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Citations de Timothée de Fombelle (1007)


Quand on pleure quelqu’un, on pleure aussi ce qu’il ne nous a pas donné.
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caca dans les prez zizi dans la pastekkkk
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C'était sûrement le plus petit voyage de leur vie, mais il leur semble qu'ils n'en auront jamais de plus grand.
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À côté de lui, Joseph regarde fixement la lampe. Chaque mots qu'il avait prononcés aurait pu le faire tomber. On croit que l'art du mensonge est l'art de la vraisemblance. C'est faux. Rien ne semble plus vrai que l'invraisemblable.
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On n'est jamais obligé de dire les choses importantes à ses amis, mais le jour où on le fait, la vie devient plus douce.
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- Goûte ça. C’est bon, c’est brûlant, c’est le bonheur.
Maï refusa en souriant. Elle regarda Tobie et lui dit gravement :
- Je n’aime pas les bonheurs faciles
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Chaque coup porté à notre Terre était reçu par Céleste. Céleste ne souffrait de rien d'autre que de la maladie de notre planète. Elle allait en mourir à petit feu. Son sang devait être pollué comme les mers et les rivières, et ses poumons comme le plafond de fumée de nos villes.
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Alma retrouve son cheval devant la porte, sur le parvis de la cathédrale. Il était entré avec la foule, grisé par la piété et les chants religieux. Le cheval vient d’être jeté dehors parce qu’il sifflait l’eau des bénitiers.
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Joseph fait comme s’il n’entendait pas. Là-bas, si Alma ne cache plus sa colère, ce n’est pas pour le danger, ni pour le temps perdu. Ni parce que le trésor de Luc et Joseph est pour elle aussi pesant et froid que les chaînes aux chevilles des captifs. Son trésor à elle s’appelle Lam. Et, quand il s’accroche à votre cou, il ne laisse aucune blessure. Mais le trouble d’Alma vient d’ailleurs. Elle sait qu’elle aurait pu partir depuis longtemps. Elle a choisi de rester. Elle découvre les liens invisibles qui la retiennent, ces chaînes auxquelles elle ne sait pas donner de nom.
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Ils se regardent l’un l’autre comme deux survivants à la fin du monde. Deux uniques rescapés qui auraient erré mille ans de leur côté sur une planète en ruine et se retrouveraient enfin.
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Les yeux dans les yeux, ils profitèrent de cette distance pendant de longues minutes parce qu’ils savaient qu’à l’instant où leurs mains se toucheraient, plus rien, jamais, ne les séparerait.
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Ce jour-là, Tobie comprit, en regardant Maïa, que quand on pleure quelqu’un, on pleure aussi ce qu’il ne nous a pas donné. Maïa pleurait la mère qu’elle n’avait pas eue. Désormais, c’était certain, une mère idéale ne traverserait pas sa vie. C’est pour cela qu’elle sanglotait. Comme si, jusqu’au bout, on garde l’espoir d’un geste ou d’un mot qui rattraperait tout. Comme si la mort tue ce geste qui n’a pas été fait ou ce mot qui n’a jamais été dit.
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Les hirondelles ne s'occupent pas non plus de ces petits êtres qui s'agitent en dessous d'elles : les hommes. Elles les voient se promener de continent en continent sans qu'ils puissent décoller du sol. Elles les regardent franchir le désert, en file indienne, s'enfoncer parfois dans le sable et disparaître. Et quand elles survolent les flots, elles les comptent par centaines, englués dans leur pesanteur, traversant la mer blanche sur un bouchon de bois.
La plupart des hirondelles ne connaissent rien d'autre de l'humanité, de ses tragédies et de sa beauté, que ces silhouettes minuscules tout en bas qui se croient grandes sur la terre mais ne dépassent pas le plus petit de leurs arbres.
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- Occupons-nous de nôtres, conclut Torfou. Si chacun rendait heureuses les vingt personnes qui l’entourent, l’arbre serait un petit paradis.
Tobie croyait entendre Nils Amen : « Je prends soin de ceux qui m’entourent. » Oui, ce principe était beau. Mais que faire de ceux que personne n’entoure ?
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Le chagrin et la révolte rendent tout possible.
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Alma ne s’habitue pas aux étrangetés de ce monde. Parce que sa peau est noire ou parce qu’elle est une fille, on trouvera toujours une raison de la faire dormir avec les animaux.
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La fin d’une journée de récolte n’est jamais un soulagement pour les esclaves. Il y a la pesée du coton ramassé. Alma a mis du temps à comprendre l’angoisse de cette dernière heure du jour. Elle a découvert partout les mêmes règles en remontant les plantations du Mississippi.
Le chef d’atelier a inscrit dans ses livres de comptes le poids cueilli à la fin de la première journée de récolte de chaque esclave, quand il n’était pas encore usé par le travail. Ce chiffre sert de référence pour toute la saison. Il est différent pour chacun. On devra cueillir chaque jour cette quantité exacte de coton malgré la fatigue accumulée au fil des mois. Celui qui ramasse moins est fouetté. Et si par peur de la punition, on a cueilli davantage, le nouveau poids devient la mesure pour la suite, une mesure qui devient impossible à atteindre. Même le grand intendant des enfers, s’il existait, n’aurait pas l’imagination d’inventer de telles règles.
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Il le savait : ni le pardon, ni la vengeance ne pouvaient lui rendre son ami.
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Oui, personne n'est jamais à l'abri d'une bonne nouvelle.
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Ce que je vais te dire maintenant, c'est elle qui me l'a appris. Il y a, sous les mots, des doubles fonds, comme sous le parquet de ta cabane. On peut y cacher des messages secrets qui ne sont trouvables que par certains.
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