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EAN : 9782080239617
368 pages
Flammarion (16/03/2022)
3.75/5   46 notes
Résumé :
Et si les arbres généalogiques comportaient une case pour les amis de toujours, les amours défuntes, les maîtres à penser, les sauveurs ? À quoi ressemblerait le vôtre ?

Sybille, indéniablement, y placerait sa famille de coeur, n'ayant pu donner la vie. Elle cultive avec sa meilleure amie Gisèle une complicité depuis plus de cinquante ans, et c'est dans sa maison ardennaise qu'elle se réjouit de fêter son anniversaire auprès de ses proches. C'était sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 46 notes
Au début de l'histoire apparaissent des personnages très nombreux et dans différentes régions.
Ils ont tous un lien entre eux mais débarquer dans le récit et s'accrocher n'est pas facile.
L'auteure nous aide au début avec un tableau des personnages principaux mais ma petite fiche habituelle m'a été utile.
On découvre Sybille, une sage-femme qui ne peut pas avoir d'enfant. Elle a cependant élevé la fille de son mari.
Elle a une amie Barbara qui élève seule sa fille Mila qui décide de faire un test ADN qui débouche sur un secret, des non-dits.
Le livre nous transporte en Suisse, en France, en Belgique, en Angleterre.
L'auteure nous démontre l'importance de la transparence , de la vérité dans l'histoire d'une famille, l'importance d'aller au-delà de ses blessures personnelles.
Elle nous le démontre mais sans juger ses personnages, j'ai admiré ce point.
Valérie Cohen s'exprime de belle façon, un peu en dehors des réalités. du suspense se dégage de page en page.
J'ai dû fixer beaucoup mon attention pour assembler les éléments. J'ai dû relire des passages plusieurs fois afin qu'ils prennent sens . C'est personnel. Certains auteurs me parlent immédiatement. Pour d'autres, je dois faire un effort. Effort que j'ai accompli car le contenu du livre en valait le coup.
La différence entre un arbre généalogique établi sur papier et celui qu'on établit dans ses relations personnelles : voilà pour moi le sujet central du roman.
Valérie Cohen est une auteure bruxelloise qui a déjà écrit plusieurs romans et je voulais absolument la découvrir.
Une belle lecture mais pas facile.
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Cette famille est un vrai bazar !

Une autrice découverte grâce à une chroniqueuse (Eva impressions littéraires) que je remercie pour son professionnalisme et son engagement auprès des auteurs.

L'autrice, Valérie Cohen, née en 1968, est belge et a déjà publié 8 romans.

Dans ce roman, des histoires entremêlées de femmes, de famille sont très riches en rebondissements.
Sybille,77 ans, qui a suivi Edouard son époux en Belgique, a du mal à supporter son âge. Sa belle fille Cynthia ne lui passe rien, heureusement qu'Edouard est là.
Son amie, Gisèle, a élevé seule sa fille Barbara qui travaille dans une maison de convalescence où elle va faire la rencontre de Paul, un résident.
Et puis, il y a Emile Dussolier, un vieux monsieur qui habite l'Oise et qui veut préparer sa fin prochaine et laisser un testament…
il y a aussi Noémie qui vit à Londres, une femme au foyer accomplie qui a du mal à laisser partir son dernier enfant en France pour des études…

Quel est le lien entre toutes ces personnes différentes ?

Avec une plume incisive, Valérie Cohen sait nous décrire les états d'âme de tous ces personnages en leur donnant une réalité avec des phrases courtes, comme précipitées et emplies de poésie.

Elle précise, en postface, qu'elle a dévoré les ouvrages d'Anne Ancelin Schützenberger traitant de spychogénéalogie et pose la question de "comment se réapproprier notre histoire personnelle en réalisant que tout ce qui a été mal vécu ou caché par nos ancêtres se transmet de génération en génération ?" Ces questions des loyautés familiales invisibles la passionnent encore, au point d'écrire un roman sur le sujet !

Un beau roman sur la famille, les amitiés, la vie, la vieillesse, la généalogie, la spychogénéalogie et les secrets.
Valérie Cohen n'a pas son pareil pour décrire, les sentiments de ses personnages.

J'ai regretté une fin un peu brusque, mais le but de ce roman est la quête.

Une couverture, très belle, fait penser à un roman un peu facile et ne correspond pas à l'histoire et à l'écriture…

Un conseil : il vaut mieux rédiger une fiche avec tous les personnages, et leurs liens, ce qui vous permettra de vous retrouver dans ces histoires
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J'avais repéré ce livre à la très jolie couverture lors d'un de mes derniers passages en librairie (qui commence à dater, puisque j'ai désormais un pied dans le plâtre depuis plus de 6 semaines, et ne suis plus entrée dans la moindre boutique depuis lors, avec ma mobilité devenue très réduite à cause de cette circonstance). C'était, une fois de plus, l'un de ces livres qui attire mon attention, mais que cela ne suffit pas pour me décider à l'achat. Ainsi, en le voyant sur Lirtuel, cette bibliothèque virtuelle belge francophone, je me suis instantanément décidée à l'emprunter pour le découvrir plus avant.

Je ne partage pas tout à fait l'enchantement que ce livre semble avoir suscité auprès de ses quelques lecteurs (25 sur Babelio à ce jour, et seulement 4 sur Livraddict), et en tout cas je ne lui attribuerai pas une note aussi élevée que sa moyenne actuelle (entre 4,12/5 et 17,5/20 sur les deux plateformes précitées) ; j'en ressors néanmoins avec le coeur plein d'émotions.

C'est que ce livre, outre son côté « secrets de famille » parfaitement assumé, frôle aussi la tendance des ouvrages de développement personnel, avec un tas de phrases qui deviennent aussitôt des citations possibles, du type de celles que l'on trouve à foison sur ces (nombreux) sites Internet ou pages Instagram dédiées au bien-être et autre épanouissement de soi. le seul problème, en réalité, c'est que j'avais donc emprunté ce livre, or j'ai été assez bête pour oublier de noter lesdites « citations » au fur et à mesure, et entre-temps mon emprunt a expiré ! Or, le prochain exemplaire ne sera disponible qu'en septembre prochain… Bref, je n'ai – hélas ! - pas le moindre exemple à vous proposer, pourtant j'avais surligné toute une série de phrases, de celles-là même dont je me méfie spontanément quand je les trouve sur Internet ou sur Instagram - c'est que les pseudo-psychologues sont légion, et potentiellement dangereux, surtout quand on est un peu fragile… -, car elles entraient en résonnance avec mes pensées du moment, et dès lors semblaient importantes et/ou juste à propos et/ou tout à coup magnifiques ! Elles sont surtout perdues, désormais…

Cela dit, je ne peux dire si c'est un bien ou un mal, puisque je me méfie malgré tout de cet aspect « philosophie de vie » d'un tel livre, qui est cependant contrebalancé (ou devrais-je dire « harmonisé » ?) par l'histoire même. En effet, en quelques chapitres initiaux qui font des allers et retours dans le temps, pour finalement se stabiliser à notre époque et suivre un schéma plus linéaire, nous rencontrons trois générations de femmes, trois d'entre elles étant liées par ce tronc commun que sont les liens du sang, dans une filiation qui s'établit de mère en fille, de Gisèle à Barbara, puis de cette dernière à Mila ; tandis que les pères sont les grands absents de cette histoire, pour diverses raisons. Autour d'elles, ou plus lointaines dans une histoire qui semble d'abord tout à fait « à côté » (mais on comprend très vite qu'il y aura un lien tôt ou tard), gravitent quelques autres femmes, dont certaines sont plus proches, plus intimes des premières que ne le sont souvent ceux qui font partie d'une famille par ces fameux liens du sang. C'est le cas de Sybille, amie de coeur de Gisèle depuis de très nombreuses années, et marraine de Mila. Sybille elle-même n'a pas eu d'enfant, mais a élevé sa belle-fille Cynthia, avec qui la relation est plus que compliquée, Cynthia oscillant jusqu'à l'âge adulte entre acceptation de cette femme qui lui a donné tout l'amour qu'elle a pu, mais qui ne pourra jamais remplacer sa propre mère, décédée alors qu'elle n'avait que 3 ans… Et en parallèle, c'est Noémie qui nous est présentée : cette dernière vit à Londres et affronte le « syndrome du nid vide » alors que son petit dernier vient de partir en stage dans un cabinet d'avocats à Paris, tandis que ses deux aînées ont déjà famille et vie professionnelle.

Les liens entre ces quelques femmes sont explorés à travers toute une série d'anecdotes, de bouts de vie qui forment peu à peu un schéma général – et il faut se laisser le temps de bien assimiler qui est qui, parmi ces quelques femmes fortes et faibles à la fois, entourées de quelques personnages secondaires, dont quelques hommes. Ils sont quant à eux rares mais heureusement plutôt sympathiques, voire idéalisés, apparaissant comme des soutiens infaillibles, (presque) toujours discrets et disponibles – à tel point, finalement, qu'on ne sait pas très bien si ce roman se veut féministe en mettant ainsi les femmes en avant-plan, ou s'il penche vers un certain sexisme en montrant des hommes presque « parfaits » face à des femmes pleines de questionnements et autres hésitations ! Mais là n'est pas le sujet, je dirais que c'est peut-être une certaine maladresse, ou tout simplement ma façon de ressentir les choses, mais qui n'aurait en rien été voulue par l'autrice ?...
Quoi qu'il en soit, quand la plus jeune de ces femmes, Mila alors tout juste adulte, lors d'un week-end entre copines, fait un test ADN gratuit en ligne « pour rire » : c'est le drame ! Elle découvre ainsi qu'elle aurait des ascendants ashkénazes, lien qui ne correspond à rien de la légende familiale, qui bouleverse sa mère Barbara, tandis que Gisèle et Sybille s'enferment dans leurs incompréhensibles silences respectifs…

Mon principal reproche, qui fait indéniablement baisser la note que je donne finalement à ce livre, c'est que l'autrice « traîne en longueur », comme disait autrefois ma maman quand elle lisait un livre où le dénouement n'en finit pas d'être retardé, alors que le lecteur a compris le pourquoi du comment depuis des pages et des pages, à l'exception d'un petit détail ici ou là, mais tellement mineur qu'il ne sert presque plus à rien quand il est révélé ! Je ne peux en dire plus sans risque de divulgâcher, mais c'est exactement ce qu'il s'est passé ici, et à plusieurs reprises : l'autrice parvient à amener les différents éléments de son histoire par petits morceaux, tout est dans une certaine suggestion qui semble a priori maîtrisée, comme on dépose ses cartes sur la table et qu'on les retourne peu à peu face au joueur « adverse » (qui serait alors le lecteur). Sauf qu'elle les retourne trop tard, ses cartes : c'est bien de suggérer (et même plutôt habilement), mais si on laisse trop traîner les choses, ça finit par lasser, on trépigne alors qu'on a déjà deviné, et quand vient la révélation, l'autrice a perdu une bonne part de notre attention.

Pour le reste, comme je disais, c'est à mon sens les nombreuses émotions que dégage ce livre qui fait l'essentiel de son succès. À vrai dire, je ne me suis réellement attachée à aucune des personnages (et encore moins aux quelques personnages masculins !). J'ai certes éprouvé une certaine tendresse pour Sybille en particulier, un sentiment plus mitigé envers Gisèle, de l'empathie pour Barbara avec qui je me suis peut-être trouvé quelques points communs, mais tout cela n'est pas encore cet attachement indéniable que l'on peut parfois ressentir pour des personnages de roman !

Ce sont d'abord les lieux – et, partant, l'ambiance générale - qui m'ont beaucoup touchée : c'est que l'autrice est belge, et si une partie de son histoire se passe dans les Ardennes belge, tandis que plusieurs passages ont lieu dans l'Oise en France ou à Londres, c'est à Bruxelles, et précisément dans la commune de Forest, que vivent nos trois femmes principales. Mais c'est chez moi ! L'usine Audi dont il est question, tout près de chez Gisèle, on passe à côté à chaque fois que l'on prend l'autoroute pour aller vers le sud du pays ; l'avenue Albert où habite Mila, est l'une des perpendiculaires à ma propre rue ; le tram 4 qui passe devant chez elle (et qui est également cité, donc), je le prends tous les jours ou presque pour aller vers le cours de danse de ma fille dans un sens, vers le centre-ville et le boulot dans l'autre sens… Or, l'autrice parvient à restituer cette ambiance tellement « de chez moi » comme si on y était – l'exemple du tram 4, justement, étant l'un des éléments qui rendent les choses parfaitement réalistes, et tout à coup on est aux côtés de nos héroïnes, on partage leur quotidien dans le plus intime, et en plus on y est plutôt bien !
À côté de ça, ce sont les interactions entre nos quelques protagonistes, leurs vies bouleversées et relatées avec justesse, bien plus que les personnages elles-mêmes, et malgré les quelques longueurs mentionnées plus haut, qui sont réellement touchantes, et même parfois bouleversantes – j'ai lu le dernier quart du livre avec un paquet de mouchoirs sous la main…

Ainsi, que ce soit à cause de ces (nombreuses) phrases qui ont un petit air de maximes de développement personnel mais toujours très justes, grâce à l'ambiance des lieux qui me parlent particulièrement (on est chez moi !), ou à travers les interactions entre nos protagonistes, alors que j'ai n'ai pu m'attacher à aucune d'elles individuellement, on a un livre qui traîne un peu trop en longueur sur une grande partie, mais qui se révèle finalement touchant, dans une histoire alambiquée mais non moins tout à fait plausible de secrets de famille qui bouleversent tout quand ils éclatent !
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Sybille n'a jamais pu avoir d'enfant, sa famille c'est elle qui l'a construite. Depuis maintenant près de cinquante ans, elle forme un duo inséparable avec son amie Gisèle.
Pourtant, son équilibre va basculer lorsque Mila, la petite-fille de Gisèle a recours à un test ADN dont les résultats viennent déterrer un passé resté sous silence depuis toutes ces années. du besoin de taire le passé pour se reconstruire au besoin de connaître ses origines, l'histoire de ces femmes interroge la notion même de famille.


Il y a indéniablement plusieurs façons de concevoir la famille, nous pouvons faire primer les liens du coeur sur les liens du sang mais qu'en est-il du besoin de connaître ses origines ? Comment se construire lorsque nos racines nous ont été cachées ? Ce sont toutes ces questions qui sont soulevées à travers l'histoire de Sybille et Gisèle. Si elles ont choisi d'enfouir au plus profond d'elles mêmes leur passé pour pouvoir avancer et se reconstruire, elles n'ont pas pensé à l'impact de ce choix sur Mila. Cette dernière est profondément bouleversée par les résultats de ce test d'ADN et prend conscience qu'il existe une autre vérité qu'on lui a trop longtemps cachée. Chapitre après chapitre, l'autrice remonte le fil du temps et dévoile peu à peu les secrets et les non dits de l'histoire familiale de ces femmes. Si j'ai été un peu perdu au départ par toutes ces informations, j'ai aimé voir les secrets tomber les uns après les autres pour reconstituer le tableau familial. Agréablement surprise par la qualité de la plume de l'autrice, j'ai passé un bon moment de lecture en compagnie de ces femmes si soudées. Une très belle enquête familiale qui pousse à la réflexion sur l'impact de la généalogie.
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C'est un roman magnifique que nous propose Valérie Cohen. Un roman construit comme un thriller où petit à petit des tiroirs vont s'ouvrir et délivrer leur secrets.

La famille, les racines, la filiation… tout un programme !

« Vitale et mortelle à la fois, organisme vivant aux multiples facettes, la famille est un jolie parterre de ronces. "

Le lecteur va s'agripper à un fil et petit à petit, la toile va se tisser nous livrant un arbre généalogique et les secrets de famille enfouis au plus profond.


Il suffira d'un élément pour troubler la quiétude familiale, un test ADN fait par jeu par Mila, la petite fille de Barbara et petite fille de Gisèle, la meilleure amie de Sybille depuis plus de cinquante ans.

Que de femmes, qui sont-elles ? Trois générations qui se sont forgées sans homme ou presque.

Qu'est-ce qui les unit ? Un arbre généalogique à faire ? des non-dits ?

Et si en plus des liens du sang, si on pouvait ajouter l'amitié, le composer en ajoutant des amis, une famille de coeur ? A quoi ressemblerait notre arbre ?

C'est avec une grande dextérité, beaucoup de sensibilité, de tendresse et de bienveillance que Valérie Cohen nous interroge sur la famille, la filiation, les mensonges en héritage. Elle s'interroge comme toujours sur les zones d'ombre qui nous façonnent avec amour, douceur, regret, silence.

La transmission ou non des secrets nous forge-t-elle autrement ? C 'est aussi ce qui nous construit, un'est un hommage à nos parents, à nos racines.

La famille pas toujours simple à comprendre, on ne l'a pas choisie et pourtant elle nous façonne parfois à notre insu..


Peut-on vivre sans filiation ? Mieux vaut-il transmettre le mensonge ou le silence ?


Ce sont des sujets que Valérie Cohen essaie de mettre en lumière, elle explore comme souvent le tréfonds de l'âme humaine à travers ses personnages et nous propose un très beau voyage.


Quelques jours après avoir refermé ce roman, Mila, Sybille, Barbara, Gisèle et Noémie m'accompagnent encore.

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
26 juillet 2022
Valérie Cohen a du tonus et de la légèreté. Le sens du suspense aussi. Si son récit tourne parfois en rond dans les méandres d’un passé révélé influant sur les destins de ceux qui en héritent, elle y inscrit plaisamment une tension soutenue et, avec justesse, des questions précises et décisives.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Gisèle avait englouti une nouvelle bouchée et plongé ses yeux dans ceux de son hôtesse. Devinait-elle alors que cette sage-femme serait sa plus belle rencontre ? Sa sauveuse, sa tutrice jusqu'à sa majorité, une part d'elle-même dont elle ne pourrait jamais se défaire ? Sybille s'était sentie happée par ce regard profond.....
...Dans ces yeux-là, elle s'était reconnue.
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certaines personnes permettent d'accoucher de soi-même et de faire éclore, au-delà des apparences, l'intime qui se tapit sous les couches de convenances et se refuse à naître.
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Pourquoi les arbres généalogiques ne comportent-ils pas une case pour les amis de toujours, les amours défuntes et les amants, les personnes qu'on aurait adoré avoir dans sa lignée, les maîtres à penser, les sauveurs ? Les rencontres providentielles. Les complices choisis, peu importe qu'ils soient du premier ou du quinzième degré. Aucune place dans un tronc familial pour les choix du coeur. Les cadeaux de l'existence. Les oubliés de l'arbre.
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Pourquoi les arbres généalogiques ne comportent-ils pas une case pour les amis de toujours, les amours défuntes et les amants, les personnes qu'on aurait adoré avoir dans sa lignée, les maîtres à penser, les sauveurs ? Les rencontres providentielles. Les complices choisis, peu importe qu'ils soient du premier ou du quinzième degré. Aucune place dans un tronc familial pour les choix du coeur. Les cadeaux de l'existence. Les oubliés de l'arbre.
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Alors qu'il étiquette un nouvel échantillon, le généticien tente de donner un visage à ces milliers de femmes et d'hommes condensés en une pipette transparente. Tant de gens et de vies entremêlées. Des êtres prêts à léguer quelques millilitres de salive pour en avoir plus sur leurs aïeux. Des inconnus disposés à ouvrir leur portefeuille ou à poser sur Facebook pour faire parler leur profil génétique.
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Videos de Valérie Cohen (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valérie Cohen
La Compagnie Gambalo, la Foire du Livre de Bruxelles, l'Adeppi, avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles , la CAAP et Gsara, ont réalisé le projet Billets d'écrits : cinq auteurs et autrices - Kenan Görgün, Patrick Delperdange, Valérie Cohen, Philippe Gustin et Philippe Raxhon - ont proposé une consigne qui a été développée au cours d'ateliers d'écritures menés par Nicolas Swysen dans cinq prisons francophones. A l'issue de ces ateliers, les détenu.e.s ont pu rencontrer l'auteur ou l'autrice, échanger autour de leurs productions et faire dédicacer les ouvrages que La Foire du Livre, Ker Editions et J'ai lu avaient offerts.
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