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Critiques de Valérie Cohen (96)
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Qu'importe la couleur du ciel

La généalogie m’intéresse beaucoup, ce roman m’a tout naturellement attiré. J’ai été un peu perdu au début avec le nombre de personnages mais j’ai vite compris qu’ils avaient tous un lien. Et puis qu’importe les liens du sang ou non, je pense que l’important est de se sentir bien avec les personnes qui nous entourent et que nous constituons comme notre famille. Ce roman est beau et touchant. Je le recommande!
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Qu'importe la couleur du ciel

Pour faire vivre ce roman qui pourrait donner l’impression de s’inscrire dans le canevas de beaucoup d’autres déjà lus, l’auteure gagne en singularité en serrant les boulons du récit, en auscultant les personnages au niveau de l’épiderme et en gagnant sur la carte de la crédibilité sans jamais surenchérir pour émouvoir ou imposer. Ce bon récit laisse une grande part à la psychologie et à l’humain et devrait permettre à beaucoup de lecteurs de se reconnaître dans les comportements. Enfin, une question demeure : Faut-il tout raconter et taire certains plis du passé ne revient-il pas aussi à aimer (voire protéger) ses proches ?
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Qu'importe la couleur du ciel

Dans son nouveau roman, Valérie Cohen nous dévoile l’histoire de plusieurs personnages liés les uns aux autres, mais dont le lien n’apparaît pas de prime abord pour tous. Nous découvrons ainsi Sybille, une sage-femme stérile depuis un avortement, qui a élevé la fille de son mari comme sa propre fille. Depuis près de cinquante ans, elle est très proche de son amie Gisèle qui a élevé seule sa fille Barbara née d’un adultère.



Lorsque le récit s’ouvre, Barbara, la filleule de Sybille, accouche d’une petite Mila. Cette dernière n’a pas été désirée par son père et nous suivons avec curiosité le destin de ces femmes élevant ou ayant élevé seules leur fille de génération en génération.



La tension devient palpable lorsque Mila, désormais jeune adulte, décide de faire un test ADN après avoir lu une publicité. L’annonce de cette démarche à sa famille provoque un séisme: Sybille se crispe, Gisèle se renferme sur elle-même et Barbara s’éteint. Nous découvrons alors que les femmes de cette tribu soudée cachent chacune un secret sur le point d’être dévoilé.
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Depuis, mon cœur a un battement de retard

Impossible à lire... J'ai commencé, puis passé quelques phrases, ensuite de plus longs passages, pour finir par refermer ce livre. Un roman est une histoire de rencontre entre la lectrice, les personnages, l'écriture, l'histoire. Ici, l'alchimie n'a pas pris, dommage car je fus attirée par la couverture, la 4eme de couverture, le passé de juriste de l'auteure.
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Depuis, mon cœur a un battement de retard

Premier amour !



C'est toujours un bonheur que de lire un roman de Valérie Cohen !



Ses personnages sont atypiques, bien décrits, savent évoluer et on suit leurs trajets avec empathie et surprise !



Dans ce roman, l'auteure nous conte quelques mois de la vie d'Emma, une femme de tête dans l'univers professionnel de la mode.



Après que son patron soit ruiné par une Bimbo (encore une…), elle reprend l'entreprise et décide de créer une ligne pour petits gabarits (elle n'assume pas totalement son un mètre 50 et 1/2 !)



Elle peut compter sur l'aide du fils de son patron Gilles, son ami de Fac et de sa chère Alexandra, directrice d'une entreprise de Pompes funèbres…

Qu'elle sera la réaction de Julie, la femme de Gilles, extrêmement jalouse et championne de mandalas en Post-it ?



Sans compter, Karen, la soeur de son premier amour qui a décidé d'organiser un "divorce party" dans une boite de nuit, le Nostalgia, et la mère de cette Karen, complètement accro à Claude François !



Mais la rencontre improbable avec Blandine, la dame-pipi de la boîte de nuit et l'inscription de son premier amour sur un site de rencontres, la future présentation de son défilé de mode passe au second plan et elle va s'inscrire sur ce site !



Est-ce que son cher mari, Yvan, son fils adolescent Arthur et ses amis vont dire et vers quel "retour sur le passé" va-t-elle découvrir en partant à la poursuite de son premier amour ?



J'ai aimé le style de Valérie Cohen toujours percutant avec des phrases courtes et des leçons de vie. L'auteure sait très bien décrire les états d'âme de ses personnages sans concession et avec beaucoup d'humour !



Si vous recherchez des "filgoudes" intelligents, plongez dans ceux écrits par Valérie Cohen !
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Qu'importe la couleur du ciel

Au début de l'histoire apparaissent des personnages très nombreux et dans différentes régions.

Ils ont tous un lien entre eux mais débarquer dans le récit et s'accrocher n'est pas facile.

L'auteure nous aide au début avec un tableau des personnages principaux mais ma petite fiche habituelle m'a été utile.

On découvre Sybille, une sage-femme qui ne peut pas avoir d'enfant. Elle a cependant élevé la fille de son mari.

Elle a une amie Barbara qui élève seule sa fille Mila qui décide de faire un test ADN qui débouche sur un secret, des non-dits.

Le livre nous transporte en Suisse, en France, en Belgique, en Angleterre.

L'auteure nous démontre l'importance de la transparence , de la vérité dans l'histoire d'une famille, l'importance d'aller au-delà de ses blessures personnelles.

Elle nous le démontre mais sans juger ses personnages, j'ai admiré ce point.

Valérie Cohen s'exprime de belle façon, un peu en dehors des réalités. Du suspense se dégage de page en page.

J'ai dû fixer beaucoup mon attention pour assembler les éléments. J'ai dû relire des passages plusieurs fois afin qu'ils prennent sens . C'est personnel. Certains auteurs me parlent immédiatement. Pour d'autres, je dois faire un effort. Effort que j'ai accompli car le contenu du livre en valait le coup.

La différence entre un arbre généalogique établi sur papier et celui qu'on établit dans ses relations personnelles : voilà pour moi le sujet central du roman.

Valérie Cohen est une auteure bruxelloise qui a déjà écrit plusieurs romans et je voulais absolument la découvrir.

Une belle lecture mais pas facile.
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Depuis, mon cœur a un battement de retard

Emma est une femme épanouie, heureuse tant dans sa vie professionnelle que personnelle. Elle est mariée, un enfant, un boulot qui lui plaît. Malgré cela, depuis 20 ans, un jour l'a marqué à jamais : le jour où son amour de jeunesse l'a quitté...





Depuis, mon cœur a un battement de retard est un mignon petit roman qui m'a fait passer un sympathique moment de lecture. La plume de Valérie Cohen est légère et agréable à lire.



Les personnages sont sympathiques et l'histoire est originale. J'ai aimé être aux côtés d'Emma.



Quant à la couverture de ce bouquin, elle est tout simplement sublime. J'ai d'ailleurs craqué pour elle avant de succomber à la quatrième de couverture.



Je n'en dirai pas plus et vous invite à embarquer dans la vie de ce petit bout de femme.
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Depuis, mon cœur a un battement de retard

Une très belle couverture, un titre plutôt long et un résumé évoquant un premier amour jamais oublié... voilà de quoi me faire craquer :



"Joli brin de femme épanouie à la carrière radieuse, Emma semble avoir une vie toute tracée. Développer son entreprise de prêt-à-porter, cultiver ses amitiés, aimer paisiblement son mari et son fils.



Mais une fois par an, elle revient à ce jour, il y a vingt ans, où son amour de jeunesse l’a quittée. Quand elle apprend que cet homme est actif sur un site de rencontre pour personnes mariées, la tentation est grande de revisiter ses souvenirs.



Quelle trace laisse un premier amour ? Est-il possible d’apprivoiser le passé quand il s’immisce dans le présent ? Peut-on tourner la page sans renoncer à hier ?"



Ce bouquin n’est pas le premier que Valérie Cohen a écrit, mais le premier ouvrage que je lis de cette auteure.

Elle a une plume agréable, et le thème abordé m'intéressait. Toutefois, il s'agit d'un roman positif ou "feelgood", et ce n'est pas un genre que j'affectionne. Je le sais, pourtant...



J’ai apprécié la légèreté du ton, les passages drôles - certaines situations improbables d'ailleurs - relatés avec humour, mais j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs par moments, et assez bien d'événements prévisibles.  



Je n'ai pas été spécialement émue et ne me suis pas vraiment attachée aux personnages. Je les ai trouvés un peu "lisses". Je préfère des personnages plus "rudes", avec des défauts et des blessures plus marqués. Même si, mine de rien, ce récit m'a poussée à m’interroger sur ma vie, sur les choix que j'ai pu faire, sur ce qui me rend véritablement heureuse aussi,...



Bref, cette lecture a été divertissante, sans plus.

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Depuis, mon cœur a un battement de retard

Crise de la quarantaine et questions en découlant : suis-je à ma place ? Ai-je fait les bons choix ? Que reste-t-il de l’enfant, de l’ado que j’ai été ?



J’ai espéré, vu le thème et la nationalité de l’autrice, que ce livre me plaise. Mais je l’ai trouvé maladroit, parfois niais, et avec des récits peu/mal exploités. L’intrigue, aussi, est quasi nulle : tout était prévisible.



Comble de ma frustration : plusieurs coquilles négligées par l’éditeur.



Il n’y a pas de fin à l’histoire, pas de morale. Ça termine avec autant de questionnements que ça a commencé, et ça ne donne que vaguement place à la réflexion.
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Monsieur a la migraine

Enfin je découvre la plume de la souriante Valérie Cohen.



Une histoire et des personnages touchants qui ne peuvent vous laisser indifférents.

Big up j ai même envie de dire à cet architecte du plaisir 🤭



Un roman féminin qui parle d'entraide, de sororité, d'échange,...

Une plume délicate que je vous conseille vivement de découvrir



PS : Valérie je l'ai effectivement dévoré en 3h 😁
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Qu'importe la couleur du ciel

J’ai d'abord été séduite par la première de couverture qui est absolument magnifique.

Dans un premier temps, j’ai légèrement déchanté. En effet, j’ai dû m’accrocher pour jongler avec les différents protagonistes et les sauts temporels. J’ai même failli prendre des notes pour m’y retrouver.

Et puis l’attachement à ces beaux personnages de femmes est venu, réveillant des valeurs qui me sont chères : sororité, vaillance, résilience. Féminisme aussi. Il est tellement important de souligner que le droit à l’avortement a été le fruit d’un rude combat et que nous devons rester vigilantes afin de le conserver.

Valérie Cohen est forte, très forte. Superbement bien écrit, ce roman a une trame très singulière. Elle nous présente différents personnages dont les vies, les histoires finissent par se recouper. Une vraie jouissance. Des femmes faibles et fortes à la fois dont les combats et les souffrances sont racontés avec justesse, sans sentimentalisme exacerbé.

L’écriture de Valérie Cohen est belle, ce roman est un petit bijou et je le recommande vivement.



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Qu'importe la couleur du ciel

De cette auteur, je connaissais « Le hasard a un goût de cake au chocolat », roman lu il y a plus de cinq ans déjà.

Malheureusement, je ne ressors pas plus convaincue de ma lecture de « Qu’importe la couleur du ciel ».

Ce dernier est un roman relatant les histoires de diverses femmes qui se retrouvent toutes liées l’une à l’autre que ce soit par les gènes ou par les circonstances de la vie.

L’histoire est celle de Gisèle et Sybille, deux femmes qui se connaissent depuis toujours et qui partagent une profonde amitié. Gisèle est la mère de Barbara (la filleule de Sybille) et grand-mère de Mila, des vies dont les hommes sont des grands absents et/ou grands mystères. Un test ADN afin de retracer et/ou recouper ses origines à travers le monde va faire voler en éclats l’équilibre précaire acquis au fil des ans. Un livre sur le poids de l’héritage familial, des traditions culturelles, l’histoire avec un grand H, de la morale et des conséquences de certaines décisions sur les générations futures. Un roman qui se déroule entre l’Oise, Bruxelles & Brabant Wallon et l’Ardenne belge – une fois de plus, il est dans ce livre erronément question des Ardennes belges en lieu et place de l’Ardenne belge (les seules Ardennes qui existent sont soit flamandes, soit françaises…).

Personnellement, autant la trame de fond sur papier semblait une bonne idée, autant la réalisation et l’écriture du roman ne m’ont pas du tout convaincue.

Entre un style « feel good », de longues périphrases pour exprimer des idées simples, une absence quasiment complète d’intrigue(s) et une lenteur sans fin, je ne suis malheureusement jamais parvenue à rentrer dans l’histoire de ces femmes aux destins entrecoupés.
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Depuis, mon cœur a un battement de retard

Envie de partager ce livre parce que...

 

... L'intrigue de départ est bouleversante. Lorsque l'on a tout, peut-on malgré tout ressentir un vide dans sa vie ? C'est bien la question que se pose Emma, mariée depuis 20 ans à Yvan, mère comblée d'Arthur. Elle aime son job, son mari, sa famille et ses amis. Pourtant voilà, Emma souffre d'une absence, d'un crève-cœur. Avant d'épouser Yvan, Emma a aimé. Aimé passionnément, pour la première fois de sa vie... et comme souvent avec les premiers amours, elle finit le cœur brisé. Elle n'a jamais oublié cette histoire au goût d'inachevé. Avec ce roman, Valérie Cohen s'interroge/nous interroge : Peut-on oublier nos premier émois ? Peut-on oublier son passé ? Emma a tout pour être heureuse... mais se cherche encore.

 

... "Depuis, mon cœur..." est le roman qui m'a permis de découvrir Valérie Cohen. Je dois dire que son style m'a séduite. L'écriture est fluide, le rythme est très bien maîtrisé. Il est très facile de s'identifier à Emma. J'ai apprécié la sincérité avec laquelle elle est présentée au lecteur : on voit ses forces, ses doutes et ses faiblesses. A la lecture de ce roman, on ressent plusieurs émotions. On rit, on pleure : on est touché. Cela m'a donné envie de découvrir d'autres titres de cette écrivaine.
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Qu'importe la couleur du ciel

Ce roman et son histoire m’intriguaient ainsi que le thème abordé : la généalogie. En point de départ : un test ADN fait un peu pour rire, mais qui va amener des réponses inattendues. Des secrets qui remontent à la surface, de quoi chambouler une famille. Quels sont vraiment les liens qui font ce que nous sommes ? Ceux du cœur, ceux du sang. Ou peut-être un doux mélange des deux…



C’est un roman qui se lit assez lentement. Au début, j’ai eu un peu peur. J’adore les dialogues, je trouve que ça crée un rythme dans le récit, ça allège l’histoire et aère les pages. Ici, des dialogues, il y en a très peu. On les compte sur les doigts de la main… alors au premier abord, ça peut faire peur. Toutes ces pages noircies avec si peu d’aération. Mais une fois qu’on se plonge dans l’histoire, on se rend compte que la plume est belle. Presque poétique avec un brin de nostalgie. Alors tant pis s’il n’y a pas de dialogues, parce que ça se lit tout seul, même sans ça. On se laisse prendre au jeu des mots qui nous entraînent dans l’histoire.



Avec ce test ADN, c’est des secrets qui éclatent. Des vérités qui ne sont pas toujours bonnes à dire. Il y a beaucoup de personnages ici. Le temps de tous les connaître, on peut se laisser perdre… Qui sont-ils ? Quels sont leurs liens ? On les suit tous un peu. Entrant chacun dans leur vie qui s’imbriquent d’une façon ou d’une autre. Comme les branches d’un arbre généalogique qui se tissent.



Et cette question entre les pages : qu’est vraiment la famille ? Les liens du sang qui nous unissent sans qu’on l’aie voulu ou ces liens que l’on tisse avec des gens que l’on choisit avec le cœur ? C’est l’une des questions que se posent les héroïnes de ce roman au fil des pages. Une question universelle qui m’intrigue et qu’on peut tous se poser à un moment ou à un autre de notre existence.



Je découvrais la plume de Valérie Cohen avec ce roman et je ne regrette absolument pas. C’est un roman tendre et émouvant sur les liens et la filiation. Alors, avec ou sans dialogue, je la lirai à nouveau avec plaisir.
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Qu'importe la couleur du ciel

Valérie Cohen a du tonus et de la légèreté. Le sens du suspense aussi. Si son récit tourne parfois en rond dans les méandres d’un passé révélé influant sur les destins de ceux qui en héritent, elle y inscrit plaisamment une tension soutenue et, avec justesse, des questions précises et décisives.
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Qu'importe la couleur du ciel

Ouvrir la Boîte de Pandore laisse parfois surgir de désagréables surprises. On le sait et, pourtant, on agite le sceptre de l’inconnu en jouant la carte de la curiosité, de l’envie ou sans toujours prendre la mesure des conséquences. Mila s’est prêtée à un test ADN, par jeu. Du coup, elle découvre des choses qui … Valérie Cohen nous parle de la transmission, du cercle familial, des non-dits, des secrets (petits ou grands) qu’on dissimule avec plus ou moins d’adresse et qui, un jour, éclatent avec la virulence d’une grenade. En guise de comparaison, elle parle du bonheur quotidien comme étant un organisme vivant aux multiples facettes et de la famille comme s’apparentant à un joli parterre de ronces. Bien entendu, face aux révélations, les certitudes s’effondrent, la confiance s’élime.
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Qu'importe la couleur du ciel





Un roman et une autrice que je découvre avec ce roman.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer vraiment dans ce roman tant il y a de personnages et que j'étais complètement perdue par tous ce petit monde, j'ai réussi à rentrer dans l'histoire un petit peu au fil des chapitres et à comprendre que l'autrice nous décris les états d'âmes de chacun d'eux.



Ce roman est doté d'un côté psychogénéalogie qui donne envie de déchiffrer tout le contenu et qui m'a beaucoup plu.

Entre famille de cœur et famille de sang y a t-il une grande différence ? Est ce que le sang est plus fort que le cœur ?

Les chapitres sont assez fluide et il se lit facilement. L'autrice a une plume mâture et très poétique.



Rentrer au cœur de ce roman c'est y découvrir des secrets, de l'amitié, de l'amours et la vie oui la vie tout simplement voilà ce que rythme ce roman !





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Qu'importe la couleur du ciel

J’avais repéré ce livre à la très jolie couverture lors d’un de mes derniers passages en librairie (qui commence à dater, puisque j’ai désormais un pied dans le plâtre depuis plus de 6 semaines, et ne suis plus entrée dans la moindre boutique depuis lors, avec ma mobilité devenue très réduite à cause de cette circonstance). C’était, une fois de plus, l’un de ces livres qui attire mon attention, mais que cela ne suffit pas pour me décider à l’achat. Ainsi, en le voyant sur Lirtuel, cette bibliothèque virtuelle belge francophone, je me suis instantanément décidée à l’emprunter pour le découvrir plus avant.



Je ne partage pas tout à fait l’enchantement que ce livre semble avoir suscité auprès de ses quelques lecteurs (25 sur Babelio à ce jour, et seulement 4 sur Livraddict), et en tout cas je ne lui attribuerai pas une note aussi élevée que sa moyenne actuelle (entre 4,12/5 et 17,5/20 sur les deux plateformes précitées) ; j’en ressors néanmoins avec le cœur plein d’émotions.



C’est que ce livre, outre son côté « secrets de famille » parfaitement assumé, frôle aussi la tendance des ouvrages de développement personnel, avec un tas de phrases qui deviennent aussitôt des citations possibles, du type de celles que l’on trouve à foison sur ces (nombreux) sites Internet ou pages Instagram dédiées au bien-être et autre épanouissement de soi. Le seul problème, en réalité, c’est que j’avais donc emprunté ce livre, or j’ai été assez bête pour oublier de noter lesdites « citations » au fur et à mesure, et entre-temps mon emprunt a expiré ! Or, le prochain exemplaire ne sera disponible qu’en septembre prochain… Bref, je n’ai – hélas ! - pas le moindre exemple à vous proposer, pourtant j’avais surligné toute une série de phrases, de celles-là même dont je me méfie spontanément quand je les trouve sur Internet ou sur Instagram - c’est que les pseudo-psychologues sont légion, et potentiellement dangereux, surtout quand on est un peu fragile… -, car elles entraient en résonnance avec mes pensées du moment, et dès lors semblaient importantes et/ou juste à propos et/ou tout à coup magnifiques ! Elles sont surtout perdues, désormais…



Cela dit, je ne peux dire si c’est un bien ou un mal, puisque je me méfie malgré tout de cet aspect « philosophie de vie » d’un tel livre, qui est cependant contrebalancé (ou devrais-je dire « harmonisé » ?) par l’histoire même. En effet, en quelques chapitres initiaux qui font des allers et retours dans le temps, pour finalement se stabiliser à notre époque et suivre un schéma plus linéaire, nous rencontrons trois générations de femmes, trois d’entre elles étant liées par ce tronc commun que sont les liens du sang, dans une filiation qui s’établit de mère en fille, de Gisèle à Barbara, puis de cette dernière à Mila ; tandis que les pères sont les grands absents de cette histoire, pour diverses raisons. Autour d’elles, ou plus lointaines dans une histoire qui semble d’abord tout à fait « à côté » (mais on comprend très vite qu’il y aura un lien tôt ou tard), gravitent quelques autres femmes, dont certaines sont plus proches, plus intimes des premières que ne le sont souvent ceux qui font partie d’une famille par ces fameux liens du sang. C’est le cas de Sybille, amie de cœur de Gisèle depuis de très nombreuses années, et marraine de Mila. Sybille elle-même n’a pas eu d’enfant, mais a élevé sa belle-fille Cynthia, avec qui la relation est plus que compliquée, Cynthia oscillant jusqu’à l’âge adulte entre acceptation de cette femme qui lui a donné tout l’amour qu’elle a pu, mais qui ne pourra jamais remplacer sa propre mère, décédée alors qu’elle n’avait que 3 ans… Et en parallèle, c’est Noémie qui nous est présentée : cette dernière vit à Londres et affronte le « syndrome du nid vide » alors que son petit dernier vient de partir en stage dans un cabinet d’avocats à Paris, tandis que ses deux aînées ont déjà famille et vie professionnelle.



Les liens entre ces quelques femmes sont explorés à travers toute une série d’anecdotes, de bouts de vie qui forment peu à peu un schéma général – et il faut se laisser le temps de bien assimiler qui est qui, parmi ces quelques femmes fortes et faibles à la fois, entourées de quelques personnages secondaires, dont quelques hommes. Ils sont quant à eux rares mais heureusement plutôt sympathiques, voire idéalisés, apparaissant comme des soutiens infaillibles, (presque) toujours discrets et disponibles – à tel point, finalement, qu’on ne sait pas très bien si ce roman se veut féministe en mettant ainsi les femmes en avant-plan, ou s’il penche vers un certain sexisme en montrant des hommes presque « parfaits » face à des femmes pleines de questionnements et autres hésitations ! Mais là n’est pas le sujet, je dirais que c’est peut-être une certaine maladresse, ou tout simplement ma façon de ressentir les choses, mais qui n’aurait en rien été voulue par l’autrice ?...

Quoi qu’il en soit, quand la plus jeune de ces femmes, Mila alors tout juste adulte, lors d’un week-end entre copines, fait un test ADN gratuit en ligne « pour rire » : c’est le drame ! Elle découvre ainsi qu’elle aurait des ascendants ashkénazes, lien qui ne correspond à rien de la légende familiale, qui bouleverse sa mère Barbara, tandis que Gisèle et Sybille s’enferment dans leurs incompréhensibles silences respectifs…



Mon principal reproche, qui fait indéniablement baisser la note que je donne finalement à ce livre, c’est que l’autrice « traîne en longueur », comme disait autrefois ma maman quand elle lisait un livre où le dénouement n’en finit pas d’être retardé, alors que le lecteur a compris le pourquoi du comment depuis des pages et des pages, à l’exception d’un petit détail ici ou là, mais tellement mineur qu’il ne sert presque plus à rien quand il est révélé ! Je ne peux en dire plus sans risque de divulgâcher, mais c’est exactement ce qu’il s’est passé ici, et à plusieurs reprises : l’autrice parvient à amener les différents éléments de son histoire par petits morceaux, tout est dans une certaine suggestion qui semble a priori maîtrisée, comme on dépose ses cartes sur la table et qu’on les retourne peu à peu face au joueur « adverse » (qui serait alors le lecteur). Sauf qu’elle les retourne trop tard, ses cartes : c’est bien de suggérer (et même plutôt habilement), mais si on laisse trop traîner les choses, ça finit par lasser, on trépigne alors qu’on a déjà deviné, et quand vient la révélation, l’autrice a perdu une bonne part de notre attention.



Pour le reste, comme je disais, c’est à mon sens les nombreuses émotions que dégage ce livre qui fait l’essentiel de son succès. À vrai dire, je ne me suis réellement attachée à aucune des personnages (et encore moins aux quelques personnages masculins !). J’ai certes éprouvé une certaine tendresse pour Sybille en particulier, un sentiment plus mitigé envers Gisèle, de l’empathie pour Barbara avec qui je me suis peut-être trouvé quelques points communs, mais tout cela n’est pas encore cet attachement indéniable que l’on peut parfois ressentir pour des personnages de roman !



Ce sont d’abord les lieux – et, partant, l’ambiance générale - qui m’ont beaucoup touchée : c’est que l’autrice est belge, et si une partie de son histoire se passe dans les Ardennes belge, tandis que plusieurs passages ont lieu dans l’Oise en France ou à Londres, c’est à Bruxelles, et précisément dans la commune de Forest, que vivent nos trois femmes principales. Mais c’est chez moi ! L’usine Audi dont il est question, tout près de chez Gisèle, on passe à côté à chaque fois que l’on prend l’autoroute pour aller vers le sud du pays ; l’avenue Albert où habite Mila, est l’une des perpendiculaires à ma propre rue ; le tram 4 qui passe devant chez elle (et qui est également cité, donc), je le prends tous les jours ou presque pour aller vers le cours de danse de ma fille dans un sens, vers le centre-ville et le boulot dans l’autre sens… Or, l’autrice parvient à restituer cette ambiance tellement « de chez moi » comme si on y était – l’exemple du tram 4, justement, étant l’un des éléments qui rendent les choses parfaitement réalistes, et tout à coup on est aux côtés de nos héroïnes, on partage leur quotidien dans le plus intime, et en plus on y est plutôt bien !

À côté de ça, ce sont les interactions entre nos quelques protagonistes, leurs vies bouleversées et relatées avec justesse, bien plus que les personnages elles-mêmes, et malgré les quelques longueurs mentionnées plus haut, qui sont réellement touchantes, et même parfois bouleversantes – j’ai lu le dernier quart du livre avec un paquet de mouchoirs sous la main…



Ainsi, que ce soit à cause de ces (nombreuses) phrases qui ont un petit air de maximes de développement personnel mais toujours très justes, grâce à l’ambiance des lieux qui me parlent particulièrement (on est chez moi !), ou à travers les interactions entre nos protagonistes, alors que j’ai n’ai pu m’attacher à aucune d’elles individuellement, on a un livre qui traîne un peu trop en longueur sur une grande partie, mais qui se révèle finalement touchant, dans une histoire alambiquée mais non moins tout à fait plausible de secrets de famille qui bouleversent tout quand ils éclatent !

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Qu'importe la couleur du ciel

Aujourd'hui, je vous parle d'une très belle découverte que j'ai eu il y a déjà quelques temps. Une histoire forte, un sujet profond, une plume poétique. Il s'agit de "Qu'importe la couleur du ciel" de Valérie Cohen.

Sybille n'a jamais pu avoir d'enfants. Pourtant, sa famille, c'est elle même qui se l'est construite puisqu'elle cultive depuis plus de cinquante ans une solide et belle amitié avec Gisèle. Gisèle, elle a élevé seule sa fille, Barbara. Alors qu'elle s'apprête à fêter son anniversaire entourée des siens, sa petite fille, Mila, vient bousculer la paix et le bonheur ambiant en lâchant une véritable bombe. Par jeu, elle a réalisé un test adn dont les résultats viennent réveiller un passé trop longtemps tu. Mais peut on se construire sans connaître son passé ? Le secret est il la seule solution à la reconstruction ? Les origines peuvent elles éclairer l'avenir ? A travers ces trois femmes, l'auteure interroge la notion même de famille.

Ce roman, je l'ai d'abord commencé un week-end, puis reposé, et repris un peu plus tard, et je dois dire que j'ai bien fait de le reprendre car la seconde tentative fut la bonne.

Le sujet de la famille et des origines est fort et peut tous à un moment ou un autre nous questionner. N'y a t-il de vraie famille que celle du sang ? Qu'en est-il de celle du cœur, celle que l'on choisit vraiment ? Et ces choix que l'on fait, ces chemins que l'on emprunte, n'ont ils donc un impact que sur nous ? Et si les secrets que l'on tait, les blessures que l'on cache pour avancer, se retrouver, se reconstruire finissaient par impacter et blesser les générations suivantes ? Ce sont là toutes les questions que soulève l'auteure au travers des personnages de Gisèle et Sybille qui ont tu et de Mila qui a découvert.

Je ne sais comment vous dire à quel point ce roman m'a touché, bousculé, percuté. Indéniablement, j'en suis ressortie changée, car une telle histoire ne peut laisser le lecteur indemne. C'est fort, c'est poignant, plein de tendresse et d'émotion, et quelle psychologie et finesse dans l'étude des personnages.

Première rencontre pour moi avec la plume de l'auteure et je dois dire qu'elle m'a tant subjuguée que je sais que j'y retournerai.

En tous les cas, les personnages et leurs secrets et arbres généalogiques en découlant m'ont marqué de manière durable, presque indélébile et j'ai encore aujourd'hui en écrivant cette chronique des envies de retourner les voir pour moi aussi continuer à interroger cette notion de famille.
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Qu'importe la couleur du ciel

Dans un esprit de jeu, Mila, jeune femme dynamique et très proche de sa famille, va faire un test ADN. Ce fut sans savoir que le résultat allait réveiller de lourds secrets profondément enfuis dans sa famille; tant celle du sang que celle du cœur. Sa grand-mère a cultivé pendant cinquante ans une profonde amitié avec Sybille, amitié qui vacille suite à ce qui ne devait être qu’un amusement.

Entre passé et présent se joue ensuite l’histoire d’une famille, de ce sur quoi elle s’est construite et sur ces mêmes répètes qui volent en éclats.



Ce fut un plaisir de retrouver la plume mature et précise de l’auteure. Encore une fois, elle présente des personnages féminins charismatiques, des femmes fortes comme on aime en admirer.

La famille et les liens de cœur sont au centre de ce roman qui se déroule au travers des histoires de plusieurs générations. L’amitié et la maternité y ont également une grande place.



Grâce à sa forte maîtrise de la description, Valérie Cohen nous fait voyager dans les temps et au travers des émotions. C’est un roman à lire dans le calme d’un jardin d’été, en prenant le temps de s’y engouffrer.
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