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Citations de Timothée de Fombelle (1017)


Dans les ronces, Jalam avait commencé à tout dire parce qu’il croyait mourir. Mais la vie était revenue en lui avec ses verrous et ses barricades. On ferait mieux de donner à toute sa vie la transparence des derniers instants. Page 57
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Ce jour-là, avec Elisha dans ses bras, il n'avait jamais autant espéré la victoire. Il n'avait jamais été sûr d'être au premier matin d'un nouveau monde.
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Entre les vivants et les morts, il n'y a souvent pas beaucoup plus que cette vitre fragile que le chagrin couvert du buée.
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Il y'a des solitudes qui donnent envie de disparaître soi-même.
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Léo savait qu'elle n'espérait que la liberté. Il n'y avait pas la place pour la moindre poussière d'amour entre les trois lettres de son oui.
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Quand on a vingt ans, qu'on vit avec ses frères et ses parents, quand on a vu sa petite sœur emportée par un jeune homme courageux, même une grosse punaise qui vous inviterait à dîner vous donnerait un peu d'émotion.
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C'est la peur qui fait tomber
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Jamais combat plus inégal ne s'était déroulé dans l'arbre : un enfant contre le reste du monde.
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Elle est quelques pas derrière eux. Elle se dit qu'un jour reviendront des temps heureux. Un jour, il y aura de la lumière.
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La liberté a fait pousser en eux tous les dons car les arbres touchent le ciel si on ne les étouffe pas. La liberté devient l’air qu’ils respirent.
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Et puisque la liberté les fait vivre, sans elle ils mourront.
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Jalam, stupéfait, prenait conscience pour la première fois de ces quelques milligrammes de brin d'homme bourrés de courage et d'imagination. C'était donc, cela, un enfant.
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Alma ne s’habitue pas aux étrangetés de ce monde. Parce que sa peau est noire ou parce qu’elle est une fille, on trouvera toujours une raison de la faire dormir avec les animaux.
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- Il y avait la lune. On s’est retrouvés avec Mouche au bout de l’île sous ce pont. On se baignait dans le fleuve. La lune s’est cachée. Une lune noire est passée devant la lune blanche. […] Mouche a dit : « C’est une éclipse. » Et quand la lune est revenue, on s’est assis près du pont, au bord de l’eau. Je lui ai promis que si un jour on était séparés, je me rappellerai ce moment. Il m’a dit : « On ne se séparera pas. À chaque éclipse, on se baignera ici ensemble. »
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Depuis toujours, le visage et le cœur de sa mère sont pour Alma comme les nuits d’été: une vie ne suffirait pas en compter les étoiles. Alors, quand on les contemple, malgré la fatigue, on repousse l’heure de fermer les yeux. On ne veut pas dormir. On ne veut rien rater de tant de beauté.
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Je suis le Capitaine Rosalie, infiltrée dans ce peloton, un matin d'automne 1917. Je sais ce que j'ai à faire. Un jour, on me donnera une médaille pour cela. Elle brille déjà au fond de moi.
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Maintenant, chaque nuit, Alma regarde la carte. Tous les lieux que Luc lui a montré sur le papier se sont gravés dans sa mémoire.
Elle parcourt cet objet si mince et si léger qui contient le monde entier. Elle voit ce monde d'un coup d'oeil comme la vallée d'Isaya quand elle montait en haut du figuier sycomore. Elle faisait fuir les petits singes aux mains roses et elle embrassait du regard l'univers, depuis les forêts serrées du soleil levant jusqu'aux prairies du couchant.

- C'est ce qui m'a fait partir, moi aussi.
Alma frissonne en entendant la voix de Joseph.
Il ne bouge pas, allongé près d'elle. De l'autre côté, endormi, Luc forme le troisième côté du triangle.
- Il y avait une carte du monde très grande à l'endroit où j'ai grandi, murmure Joseph. Je n'avais pas le droit de sortir. Alors j'allais la regarder.
(p. 82)


[Chapitre : A bride abattue :]
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La Douce Amélie mesure trente-cinq mètres de long et huit de large. Joseph rejoint les passavants, ces passerelles qui longent la chaloupe
suspendue au-dessus du pont. Il a l'air de connaître parfaitement le navire.
Il lève les yeux au ciel. Il y a un marin, là-haut, au sommet du mât, à trente mètres au-dessus de la mer, comme un insecte posé sur un drap en plein soleil.
Joseph aperçoit à l'avant les deux hommes dont parlait Vaugelende. Il ralentit le pas. Derrière eux, on voit la chevelure et les épaules de la figure de proue sculptée dans le bois de noyer et peinte en jaune de Naples. Elle représente Amélie Bassac, quatorze ans, en chemise de nuit au-dessus des flots. C'est elle qui a donné son nom au navire : La Douce Amélie. (p. 84)


[Chapitre 11 : A bord : ]
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En regardant l'horizon sous les voiles, le capitaine Gardel se rappelle la petite chocolatière en argent qui verse le liquide mousseux et fumant, le bruit du sucre qu'on écrase au fond de la tasse... Il pense aux souliers aux rubans et aux mains trop blanches de Bassac, aux laquais dans les couloirs. Il pense à la fille de l'armateur, Amélie, créature de quatorze ans qu'il a croisée sur le perron en s'en allant. Il a voulu la saluer.
- Mademoiselle...
Il se souvient du claquement hautain de sa robe quand elle est passée tout près de lui sans s'incliner.

Un jour, Gardel deviendra armateur. Il commandera des bateaux sans quitter son fauteuil. Il sera le rival de Bassac et des autres. Il les dominera tous. Il économise depuis vingt ans pour cela. mais il lui manque encore de l'argent. Beaucoup d'argent. Parfois, l'impatience le réveille en sueur pendant la nuit. (p.65).


[Chapitre 8 : le parfum des trésors]
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Dans la journée, les captifs se taisent, comme si leur vie dépendait de la nuit qui vient.

La mémoire se bat pour survivre. Elle grandit.
En étant moins nombreux, les Okos portent leur trace plus intensément. Les chasseurs chassent comme aucun autre chasseur. Les guérisseurs soignent à distance. Les jardiniers font pousser des jardins au sommet des branches, sur des treillis de chanvre et de tourbe ; Le feu de la persécution concentre peu à peu l'esprit millénaire des Okos. La mémoire se distille, se condense. Elle devient une eau puissante. (p. 349 – p. 350)


[chapitre 45: la nuit n'est pas finie :]
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