Val McDermid

Lorsqu'il était question de leur valeur, toutes les vies humaines étaient égales.

Étudier la victime pour en apprendre plus sur le tueur. Règle numéro un dans un meurtre où l'assassin et la victime ne se connaissent pas.

...la plume peut être plus puissante que le glaive.

Bâton et pierre peuvent me briser les os, mais les mots ne savent m'atteindre…

La plupart des homicides en série ont une motivation sexuelle, mais il arrive que c'en soit une autre. Par exemple, les tueurs de type missionnaire se croient investis du devoir de débarrasser la terre d'une certaine catégorie de personnes qui pour eux ne méritent pas de vivre. Je viens de travailler sur une affaire de ce genre avec la police espagnole. En ce qui nous concerne, je définirai le mobile comme étant le sentiment de perte.

Les vieilles habitudes ont la peau dure.

Les meurtres parfaits sont commis par des gens qui ont l'habileté de les déguiser en accidents, et assez forts pour la fermer par la suite.

Psychologiquement parlant, les gens qui écrivent des lettres de menaces passent rarement à l'acte. Leur but, c'est d'effrayer leur cible sans se salir les mains. Les assassins, eux, évitent généralement de crier leurs projets sur les toits.

Les tueurs ne préviennent pas et ceux qui préviennent ne tuent pas.

Tu te dis reine du crime, mais les seules choses dont tu es la monarque sont le plagiat et la protection de tes biens. Ton succès est construit sur ce que tu voles aux autres. Tu ne remercies pas ceux qui le méritent et tes mensonges privent les autres de ce qui leur revient de droit.

Si te tuer est le seul moyen de récupérer ce qui me revient, qu'il en soit ainsi.
C'est moi qui choisirai l'heure et le jour de ta mort.
Je suis persuadé que tes nuits seront agitées - tu ne mérites pas un sommeil paisible. Je savourerai tes funérailles. De tes cendres, je renaîtrai comme le phénix.

Kit Martin, tu pilles l'effort créatif des autres et calomnies leur réputation. Tu voles ce que tu es incapable de créer. Tes mensonges privent les autres de ce qui leur appartient.
Ton travail n'est qu'un faible reflet de la lumière des autres. Tu fais tout pour t'assurer que la compétition soit réduite à néant. Tu prends, tu détruis, tu es un vampire qui suce le sang de ceux dont tu envies le don. Tu sais que c'est là la vérité.

Ce n'est ni un puceau frustré ni un type pour qui battre les femmes est le meilleur moyen de parvenir à la satisfaction sexuelle.

La mort devait être l'apogée après le crescendo, pas un triste diminuendo qui laissait l'esprit insatisfait.

Quelle que soit la modernité d'un programme, il reste toujours un espace pour l'instinct lorsqu'il faut interpréter les résultats.

On n'y pense jamais quand on écrit. Qu'un maboul va calquer sa vie sur nos mots.

Étrangler quelqu'un est bien plus difficile qu'il n'y paraît. Surtout quand on porte des gants en latex et qu'on a les mains qui se mettent à transpirer et glisser à l'intérieur.

Les actes de vandalisme débordent seulement sur la première agression. Après la deuxième, on ne constate plus aucun jet de peinture ou de vitrine brisée. Alors soit le vandale a déménagé, soit il a trouvé un exutoire plus satisfaisant à sa colère.

Le monde de l'investigation criminelle avait changé plus vite qu'on n'aurait pu l'imaginer. Enfin, la technique dépassait la capacité des criminels à conserver une longueur d'avance. Et elle avait la chance de participer à cette révolution.

La plupart des assassins laissaient leur cadavre où ils l'avaient tué, ou choisissaient soigneusement des lieux d'abandon qui avaient pour seule caractéristique de leur assurer une certaine discrétion.