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Critiques de Valérie Clo (141)
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Une vie et des poussières

« C’est drôle, les jeunes ont du mal à s’imaginer que nous aussi on a eu vingt ans et qu’on a été passionnés. »



Après une mauvaise chute et l’oubli d’une de ses robes au pressing, Mathilde se retrouve placée dans un EHPAD sur ordre de sa fille Rose. Cette dernière, un peu psychorigide, pense que c’est Alzheimer qui guette sa mère, et qu’elle devient dangereuse pour elle et ceux qui l’entourent.



Mathilde va donc être privée de sa liberté en suivant le rythme de l’EHPAD et de ces occupants, tous plus originaux les uns que les autres. De cette punition, elle va en profiter pour faire une rétrospection de sa vie, en se rappelant les différents événements qui l’ont mené jusqu’à ses quatre-vingt-quatre printemps.



Elle va très vite s’éprendre de la jeune aide-soignante Delphine, qu’elle va rebaptiser « Maryline » tout au long de sa narration. Elle va lui apporter cette bouffée d’oxygène manquante parmi les crises de nerfs de sa fille, et cet enfermement quasi permanent de la maison de retraite. Ancienne journaliste, et dans le but de conserver un écrit de ses mémoires, Maryline va lui faire la surprise de lui offrir un carnet, où elle va pouvoir y noter son quotidien.



Elle va donc s’astreindre régulièrement à coucher sur le papier son passé d’enfant juive recherchée activement par les Allemands, les doux moments passés auprès de sa famille de substitution, la douleur évoquée suite à la perte de ses parents, le bonheur retrouvé dans les bras de Paul, la joie de tomber enceinte et tant d’autres souvenirs.



Grâce à ce travail d’écriture, et avec une sagesse infinie, Mathilde nous ouvre les portes de son cœur, pour notre plus grand bonheur.



« Mon corps a vieilli mais mon cœur a gardé le goût de l’amour et des grands sentiments. »


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Une vie et des poussières

Une vieille femme écrit un journal, jour après jour et on découvre à travers ses pages sa vie, ses émois, ses rencontres et la vie de tous les jours dans cet endroit étonnant.

Valérie Clo trace le portrait d'une femme qui a beaucoup souffert, et raconte la vie de l'Ehpad, avec ses affinités et ses dégoûts.

En parlant de la lumineuse "Maryline", l'autrice met l'accent sur ces personnes qui accompagnent nos aînés avec tendresse et bienveillance.
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Une vie et des poussières

Pas facile de rendre hommage à l’univers des Ehpad, à leurs soignants et à leurs pensionnaires… Pari réussi pour Une vie et des poussières. Mathilde, une vieille dame placée dans cet établissement par ses enfants, nous livre ses réflexions, ses observations au jour le jour. Sans aigreur, sans colère, elle accepte sa nouvelle vie. Elle observe ses compagnons du dernier chemin, nous décrit avec humour, leurs petits travers, leurs « ritournelles ». Remontent aussi des souvenirs, certains gais d’autres tragiques mais qui ne manquent pas de nous rappeler que chaque personne âgée a été un enfant, une jeune fille amoureuse, un jeune homme intrépide….C’est beau, c’est tendre et mélancolique comme une fin d’après-midi d’automne et bien loin de l’image négative souvent associée aux Ehpad. Peut-être que la vieillesse n’est pas qu’un « naufrage » mais qu’elle peut être douce et lumineuse comme ce livre.
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Gaïa

Peut être que Valerie Clo croit que c'est ce genre de récit apocalyptique qui fera prendre conscience de l'urgence des changements à opérer. Moi je pense plutôt qu'ils inviteront au contraire à faire l'autruche un peu plus tellement leur contenu est anxiogène.

J'aurais tendance, pour nier l'horreur de ce tableau, à pointer de façon tout à fait mesquine les petites incohérences ici ou là, à ergoter que, non, c'est pas une grosse boue rouge qui sortira de la terre avec tous les métaux lourds qu'on lui aura refilée pendant des décennies. Bon...

Quoiqu'il en soit, ce livre est en tête pour figurer au palmarès des bouquins d'écologie punitive. Tu vas voir ce que tu vas te prendre si tu te bouges pas !

Pas sûre que ce soit efficace... Ni sur les gentils de mon genre qui compostent humblement dans leur coin ni sur les plus puissants.

Ma seule consolation ? Que l'après ici décrit ait fort à voir avec la petite maison dans la prairie !
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Gaïa

J'ai eu la chance de découvrir cette auteure dans un salon du livre. Je ne regrette pas mon achat.

Gaïa est un roman d'anticipation qui développe en parallèle l'histoire de deux soeurs dans notre monde en proie aux conséquences du changement climatique: canicule, poussière toxique, eau contaminée, épidémies. Laura, médecin, sans enfant, est restée vivre en ville pour soigner sans relâche ses patients de l'hôpital, de plus en plus nombreux et démunis. Mel a un mari, un jeune fils et est enceinte de son deuxième enfant. Au contraire de Laura, elle a choisi de s'installer à la campagne, dans un petit village de montagne. L'angoisse monte quand la tempête Charline se prépare à frapper. Les deux soeurs et leurs parents survivront-ils?

L'atmosphère lourde et angoissante est très bien rendue, la couleur rouge du ciel, la poussière poisseuse qui recouvre tout, les gens qui deviennent fous et la solidarité qui pourtant se développe, note d'espoir bienvenue. Les montagnes russes émotionnelles des deux soeurs nous tiennent en haleine, on s'identifie facilement à l'une ou l'autre (voire les deux). L'écriture est sensible, intime.

En refermant ce livre, on ne peut s'empêcher de s'interroger sur notre futur car tout ce que nous prévoit l'auteure est aussi prédit par les scientifiques!
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Gaïa

Lecture décevante et rapide de ce court roman. Deux soeurs prennent note de leur vie en une période de crise climatique : il fait chaud, toutes les tempêtes, tsunamis et autres manifestations de la nature sont d'une grande violence. L'une est médecin en ville, l'autre s'est réfugiée dans un village autosuffisant.

Comment vont-elles survivre à la prochaine tempête qui s'annonce ? C'est là le plot de tout le roman. Et c'est finalement assez répétitif ce qu'elles écrivent.

Par contre, le contexte de la redécouverte de leurs écrits, pourquoi des personnes ont survécu ou non, aurait pu apporter un peu plus. Sans parler de l'incohérence de la temporalité - très courte - choisie, qui discrédite en toute fin de roman la démarche même de ceux qui ont trouvé les écrits. Bref, j'ai eu l'impression d'un roman écrit trop vite, pour alerter - ce qui est nécessaire - mais en se moquant un peu des lecteurs.
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Gaïa

Attention, on va plonger dans le futur, en 2099. Deux journalistes enquêtent dans un village détruit il y a de nombreuses années par des catastrophes naturelles. Deux journaux intimes écrits par deux sœurs sont retrouvés. Laura, médecin, qui a choisi de rester en ville, à l’hôpital pour aider et Mel, maman et enceinte d’un deuxième enfant, qui choisit de partir à la campagne. Toutes deux décrivent l’angoisse et leur ressenti quotidien durant ces tempêtes meurtrières, ces épidémies et ces hausses de températures. C’est peut-être ce qui nous attend dans quelques dizaines d’années. Un petit livre angoissant, mais bien écrit qui donne à réfléchir. YR
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Gaïa

L’histoire de deux sœurs dans un pays bouleversé par des événements climatiques violents.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Gaïa

Comment vous convaincre de lire ce roman d'anticipation écologiste, terriblement percutant et indispensable, trop peu vu ici ?



Il faut le lire parce que la plongée dans les pensées de deux sœurs confrontées aux conséquences du dérèglement climatique est bien plus parlante que tous les rapports du GIEC. Il est beaucoup plus facile de s'identifier à ces jeunes femmes que de retenir des séries de chiffres alarmants qui peinent à déclencher des réactions.

Il faut le lire parce que si noir soit-il, ce roman laisse la part belle à l'humanité, à la solidarité et à l'espérance d'un monde plus fraternel et plus juste.



A la fin du XXIe siècle, une journaliste scientifique enquête sur les tempêtes phénoménales qui ont frappé et ravagé le pays une cinquantaine d'années auparavant. Elle part dans un village de montagne qui était alors à l'avant-garde en matière d'écologie et de fonctionnement sociétal quand le reste de la société croulait sous les lois liberticides incohérentes et impuissantes à enrayer quoi que ce soit.

A ce moment là, Gaïa, la Terre, se révoltait et faisait payer aux humains tout ce qui lui avait été infligé. Tempêtes de plus en plus dévastatrices, épidémies, hausses des températures, poussières rouges nocives...

La journaliste va trouver des lettres et un carnet appartenant à deux sœurs. Mel enceinte de son deuxième enfant habitait dans ce village avec son mari et son fils. Laura, médecin habitait en ville. Chacune, sans se concerter, couchait sur le papier ses ressentis quotidiens pendant trois mois environ...



C'est un roman très court, écrit avec une plume très sobre et juste, sans esbroufe, au plus près de ressentis très crédibles et réalistes, qui a résonné très fort en moi. La fin lumineuse permet de souffler après une lecture en apnée par moments tant certains passages sont immersifs. Une réussite !

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Une vie et des poussières

Un petit récit sans ambition, qui enchaîne les banalités dans un style quelconque, et dans un format de journal intime à entrées très courtes peu pertinent.
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Gaïa





Nous sommes en 2099, deux journalistes scientifiques sont envoyés en pleine montagne faire des recherches dans un village « avant-gardiste » pour comprendre les dérèglements climatiques qui ont sévis 50 ans auparavant. En 2050, la nature semble être devenue incontrôlable : Canicules, tempêtes, ouragans… Ça ressemble à ce que nous vivons depuis quelques années mais en plus poussé, en plus fort. Ils tombent sur le témoignage de Laura et Mel, deux sœurs qui depuis deux lieux différents relatent ce qu’elles vivent à la vieille d’une tempête particulièrement meurtrière.

Ce que nous racontent avec beaucoup de sensibilité ces deux personnages est peut-être ce qui nous attend dans 30 ans : 30 degrés en novembre, des tempêtes à répétition qui détruisent tout, des mesures de plus en plus drastiques pour essayer d’enrayer ce réchauffement de la planète qu’on savait pourtant inéluctable. C’est peut-être angoissant mais c’est bien écrit, réaliste, bien construit, très efficace, ça bouscule et donne à réfléchir.

Cette dystopie sonne comme un sorte d’avertissement. … À lire de toute urgence, plus simple et sans doute aussi efficace que les rapports du GIEC

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Gaïa

Gaia constitue un roman post-apocalyptique à forte sensibilisation écologique.



En 2099, une journaliste est envoyée enquêter dans un village, entièrement détruit, il y a de nombreuses années, par des catastrophes naturelles. Elle trouve les journaux intimes de deux soeurs, qui lui permettent de mieux comprendre cette époque trouble.

Le roman est constitué de ces lectures, prenant ainsi en quelque sorte une forme proche du roman épistolaire.



Laura, médecin, choisit de rester en ville, convaincue que sa place est à l'hôpital afin d'aider le plus de personnes possible.

Mél, sa soeur, mariée, maman de Theo, et enceinte d'un deuxième enfant, choisit de partir vivre à la campagne.

Elles vivent dans l'angoisse de ces tempêtes dévastatrices et meurtrières.



* Mon avis



Le thème de ce roman m'intéressait et j'étais curieuse de le lire. J'ai été, néanmoins, déçue à plusieurs titres.



* Descriptif, sans trame de fond







* Chronologie incohérente







* Enquête de la journaliste incohérente







* Le monde d'après : non développé







* Moralisateur







En conclusion, un roman descriptif de la fin du monde, incohérent, et sans réflexion de fond. Dommage.
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Gaïa

Gaia est une dystopie : nous sommes à la fin du 21è siècle, le climat sur terre est complètement déréglé, les tempêtes meurtrières s'enchainent sur une planète desséchée et brulante...



Deux sœurs, éloignées l'une de l'autre, se racontent dans leur journal et témoignent de ces années, si difficiles pour l'humanité.



En fait, le roman s'enlise et l'intrigue perd de sa vigueur. On tourne un peu en rond, sans suspens, autour d'une histoire un peu faiblarde je trouve... décue.

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Gaïa

C’est par hasard que je suis tombée sur ce roman, un dimanche matin en allant à la Griffe noire rejoindre une amie. C’est la couverture qui m’a attirée, ce ciel orange, un peu comme celui que nous avions eu quelques semaines plus tôt quand une tempête de sable du Sahara avait ramené ses particules de sable jusque dans nos campagnes et teinté notre horizon d’un voile jaune.

Je ne savais pas à quoi m’attendre, je ne lis jamais les 4e de couverture, mon amie curieuse m’a dit après l’avoir lu : vas-y ça devrait te plaire. Moi ce qui me plaisait aussi, mais que j’ai tu, c’est que le roman soit court. J’avais juste envie d’une lecture pour la soirée.

Oui mais alors que nous raconte « Gaïa »

La nature est devenue incontrôlable, épidémies, tempêtes, tsunamis, canicules… Elle réduit l’homme à l’impuissance. A l’aube du 22e siècle, pour mieux appréhender les dérèglements climatiques, une journaliste scientifique enquête sur les tempêtes en cascade qui ont sévi une cinquantaine d’années plus tôt dans le pays.

En pleine nature, dans les ruines d’un petit village autrefois avant-gardiste, elle découvre, conservés dans une maison abandonnée, le journal et les lettres de deux sœurs. Mel, enceinte, qui s’est réfugiée là avec sa famille juste avant la catastrophe. Et Laura, médecin, qui a fait le choix de rester en ville pour soigner les malades de l’hôpital.

Face à l’adversité chacune pense à l’autre, se demandant comment sa famille, ses parents vont traverser cette nouvelle épreuve. La nouvelle tempête qui s’annonce semble être la plus forte jamais connu, elle aura c’est certain des effets dévastateurs. Elle laissera son lot de désolations et elle sera meurtrière, très meurtrière !

A travers leurs écrits respectifs, l’auteure nous offre là deux tempéraments, deux points de vue différents, deux façons discordantes d’aborder l’adversité. Nous sommes là, presque dans un roman épistolaire, l’originalité est que les lettres de Mel à sa sœur ne lui seront pas adressées et que le carnet de note de Laura pour Mel ne sera pas lu par celle-ci, chacune répond à l’autre.

A travers le regard de ces deux femmes nous allons vivre un voyage initiatique au cœur de la folie climatique. Nous sommes ici dans une dystopie utopiste un brin féministe. Mais notre autrice ne cherche pas à faire un roman de science-fiction, non elle ne cherche pas à développer le coté éco-thriller post-apocalyptique. Au contraire elle nous propose un récit intimiste, tout en sensibilité. Une histoire humaine non scientifique, une réflexion sur notre humanité, sur nos réactions face à l’adversité, nos égoïsmes, notre solidarité. Une histoire qui raisonne aujourd’hui dans notre actualité, même si le fléau qui nous guette n’est pas le même.

Et puis, elle nous questionne sur l’avenir de la planète, sauront nous faire face au défi climatique qui nous attend. Rien n’est moins sûr quand on lit ce roman. L’homme s’est cru tout puissant face à la nature, sa science et sa technologie ne lui sont pourtant ici d’aucun secours. La nature a repris ses droits. La terre et les éléments ont pris le contrôle. L’Homme suivra-t-il a tout cela ? La réponse est peut-être dans cet émouvant et ensorcelant roman.

Le hasard a bien fait les choses, j’ai réellement fait une excellente pioche en choisissant Gaïa. Une lecture qui m’a émue, charmée et captivé. Alors je le dis haut et fort, cette lecture s’est révélée être un vrai coup de cœur.


Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Les Gosses

Heureusement que ce livre n’avait pas 300 pages sinon j’aurais craqué!! J’ose espérer que ça n’est qu’une caricature des parents et des enfants d’aujourd’hui.

J’ai eu l’impression de naviguer dans un bateau sans pilote et sans gouvernail. Certes, la mère est quasiment seule pour « élever » ses gosses mais ne sait-elle pas qu’un parent doit donner des limites, un cadre et bien sûr de l’amour. Elle se pose toujours en victime de ses enfants, jamais elle ne fait preuve d’un minimum d’autorité. J’avais envie de secouer ses enfants mais elle, a-t-elle donc si peur de ne pas être aimée pour ne pas réussir à leur dire non?

Ce livre ne m’a pas ennuyée, il m’a déçue. C’est l’exemple même de ce qu’il ne faut pas faire avec des gosses.
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Gaïa

Une dystopie féministe plutôt agréable mais loin d’être inoubliable.



Le rythme est plutôt lent, les montées en tension échouent sans cesse et les personnages restent assez éloignés de nous.



L’aspect science-fiction est intéressant mais jamais assez approfondi.
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Une vie et des poussières

Mathilde est revenue



« Lorsqu’on croise une femme de mon âge, la première chose qui vient à l’esprit, n’est pas qu’elle a aimé passionnément, qu’elle a désiré, tremblé devant son amant. […] On l’observe se mouvoir avec difficulté, on oublie qu’elle a couru et dansé. […] On adore lui prêter des qualités de sagesse. »



Mathilde, que ses vieilles jambes trahissent parfois, a été placée en EHPAD par sa fille. Une fille parfaite à la bienveillance féroce qui régente son monde et contrôle tout, sans doute pour empêcher le pire. Mais le pire, dans la vie de Mathilde, a déjà eu lieu et c'est dans son journal secret qu'elle raconte de quoi a été faite son existence. Au fil de brefs chapitres qui glissent comme le temps sur les êtres, elle livre ses souvenirs, ses pensées et ses observations avec lucidité et tendresse. Avec elle, nous pénétrons cette avant-dernière demeure peuplée de vivants : des résidents plus ou moins lucides, plus ou moins oublieux, à l'image de Chantal qui attend, manteau sur le dos, que ses parents viennent la chercher à la fin des vacances ou du vieux Jeannot qui la dévore de son regard libidineux.

Mais on est loin de l'Ehpad-bashing tellement en vogue. Ici, on trouve des soignants attentifs et imaginatifs comme Maryline « Parce qu’il faut pouvoir le faire, son métier, à Maryline. Je voudrais bien l’y voir, ma fille, à mettre ses mains dans la vieillesse, elle qui est si délicate et s’évanouit au moindre bobo. […] Avec elle, on se sent en sécurité, j’ose même dire qu’on se sent aimé. »

Cent fois par jour, le personnel interroge Mathilde afin de stimuler sa mémoire. Qu'est-ce qu'elle a mangé, qu'est-ce qu'elle a fait ? Mais ces souvenirs-là ne comptent pas pour celle qu'un indicible chagrin visite chaque nuit...



Sans effets de manche, Valérie Clo nous offre un texte d’une grande force dans sa simplicité. Après lecture, mon exemplaire est truffé de post-it : trouvailles et heureuses formules vous poursuivront longtemps.

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Une vie et des poussières



Croquez la vie, demain arrive trop vite



    



C'est le conseil que nous donne Mathilde, 84 ans, que sa fille a fait admettre en Ephad. Roman tendre, pudique, avec des personnages attachants qui nous fait réfléchir à ce qu'est la vie de nos aînés.





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Une vie et des poussières

Mathilde, octogénaire, est placée en Ehpad par sa fille a la suite d’une chute et de quelques trous de mémoires.



Dans sa chambre, elle se remémore son passé, son enfance et son adolescence pendant la guerre.



Mais il n’y a pas que ça. On y découvre aussi sa vie en Ehpad, son quotidien qui n’est pas des plus joyeux. On y apprend que si on ne peut plus se déplacer pour aller aux toilettes tout seul, on nous met des couches pour gagner du temps.



La mort rôde continuellement au sein d’un Epadh.



C’est un très beau livre car on parle peu de ses personnes âgées que l’on cache, que l’on oublie car elles n’intéressent plus personne..



Je recommande



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Une vie et des poussières

A peine plus de 2 heures. Voilà le temps qu’il m’a fallu pour boucler la lecture de ce roman pas désagréable, mais un peu trop simple…



Mathilde a 84 ans. Sa fille l’a placée à l’Ehpad mais elle s’y fait. Elle navigue entre Maryline, l’aide soignante sympa et professionnelle, Chantal et son Alzheimer, Marcel et son amour de la chanson française. Et elle nous raconte une année de sa vie…



Et voilà ce qui compose ce livre. Une année dans un Ehpad. Et si les personnages sont assez savoureux, il est regrettable que tout cela ne soit pas un peu plus réaliste. Car il semble que Mathilde soit la seule réellement consciente de tout, et elle ne semble voir que le bien. En fait, le probléme, c’est surtout que le livre est tellement court qu’il ne prend pas le temps d’aborder en profondeur un quelconque théme. Même quand il évoque le passé de Mathilde, c’est pour parler de la guerre, et de l’holocauste. Rien de bien nouveau. Et ça pourrait être touchant si c’était traité avec plus de subtilité.



Mais malgré tout cela, il y a un côté « feel good » là dedans. Dans la relation entre les différents pensionnaires relatée au fur et à mesure par Mathilde. Ou un côté dramatique dans celle qui la lie à sa fille, maniaque du contrôle et trop protectrice. Globalement, ça se lit bien, facilement et agréablement. Mais on en sortira en ayant un peu oublié le fond la chose. Un petit livre, rien de plus…
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