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Citations de Timothée de Fombelle (1025)


 Victoria pensait à tout ce qu'avait entendu cette horloge au fil de sa longue vie. Des disputes et des retrouvailles, des meurtres peut-être, des déclarations d'amour. L'horloge se retrouvait maintenant condamnée à supporter des bruits de couverts, des bavardages et les annonces météo de Chaise-sur-le-Pont. Si elle avait été cette horloge, Victoria savait qu'elle se serait déjà évadée. Ouvrir la fenêtre. Partir. Qui eût remarqué une horloge en fuite dans ces rues où personne ne regardait personne ? Enveloppée d'une cape noire, elle aurait sauté dans un train vers le sud. Elle ne serait plus jamais revenue.
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La chambre de Victoria était très simple. Elle n'était pas comme les autres. (…) Il y avait seulement, à la hauteur de ses yeux, un longue étagère unique, remplie de livres, qui faisait le tour de la chambre. Cette ligne de livres, Victoria l'appelait l'horizon. Depuis quelques semaines, chaque jour, des livres disparaissaient étrangement de l'horizon.
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Ce sont des silences dont on se souvient longtemps.
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Si l'on supprime la reine dans un nid d'abeilles, la colonie dépérit. On dit que la ruche devient bourdonneuse. Elle se terre et retourne à l'état sauvage.
Depuis la disparition de Zefiro, les moines avaient le bourdon. Ils vivaient dans la peur. Ils avaient abandonné leur monastère, laissé la nature effacer lentement leurs empreintes et s'étaient réfugiés dans cette galerie souterraine. Pippo était chargé de jouer les Robinson fous si un visiteur égaré survenait.
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"J'ai beaucoup de respect pour les livres, dit simplement son père qui avait tant de respect pour eux qu'il n'en avait jamais touché un seul de sa vie."
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"Personne n'est obligé de croire ce qu'il va suivre. On a toujours le droit de ne pas croire ce qui est écrit dans les livres."
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Elle rêvait d'un chien qui lui arriverai au menton et la protégerait des lions venus boire dans le lac où elle se laverait une fois par mois, maximum.
Victoria voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle.
Et l'on disait tout autour d'elle "Victoria rêve."
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Chers libraires,
[...]
Il m'a suffit de quelques lignes pour que réapparaisse l'imaginaire, par bouffées. Je ne pouvais pas m'en empêcher. L'imaginaire rendait ce monde vivable.
Victoria vit au milieu des livres et des histoires. Mais comme moi, elle va se cogner pour la première fois au réel. Je me souviens d'un personnage, dans une pièce de théâtre que j'ai écrite quand j'avais dix-sept ans. Il s'écriait : "Le vrai, c'est quand on ferme les yeux : le noir s'allume et tourne !" Victoria, elle, va ouvrir les yeux et trouver cela encore plus beau.
[...]
Je vous confie donc ces pages, chers amis libraires. Victoria rêve est un roman sur la force de la lecture et de l'imaginaire aujourd'hui, envers et contre tout. [...] C'est un petit livre sur les grands livres qui nous habitent.

Timothée de Fombelle

(épreuves non corrigés à destination de libraires)
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" C'est grand chez moi. Trop grand. Je me perdais quand j'étais petit. [...]Il y avait sept chambres d'amis, et pas d'amis."
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"Le syndrome du grille-pain. Je sentais mon coeur commencer à chauffer agréablement des côtés et puis il sautait en l'air, très haut, et atterrissait sur le carrelage."
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"La première fois qu'elle m'a embrassé, nous étions suspendus par des câbles à cent vingt mètres du sol, avec quinze hommes armés à nos trousses. C'est peut être pour cela que, pendant longtemps, je n'ai pu l'approcher sans avoir le vertige."
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Tobie se remit à espérer ...
Léo n'avait pas le visage de quelqu'un qui vit avec Elisha
[...] Il n'avait pas l'air de celui qui peut toucher la poudre de papillon que lui laisse sa robe verte sur les genoux, de celui qui peut entendre la voix un peu brisée d'Elisha, ses rires en frelot, le frou-frou de ses pas, et tout le reste.
Le regard de Léo n'était pas le regard de quelqu'un qui avait tout ça pour lui, chaque jour et pour toujours.
- S'il avait vraiment cette chance-là, il sauterait, il danserait, il volerait. Il ferait fondre la galce, pensa Tobie.
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Mon père s'est placé au milieu de cette foule silencieuse, recueillie. Ma mère avait la main froide. Elle regardait le professeur Lolness, son mari, et quelque chose était comme tissé dans l'air entre eux. Quelque que j'étais le seul à voir. Comme un arc-en-ciel transparent.
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N'hésitez pas à venir jetez un coup d'oeil ou même resté sur la page de la série non-officielle https://www.facebook.com/Vangolelivre que j'ai créer (je suis un fan) et si vous aussi , vous êtes fan , je vous invite aprés quelques questions à être admin. Voilà sinon mettez "J'aime" juste pour m'aider à demarrer.
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A cinq ans, il comprenait cinq langues mais ne parlait à personne. A sept ans, il grimpait les falaises sans avoir besoin des pieds. A neuf ans, il nourrissait les faucons qui plongeaient sur lui pour manger dans sa main. Il dormait torse nu sur les rochers avec un lézard sur le cœur. Il appelait les hirondelles en sifflant. Il lisait des romans français que sa nourrice achetait à Lipari. Il montait en haut du volcan pour se mouiller les cheveux dans les nuages. Il chantait des berceuses russes aux scarabées. Il regardait Mademoiselle couper les légumes avec des facettes impeccables comme on taille les diamants. Puis il dévorait sa cuisine de fée.
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"Il comprit qu'on ne vit pas seulement d'air, d'eau, de chaleur, de lumière, de nourriture et de conscience du temps.
Alors de quoi se plaignait-il encore? De quoi vit-on en plus de tout cela?
On vit des autres.
C'était sa conclusion.
On vit des autres."
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"La maison était boiteuse et minuscule, mais il n'y a pas de plus grande joie que d'entendre le sifflement de la tempête à l'abri d'une maison que l'on a construite de ses mains"
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Tobie mesurait un millimètre et demi, ce qui n'était pas grand pour son âge. seul le bout de ses pieds dépassait du trou d'écorce.
Il ne bougeait pas. La nuit l'avait recouvert comme un seau d'eau.
Tobie regardait le ciel percé d'étoiles. Pas de nuit plus noire ou plus éclatante que celle qui s'étalait par flaques entre les énormes feuilles rousses.
Quand la lune n'est pas là, les étoiles dansent. Voilà ce qu'il se disait. Il se répétait aussi : " S'il ya un ciel au paradis, il est moins profond, moins émouvant, oui, moin émouvant..."
Tobie se laissait apaiser par tout cela. Allongé, il avait la tête posée sur la mousse. Il sentait le froid des larmes sur ses cheveux, près des oreilles.
Tobie était dans un trou d'écorce noire, une jambe abîmée, des coupures à chaque épaule et les cheveux trempée de sang. Il avait les mains bouillies par le feu des épines, et ne sentait plus le reste de son petit corps endormi de douleur et de fatigue.
Sa vie s'était arrêtée quelques heurs plus tôt, et il se demandait ce qu'il faisait encore là. Il se rappelait qu'on lui disait toujours cela quand il fourrait son nez partout : "Encore là, Tobie ! " Et aujourd'hui, il se le répétait à lui-même, tout bas : " Encore là ? "
Mais il était bien vivant, conscient de son malheur plus grand que le ciel.
Il fixait ce ciel comme on tient la main de ses parents dans la foule, à la fête, il se disait : "Si je ferme les yeux, je meurs."
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Quarante hommes en blanc étaient couchés sur le pavé.
On croyait voir un champ de neige. Les hirondelles frôlaient les corps en sifflant. Ils étaient des milliers à regarder ce spectacle.
Notre dame de Paris étendaient son ombre sur la foule assemblée.
Soudain, tout autour la ville parut se recueillir.
vango avait le front conter la pierre. Il écoutait sa propre respiration. Il pensait à la vie qui l'avait conduit ici. Pour une fois, il n'avait aps peur.
Il pensait à la mer, au vent salé, à quelques voix, quelques visages, aux larmes chaudes de celle qui l'avait élevé.
La pluie tombait maintenant sur le parvis mais Vango n'en savait rien. allongé par terre au milieu de ses commppagnons, il ne regardait aps fleurir l'un parès l'autre les parapluies.
Vango ne voyait aps la foule des Parisiens réunis, les familles endimanchées, la dévotion des vieilles dames, les enfants qui passaient sous les jambes, les pigeons engourdis, la danse dees hirondelles, les badauds debout sur les fiacres, ni les yeux verts, là sur le côté qui ne regardaient que lui...
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Qui es-tu?
Qui es-tu?
Qui es-tu?
Ethel
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