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Citations de Tony Cavanaugh (97)


Comment la femme la plus belle et la plus sensuelle de tous les temps peut-elle aimer quelqu'un comme moi ? Moi le type aux cheveux trop longs et au look années 1970, le type avec les tatouages qui recouvrent son corps comme la peur recouvre un corps, comme la frime et le baratin recouvrent la peur, comme la peur recouvre le malaise, comme la frime et le baratin recouvrent le malaise et tout ce qu'il renferme, tous ces trucs vous foutent les jetons quand vous êtes gosse, qui vous donnent envie de sortir, de défoncer quelques têtes et et faire semblant d'être ce que vous n'êtes pas.
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[...] Nous ouvrons juste une nouvelle piste, sur laquelle il va falloir se pencher instamment. – Oserais-je dire que cette affaire semble de plus en plus loin d’être résolue ? – Tes commentaires à la con, tu te les gardes », a répliqué sèchement Maria.
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[...] Richards enquête sur la mort de cette fille… » Cette fille. Aucun d’entre eux ne pouvait se résoudre à prononcer son nom, même vingt-cinq ans plus tard.
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[...] « Mais il y a ce petit problème qui remonte à vingt-cinq ans. – Un tragique accident, a déclaré Copeland. Un terrible malentendu. – Et même si tout le monde l’a oublié… – Sauf vous, m’a-t-il interrompu. – … c’est le genre de tache qui pourrait le mettre hors jeu. – La première chose que la presse fera quand il sera nommé, ce sera fouiner dans ses états de service. – Mais s’il y a une enquête récente, tout juste achevée… – Qui l’exonère totalement. – … qui l’exonère totalement, alors la tache disparaît. Et la voie est libre pour que Racine devienne le nouveau commissaire admiré et brillant. »
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[...] Mais si votre enquête révèle qu’il l’a fait, ou qu’il était d’une manière ou d’une autre impliqué, ou juste qu’il a été témoin, il tombera. Cette affaire, comme vous le comprenez, répond à des considérations politiques, mais, au bout du compte, il doit également être question de justice. Je refuse qu’il en soit autrement. Découvrez la vérité, Darian. Je sais que vous ne me ferez pas faux bond. »
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[...] « Putain, Darian. Ça sent le mauvais plan. »
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[...] Isobel Vine, dix-huit ans, avait été retrouvée morte dans sa maison d’Osborne Street, dans le quartier de South Yarra. Elle était affalée, nue, derrière la porte de sa chambre, retenue par une cravate d’homme qui avait été enroulée autour de son cou. Elle, ou quelqu’un d’autre, avait attaché la cravate à un solide crochet de cuivre fixé sur la porte. Comme elle était nue, l’hypothèse immédiate avait été qu’elle était morte au cours d’une asphyxie érotique qui avait horriblement mal tourné.
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[...] – Pourquoi le commissaire a-t-il fait appel à toi ? Pourquoi ne pas demander à la brigade des affaires classées de s’en charger ? Tu ne trouves pas ça un peu bizarre ?
– Il a dit qu’il voulait quelqu’un de l’extérieur. Quelqu’un sans liens récents avec le département. Mais je suis certain que je découvrirai la véritable raison le moment venu. »
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Tony Cavanaugh
[...] Six filles avaient disparu au cours des quatre derniers mois. Toutes blondes et jolies. La plus jeune avait treize ans ; la plus âgée, seize. Les flics les avaient déclarées « en fugue » ou « disparues » – c’est ce qu’ils doivent dire quand il n’y a pas de cadavre. Mais je savais qu’elles étaient mortes.
[...] Deux mois après, la cinquième victime était Carol Morales. Je faisais mon possible pour ignorer ces disparitions. Ce n’était pas ce que j’étais venu chercher dans cette région ; un tueur en série n’entrait pas dans mes plans de retraite anticipée. Je me débrouillais plutôt bien à faire semblant que tout ceci ne me concernait pas.
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[...] Elle a dit : « Vous le promettez ? » Je voulais juste que le désespoir s’arrête. Pas seulement le sien.
Alors, j’ai répondu. « Oui. »
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Neuf appels ratés.

Mon téléphone et mon arme : ma vie se résumait à ça. Me débarrasser du flingue a été facile. Il m’a suffi de le balancer dans l’océan. Sans me soucier de contempler sa chute depuis le haut de la falaise. J’étais occupé à regarder le téléphone. Il fallait le détruire lui aussi, je le savais, pourtant je l’ai fourré dans ma poche arrière et j’ai continué à marcher. Plus tard, me disais-je.
Neuf appels ratés, toujours le même numéro. J’avais conduit dix-huit heures d’affilée, jusqu’à ce que l’épuisement me force à m’arrêter. Six cafés plus tard, j’étais devant le téléphone que j’avais soigneusement installé face à moi sur la table comme un invité.
Lui et moi étions les seuls clients du resto. Dehors, s’étalant au fond de la nuit, un parking peuplé de camions, de camping-cars et de longs semiremorques,tous tranquilles, tous silencieux ; ça dormait partout. Une femme usée, Rosie à en croire son badge, m’avait servi depuis un comptoir couvert de fritures de la veille. Maintenant, elle me fixait, comme on le fait en général avec un type qui ne répond pas à son téléphone qui sonne puis vibre, puis resonne et revibre depuis vingt minutes. C’est quoi votre problème ?
Répondez, merde. Vous vous planquez, z’êtes en cavale, on vous traque ?
Rosie me tenait à l’oeil et cet oeil était sombre. Elle avait déjà repéré le moyen de filer au plus vite de son propre resto au cas où ses soupçons se confirmeraient : j’étais bien ce monstre que chaque nouvelle décharge de caféine qu’elle me servait à contrecoeur réveillait un peu plus. Ma sonnerie, j’imagine, devait me rendre d’autant plus inquiétant : Hey Joe, Jimi Hendrix.
Une chanson que je connaissais bien. Autant que les détails d’autres meurtres conjugaux, ceux-là bien réels. La sonnerie était un code, utilisé sur tous nos téléphones, pour signaler l’appel d’une famille. Pendant de nombreuses années et sur le vaste territoire d’une très grande ville, nous avions eu un nombre incalculable de victimes, mais ça n’y changeait rien ; au bout du compte, les questions étaient toujours les mêmes.
Rosie commençait à tressaillir dès qu’elle entendait la voix rauque de Jimi expliquer comment Joe avait buté sa femme parce qu’elle en avait regardé un autre.
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Je l'ai lu jusqu'au bout, l'auteur est scénariste, c'est son métier d'écrire des histoires et de créer du suspens. Mais j'ai été parfois heurtée par le style, ou alors la traduction? Au début surtout.

Finalement, je l'ai trouvé assez poussif. Les caractères sont décrits de façon assez sommaire, tandis que des détails inutiles émaillent le texte. Les scènes de sexe sont gratuites et sordides, voyeuristes et je suis déçue qu'il m'ait été conseillé par le libraire. J'attendais beaucoup mieux.
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Le plan en damier de la ville, les banlieues, les rues, les plages et les parcs avaient tous pour moi une histoire et une culture de violence et de sang. De cadavres éparpillés à travers le paysage. Une ville de meurtres. C’était ça,
Melbourne. Et c’était là que Copeland voulait que je retourne.
Depuis que j’avais perdu Rosie et échoué à attraper le Tueur du Train, j’étais à la dérive, assis au milieu d’un lac, décrivant des cercles lents dans l’eau. Sans plus aucune direction, voilà comment j’étais. Mon nouveau chez moi,
au bord de la rivière Noosa, ne faisait que me rappeler mes échecs cuisants : la fille qui m’avait quitté, et le tueur en série qui m’avait échappé.
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J'ai abattu, même si exécuté serait peut-être un terme plus approprié, un certain nombre d'hommes en mon temps, et ils méritaient tous une mort prématurée, non parce que j'étais déterminé à me venger ou à faire justice, mais pour mettre un terme à leur capacité à anéantir la vie des autres. Je n'ai aucun regret, et comme je ne crois ni en Dieu ni en l'enfer, je dors sur mes deux oreilles.
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Je n’ai jamais vu la maison d’un suicidé en désordre. Tout est toujours propre et bien rangé.
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J'essaie d'éviter la politique, mais c'est impossible. Elle est là, comme le mal. On peut fermer les yeux, mais les machinations et les pactes en coulisse sont comme une rumeur permanente dans le monde de la police, comme les rouages d'une machine.
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Donc, le type qui l’a mis en scène, le tueur, était clairement quelqu’un d’incroyablement arrogant. Il voulait dire quelque chose. Peut-être qu’il voulait faire passer un message, comme ces personnages de Game of Thrones quand ils empalent quelqu’un ou plantent une tête sur un pieu, histoire de dire : Jouez pas au con avec moi.
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