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Critiques de Valérie Simon (85)
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Demain, des raviolis

Valérie Simon est une auteure que je découvre avec cette nouvelle dans la collection Brage des éditions Bragelonne.



Une femme se réveille amnésique après ce qui semble être la fin du monde. La ville où elle se trouve est entièrement détruite et les seuls êtres humains qu’elle croise ne sont que des cadavres pourrissants.



L’auteure nous fait partager une journée de sa nouvelle vie entre les rats, les chiens et les boîtes de conserve…



L’histoire manque de contexte mais j’ai beaucoup aimé l’écriture.







Challenge mauvais genres 2022

Challenge multi-auteures SFFF 2022
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Le Numéro 319

C’est la deuxième nouvelle que je lis de l’auteure, toujours dans la collection Brage aux éditions Bragelonne.



Un homme se réveille amnésique dans un monde qu’il ne reconnaît pas. La seule construction qui lui est familière est celle d’apparence effilée qui selon son médecin est âgée de plus de 4000 ans...



Pourquoi est-il le numéro 319 ? Supportera-t-il la vérité ?



L’histoire aurait gagné à être plus développée.







Challenge mauvais genres 2024

Challenge multi-auteures SFFF 2024
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Histoires de... Démons et Merveilles

Autant le dire tout de suite, pour cette anthologie fantastique le bilan est bon. Composé de six nouvelles traitants de sujets divers (mythologie, Fantasy urbaine, dimension alternative, satanisme etc..) mais toutes dans une veine horreur et fantastique, j'ai réellement presque tout aimé.



Niveau écriture c'est pas mal du tout, on voit que chaque sujet est traité avec enthousiasme et sérieux, le tout dans des styles totalement différents, seule la nouvelle sur les gothiques sataniques m'a laissé de marbre.



Passont au meilleur de ce recueil.

Deux des nouvelles m'ont vraiment marquées et sortent du lot, tout d'abord une traitant des "gargouilles", un récit captivant, bourré d'action, de sensualité, de violence, d'hémoglobine et d'amour où notre héroïne cherche sa place dans un monde qui n'est plus le sien.



Une mention "très bien" pour la nouvelle ou les acteurs de l'histoire se retrouvent au milieux de scènes de films très connus dans une dimension alternative, cette histoire est simplement excellente et aurait méritée d'être bien plus longue pour en faire un vrai roman, le potentiel pour le faire y est, et les événements sont dignes d'une histoire de Clive Barker et Stephen King réunis.



Même si tout n'est pas parfait, j'ai littéralement adoré les deux histoires citées plus haut, et à elles seules justifient l'achat de cette anthologie. Une chose est certaine, c'est que chez "Lune écarlate" l'originalité est toujours de mise.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Bon.



Il était temps que je lise ce bouquin, acheté il y a plus d'un an... J'ai, malheureusement, je vais dire, le second tome.



Pourquoi malheureusement...

Parce que je suis déçue.



J'ai adoré, mais vraiment adoré, tout le début de cette histoire. La genèse, les parents, l'enfance de Yanis. Car le style poétique à souhait de Valérie Simon fut un pur plaisir de lecture pendant un peu plus de la moitié du bouquin. J'ai trouvé que c'était beau, classique mais magnifiquement tourné, intéressant.



Malheureusement, disais-je, à partir du moment où Kéo débarque, j'ai eu de plus en plus de mal à avancer dans ma lecture. J'ai trouvé que ça devenait mièvre, limite écrit pour "jeune ado". L'intrigue devient plus qu'attendue, et Yanis est totalement incohérente de mon point de vue, que ce soit dans sa psychologie ou ses réactions. Or, l'incohérence, que ce soit de temps, de situation, de lieu ou de personnage, est une chose absolument rédhibitoire pour moi... Et une gamine qui assiste à des sacrifices, même rien que d'animaux depuis ses 3 ans, NE PEUT PAS être à la fois aussi indifférente à la mort un coup, puis la fois d'après aussi sensible que V. Simon veut nous le faire avaler.

Soit elle est hyper-sensible, soit elle est vaccinée, mais pas l'un ou l'autre selon l'humeur de l'auteur, de même que pour sa croyance en le fait qu'elle serait une déesse mais pas en la magie, de même que ses réactions face à ses pouvoirs, de même que sa mémoire à géométrie variable, pour moi, rien ne colle, c'est un kaléidoscope de toutes les réactions et émotions possibles sans la moindre unité. Cela, ça s'appelle "la folie", en ce bas monde. Et avec moi, ce genre de mayonnaise "tout et n'importe quoi" ne prend absolument pas, que cela vienne de monsieur Chattam ou de moins connu... Ancilla est également un personnage à la mémoire courte même si elle est un peu plus cohérente, et le monde dans lequel ces personnages évoluent manque singulièrement de cohésion.



J'ai donc fini ce bouquin plus ou moins à reculons, et de façon pas très attentive parce que pour tout dire, ce personnage central et principal m'a juste donné envie de balancer le bouquin contre le mur. En plus, ça fait des atermoiements pour le moins artificiels, tous ces caprices, du tirage à la ligne, autrement dit... Alors si Kéo voit "une antique sagesse" dans ses yeux lors de leur rencontre, permettez-moi de me demander où peut-elle bien passer pendant toute cette fin chaotique, désordonnée, et ultra-agaçante...



Bref, je suis d'autant plus déçue que le début était vraiment alléchant. Et j'ai pas du tout envie de lire le tome suivant, que j'ai dans ma pal mais qui va sans doute en sortir manu militari...

Ma note : 2,5/5 (j'ai aimé la moitié).
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

J'avais rencontré Valérie Simon, l'année dernière, à la première édition des Grésimaginaires 2015, à Villard Bonnot. La personnalité sympathique de l'auteur m'avait tout de suite plu et j'avais donc décidé de tenter le premier tome de sa tétralogie sur la Pierre d'Arkem : Yanis, Déesse de la mort. Aujourd'hui, je ne regrette pas du tout mon choix car ce tome s'est avéré être un coup de coeur.



Morwen est née de l'union de deux peuples ennemis : sa mère Rosendael était une princesse Elfe qui a choisi pour amant, Laogoon, Prince-Démon de Rhynantes. Tous trois rejetés par les siens, son père confie Morwen encore bébé à l'ambitieuse prêtresse Ancilla. Cette dernière en fera l'objet de son extraordinaire ascension au poste de Première Prêtresse du Temple de Maelduin et la présentera à ses fidèles, comme l'incarnation de la Déesse de la Mort, Yanis. Pendant ce temps, l'Innommable Raban Siwash, incarnation des puissances des ténèbres et enfermé dans la Tour de Ragnarok, attend son heure. Il est attiré par le pouvoir de la fameuse Pierre d'Arkem que Laogoon a confié à Morwen.



Dès que l'on débute les premières pages de ce roman, l'écriture de qualité, riche et poétique m'a immédiatement interpellé et transporté dans l'histoire. Cela n'est pas sans rappeler le style d'écriture luxuriant de Léa Silhol dans la Sève et le Givre.



L'univers de l'auteur dépeint dans le roman, est également très dense : si Valérie Simon reprend différents éléments de la Fantasy classique que nous connaissons tous comme des Elfes, des Fées, des Licornes, des Nains, une Élue, ou un objet qui permettra de défaire une entité démoniaque (Vous pensez comme moi à l'Anneau de Sauron?), je ne pense pas qu'il faille y voir un manque d'originalité. Au contraire, elle semble jouer avec ces codes que nous connaissons tous pour se les réapproprier, les détourner et créer un univers qui lui est propre. Je pense notamment à certains toponymes géographiques de son roman rappelant des éléments de notre propre histoire et des différentes mythologies européennes (la Tour de Ragnarok, par exemple). À mon avis, il faut plus y voir un hommage plutôt qu'une copie. le seul point négatif qui me vient à l'esprit est l'absence d'une carte qui serait utile au lecteur pour situer géographiquement les principaux évènements.



En ce qui concerne l'intrigue, l'auteur prend bien le temps de poser ses jalons : certes, il existe peut-être un manque de rythme et de dynamisme du récit. Néanmoins, cet écueil est vite pallié par les qualités recensées plus haut. Pour ma part, je ne me suis pas ennuyée et je ne me suis pas non plus sentie perdue, dans le foisonnement de l'univers du roman.



Enfin, je terminerai par les personnages : chacun possède son caractère propre et est parfaitement reconnaissable. Ils sont très bien dépeints et laissent peu de place à l'indifférence. Vous connaissez mon amour des "méchants" intelligents et machiavéliques : j'ai donc beaucoup apprécié la prêtresse Ancilla. En revanche, Yanis/Morwen m'a profondément agacé : en même temps, élévée depuis sa plus tendre enfance comme une déesse à qui l'on cède à tous ses caprices, il aurait été difficile de l'imaginer autrement. Néanmoins, il est aisé d'imaginer que ce personnage évoluera dans les prochains tomes de la tétralogie.



En conclusion, Yanis Déesse de la Mort est une très bonne surprise : il s'agit d'un roman très travaillé, agréable à lire et très riche. J'ai donc hâte de partager mes impressions de lecture avec l'auteur, la semaine prochaine aux Grésimaginaires 2016 et bien entendu de me faire dédicacer le second tome!
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Coeur à corps (Recueil)

Valérie Simon était présente aux Aventuriales de Ménétrol à la fin du mois de septembre, j’en ai donc profité pour jeter un oeil aux livres installés devant elle et je me suis laissée tenter par ce recueil de nouvelles, pour le moment le seul à son actif.

Ayant déjà lu l’auteure dans un format long grâce au premier tome de son Cycle d’Arkem (que j’avais bien aimé), j’étais curieuse de la retrouver dans l’exercice pas forcément évident de la nouvelle. Sitôt acheté, sitôt lu et grandement apprécié !



Coeur à corps rassemble 14 textes qui n’ont pas vraiment de thème commun si ce n’est leur appartenance aux littératures de l’Imaginaire et leur caractère finalement assez pessimiste. D’aucun qualifieront plutôt ces nouvelles de résolument « réalistes » (si tant est que l’on puisse associer science-fiction et réalisme) mais pour ma part, j’ai tout de même noté que les dénouements étaient rarement (jamais) très joyeux ou plein d’espoir. Ce qui n’empêche pas – loin de là ! – une grande originalité dans la plupart des intrigues et une belle maîtrise du style !



Comme d’habitude lorsque je chronique un recueil de nouvelles, je ne vous parlerai pas de chacun des textes individuellement, mais en priorité de ceux qui ont le plus retenu mon attention au cours de ma lecture.

Ils sont ici au nombre de 7, auxquels j’ajoute 4 autres nouvelles qui n’ont pas manqué de m’intéresser mais qui sont un poil en dessous, soit parce que le thème me semblait moins original, soit parce que la construction m’a un peu chagrinée… ce qui ne les place donc pas sur le podium avec les 6 précédentes mais tout de même pas loin. Enfin, les 4 derniers textes ne m’ont pas laissé beaucoup de souvenirs quand j’y réfléchis quelques semaines plus tard, alors j’en conclus qu’ils ont moins su retenir mon intérêt.

Ce qui fait tout de même 11 nouvelles sur 14 qui m’ont semblé soit excellentes soit particulièrement intéressantes… quand on connaît l’inégalité de certains recueils, je trouve que Coeur à corps se place dans les meilleurs que j’ai pu découvrir jusque là.



La Vénus du quartier des platanes, nouvelle qui ouvre le recueil, est un choix judicieux. Efficace et surprenante, elle capte l’attention. N’ayant lu de Valérie Simon que son premier tome du Cycle d’Arkem, je ne l’attendais pas dans une histoire si sensuelle et si « impudique » mais force est de constater que cela fonctionne très bien ! J’ai beaucoup aimé cette histoire de vaudou dans le grand immeuble d’une de nos villes contemporaines.

Je te tuerai deux fois, plus SF, m’a rappelé des livres YA que j’ai pu lire sur le thème du clone mais ici, point de jeunesse, des thèmes très adultes (la violence conjugale pour ne citer que celui-ci) et un dénouement assez désespéré (pourtant j’y croyais dur comme fer !)

La Nuit du chat gris m’a terrifiée. C’est LA nouvelle à lire le soir d’Halloween, à mon avis. J’ai un peu la même approche des chats que Valérie Simon : ce sont à la fois des créatures qui me fascinent et que je trouve très belles mais en même temps des animaux qui peuvent me mettre mal à l’aise car ils possèdent parfois un regard dérangeant (qu’est-ce qui se passe dans leur tête ?). Moi qui envisageais de devenir famille d’accueil pour une association sauvant les félins des rues, j’avoue qu’après cette lecture, j’étais quand même un peu refroidie !

Résolument plus SF, encore une fois, Le Numéro 319 met en scène un homme qui se réveille dans un lit d’hôpital sans aucun souvenir ni de qui il est, ni d’où il est. Au fil de ses réveils successifs, il va remettre en place les pièces du puzzle… et la chute est vraiment sympathique. J’ai aimé la « théorie » entraperçue ici et qui là encore, illustre le côté assez féministe de l’auteure !

La Chair du Golem est une des plus longues du recueil, il me semble et donc une des plus développées. On y découvre ainsi l’évolution d’un petit garçon suite au cadeau très spécial offert par son père à son retour d’une mission de l’armée. Encore un texte qui fait froid dans le dos – on surfe un peu avec la folie – et qui est bien mené.

Fenris, l’avant-dernier texte du recueil, nous emmène au Kenya, dans une réserve naturelle. Le héros y découvre des us et coutumes qui lui sont étrangers et va bientôt faire la connaissance d’une jeune femme bien étrange… J’ai beaucoup aimé la magie « primitive » qui émane de cette nouvelle et qui garde une belle part de mystère même lorsque l’on a atteint la dernière page.

Les Mémoires de la Bestia est une nouvelle qui m’a beaucoup plu car Valérie Simon a choisi un point de vue bien précis pour nous conter cette histoire. C’est ce qui fait tout le charme du texte. Je ne peux pas vous en dire bien plus sinon je vous gâche la surprise. J’avais des doutes sur l’identité du narrateur assez vite mais ce n’est vraiment que dans les dernières lignes que l’on a confirmation. Voilà un éclairage un peu nouveau pour une légende bien connue !

Demain, des raviolis m’a interpellé car se situe dans un monde post-apocalyptique intéressant mais il m’a manqué un petit quelque chose… ce qui a également été le cas pour Les Neuf queues de la femme renarde dont l’imaginaire très japonisant m’a fait voyager et m’a offert quelques images assez marquantes mais c’est une nouvelle dont la narration m’a parfois un peu perdue et au final, je ne suis pas sûre d’avoir bien saisi « l’explication ». La Vouivre au bord de l’étang a forcément su me séduire grâce à son aspect résolument merveilleux et féerique, et même si j’ai aimé que l’intrigue se déroule sous le règne de Louis XIV (et non au Moyen Age, comme c’est plus généralement le cas avec le merveilleux), je l’ai trouvée finalement assez classique dans son déroulement ; comme une sorte de conte. C’est la présence de créatures mi-humaines mi-aquatiques au XIXe siècle en mer de Chine qui m’a interpellée dans L’Amour à mort sur les rives de Formose mais je n’ai plus grand souvenir de l’intrigue… dommage !



Comme vous pouvez aisément le constater, Valérie Simon possède une imagination assez débordante car si l’on peut parfois retrouver des thèmes et des constructions assez classiques, dans l’ensemble, les histoires ici contées sont assez inédites et très originales !

Et plus que les thèmes qui m’ont dans l’ensemble beaucoup plu, c’est leur traitement qui m’a convaincue. Ecrire des nouvelles n’est pas chose aisée car il faut parvenir à faire entrer toute une histoire en très peu de pages. Il faut réussir à apporter un grand nombre d’éléments « de base » au lecteur, pour qu’il comprenne quasiment en un seul coup d’œil, dans quel contexte il se situe, qui sont les personnages qu’il suit et quel est le but de l’intrigue. Pas évident de faire entrer de plein fouet le lectorat dans un univers bien clair dans la tête de l’auteur, de le happer dès la première ligne et de l’amener exactement là où on veut en 5, 10, 20 pages maximum.

Généralement, je note des faiblesses et je ressens comme un manque. Je crois que je n’ai jamais rien ressenti de tel en découvrant le recueil de Valérie Simon. Ses 14 histoires tiennent la route et se suffisent à elles-mêmes. Bien sûr, on aimerait que certaines soient développées sur plusieurs centaines de pages supplémentaires, parce qu’il y a parfois matière, mais c’est du superflu, ce n’est pas indispensable. Les développements sont maîtrisés, les chutes tombent juste et les personnages sont dans l’ensemble très bien croqués. On se retrouve à un instant précis dans la vie de ceux-ci et on suit leur évolution sur plus ou moins du long terme. L’auteure nous propose des tableaux, des concentrés de vie qui, je me répète, tiennent la route et nous embarquent sans aucun problème !



Sur des formats courts, c’est aussi l’occasion pour les auteurs de se faire plaisir niveau style. Valérie Simon tente ici quelques petits effets, notamment lorsqu’il s’agit des descriptions. J’ai une nouvelle fois été agréablement surprise par sa plume, très imagée, très sensible. Il lui suffit de quelques mots, parfois de phrases très courtes, pour poser ses scènes et c’est très efficace. Les dialogues ne sont pas ce qui prime ici et c’est tant mieux. J’aime assez lorsque l’on nous offre des passages d’introspection (quand le héros est narrateur) ou lorsque les auteurs privilégient les descriptions, sans jamais tomber dans l’excès. C’est fluide et, encore une fois, maîtrisé.



Très sincèrement, je ne pensais pas trouver autant de belles idées (que d’intrigues originales !), autant d’images marquantes (ce chat… bbbrrrr….) et autant d’émotions dans ce recueil de nouvelles. Si toutes n’ont pas fait l’unanimité (j’en retiens tout de même 7 excellentes et 4 contenant de belles choses), aucune n’a fait un flop. C’est sans doute un des meilleurs recueils que j’ai pu lire jusque ici !
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La Reine des Esprits, tome 1 : Coup d'état

Lorsque j'ai vu la couverture, ma première réaction a été que je le voulais. Sans avoir lu le résumé (ce que je n'ai fait qu'une fois le livre commencé), l'illustration m'avait déjà tapé dans l’œil et je n'ai donc pas hésité à me le procurer dès que les pré-commandes étaient disponibles ! Eh bien je dois dire que je ne regrette pas du tout mon achat, car j'ai passé un excellent moment de lecture !



Dans une royaume où le moindre geste peut être fatal, les Initiées Denaia mènent la barque. Leur particularité d'être belles et de savoir se servir de leurs corps est un atout prépondérant dans leur façon de vivre et d'être haut placées dans les décisions. Cependant, une ombre au tableau vient ternir leur vie toute tracée : la princesse Alia, qui revient justement de leur enseignement. Elles doivent la tuer, si elles ne veulent pas qu'elle leur cause trop de soucis. Elles sont prêtes à tout, mais contre toute attente, Alia a aussi plusieurs talents qu'elle mettra à exécution pour sauver sa vie, son honneur et protéger ceux qu'elle aime. Elle découvrira cependant bien vite qu'elle est plus en danger qu'elle ne le pense, et que cette course contre la montre pourrait lui être fatale.



Donc comme dit plus haut, j'ai vraiment passé un très, très bon moment de lecture ! Je sais que j'ai mis plus de temps que d'habitude à le lire, mais la fatigue ne se contrôle pas, malheureusement. Mais si j'avais pu, j'aurais évidemment enchaîné les pages, tant l'action, le suspense, les complots, les traîtrises sont au rendez-vous. Ici, Valérie Simon nous offre vraiment un univers fantasy de fou. L'ambiance est toujours très électrique, on a du mal à respirer, tant on est pris dans l'aventure dès les premières pages.



Comme je l'ai dit à l'auteure elle-même, son gros point fort c'est qu'elle parvient avec beaucoup de brio à nous faire nous attacher à des personnages que l'on ne croise que sur quelques pages, qui sont juste de passage, ou encore qui viennent juste d'arriver. C'est quand même quelque chose de fort d'y arriver, alors je trouvais important de le noter dans cet avis. L'autre point fort (même si je dois avouer qu'il n'y a QUE des points forts HAHA), c'est qu'elle n'épargne aucun de ses personnages, même si ça nous rend vite tristes, frustrés ! J'ai même eu les larmes aux yeux à un moment précis, alors qu'on avait toutes les explications avant ce dit moment, c'est dire à quel point il est facile de s'attacher à ses personnages !



Commençons par les personnages. Tout d'abord Alia, qui est l'un des personnages centraux du récit. Malgré son jeune âge, elle a un caractère que j'ai beaucoup apprécié. Il faut dire aussi que sa vie n'a pas été la meilleure qu'elle pouvait avoir, surtout vu sa condition de princesse. Très jeune enrôlée auprès des Denaia, elle revient quelques années plus tard auprès de son père, plus forte, mais aussi plus renfermée et taciturne. Et je peux vous dire qu'on la comprend parfaitement, ce qui rend sa psychologie encore plus réelle. Malgré son caractère très fort et un peu brusque à des moments, elle est vraiment très attachante et entière. Ensuite vient le roi. Son caractère est... spécial. Mais ce que je retiens particulièrement de lui, c'est l'amour fort qu'il a envers sa fille, même s'il ne le montre pas. Parfois, les regards veulent tout dire, et ici, l'auteure arrive à faire passer énormément de choses par ce seul biais-là. Du moins, c'est ce que j'ai ressenti. Ensuite, viennent deux autres personnages que j'ai beaucoup apprécié mais dont je ne dirai rien, tout simplement pour vous laisser le plaisir de les découvrir et de les aimer à votre tour, parce que rien ne vaut le plaisir d'être surpris, pas vrai ?



Maintenant, parlons de l'intrigue. Que dire à part qu'elle est parfaite, prenante, addictive, que les retournements de situation sont nombreux, les traîtrises encore plus, les esprits retors bien présents, les problèmes à la cour bien exploités. Bref, rien à redire, vraiment. On sent que l'auteure a vraiment pris plaisir à écrire cette saga, mais encore plus à nous faire souffrir, nous, lecteurs, à nous faire devenir détectives malgré nous et d'être amusée (elle est devin, je suis sûre!) de voir qu'on fait complètement fausse route. Enfin pour ma part, j'ai vraiment fait fausse route. D'habitude, je devine des choses, et là... le bide total ! Et c'est ça qui est bon ! Vraiment bon. Parce que être surpris, choqués, tristes, ça n'a pas de prix quand on est devant un bon roman et qu'on s'imagine presque être devant un film, tant les descriptions sont bien faites et naturelles.



Le fait que le récit soit à la troisième personne du singulier apporte un gros plus à l'histoire, car ainsi, l'auteure a pu incorporer plusieurs personnages, dont nous suivons leur avancée. Autant des gentils que des méchants, ce qui est une très bonne idée, et nous permet de voir que certains ont vraiment un esprit très retors !



En résumé, parce qu'il faut bien s'arrêter quelque part, bien que pour une fois, je pourrais vous spoiler tout le livre, tant chaque page est à découvrir et à aimer, vous l'aurez compris, j'ai adoré cette lecture ! Les complots, les histoires à la cour, les actions, le suspense, tout est présent pour un très bon roman de fantasy, qui se lit très vite et dont on a du mal à décrocher. Les personnages sont tous intéressants à suivre et leur psychologie très travaillée. Il me tarde vraiment de lire le dernier tome, car je ne doute pas d'être encore surprise, bien que plusieurs questions aient trouvé leurs réponses dans ce premier tome.



Justine P.
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La Reine des Esprits, tome 1 : Coup d'état

j'ai était a la base attiré par sa couverture exceptionnelle, il faut le dire vraiment magnifique. Je n'ai pas étè déçu. Je ne suis pas adepte de la fantaisie, mais j'ai beaucoup apprécié cette jeune femme forte, guerrière au caractère comme je l'ai aime . je n'ai pas du tout était perdu par les paysages et ce monde qui ont étaient créé, nous avons assez d'explication et j'ai réussi à me projeter dans cet univers. il y a une petite romance, une bataille, des créatures bizarres il ne m'en fallait pas plus je suis conquise
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Arkem, tome 4 : Morwen, Déesse de l'Amour

Tahnee-Sharn a enfin cédé à l’amour. Et à cause de cela, elle a pris une terrible décision. Elle est partie affronter Raban Siwash, l’Innommable, et purifier la pierre d’Arkem. Seule. En laissant derrière elle la troupe qui l’accompagnait et Kéo Seaghan, le mage de Lannilis, l’homme qu’elle aime et qui lui a donné son nom d’amour, Morwen. Mais elle est loin de se douter que Raban Siwash sait très bien qui elle est et l’attend de pied ferme. Assoiffé de pouvoir, en pleine possession de sa puissance, le séduisant démon est bien décidé à reprendre Arkem et à faire de cette enfant-déesse sa reine. Pourra-t-elle lutter? Et surtout, dans quelle état s’en sortira-t-elle? Car elle qui est née pour accomplir la prophétie pourra-t-elle survivre à la purification?



L’issue de la quête est enfin arrivée et enfin, on va savoir à quoi ressemble Raban Siwash. J’étais plus qu’impatiente et, je l’avoue, je n’ai pas été déçue. En voilà un vrai méchant, pas bête, beau gosse en plus, et surtout qui ne s’en laisse pas conter. Il ne fallait tout de même pas espérer que le pire danger que le monde ait connu et contre qui tout le monde se bat ait sagement attendu sans réagir dans sa tour qu’une blondinette vienne tranquillement lui botter les fesses. De nouvelles surprises nous attendent donc et dès le début, le tome 4 a bien rebondi par rapport à la petite déception laissée par le tome 3 qui m’avait semblé un peu trop attendu. C’est sombre, tortueux, plein de faux-semblants et comme finalement, personne n’a pu réellement prévoir comment se passerait la purification, on ne sait pas vraiment quel monde, quel ordre nouveau on va trouver après.

Et là est aussi l’originalité de cette série: nous proposer l’après. Après la fin de la quête, que reste-t-il? L’identité de Morwen, qui a été avant Tahnee-Sharn, Sinièn ou Yanis, est plus que jamais une véritable énigme. A quoi sert-elle une fois que sa quête est terminée? Nous la retrouvons sur un champ de ruine, errant à la recherche d’elle-même. Tout est à reconstruire, alors elle reconstruit tout: elle erre dans la forêt, trouve asile dans un nouveau pays qui ignore tout d’elle et qui tombe pourtant sous son charme. Le monde des hommes n’est pas pour autant celui de la paix car, là encore, son pouvoir effraie et réveille les plus bas instincts, comme si le mal trouvait toujours un esprit pour s’incarner. La série trouve alors un nouveau souffle, même si on peut se lasser un peu du jeu de cache-cache par lequel passent Kéo et Morwen à se chercher et à se manquer pendant presque tout le roman. De nouvelles questions sont soulevées, sur le véritable destin qu’elle doit accomplir, et j’avoue que la fin m’a laissée une furieuse envie d’une suite tant il y a encore des ficelles à tirer avec les nouveaux personnages qui font leur apparition.
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 3 : Tahne..

L’heure est grave. L’Innommable, le terrible démon enfermé dans sa tour, n’est plus un danger à écarter. Tous les plus grands le savent, et ils savent aussi qu’il est impératif de purifier la pierre d’Arkem qui lui rendra son pouvoir. Pour le moment, elle est entre les mains de Sinièn, une jeune fille issue d’une alliance improbable, porteuse d’espoir pour tous, la seule à maîtriser la terrible pierre et à pouvoir la neutraliser. Elle devient donc Tahnee Sharn, “la lune et les étoiles”, celle qui rassemble les opposés. Et ils se rassemblent, en effet: nains, elfes, démons, magiciennes, humains, licornes, tous unis pour l’accompagner chez les Dragons, là où elle pourra plonger la pierre dans le feu purificateur. Mais la route est longue, les contrées hostiles, et la cohésion du groupe tient à peu de choses. Et surtout, elle doute de son principal soutien de toujours, le mage de Lannilis Kéo Seaghan. Leur attirance mutuelle les réunit autant qu’elle les dresse l’un contre l’autre et surtout, elle trouve qu’il ressemble beaucoup trop à cet Innommable, cet ennemi qu’ils doivent réduire à néant.



Après le coup de coeur du tome précédent, celui-ci a été un petit peu en-dessous de mes attentes. D’abord, je l’ai trouvé beaucoup plus classique, beaucoup plus attendu. La constitution d’une troupe pour accompagner l’héroïne dans sa quête pour détruire l’objet maléfique, bon, ça a eu un petit air de déjà-vu pour moi. Surtout que cette troupe, finalement, n’arrive pas à créer une unité efficace et devient très vite un contexte pour le véritable sujet du livre, à savoir la relation entre Kéo et Tahnee Sharn. Pour le dire clairement, on se demande quand ces deux-là vont enfin conclure. Et là encore, il va falloir attendre un moment pour que ça bouge, tant ils se cherchent et se fuient sans que ce soit toujours forcément compréhensible et justifié. Il n’aurait pas fallu que ça dure plus longtemps, parce que j’aurais fini par trouver ça un peu capricieux.

Heureusement, il n’y a pas non plus que ça dans Arkem. Valérie Simon a une mythologie fantastique bien à elle et à chaque fois, j’en suis bluffée. Après avoir adoré ce qu’elle avait fait des licornes dans les tomes précédents, j’ai découvert avec ravissement ses dragons, des créatures aussi puissantes et respectées qu’effrayantes, qui ne communiquent qu’avec de rares élus. Eux, par contre, je m’y suis beaucoup attaché, car s’ils tiennent le rôle de monture et compagnon de voyage, ils ont aussi cette prestance qui en fait des personnages à part entière, fiers et supérieurs, qui peuvent prendre leur indépendance à tout moment. Leur relation avec les protagonistes sont donc telles qu’on se demande qui du dragon ou de son cavalier guide l’autre. Et bien évidemment, le clou du livre reste la Reine Vampire, bien loin du romantisme auquel on peut être habitué maintenant : un monstre à la séduction trompeuse qui attire par le sang et le sexe pour mieux redevenir une bête à la première occasion. Des créatures surprenantes, complexes, avec lesquelles il ne faut pas s’attendre à être en terrain connu. Le point fort de ce roman, ce sont donc les multiples rencontres qui jalonnent la route, dont on ne sait jamais vraiment s’ils vont être alliés ou ennemis. La présence sourde de Raban Siwash, l’Innommable, qui menace et se rapproche crée une réelle attente pour le tome final.
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Coup d'état, tome 1 : La reine des esprits

Coup de cœur pour ce roman dévoré en un après-midi !

Quand la princesse Alia, exilée depuis des années par son père, revient dans son royaume, ce n'est pas peu dire qu'elle est en colère. Le fait d'avoir failli se faire assassiner dès son arrivée ne va pas améliorer son humeur ... Mais qui lui en veut, et en quoi son retour gêne-t-il à ce point ?

Complots, trahisons, jeux de séduction et de pouvoir, on ne s'ennuie pas une seconde dans cet excellent roman young adult ! Le caractère de la princesse contribue aussi pour beaucoup à la qualité de l'histoire, de même que les autres personnages, complexes et intrigants à souhait.

Un roman palpitant et envoûtant, qui se savoure et se dévore ! Un seul regret : devoir attendre le tome 2 après une fin à couper le souffle ...
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Dans toutes les nouvelles, un logatome a été imposé — stégobulle — et chaque auteur doit parvenir à caser quelque part ce non-mot. Une idée plutôt sympathique qui m'a rappelé l'époque où je faisais du théâtre !

La première nouvelle proposée par Sidonie Gatel, Lapis Lazulis, m'a beaucoup plu. On y retrouve une ambiance de "chasse aux sorcières" où certains doivent cacher leur véritable nature pour survivre. J'ai trouvé l'utilisation du terme imposé très réussie, peut-être la meilleure du recueil, à mon goût, avec celle de Barbara Cordier. Cela faisait très naturel et s'intégrait parfaitement. Dans d'autres histoires, j'ai presque eu l'impression d'un mot "rajouté après coup parce qu'il le fallait" et c'était dommage.

La deuxième nouvelle, Castrum Liberonis, de Sylvie Arnoux présentait une légende intéressante mais dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger. Sans parvenir à comprendre vraiment pourquoi cependant !?

Il y avait ensuite la nouvelle La renaissance d'Aya de Valérie Simon que j'ai bien aimée avec sa sombre histoire de malédiction... Le format et le style "nouvelle" m'a semblé très bien respecté là où d'autres récits de ce recueil m'ont plus donné un effet de "roman court" dans leur construction. Cependant, le déroulement reste très classique donc sans grand coup de théâtre pour moi.

Kirenka proposait ensuite une ambiance nippone avec Ren, la légende du chat-vampire. Si le titre prête à sourire, j'ai trouvé cette histoire très bien menée avec une belle originalité dans l'ambiance.

Le règne de Déléora écrit par Callie J. Deroy m'a beaucoup plu : j'ai aimé le renversement de situation et le très beau travail sur le point de vue dévoilé uniquement par la chute.

Le tueur des brumes de Barbara Cordier a également sur me plaire : une société matriarcale, une héroïne amorale... De bons ingrédients pour une nouvelle décalée !

Les couloirs de Vürdrang de Patrick Godard clôture enfin cette anthologie. L'écriture est ici plus dans un style light-fantasy. J'ai bien aimé le récit en lui-même mais j'ai eu beaucoup de mal à accrocher car il y avait, pour moi, trop de termes spécifiques à l'univers pour ce format d'écriture. Le recours systématique à la note en bas de page n'a pas su me titiller.



Au final, voici un recueil très varié et qui permet de trouver son bonheur, assurément ! La couverture (très chouette au passage !) indique "collection jeune adulte" mais rien d'infantilisant, au contraire !



À noter, ce livre est imprimé avec la fameuse police d'écriture adaptée aux personnes dyslexiques mais les textes en eux-mêmes (structures de phrases, choix du vocabulaire et donc des graphies) ne sont pas adaptés pour autant.
Lien : http://jeanneselene.blogspot..
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Après le polar et l’érotisme, voici la fantasy et la proposition de s’adresser à un public « jeune adulte », soit à partir de treize ans. Avec cette étiquette, on pourrait craindre des textes édulcorés, moins tranchants que prévu, mais l’anthologie s’en sort avec les honneurs. Tout est bien noir, et on ne peut pas tellement dire que la violence nous est épargnée. La limite d’âge permet surtout d’éviter la tentation de flirter avec les limites de la décence et un lecteur qui apprécie les petits frissons sans pour autant s’amuser d’un étalage de perversions y trouvera facilement son compte. Sans aller dans la complexité, les textes sont loin d’être simplifiés à l’excès. Les treize ans et plus sont pris pour des lecteurs comme les autres et non des enfants à moitié analphabètes. J’ai tenu à ne pas trop trahir mon écriture pour ma nouvelle, et il a été agréable de constater que les six autres auteurs sélectionnés maîtrisent également très bien la langue, le rythme, la progression de leur histoire.



Lapis lazulis de Sidonie Gatel est certainement le texte le plus touchant de l’ouvrage. Il est très justement placé en premier, ce qui permet une entrée en douceur dans une série d’univers qui n’auront rien de très enchanteur. Nous avons une histoire assez classique de la fantasy sur un fond de chasse aux sorcières, avec une bonne progression. La petite présentation de l’auteur nous apprend qu’il s’agit de son premier texte publié, et c’est une entrée plutôt réussie dans le monde de l’imaginaire !



Castrum Liberonis est la nouvelle la moins fantasy de l’ensemble. Sylvie Arnoux s’appuie sur une légende régionale pour entraîner le lecteur dans une inquiétante guerre de pouvoir médiévale fantastique. En toute franchise, j’ai un peu moins adhéré. L’idée m’a semblé quelque peu trop ambitieuse dans ce format, et de manière parfaitement subjective, les histoires de pacte démoniaque me laissent souvent de marbre. Castrum Liberonis a cependant le mérite de proposer un univers moins dépaysant que les autres, en ajoutant à la diversité du titre.



Avec La Renaissance d’Aya, Valérie Simon propose certainement le texte le mieux écrit du collectif. Sa plume n’est pas débutante, et cela se sent d’emblée. Les schémas ordinaires du conte sont repris à la perfection. C’est à un point que l’on attend avec impatience la conclusion pour savoir à quel moment l’auteur décidera de nous emporter vers quelque chose de moins convenu. Heureusement, le fin mot est à la hauteur. J’ai apprécié le pastiche tout en regrettant que l’auteur ne donne pas des signes de ses intentions assez tôt. Le virement est un peu brutal, mais parfaitement cohérent, et on ne peut que sourire à la morale ironique qu’il nous livre.



Ren, la légende du chat-vampire permet de s’échapper un peu des châteaux-forts occidentaux, pour une visite au Japon médiéval. Le changement d’air fait du bien. L’écriture de Kinrenka est aussi fluide que légère, on apprécie le voyage inspiré par des légères plus orientales. En peu de pages, les personnages deviennent assez attachants pour que l’on s’inquiète de leur sort et, à ce titre, cette nouvelle est sans doute celle qui s’adresse le mieux aux adolescents.



Mon petit coup de cœur va cependant à Callie J. Deroy et son Règne de Déléora. Contrairement aux autres auteurs, Callie prend le parti de ne rien nous décrire d’autre qu’une bataille. L’action est immédiate, le personnage et la situation globale posée en même temps que le combat, et l’on se surprend à suivre un combat sur lequel on ne sait presque rien, à prendre parti pour l’héroïne de l’aventure sans connaître les tenants et aboutissants de tout cela. Même sans une chute assez délicieuse, le texte restait bon en exécutant à lui seul la prouesse de tenir grâce à une simple description coupée au milieu de ce qui semble une plus bien plus vaste fresque.



Une bonne surprise aussi avec Les couloirs de Vüdrang de Patrick Godard qui mise sur l’humour en nous contant le périple d’une drôle d’équipée composée d’un guerrier, du barde Rocquer Djonnie et d’une elfe défigurée. J’ai beaucoup aimé les fausses sources de bas de page qui permettent de compléter efficacement un univers jalonné de petites histoires et de créatures surprenantes. On sent que l’auteur s’amuse beaucoup avec le genre, et la conclusion à tout cela est une bonne manière de quitter la fantasy pour revenir à la réalité.



L’Antho-noire …pour nuits de légendes est d’une assez belle variété pour ne pas s’adresser uniquement aux lecteurs de fantasy, une simple préférence pour les fins glaçantes devrait suffire !
Lien : http://unityeiden.fr/antho-n..
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

"Les amants sont issus de deux races ennemies, Elfe et Demon, et un enfant va naître de cette union inattendue. Cet enfant sera d'exception car, par ces deux races,il concentrera l'univers, créant un lien entre le jour et la nuit.Son existence sera remplie de pouvoirs inconnus"



Cette citation extraite du livre (p54) représente parfaitement l'intrigue principale de ce premier tome.



J'étais impatiente de découvrir ce premier tome, le présentant depuis plusieurs mois dans mes PALM, mais me faisant rattraper par le temps, je n'arrivais pas à le caser. C'est finalement avec Les mondes de Luthien que j'ai sorti ce livre de ma PAL! L'idée d'une lecture commune est bien tombée et je vous avoue que je ne regrette pas du tout de l'avoir sorti, et encore plus à ce moment. Car j'ai enchaîné beaucoup de Young Adult le mois dernier et ces premières semaines d'avril, et je commençais sérieusement à saturer!



Yanis déesse de la mort est ce que j'appelle de la fantasy romantique (au même titre que le poison écarlate de Marion V Snyder par exemple). Le livre est découpé en deux parties, et j'ai été surprise dans la première de découvrir l'histoire des parents de Yanis. C'était une très agréable découverte, de celles qui nous permettent de mieux comprendre l'univers crée par l'auteur. En effet, on rencontre au début du livre Rosaendel, une princesse elfe, et Laocoon, un prince démon. Ces deux peuples que tout oppose, et qui se font continuellement la guerre, vont voir leur enfant tomber éperdument amoureux l'un de l'autre, tel Roméo & Juliette. Toute la première partie est très lyrique, très bien écrite. C'est poétique et j'ai été embarquée dès les premiers chapitres!



On suit donc cet amour tragique, puis la conception de Yanis et pourquoi elle est livrée dans les mains d'Ancilla, une prêtresse mortelle.



L'univers prend place petit à petit. Puis dans la seconde partie, on découvre Yanis, cette enfant mi elfe mi démon mais qui est persuadée d'être une déesse de la mort, immortelle, et surtout qui se voue à la religion inculquée par sa tutrice Ancilla. Un jour, l'arrivée incongrue dans le temple d'un mage va renverser l'univers de Yanis, qui va tout doucement ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure et qui la forcera à s'interroger sur certains pouvoirs qu'elle possède. Yanis étant jeune et pensant qu'elle est une déesse, son comportement est parfois puéril ou capricieux, mais pas du genre à agacer puisque son contexte est tellement compréhensible qu'on lui pardonne très facilement ses réactions!





J'ai aussi été surprise de réaliser que Yanis n'est pas celle qui est en couverture. Cette personne en est une autre, du moins l'ai-je fortement pensé en lisant la description des personnages secondaires.





Dans l'ensemble, ce tome est assez calme, les évènements arrivent petit à petit, mais cela ne m'a pas gêné. J'ai tellement aimé l'écriture de l'auteure, son style, ses descriptions.. J'ai complètement voyagé dans un nouveau monde grace à elle. Il me manquait juste une carte en début de livre, j'espère qu'il y en aura une dans les tomes suivants. Si vous désirez découvrir une écriture poétique, lyrique et qui vous transporte dans de la fantasy romantique, je vous recommande de découvrir ce livre!
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Une nouvelle anthologie de La cabane à mots, qui pour moi surpasse à chaque fois la précédente. Les thèmes changent, mais le bonheur de lire ces nouvelles est toujours au rendez-vous ! Nous voilà plongés cette fois dans l'univers médiéval et fantastique à la fois donnant de très jolies histoires, mêlant drôlerie, humour, sensibilité, noirceur...Toujours le système de recueil de nouvelles, donnant du rythme à la lecture, la possibilité de lire celle que l'on veut, dans n'importe quel ordre...Et surtout, La Cabane à Mots donne la possibilité à de nouveaux auteurs de s'exprimer, et c'est vraiment sympa de leur donner une chance d'être publiés, et dans celle-ci, il y a 3 nouveaux auteurs..bravo à eux !! Et enfin, et c'est très important de le signaler, toujours cette police d'écriture pour dyslexique, comme dans la précédente Antho-noire, aidant à la lecture et ne gênant nullement, c'est vraiment quelque chose que j'apprécie beaucoup. La Cabane à Mots aide aussi bien les auteurs que les lecteurs et je les en remercie !! Toujours la même particularité, un mot comment dans chaque histoire...à vous de le découvrir ! J'ai beaucoup aimé ce nouvel opus, vraiment de très bonnes histoires avec des fins à me couper le souffle, très très bon moment, plongez vite dedans! Et un dernier point....comme vous pouvez le voir, une superbe couverture !!
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Arkem, la pierre des ténèbres, tome 1 : Yanis..

Lorsque j'ai acheté ce premier tome l'année dernière lors d'un salon, ce n'est pas vraiment l'illustration de couverture ou le résumé de la quatrième qui m'ont convaincue, mais plutôt la disponibilité et le discours de la créatrice : Valérie Simon. Un titre imaginaire, publié dans une petite maison que j'aime bien (le Riez) et une auteure lyonnaise ; trois bonnes raisons pour craquer... Et même si j'ai mis un an pour ouvrir ce premier tome, je ne regrette absolument pas mon achat, bien au contraire !

Surprenant est l'adjectif qui qualifie le mieux ma lecture. J'ai été surprise par le fond, surprise par la construction de l'intrigue et surprise par la forme. Le tout dans le bon sens, rassurez-vous ! Voilà pourquoi samedi, lors du même salon, j'ai acheté avec plaisir le deuxième tome de cette saga... et j'espère vous en parler avant l'année prochaine !



L'étonnement est survenu dès les premières pages, en constatant que l'héroïne décrite dans la quatrième de couverture n'est alors même pas née ! En effet, la première centaine de pages est consacrée à l'histoire d'amour de ses parents : la jolie et gracieuse princesse des Elfes, Rosendael et le puissant et charismatique prince des démons de Rhynantes, Laocoon. Entre elfes et démons la guerre fait rage et, à l'instar des Capulet et des Montaigu, les familles respectives des amoureux ne vont pas voir cette romance du bon œil. De Shakespeare, je trouve que Valérie Simon s'est aussi inspirée, avec Le Songe d'une nuit d'été notamment. Cette première partie très féérique m'a en effet plus fait penser au règne de Titania et Obéron plutôt qu'à celui de Galadriel en Terre du Milieu. Pendant ma lecture, je me suis également souvenue de La Fille du roi des elfes de Lord Dunsany mais je ne peux pas jurer de l'exactitude de ce souvenir qui se base davantage sur une impression que sur une analyse aboutie. Tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé cette atmosphère un peu hors du temps qui abrite une histoire d'amour certes cousue de fils blancs, mais tout de même très belle et poétique. Vous vous en doutez, la naissance de l'enfant ne se fera pas sans souffrance et sans perte.

Née Morwen, la petite fille grandit sous l'identité de Yanis, déesse de la Mort, dans un temple, élevée sans amour par Ancilla la Prêtresse Première. La deuxième partie du texte s'attarde sur l'enfance puis sur l'adolescence de cette enfant isolée, obligée de tenir un rôle pour lequel elle n'a aucune foi. Tour à tour capricieuse, mature et désemparée, le lecteur ne peut pas rester de marbre face à cette héroïne. L'héroïne, c'est un peu là la force de ce premier tome qui, introduisant tout l'univers, l'histoire et les personnages, offre un peu plus d'émotions et de promiscuité grâce à cette demoiselle. Bien sûr elle m'a parfois tapé sur le système – adolescence oblige – mais dans l'ensemble, je l'ai trouvée vraiment très émouvante. Elle est à la fois forte (son héritage elfique et démon n'est pas loin) et fragile car complètement innocente. Elle n'a connu que les murs du temple et ce qu'a bien voulu lui apprendre sa tutrice, le reste de son apprentissage s'est fait grâce aux livres qu'elle a eu l'occasion de lire. A l'aube de ses 17 ans elle possède donc à la fois la fougue de l'adolescence, la puissance de son héritage, mais aussi la naïveté d'un regard neuf qui n'a jamais rien vu et vécu.



Et figurez-vous qu'alors qu'elle commence à douter de son rôle et à s'ennuyer dans celui-ci, elle va faire la connaissance imprévue d'un mage prisonnier du souterrain du temple. Venu piller le trésor des lieux, convaincu qu'il pourrait y trouver une des deux parties de la pierre d'Arkem, le jeune homme est retenu captif par Yanis elle-même qui trouve-là l'occasion de se divertir tout en en apprenant plus sur le monde extérieur. Une relation ambigüe va lier les deux êtres solitaires, chacun semblant comprendre qu'il pourrait apprendre beaucoup de l'autre. Si je n'ai pas toujours compris les réactions des deux personnages, notamment lorsqu'ils sont face à face, j'ai en revanche été relativement surprise par l'évolution de ce qui se passe entre eux.



A vrai dire, j'ai été de surprise en surprise, narrativement parlant. Certains livres sont ainsi faits que vous pouvez résumer tout le développement de l'histoire et son dénouement, à peine la première page lue. Ici, je n'ai jamais pu prédire ce qui allait se passer, je tournais les pages sans savoir ce que j'allais trouver dans la suivante et la "fin" de ce premier tome est à des lieues de ce que j'aurais pu imaginer en ouvrant cet opus. Alors un grand merci à Valérie Simon pour son originalité et sa maîtrise de l'intrigue !



Quant au monde créé pour l’occasion - il faut bien en parler puisque je vous rappelle qu’il s’agit de fantasy pure, l’univers où se situe l’action est donc totalement inventé - même s’il semble assez classique, il a un « je-ne-sais-quoi » d’assez marquant et palpable. Je regrettais l’absence de carte dans l’ouvrage mais Valérie Simon m’en a remise une lors de la dédicace samedi dernier, et je trouve que c’est très utile pour aider à visualiser la géographie du monde proposé. Pas indispensable, mais personnellement, j’aime bien savoir où je vais !

J’ai en revanche, vraiment adoré l’ambiance dans le temple et autour des rituels. Des prêtresses protégées par des eunuques, des sacrifices d’animaux… j’ai aimé trouvé de l’inspiration antique dans ces descriptions. D’ailleurs, pendant ma lecture, j’ai réécouté Daemonia Nymphe, et je trouve que les deux collent assez bien. Je ne peux que vous conseiller l’écoute de Daemonos pour découvrir ce groupe de musique grecque antique.



Et en parlant de descriptions, je terminerai cette chronique un peu brouillonne sur la plume de l’auteure, plume que j’ai trouvée à la fois riche et fluide, détaillée mais pas trop, visuelle juste ce qu’il faut, parfois assez poétique (notamment dans la première partie) et généralement assez percutante.



Si les tomes suivants sont à l’image de celui-ci, je pense qu’un grand nombre de lecteurs pourront s’y retrouver : jeunes ou moins jeunes, lecteurs de fantasy aguerris ou non, hommes ou femmes… Je pense que chacun y trouvera un petit quelque chose qui lui plaira. Pour ma part, je retiens la surprise du chemin pris par l’intrigue, l’héroïne touchante dans sa détresse et sa personnalité paradoxale et l’aspect antiquisant de ce culte à la déesse de la Mort. Le deuxième tome promet une évolution du côté de l’héroïne et de nouvelles rencontres… il me tarde de lire ça !
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Sang tripes et boyaux

Une anthologie sanguinolente ! J'aime ça !



13 nouvelles sur les trolls - grands ou petits, en fantaisie ou en SF, intelligent ou non - à découvrir impérativement.

 

J'ai particulièrement aimé celles dans des univers de fantaisie, comme l'histoire de Valentin Gatel et l'art de cuisiner les humains.



Toutefois, elles valent toutes le détour, mais l'univers de la fantaisie reste ce que je préfère. 



 



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Le Vampire des Origines, Livre 2 - Anthologie

Une anthologie, c'est un peu comme un assortiment de petits biscuits ! Vous savez, ceux dans les grosses boîtes en fer, avec trois étages, et dont on aime tous les goûter, même si nous avons toujours des préférences ;)

Il y a nos favoris, qui se dévorent trop vite et que l'on aimerait pouvoir trouver en paquets individuels pour s'en repaître jusqu'à plus faim.

Ceux qui ne nous inspirent pas trop à vue d'oeil, mais qui une fois dans la bouche s'avèrent être délicieusement surprenants.

Ou bien ceux dont l'apparence vous fait succomber, mais qui finalement sont moins savoureux qu'espérés, voire carrément décevants...

Voici donc 15 petits récits (ou biscuits) vampiriques, écrits par des auteurs différents, à consommer sans modération...

Une collation qui m'a procurée des sensations diverses et inégales, dans laquelle les mordus du genre trouveront quelques délices à se mettre sous les crocs, et comme moi, des auteurs à suivre ;-)

Rappelons également que cette anthologie a remporté le Prix Masterton 2016

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La Reine des Esprits, tome 1 : Coup d'état

J'ai passé un excellent moment avec ce premier tome :

Valérie Simon nous décrit de superbes paysages : la ville principale, Télessine, se situe dans le royaume d’Alsybeen dont la principale source d’énergie est le Cristal (ça m'a d'ailleurs fortement rappelé Final Fantasy XIV). Ce système économique est la raison de lutte principale des Denaia qui veulent s'en emparer pour étendre leur pouvoir. Cependant, il faut éliminer

l'héritière du royaume pour mettre la main sur cette énergie. Mais ce n'est pas le seul clan dans la course, et le peuple des Rauthans est également un danger pour la princesse.



Heureusement, cette dernière n'est pas sans ressources, puisque, outre son caractère ingénu, volontaire et indépendant, Alia se découvre des pouvoirs particuliers... (je me tairais bien entendu pour ne pas vous gâcher la surprise) qui vont l'aider à lutter. Autour d'elle gravitent plusieurs personnes. Celles qui m'ont le plus marqué sont : Meker, son garde du corps fou d'amour et très touchant et Javis qui est un mercenaire mystérieux que j'ai adoré découvrir et que j'ai hâte de retrouver. J'ai aussi beaucoup aimé ces Initiées Denaïa, leur sournoiserie m'a plu, j'aime ces personnages haïssables bien travaillés ! J'ai hâte d'en apprendre plus sur la Mère des Initiées qui restent dans l'ombre mais dont on imagine très bien la puissance qu'elle représente.

Belles, sensuelles et cruelles, je cerne à présent mieux la dédicace faite par l'auteure lors du salon des Imaginales :)



J'ai eu cependant un peu de mal avec les noms des personnages parfois trop longs et donc trop compliqués à retenir (ceux qui me connaissent bien savent que j'ai la mémoire d'un poisson rouge en la matière) et j'aurai également aimé avoir un annexe ou un glossaire concernant toutes les créatures exotiques évoquées : trehorns, gwars, etc...



Les descriptions suffisent parfaitement à imaginer le décor !

J'ai été complètement dépaysée durant toute ma lecture, que ce soit par ces paysages de cristaux, par ces villages troglodytes au bord des falaises, ou encore par les belles plages de sable décrites par Valérie Simon.

Les créatures donnent aussi la part belle au voyage, puisque ce sont principalement des reptiles (si j'ai bien compris) terrestres ou volants.



Le style du roman est immersif de par le découpage en plusieurs points de vue. On ne se perd pas et Valérie tisse sa toile et nous donne les révélations au compte goutte. La dernière partie m'a complètement séduite, j'ai d'ailleurs lu la moitié du roman en 2 jours alors qu'avec ma fatigue précédente, j'avais mis 15 jours pour lire les 200 premières pages ! Le combat final est

super bien décrit, haletant, et cette fin?!!! Mais j'ai trop envie de connaître la suite !

Elle nous laisse avec plein de questions et l'attente du tome 2 va être longue !





D'ailleurs, j'espère que Valérie Simon pensera à mettre un résumé du tome 1 ainsi qu'un annexe au moins pour permettre au lecteur de se

repérer dans son univers :)



Vengeance, combats, manipulations et un peu de romance sont les ingrédients de ce récit. Ce roman est une superbe découverte, l'univers construit est maîtrisé, dépaysant, plein de mystères, que ce soit autour des Denaïa, des Rauthans ou concernant la princesse Alia. La multi-narration apporte une dynamique au récit. Il me tarde de découvrir la suite et en savoir plus sur Alia, mais aussi sur la Mère des Initiées, ainsi que sur les personnages secondaires qui ont su me charmer.

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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Comme à son habitude, la cabane à trié avec soin les textes reçus pour créer une anthologie diversifiée et pleine de surprise. On y retrouve des habitués comme de nouveaux talents. Il y a peut-être encore quelques imperfections dans certains textes mais aussi de pures merveilles. Tout le monde peut y trouver l'histoire qui le séduira, comme en détester certaines, car c'est ce qui fait le charme d'une anthologie. Il y en a pour tous les goûts.
Lien : http://lanaellogan.canalblog..
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