Difficile de chroniquer un roman aussi riche que dense, aussi passionnant que bouleversant. Tommy ORANGE nous livre un premier ouvrage digne des plus grands et nous entraîne aux cotés des amérindiens urbains, communauté qu’il connaît parfaitement car il est lui-même issu de la tribu des cheyennes, il a travaillé pendant dix ans au Native American Center et vit toujours à OAKLAND.
A travers les voix de douze personnages d’origine amérindienne installée en ville, Tommy ORANGE donne la parole aux autochtones urbains issus de différentes tribus et nous plonge dans leur histoire, leurs difficultés, leur recherche de racines, leur besoin de reconnaissance et leur quotidien. L’auteur s’intéresse à ses compatriotes de tout âge, de tout horizon, de toute condition sociale et nous raconte douze histoires aussi poignantes qu’édifiantes sur les amérindiens qui ont investi les villes, cherchent leur place et tentent de rester connectés à leurs croyances et leur histoire ou les rejettent violemment. Ces douze personnages, en quête d’identité, vont se découvrir tout au long du récit et assister à la fin du roman, pour des raisons différentes et souvent contradictoires, au grand pow-wow annuel d’OAKLAND, grand rassemblement festif d’autochtones. Ce grand rassemblement va être l’occasion d’un final d’anthologie où chacun des douze protagonistes aura un rôle à jouer en tant qu’acteur ou spectateur.
Ce livre ne se résume pas, il se lit, il se vit.
Evidemment, lorsqu’on a un intérêt particulier pour les amérindiens, peuple ancestral et décimé, ce roman a une résonnance particulière. Mais il est aussi une évocation intéressante de la société américaine d’aujourd’hui en se focalisant sur les amérindiens des villes, si peu évoqués en littérature car trop peu romanesques. Le titre du roman emprunté à une citation de Gertrude STEIN , "There is no there, there" que l’on peut traduire par "Il n'y a plus de là, là " est le parfait reflet des sentiments, de la révolte et des questionnements qui habitent les personnages de Tommy ORANGE. Ce roman polyphonique ne laisse pas indifférent car il touche à l’humain et à ce qu’il y a de plus intime, car il évoque un peuple massacré et toujours déconsidéré voire méprisé dans la société américaine actuelle.
Ce récit surprend par sa densité, par sa construction complexe mais totalement maîtrisée. Il faut se préparer à une telle lecture qui demande attention et persévérance car il y a pléthore de personnages, que certaines histoires s’imbriquent et le propos est parfois cru. Mais quelle récompense de lecture une fois le livre refermé car ICI N’EST PLUS ICI est un magnifique roman et Tommy ORANGE fait une entrée fracassante dans la cour des grands dés son premier opus.
MYMY
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la préparation d'un grand Pow-wiw, réunion de personnes célébrant la culture amérindienne. On suit ici une dizaine de personnes, principalement jeunes et désœuvrés entre la modernité des villes et la culture de leur ancêtres.
Un très beau premier roman. L'écriture est vive, incisive et forte. On sent la violence monter crescendo pour finir par exploser dans les dernières pages. J'aurais aimé connaître le devenir de certains d'ailleurs après cela.
Il y a énormément de personnages. Un pense-bête me semble s'imposer. J'ai mis parfois un peu de temps à m'y retrouver. Ils sont par contre très caractéristiques, le geek à la recherche de son père, les adolescents perdus, le jeune cherchant à faire un reportage sur les "indiens des villes ".
On suit ces personnages parfois sur plusieurs décennies. C'est très intéressant de connaître leur parcours, leur histoire. Celle de Jackie, Opale et Blue sont pour moi très touchantes.
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Dans Ici n'est plus ici, les visions se succèdent personnage après personnage. Chacun d'entre eux amène sa pierre à l'édifice littéraire forgé par Tommy Orange.
Je n'ai pas adhéré à la succession des personnages, à leur tragédie.
Cependant, je suivrai avec attention les prochains romans de cet auteur.
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Bonsoir aujourd'hui je vous parle de "ici n'est plus ici" de Tommy Orange ...
Alors ... mon avis : 🥵 je suis contente de l'avoir lu malgré mon envie de l'abandonner dès le départ car j'adore la culture autochtone mais non c'est pas ça...
L'auteur nous parle de l'histoire des indiens d'Amérique. Dès le prologue on est plongé dans cette ambiance de violence, tragique et difficile ainsi que leur condition de vie depuis la colonisation.
La vie de chaque personnage nous montre à quel point ils sont vulnérables mais ce n'est pas pour autant que je me suis attaché à eux.
On nous parle de ces personnages fracassés, torturés. On met du temps avant de faire les liens entre eux. Ils sont 12 ! C'est beaucoup trop compliqué pour se rappeller de qui et qui pour qui on se perd ! Ce n'est pas toujours très clair.
Au final il n'y a pas trop de suspense car des le départ on sait qu'ils se rejoindront tous au pow wow et qu'il y aura un massacre. La seule chose qu'on ne sait pas c'est comment? J'ai trouvé du coup la fin avec le massacre sensé représenter le clou du livre bâclée et expédiée.
Outre le côté historique et pédagogique du livre on l'impression que rien n'avance jamais même encore aujourd'hui pour ce peuple comme si la violence, la drogue etc étaient toujours ce qu'ils représentent encore maintenant.
Bref tout ça pour dire que je suis quand même contente de l'avoir lu en entier mais c'est une grosse déception.
Et vous l'avez vous lu ?
Votre ressenti ?
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Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs Poche – sélection juin 2021
Tout avait bien commencé, roman d’un américain Cheyenne, le prologue nous serre le ventre à la lecture des horreurs infligées aux Indiens et de l’absence de considération de leur vie et de leurs coutumes bafouées. Le blanc a voulu le territoire, il s’est servi. Puis l’histoire a pris le relais. Une dizaine de portraits d’Indiens, d’hommes de femmes jeunes et moins jeunes se sont succédé, leur vie finissant par s’entrecroiser, sur fond de braquage d’un Pow Wow. D’emblée, la violence est affichée. L’auteur m’a perdu quand il a décidé de revenir sur les uns puis les autres. La structure du roman ne m’a pas convenu et je n’ai lu que misère sociale, alcoolisme, violence et défaitisme chez ces Indiens en mal d’identité. Aucun espoir. Je me pose la question de la caricature et ne connais pas suffisamment l’histoire actuelle des peuples indiens aux USA pour m’en faire une opinion mais j’ose espérer que l’évocation de la vie de ces autochtones n’est que clichés. Finalement, ce livre tombe bien, j’avais prévu un documentaire sur l’histoire des Etats-Unis, je vais peut-être anticiper cette prochaine lecture.
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Le roman se découpe en quatre parties inégales, plus un prologue et un entracte :
- Prologue : sur l’histoire des amérindiens
- I Reste : descriptif des 12 personnages
- II Réclamation
- Entracte
- III Le Retour
- IV Le Pow-Wow : dernier acte, comme un uppercut.
Tommy Orange débute son 1er roman à la manière d'un essai, en rappelant les principaux faits historiques qui ont fait l’Histoire avec un grand H des indiens d’Amérique (surnommés les autochtones) en racontant les massacres, les vols des terres, l’exil forcé dans des réserves puis l’intégration dans les villes, jusqu’à leur éradication presque complète.
Après ce prologue historique, il nous présente les douze personnages principaux qui vont jalonner ce roman, hommes, femmes, vieux, jeunes, 100% indiens ou métis. Ce sont des indiens dits « urbains », de la nouvelle génération, nés et vivants en ville, à Oakland, à notre époque. Leurs destins vont s’entremêler, à deux, à trois, puis tous ensemble.
L’auteur, Tommy Orange, cheyenne également, écrit un roman choral où chaque personnage a son court chapitre descriptif sur qui il est, où et avec qui il vit, ce qu’il fait dans la vie, quels sont ses pensées, ses doutes, ses quêtes, ses aspirations. Ils sont dépressifs, abandonnés, seuls, alcooliques, drogués, laids, obèses, violents, durs, sombres.
Ils ont tous un trait commun hormis celui de leur origine indienne (cheyenne pour la plupart), c’est leur mal-être identitaire. Tous convergent vers le grand Pow Wow qui aura lieu à Oakland. Lieu où les cheyennes et autres tribus indiennes se retrouvent pour danser, chanter, raconter, se voir, se rencontrer, parler de leurs origines, de leurs racines, de leur musique, de leur identité perdue. Le fil rouge en filigrane est la transmission des souvenirs aux futures générations. C’est ce que tente de faire Dene en filmant les témoignages pour en faire un film/documentaire réaliste et inédit, afin de montrer autrement et réellement son peuple, ce qu’il a vécu, ce qu’il a subit, et les conséquences sur les indiens d’aujourd’hui. Il veut sortir des sentiers battus et des récits de cowboys et d’indiens montrés depuis toujours par les autorités américaines qui masquent ainsi le génocide qu’ils ont perpétré. En ce sens, on comprend qu’il se fait le porte-paroles de l’auteur.
Mais ce rassemblement-là va finir dans un drame absolu, que l’on devine dès les premières pages. Tous les personnages se retrouvent pour finir en collision, un jour de fête, au mauvais endroit au mauvais moment. Ce roman est d’ailleurs construit comme un film catastrophe (tel Titanic) : présentation des protagonistes, création d’une ambiance festive mais où on sent le drame arriver, catastrophe en cascade et apothéose du final. Final qui laisse libre-court à notre imagination, mais bien orienté quand même.
Un roman qui parle à plusieurs voix d'un peuple qui ne sait plus qui il est. La question que tous se posent et qui restera sans véritable réponse : « qu’est-ce que c’est d’être indien de nos jours ?»
Une lecture qui s’est avérée difficile pour moi avec toute cette galerie de personnages décrits, j’ai plus d’une fois perdu le fil et du retourner en arrière pour comprendre qui était qui, qui faisait quoi et pourquoi, surtout que les noms indiens ne sont pas forcément parlant pour moi.
Malgré un thème intéressant et montrer sous un jour nouveau, malgré une écriture finement ciselée, je retiens de cette lecture qui m’emballait au début car contenant tous les ingrédients qui peuvent me plaire, des moments hachés, un roman sombre où l’optimisme est absent, une vision morose des indiens urbains. Je ne suis pas sûre que ce soit ce que l’auteur, Tommy Orange, a voulu nous transmettre à travers son roman, et c’est pourtant mon ressenti. Pour ces quelques difficultés de lecture, et un sentiment final de « bon roman instructif, mais sans plus », je mettrais une note de 10/20.
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Roman "coup de poing " sur les conditions de vie des indiens
d'Amérique d'aujourd'hui et plus particulièrement des Cheyennes dans la ville d'Oakland .
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très bon premier roman, c'est beau, c'est cruel, c'est injuste. Il réussit à nous raconter cette histoire des indiens autochtones et à nous laisser porter notre propre jugement.
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Retour sur ma lecture de "Ici n'est plus ici", de Tommy Orange.
C'est le premier roman de cet auteur de 38 ans d'origine cheyenne, qui a choisi de parler du peuple indien. A l'instar de Gabriel Tallent l'année dernière ("my absolute darling"), le succès critique et commercial de ce premier effort a propulsé Tommy Orange dans la liste des nouveaux prodiges des lettres US.
Publié dans la très belle collection "Terres d'Amérique" chez Albin Michel, "Ici n'est plus ici" a figuré dans la liste finale du Pulitzer et du National Book Award. Il a reçu le PEN/Hemingway Award et, chez nous, est dans les 3 derniers romans retenus pour le grand prix de littérature americaine (en compagnie de "L'écho du temps" de Kevin Powers et de "archives des temps perdus" de Valeria Luiselli), prix ayant couronné Richard Powers en 2018 (pour "l'arbre monde") et Richard Russo en 2017 (pour "A malin, malin et demi")
Ces bases étant posées, qu'en est-il du contenu du roman et mérite-t-il cette réputation flatteuse, bien que tempérée par certains avis de lecteurs français que j'ai pu lire?
Le prologue nous rappelle quelques éléments violents issus du passé des Indiens d'Amérique, et les exactions qui ont pu être commises.
Cela me fait penser à un magnifique titre du rappeur Medine, "Petit Cheval" (issu de toute une série de morceaux appelés "enfants du destin").
Cette introduction met en lumière cette population qu'il appelle les indiens urbains. Ceux qui sont "désormais plus habitués à la silhouette des gratte-ciel d'Oakland qu'à n'importe quelle chaîne de montagnes sacrées", "plus habitués au bruit d'une voie express qu'à celui des rivières, au hurlement des trains dans le lointain qu'à celui des loups, à l'odeur d'essence, de béton coulé de frais et de caoutchouc brûlé qu'à celle du cèdre, de la sauge"
C'est eux que nous allons suivre, dans ce roman choral, format particulièrement difficile selon moi pour maintenir l'intérêt du lecteur.
Il se déroule à Oakland, de nos jours, et raconte l'histoire de 12 personnages, essentiellement de sang indien, qui, comme le dit la 4ème de couverture, vont à l'occasion d'un grand pow wow "voir leur destin se lier"
Un jeune homme atteint de SAF, un autre en surpoids ne trouvant pas de travail malgré son diplôme, quelques petits dealers, deux sœurs ayant connu l'occupation d'Alcatraz par les indiens en 1970, le petit-fils de l'une d'elles, un concierge licencié, etc...
Ce sont quelques uns des personnages que l'on va côtoyer durant les 330 pages de ce roman, des personnages en marge, ayant souvent un penchant, héréditaire, pour l'alcool, aux parents absents voire inconnus; et donc fatalement en quête d'identité. De leur identité indienne, longtemps méconnue ou refoulée.
Un point commun: le grand Pow Wow d'Oakland auquel ils vont se rendre, pour des raisons différentes, qu'elles soient professionnelles ou personnelles.
La première moitié du roman consiste en l'enchaînement classique de chapitres dédiés à chaque protagoniste.
C'est à peu près à la moitié du livre que les premières interactions vont se mettre en place, chacun ayant des raisons différentes pour participer au Pow Wow.
Et c'est à ce moment là que "ici n'est plus ici" gagne en intérêt, lui qui jusque jusque-là souffrait de ce manque d'identification et d'empathie inhérent à cette forme. Les liens se tissent, ou se retissent en provenance d'un passé méconnu. Et les événements s'accélèrent.
Au niveau stylistique, peu de fioritures ou d'envolées lyriques. Le style m'a paru très simple, mais il reflète les personnages et leurs états d'âme.
Le premier roman de Tommy Orange est un bon roman mais n'est pas, selon moi, le chef d'oeuvre vanté par certains.
La forme utilisée est difficile à manier. C'était déjà le cas pour son compatriote Richard Richard Powers dans "l'arbre monde". Ici, le vecteur de rassemblement est toutefois plus réaliste que ce qui avait été choisi par Powers.
Orange a été très ambitieux. Il aurait gagné à resserer son récit sur quelques personnages et à développer son idée d'une manière différente.
Il reste, tout comme Gabriel Tallent, un auteur à suivre dans l'avenir.
Bonne lecture !
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Heureux les persévérants lecteurs car ils seront récompensés.
L'auteur, Tommy Orange, d'origine cheyenne et arapaho révèle dans son roman "Ici, n'est pas ici" le vie des indiens urbains de la région d'Oakland en Californie. Ceux-ci pas vraiment assimilés revendiquent leur identité, leur culture et leur langue mais dans la pauvreté où ils baignent les difficultés s'amoncellent: alcool, drogue, enfants abandonnés, pères absents, femmes battues. Mille maux les accablent et sans argent et sans pouvoir, la résilience de l'âme amérindienne est un combat qui s'exprime dans les pow-wow.
Un roman qui nous enseigne que les Autochtones américains résistent au système des Blancs malgré la spoliation de leurs terres , malgré le quota sanguin.
L'âpre vie des indiens californiens m'a émue profondément d'autant qu'un voyage dans cette région m'a fait prendre conscience du génocide et de la spoliation immonde dont ils sont victimes.
Un livre à lire et relire pour mieux apprécier tous ces destins malheureux.
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Alors retour sur ce roman pour lequel j'avais beaucoup d'attentes. En effet il est courant de voir des livres ou western qui parlent des Indiens d'Amérique à l'époque de la colonisation européenne. En revanche peu montrent ce que ce peuple est devenu ensuite ainsi que leurs descendants. Ce roman commence tout simplement par des faits relatés par l auteur durant le génocide. Tommy Orange nous apprend par exemple l'origine de Thanksgiving qui est bien moins gai que l'image actuelle qu'elle renvoit. Ce prologue permet au lecteur de débuter le roman avec un contexte qui permet de mieux comprendre les maux souvent répertoriés au sein des communautés autochtones. Les chapitres défilent en décrivant le quotidien des diverses personnes. Ce n'est qu'à la fin du roman que l'on comprend leurs relations. J ai eu du mal à suivre les personnages et j ai trouvé l'écriture un peu sommaire même s'il faut rappeler qu'il s'agit d'une traduction. Au final je pense que le sujet est très intéressant même si j ai moins aimé l'écriture et la forme.
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J'étais pleine d'enthousiasme pour ce livre qui était un coup de coeur de nos bibliothécaires, mais j ai été déçue par les descriptions interminables et la violence détaillée de la fin, quelque peu gratuite a mon sens. Bref, déçue.
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livre intéressant sur le peuple indien mais on se perd un peu avec tous ces personnages hélas ; mais bon livre
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Lu en version anglaise. C’est plus authentique, mais aussi plus difficile à lire. J’ai compris à 80%, compte tenu des expressions idiomatiques et des nombreux sigles. Il y a trois histoires en une.
Une première, qui est la trame de fond, sur la condition des Indiens (Natives) aujourd’hui aux USA, condition qui s’améliore après des décennies de massacre, d’esclavage, d’isolement et de ségrégation. Il en reste quelque chose de très fort dans l’inconscient même dans les jeunes générations.
Une deuxième qui est une série de portraits d’Indiens de conditions différente dans leur vie au quotidien dans une proche banlieue de San Francisco. J’ai cru au départ qu’il s’agissait d’une galerie de portraits, dans laquelle on retrouve parfois la mère, la grand mère, la petite fille...
Une troisième histoire qui relie tous ces personnages entre eux et qui va culminer autour du powwow d’Oakland et une tuerie liée à une tentative de braquage et une tuerie entre ceux qui le commettent.
Un livre qui m’a plus intéressé par le niveau 1 & 2 de l’histoire que par l’histoire elle-même. Un livre qui fait réfléchir au sort des minorités ex majorités et de notre regard liée au conditionnement subi. Il a fallu atteindre le années 90 pour que dans la littérature et les films, l’image de l’indien change.
Cela m’interpelle aussi sur les images créés aujourd’hui dans nos sociétés sur des minorités.
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