roman de Tom Clearlake. J’avais déjà lui « Trefonds », « Avides » et « Sans retour ». Il maitrise bien les clés pour réaliser un bon thriller /roman policier. Il joue avec ses lecteurs avec de fausses pistes et une fin brillante. Un roman addictif, un vrai page-turner.



#Signatures #NetGalleyFrance

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Sans retour

Une semaine de vacances dans un lodge dans le Montana, ça fait envie non ?

John Gardner, chef d’entreprise prospère, a en effet décidé de venir passer quelques jours de repos avec sa famille et quelques collaborateurs de son entreprise.

Au programme : bons repas, alcool en abondance, balades en raquettes, spa, piscine intérieure et détente absolue.

Une grosse tempête va rapidement les isoler de la ville la plus proche, située à une trentaine de kilomètres.

Ils seront finalement secourus 18 jours plus tard, mais cinq personnes manquent à l’appel et ceux qui restent sont dans un état lamentable, quasiment morts de faim et visiblement en état de choc.

Que s’est-il donc passé dans ce lodge ?

C’est le point de départ de ce roman qui ne connaît aucun temps mort et va de plus en plus loin à chaque page dans l’horreur.

J’ai été complètement happée par ce huis-clos qui nous plonge dans une ambiance hautement angoissante, un mélange de « Saw » et des contes de Grimm, mais attention hein, les originaux, ceux, pervers et malsains qui n’ont pas été retravaillés par Disney.

Une belle réussite à condition de ne pas avoir peur des scènes très crues, de la violence à la limite de l’insoutenable et des tortures psychologiques.









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Le Seuil

Bonjour ,

Voici « Le Seuil » de Tom Clearlake. J’ai adoré ce thriller psychologique redoutable à l’intrigue complexe et machiavélique. Nous suivons un capitaine à la Crim’ de Lyon à la recherche de sa fille qui a disparu. Le style de l’auteur colle parfaitement à la description des personnages comme à celle de leurs traits psychologiques. La magie opère et vous ressentirez leurs émotions, leurs interrogations,leurs peurs, terreurs et angoisses. L’atmosphère oppressante vient ajouter son cortège de situations anxiogènes. Voici tout simplement une descente aux enfers où l’horreur sévit à chaque tournant. L’auteur nous captive dans un récit au rythme trépidant, aux rebondissements effrénés à l’aide d’une plume percutante, incisive et visuelle. Les scènes de poursuite m’ont glacée par leur intensité et leur réalisme. Un excellent thriller à découvrir en urgence !
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Signatures

J’avais découvert la plume de Tom Clearlake avec son roman Tréfonds que j’avais énormément aimé. Alors quand j’ai vu sa dernière parution proposée dans la Masse Critique de Babelio, elle a très vite été cochée parmi mes choix… et je ne le regrette pas !



Nous suivons Margot, une psychocriminologue qui enquête sur des meurtres en région parisienne.

Un seul et même tueur semble être à l’origine de ces massacres. En effet, chaque victime fait l’objet d’une mise en scène sordide à travers une sorte de composition artistique.

L’affaire se corse lorsque le meurtrier contacte un journaliste pour que celui-ci se rende sur les lieux de sa troisième œuvre d’art…



En commençant ce thriller, j’ai très vite été happée par l’écriture. C’est fluide et on ne s’ennuie pas. Les chapitres sont assez courts, c’est donc un très bon page-turner.

Ce roman est beaucoup moins glauque que Tréfonds, mais j’ai bien reconnu le style de l’auteur notamment lorsqu’il décrit des scènes de séquestration avec une atmosphère oppressante comme il se doit.



J’ai aimé Margot, notre protagoniste, pour son caractère affirmé. Par contre, le personnage du journaliste et celui de l’écrivain m’ont semblé un peu calqués tant leur caractère et leur rôle paraissaient presque similaire.

Les mises en scène du tueur sont bien décrites. On a une rétrospective de son enfance qui nous permet de mieux comprendre sa pathologie.

Le récit n’est pas simplement axée sur l’enquête puisqu’un retournement de situation vient tout chambouler. Cet élément apporte du piment à l’histoire.

Le dénouement un peu facile à mon goût mais j’ai tout de même passé un très bon moment avec cette lecture.



Prochainement je compte lire Sans retour qui m’a l’air très bien également !

Je remercie Babelio et les éditions Moonlight pour l’envoi de ce roman.
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Signatures

Le récit débute sur le harcèlement téléphonique d’une femme : une voix d’homme qui promet qu’ils vont bientôt faire connaissance de manière intime. Qui est-il et comment a-t-il trouvé son numéro et son adresse ? Elle songe brièvement à faire appel à la police, mais pense qu’on ne la prendra pas au sérieux ou pire qu’on se moquera d’elle.



Ensuite, pleins feux sur un groupe d’analyse criminelle (OCRVP) où travaille Margot Bellanger, psycho criminologue, sous les ordres de Laurent. En effet, le corps d’une femme vient d’être découvert dans le sanatorium désaffecté d’Aincourt ; elle est nue et attachée, avec une mise en scène terrible : le corps est disposé comme une œuvre d’art.



Quelques jours plus tard, le corps d’une autre femme est retrouvé, toujours avec une mise en scène évoquant une œuvre d’art.



Il s’agit d’être discret alors que les journalistes, plus ou moins paparazzi pour certains rodent et le sérial killer, très malin, exploite tout ce qui peut faire parler de lui. Alors pourquoi pas une interview exclusive ?



L’auteur va nous entraîner dans les méandres de l’esprit tortueux, machiavélique d’un homme, intéressé par l’art, probablement artiste, (« l’artiste », c’est d’ailleurs ainsi qu’on le surnommera) pervers narcissique, ayant des comptes à régler avec les femmes.



Il nous propose une scène d’anthologie : un écrivain, atteint du syndrome de la page blanche veut écrire la biographie du tueur, se fait inviter par François Busnel à La Grande Librairie, pour évoque son futur livre et il s’adresse au tueur directement devant la caméra ! Tous les moyens sont bons pour attirer l’attention sur lui, à nouveau tant pis si cela met en danger la vie de Margot (s’en prendre à une policière reconnue pour la réduire au silence et tenter de la détruire psychologiquement, c’est jouissance extrême pour le tueur !)



J’ai aimé suivre cette équipe, sa manière de progresser dans l’enquête, même si je me suis un peu perdue dans les différents sigles et fichiers. Il y a des scènes difficiles, tant le machiavélisme du tueur atteint des sommets mais Tom Clearlake n’entre pas trop dans les détails, laissant le lecteur créer ses propres images, on ne cauchemarde pas en refermant le livre. Même lorsque l’on apprend qu’il peint, avec le sang des victimes ! mais ne divulgâchons pas !



Une fois immergée dans l’histoire, je me suis laissée emporter par le rythme endiablé, et je l’ai lu en apnée, tant le récit est bien construit, l’enquête solide, rien n’étant laissé au hasard. On assiste vraiment au quotidien de cette équipe, les moyens dont elle dispose, et les réflexions de chacun sur la société actuelle, sa violence, le désir de certains d’être célèbre, de faire la une des journaux, pour laisser une trace à tout prix…



Je n’avais lu que « Sans retour » de Tom Clearlake, qui m’avait franchement déçue, mais cette lecture a été tellement addictive que j’ai envie d’en découvrir d’autres, je ne sais pas quand vu l’état démentiel de ma PAL mais c’est une chose certaine. De l’inconstance de nos actions dirait Montaigne, en l’occurrence ici ce serait plutôt de mes opinions…





Un grand merci à NetGalley et aux éditions Moonlight qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur.



#Signatures #NetGalleyFrance !
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Sans retour

Bonjour,

Voici « Sans retour » de Tom Clearlake . J’ai adoré ce thriller psychologique très violent et oppressant à souhait. Nous suivons un riche homme d’affaires accompagné de sa famille et de ses invités dans la région des Rocheuses. Un fort blizzard survient et tous se retrouvent bloqués dans un lodge très luxueux et très isolé. Cette terrible tempête va avoir des conséquences inattendues et dramatiques sur l’ensemble des personnages. Ceux-ci sont parfaitement travaillés et leur psychologie finement analysée. Leurs émotions se traduisent par des angoisses, par la peur, le désespoir et la haine. Le choc traumatique est le fil rouge du récit. La construction en est diabolique, l’auteur nous entraîne brillamment vers une descente aux enfers irréversible, dans une plongée vers l’indicible. L’atmosphère glaciale, sombre, anxiogène et glauque nous pénètre au fil des pages. L’auteur m’a séduite à nouveau, aidé par une plume percutante, incisive et visuelle. Attendez-vous à ressentir la faim, à souffrir du bruit incessant et oppressant du blizzard. Un excellent thriller qui ravira les amateurs du genre .
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Signatures

Décidément, cette semaine, j’accumule les déceptions !

Je me réjouissais de lire ce roman, car j’avais déjà lu et aimé deux autres romans de cet auteur « Avides » et « Sans retour ».

Il s’agit ici d’une histoire de tueur en série et les crimes commis sont mis en scène comme des œuvres d’art.

Les descriptions sont très crues, mais cela ne m’a pas gêné.

J’ai trouvé les personnages principaux complètement idiots, sans révéler l’histoire, si je devais m’enfuir d’un endroit en étant poursuivie par un tueur, je ne prendrais peut-être pas le temps de m’arrêter pour faire un repas, ou si j’étais certaine que le tueur était sans pitié , je ne m’amuserais peut-être pas à lui proposer mes services sachant qu’une fois le travail terminé, il me réserverait le même sort qu'à toutes ses précédentes victimes.

Il y a des personnages secondaires qui sont intéressants, mais qui ne font qu’une apparition et des personnages principaux qui sont tellement bêtes qu’on a hâte de voir comment le tueur va s’en débarrasser.

L’intrigue est trop facile, déjà vue plein de fois dans d’autres romans policiers, les ficelles sont grosses comme des cordes de bateaux, mêler l’art et le meurtre n’a rien d’inédit et la fin est elle aussi trop facile et n’apporte pas grand-chose à l’histoire.

Et le pire de tout c’est qu’on ne saura jamais rien au sujet du choix des victimes ou du choix des mises en scène artistiques, bref, ça se lit, mais ça s’oublie très vite.

Je remercie NetGalley et les éditions Moonlight pour cet envoi.
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Sans retour

John Gardner, milliardaire à la tête d’une société créée par son père et son oncle qui ont investi dans la scierie, décrochant des coupes de bois ici et là dans l’irrespect total de ce qui peut arriver aux gens qui habite dans ces forêts (des Amérindiens par exemple ou d’autres populations autochtones selon le pays où ils ont sévi) a décidé d’emmener sa famille dans un lodge hérité de l’oncle Jeffrey, en plein cœur des Montagnes Rocheuses. Dans sa grande bonté, il a emmené avec lui son associé Jack, sa femme Gina et ses enfants, et deux autres couples avec lequel il est « en affaires ».



Tout se passe pour le mieux dans ce complexe luxueux avec salle de sport, jacuzzi entre autres, mais le blizzard se lève, de plus en plus violent avec la neige qui tombe sans arrêt.



On a droit aux jérémiades des ados privés d’Internet, réseaux sociaux jeux vidéo and Co mais il y a une antenne parabolique qui permet de mettre en place les connections jusqu’à ce que, tempête oblige, l’antenne est pulvérisée par la chute d’un arbre.



Le blizzard s’intensifie, et il faut se rationner, et vont commencer les conflits entre égo, et cela va durer 18 jours, au terme desquels les hélicos vont les repérer, les hélitreuillés, dans un état physique et psychique déplorable.



Un policier Wesley, alias Wes, fraichement débarqué dans la région va recueillir le témoignage des survivants, car il en manque à l’appel… Wes est surpris par ces déclarations qui sont toutes les mêmes, sous la houlette de John et décide de mener sa petite enquête… Que s’est-il passé dans ce lodge, pour que les protagonistes en sortent dans un tel état ?



Ce huis-clos que nous promet l’éditeur m’intriguait, alors j’ai décidé de me lancer dans la lecture de ce roman, toujours dans l’idée de découvrir d’autres genres littéraires, et j’ai été servie : on a droit à tout ce qui peut exister dans l’horreur, (mais je préfère quand c’est Stephen King) la violence dépasse tout ce qu’on peut imaginer, avec des tueurs féroces, des évadés de prison, du chantage, racket et l’auteur pose un question jusqu’où peut-on aller quand on crève de faim, jusqu’au cannibalisme ?



Je suis allée jusqu’au bout du récit, haletant il faut bien le reconnaître, et je considère que c’est déjà un exploit, mais j’ai eu du mal et j’ai fini, le cœur au bord des lèvres, dans tous les sens du terme.



La morale de cette histoire ? Je vous laisse imaginer. En tout cas, c’est une expérience qui a été dure, voire traumatisante et cela m’étonnerait que je me laisse tenter par un autre livre de l’auteur.



Je n’ai rien divulgâché et je fais une chronique réduite à sa plus simple expression, pour ne dégoûter personne, ce qui est, je le répète, un exploit et je pense que ce livre aura sûrement des adeptes…



Un grand merci à NetGalley et aux Moonligth éditions qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur
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Sans retour

Un blizzard sans précédent s’abat sur l’ouest du Montana. Le capitaine Kelly reçoit au commissariat un appel de Ray Mc Dowell. Ce comptable et assistant est inquiet car depuis trois jours, il n’arrive plus à joindre son directeur et président John Gardner ainsi que sa famille et six de ses amis et collaborateurs qui occupent le Lodge d’Eagle Nest. Après dix huit jours, les secouristes ont pu se rentre sur place et ont découvert le lodge sous la neige, à peine visible. Les occupants sont vivants mais faibles car ils n’ont rien mangé depuis plusieurs jours. Neuf personnes sont hélitreuillées mais ils devraient être quatorze. Très rapidement le capitaine Kelly demande des explications à John qui lui indique qu’au bout de deux jours deux personnes ont quitté le lodge pour rejoindre la ville à raquettes afin de prévenir les secours mais elles ne sont jamais revenues. Deux jours plus tard, trois personnes sont partis sans prévenir surement parce qu’elles ne supportaient pas l’isolement. Les explications et l’état de choc important des occupants piquent la curiosité du capitaine qui décide de confier l’affaire « des rescapés du lodge d’Eagle Nest » à Wesley Colbert, un agent récemment arrivé dans l’équipe. Ils gardent tous le silence. Mais que c’est-il vraiment passé…



J’avais adoré « Tréfonds », un peu moins « Avides » et je viens d’avoir un gros coup de cœur pour ce thriller psychologique qui se déroule en huis clos. Suspense et horreur montent crescendo. Un roman qui peut provoquer une nuit blanche et vous couper l’appétit ! Certaines scènes sont plutôt violentes, donnent des frissons, il faut avoir le cœur bien accroché. Amateur de sensation, ce livre est fait pour vous !



#Sansretour #NetGalleyFrance

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Signatures

En refermant "Signatures", je me suis fait la même réflexion qu'après avoir terminé "Sans retour". Pourquoi ne trouve t-on pas sur toutes les têtes de gondoles des rayons des librairies les ouvrages de Tom Clearlake?



Tom a l'art d'écrire des thrillers assez noirs qui nous happent complètement. Même si ceux-ci décrivent des scènes d'horreurs, on n'arrive pas à détourner les yeux du texte tellement ces lectures sont addictives.

Dans "Signatures", Margot Bellanger, psychocriminologue va se retrouver confrontée à des scènes de crimes qui ont tout l'air de ressembler à des oeuvres d'art. Mais pourquoi donc ce tueur en série qui se joue tant des forces de l'ordre et des médias prend-il la peine de réaliser de telles mises en scène? Est-ce que finalement les êtres humains ne sont que des marionnettes qui se transformeront tour à tour en des compositions si personne ne peut arrêter ce marionnettiste de l'horreur?



Si vous appréciez les romans policiers très noirs et le monde de l'art, préparez-vous à entrer dans une lecture où la folie dépasse l'entendement. Je tiens à remercier Tom Clearlake, la maison d'édition Moonlight et Netgalley pour cette belle découverte où le temps est compté que se soit pour se rapprocher de la vérité et parce que la lecture de ce roman va vous maintenir en apnée ! Même si Tom Clearlake ne sait pas forcément tenir un pinceau, la manière d'utiliser sa plume ne pourra que vous impressionner !



Il est rare que je fasse des lectures communes mais j'ai vraiment adoré dévorer "Signatures" en compagnie d' @alys_lecture . Lorsque Tom Clearlake sortira son futur roman noir, Anne-Laure je compte sur toi pour retenter cette expérience !
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Sans retour

Waouh quelle claque, je devrais plutôt dire quelle vague de froid! Pour mon premier livre du genre j'ai été servie et ça a été un gros coup de cœur !!!

Tom Clearlake nous offre un thriller d'épouvante magistral à l'histoire qui ne peut que nous glacer le sang : un groupe de personnes accompagné d'enfants se retrouve bloqué pendant 18 jours dans une maison de famille au milieu d'une tempête de neige alors que le séjour ne devait durer que quelques jours... Je vous laisse imaginer rapidement les difficultés auxquelles les vacanciers devront faire face surtout que l'ensemble des moyens de communication ont été coupés lors de la tempête...Que s'est-il donc passé pendant cet enfermement? Pourquoi les survivants sont-ils découvert dans un tel état de choc au moment de leur sauvetage? Est-ce que toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ou ne vaut-il pas mieux garder pour eux secret les événements du séjour? Dès les premières lignes du roman, la plume de Tom Clearlake va vous emporter. C'est pour cela que je vous conseille de prévoir de quoi vous couvrir et vous alimenter pendant la lecture de ce livre qui est complètement addictive car vous n'arriverez pas à vous arrêter avant d'avoir terminé l'ouvrage... Vous trouverez un roman d'horreur très bien ficelé et à l'écriture fluide et très aboutie.

Tom Clearlake et les Éditions Moonlight je tiens à vous remercier pour l'envoi de ce thriller avec lequel je me suis régalée et qui ne nous fera plus voir de la même manière les premiers flocons de neige dans le ciel...
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Avides

Douze corps sont retrouvés dans une cave en région parisienne, ils ont la particularité d'avoir été entièrement vidés de leur sang.

C'est la policière Julie Delorme qui va mener l'enquête et cela lui rappelle sa toute première affaire, au cours de laquelle un enfant avait tué ses parents en les vidant totalement de leur sang.

Très rapidement l'enquête s'accélère car d'autres corps sont découverts…

J'ai dévoré ce roman où le suspense est présent du début à la fin, mais j'ai bien failli tout arrêter en cours de route car l'histoire prend un tournant assez étrange à un moment, et ça ne me semblait plus crédible du tout.

J'ai cependant continué et je suis contente d'avoir été au bout, même si la fin est un peu trop « gentille » à mon goût, quitte à faire dans le gore et le sensationnel, j'aurais aimé une fin plus sanglante et un peu plus ancrée dans la réalité.



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Sans retour

Je remercie Moonlight éditions pour l'envoi, via net galley, du roman Sans retour de Thomas Clearlake.

Lors d’un séjour à la montagne, John Gardner, dirigeant d’un groupe de sociétés, et sa famille, reçoivent amis et associés dans un lodge luxueux, au cœur des Rocheuses.

Au deuxième jour, une tempête de neige se lève. Les routes sont bloquées. Les réseaux hors-service. Ils se retrouvent coupés du monde.

Quand le blizzard cesse, dix-huit jours ont passé.

Les occupants du lodge sont secourus et placés en observation. Cinq d’entre eux sont portés disparus.

Les survivants sont extrêmement amaigris. Et en état de choc.

Ils ne parleront pas. Ils garderont le secret. Le plus atroce des secrets...

Sans retour est un thriller horrifique captivant. Avec Halloween qui approche, c'est une lecture de saison ;)

Si vous voulez des sensations fortes, avec ce roman vous ne serez pas déçus.

Dès le départ, nous savons qu'il s'est déroulé de drôles de choses dans ce chalet en pleine montagne.

L'ambiance qui s'y dégage est extrêmement angoissante. Et cela empire au fur et à mesure que les pages se tournent.

Les personnages qui sortent du chalet ont un comportement étrange, on sait qu'il s'est déroulé de mauvaises choses.. mais quoi ?

Les adultes ont peur, certains pètent les plombs. Ils ont l'air sous le choc.

Quand aux ados et enfants ils ont eux aussi l'air d'être mal à l'aise, choqués.

Personne ne dit la vérité, c'est évident. Mais alors qu'est t-elle.. cette vérité ?

Il y a beaucoup de surprises dans Sans retour, et à aucun moment je n'avais imaginé ce qui allait se dérouler dans les pages suivantes ; ni ce qui avait pu arriver pendant cette tempête.

Les personnages sont intéressants, intrigants, mais je n'ai pas réellement réussi à m'accrocher à l'un d'eux.

J'ai suivi toute cette histoire avec un détachement volontaire car c'est très violent, et j'ai parfois eu du mal à continuer ma lecture. J'ai du faire quelques pauses nécessaires pour digérer tout ça.

Les personnages qui m'ont le plus touchés, ce sont les enfants. Ils ont vécus des trucs pas nets, et ils sont tous quatre très attachants.

Il y a beaucoup de scènes très impressionnantes et parfois, il faut avouer que c'est à la limite de l'insoutenable.

J'aime les romans d'horreur toutefois celui ci m'a parfois mis mal à l'aise, c'est presque trop violent pour moi.

L'épilogue est réussi et nous avons ici un bon thriller horrifique qui ravira les amateurs du genre.

Par contre, âmes très sensibles s'abstenir !

Ma note : quatre étoiles.
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