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Critiques de Véronique Bizot (64)
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Âme qui vive

Dans son troisième roman, Véronique Bizot met en scène, entre autres, un jeune homme qui ne parle plus mais qui pense énormément en attendant la délivrance.
Lien : http://new.humanite.fr/cultu..
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Âme qui vive

Quatre hommes vivent isolés dans la campagne. Notre narrateur est plongé dans un silence depuis l'incendie qui a détruit en grande partie la maison de sa famille. Son frère habitant en Italie et beaucoup plus âgé est la seule famille qui lui reste. Il revient pour s'occuper de son jeune frère frère.



Fouks auteur de pièces de théâtre a choisi l'isolement tout comme Montoya le dernier arrivé. La solitude dont ils s'en accompagnent fort bien est rompue par les visites. Ainsi les trois maisons assez inhospitalières sont le théâtre d'échanges entre cette "famille" composée par ses habitants. Son frère, Fouks et Montoya veillent sur le narrateur avec une bienveillance drapée dans de la pudeur. Si le narrateur n' a guère de souvenirs de ses parents, de ses frères et soeurs, il observe avec minutie et écoute ce qui se dit quand tous se rencontrent dans l'une des maisons.



la suite sur : http://fibromaman.blogspot.fr/2014/03/veronique-bizot-ame-qui-vive.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Âme qui vive

Je suis restée sur le côté avec ce livre, tout en ambiance mélancolique, personnages énigmatiques et hors du monde. Solitude, secret et silence...



Ni les longues phrases un peu solennelles de Véronique Bizot, ni son récit étrange qui ne cherche pas toujours le sens, ni ses digressions poétiques et énigmatiques n'ont emporté mon adhésion.

Tout m' a paru un peu vain et artificiel.
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Âme qui vive

Ce roman m'a laissée plutôt perplexe. C'est une très belle écriture, exigeante mais accrocheuse, dans laquelle on se laisse embarquer. Mais la brièveté du roman, les nombreuses ellipses de la narration et le regard très extérieur porté sur les personnages m'ont laissée vraiment sur ma faim. Au moment où je l'ai refermé, j'ai eu ce sentiment désagréable de "oui, et donc... ?". Et quelques jours après, je n'en ai qu'un souvenir très vague.

Aussitôt lu, aussitôt oublié donc... Il ne reste que quelques images touchantes du narrateur, enfermé dans sa bulle.
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Âme qui vive

On retrou­ve ici son ton pince-sans-rire et son écriture qui se déroule et se renroule à l'infini, comme un mètre de bricolage télescopique.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Futurs parfaits

Je reste perplexe. Ces nouvelles parlent de petits ou grands événements, d'impression, de questionnements, de situations parfois absurdes. Elles ne sont pas faciles à lire. J'ai eu un peu de mal à me souvenir de toutes. Deux ou trois sortent cependant du lot : Berline, mais surtout les deux dernières Loin d'Alexander Street et l'Eté des Pastern... qui pour ma part sauvent le recueil.
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Futurs parfaits

Débordant d'une humanité soigneusement observée, Bizot éclaire les fragilités de l'âme et les attrape-nigauds du temps qui passe. L'humour noir en embuscade.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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Futurs parfaits

« Jean est arrivé avec un gâteau, du moins a-t-il déclaré qu’il avait apporté un gâteau, assez gros, lui semblait-il, pour nous tous, après quoi il a souri et, souriant toujours, il s’est effondré sur les tomettes de la salle à manger où il est mort. » Ainsi débute l’une des onze nouvelles de ce recueil et ça donne plutôt bien leur ton général. Véronique Bizot, dont j’avais déjà beaucoup apprécié les deux romans* que j’ai lus, ne souscrit pas à un quelconque code. Il n’est donc pas question de chute, de progression narrative, d’attente créée ou non, pas même de thème, d’ailleurs (tout au plus est-il à chaque fois question, d’une manière ou d’une autre, d’habitation). Non, ce qu’elle fait, c’est saisir un instant, une situation, un moment et l’étirer dans tous les sens possibles pour en extraire une forme d’exactitude. Ainsi, dans « A très bientôt », c’est autour d’une invitation non rendue que s’articule le texte; deux écrivains se sont établis à la campagne et ont invité, après une intervention à la petite bibliothèque du village, la bibliothécaire et son mari ainsi qu’une prof de français et son mari. Tout s’est bien passé. Mais personne ne les a invités en retour. Et c’est sur cette interrogation, anodine et qui ne crée pas de malaise particulier, que se mettent en place de longues phrases fascinantes qui, tout en s’inscrivant parfaitement dans l’univers de l’histoire déclinée, ne nous emmènent jamais tout à fait où nous pensions. Tout en volutes et spirales, l’univers très particulier de cette autrice est addictif au possible. J’aime énormément !



« Âme qui vive » et « Mon couronnement »
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Les Jardiniers

Véronique Bizot est douée pour créer une atmosphère étrange, en apparence banale mais où l'on sent poindre quelque chose de moins innocent. Le ton, distancié et souvent caustique est savoureux, il n'y a plus qu'à attendre la chute, absurde ou féroce, c'est selon.



Pourtant, dans ces sept nouvelles nous sommes entre gens bien. Ce qui n'empêche pas les petites ou grandes vengeances de mijoter doucement, mais sûrement. Comme par exemple dans "la femme de Georges" où un narrateur observe une piscine en contrebas, sans que nous comprenions le lien entre les occupants. La chute est glaçante.



Quant à la jeune mariée anglaise de l'extrait, si elle crie autant, c'est qu'elle affirme avoir vu des rats en entrant dans sa chambre. Des rats dans un hôtel de luxe ! Est-ce vrai, est-ce inventé ? Et dans quel but ?



Dans la première nouvelle, une soeur se venge de son frère absent depuis trop longtemps en transformant le jardin de la propriété. Lorsqu'il rentre enfin, la jungle qu'il avait laissée volontairement prospérer a été transformée en jardin au cordeau, fleuri et domestiqué à outrance. Les jardiniers qui y travaillent tous les jours narguent le narrateur exaspéré.



Et que dire de ce beau-père tout juste arrivé d'Arménie dans une tour de luxe parisienne. Le temps que son gendre tourne le dos, il a disparu, défenestré. Comment l'annoncer à sa fille, à l'étranger pour son travail, comme toujours. Le narrateur préfère ramener le corps du beau-père en Arménie et l'enterrer à la va-vite.



Des narrations simples, mais décalées, des phrases longues, des petites digressions, je n'ai jamais été déçue par un texte de l'autrice, que ce soit les nouvelles ou les romans. J'en ai encore quelques uns à découvrir.




Lien : http://legoutdeslivres.haute..
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Les Jardiniers

Véronique Bizot est une écrivaine française née à Paris en 1958. Elle écrit des nouvelles et de courts romans. Les Jardiniers est un recueil de 6 nouvelles paru en 2008.

Tout est assez étrange avec ce bouquin. Ne serait-ce, déjà, que la façon dont il m’est arrivé entre les mains puisque je l’ai trouvé sur un banc parisien, entre la Sainte Chapelle et le Palais de Justice, où il attendait qu’un curieux se penche sur son cas. Ce que je fis, jamais à renâcler devant une lecture gratuite et fort aise l’ayant terminé, de cette bonne affaire. Oui, ce recueil est excellent.

Excellent car toujours déroutant ou surprenant. Véronique Bizot construit ses nouvelles avec une subtilité très maitrisée, chaque texte est très détaillé pour ce qui est accessoire mais très flou, pour ne pas dire plus parfois, pour l’essentiel ! Au mieux des bribes d’explications viennent a postériori éclairer le lecteur. Des dialogues, sans tirets pour les marquer, ajoutent à la densité et achèvent de vous plonger dans la perplexité.

Si on ne sait pas toujours de quoi il est réellement question dans certaines de ces nouvelles, n’allez pas croire qu’on s’en désintéresse, au contraire, c’est ce qui en fait le charme ! Par exemple, cet hôtel huppé au Portugal (L’Hôtel) où séjourne un couple de jeunes mariés, la jeune femme se plaint d’avoir vu des rats dans sa chambre, est-ce vrai ou faux ? En tout cas, c’est assez drôle. A l’inverse, dans La femme de Georges, la chute est digne d’un roman noir, quant à La Tour, là nous sommes dans une gentille extravagance avec un beau-père qui se défenestre à peine arrivé à Paris et le gendre avec un ami vont ramener le corps dans un bled d’Arménie pour l’enterrer de leurs propres mains on ne sait pas trop où… ça ressemble à du n’importe quoi dit comme ça, mais en fait c’est captivant car Véronique Bizot écrit très bien et chaque ligne nous réserve une surprise ou une interrogation.

Alors n’hésitez pas, si ce court bouquin passe à votre portée, sautez dessus, il mérite qu’on s’y attarde.

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Les Jardiniers

Six nouvelles et presque autant de surprises. Car l'univers de Véronique Bizot peut basculer à tout moment du quotidien le plus banal à une espèce de douce folie ambiante. Je voudrais vous livrer la dernière phrase de la quatrième de couverture "tout ce petit monde creuse sa tombe comme on taille des haies. Nous sommes tous des jardiniers". C'est un constat plutôt sombre car on s'acharne à travailler, à embellir, à couper droit pour au final être obligé de toujours recommencer jusqu'à épuisement. J'avais apprécié le style de cette écrivain dans son tout dernier livre, Un avenir. Ici je retrouve avec plaisir le ton percutant, les histoires fantaisistes, les personnalités dérapant sur fond de vie qui continue inexorablement. Que penser de La tour? Un beau-père arrive et, sitôt entré dans l’appartement, se propulse par la fenêtre. Et les personnages de s'activer pour rapatrier le cercueil à la famille tout en cachant à la principale intéressée la venue éclair - et pourtant fatale - de son paternel.

Ce qui est glaçant au fond ce n'est pas ce qui leur arrive à chacun - quoique tous soient "gâtés" par la vie -, c'est l'aspect formel, comme inéluctable, de la narration. On sait que quoi qu'il arrive c'est comme ça et pas autrement. Les gens sont confrontés à ce qui leur font horreur : les rats, pour le couple d'Anglais venus passer leur nuit de noces dans un petit hôtel (dans la nouvelle L'hôtel), la femme de Georges (dans la nouvelle éponyme). C'est froid et implacable ! Et c'est juste un régal de lecture !
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Les sangliers

Ce recueil comporte 7 nouvelles. J'ai eu du mal avec ce livre, il est très particulier.



J'ai bien aimé la première nouvelle, évoquée sur la quatrième de couverture, elle est originale.



La troisième aussi est originale mais je n'ai pas compris la fin.



Pour les autres je n'ai pas réussi à me laisser prendre par l'histoire, je les ai trouvées assez bizarres dans l'ensemble, j'ai du passer à côté de quelque chose mais quoi ?



Vous n'allez pas être bien avancés avec un avis pareil, j'en suis bien désolée.




Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Les sangliers

Un recueil de sept nouvelles.

Étranges, difficiles à définir dans le temps, originales.

On peut dire que l'auteure a du style et des idées inédites.

On se demande où elle va chercher tout ça.

Même si ça déroute, ce n'est pas désagréable à lire.

C'est étonnant, surprenant.

Rien de mièvre dans tout ça, même si certaines situations m'ont échappé.

Quand l'écriture et les idées sont là, c'est prometteur,

Je vais tenter la lecture d'un des romans de Véronique Bizot, son univers n'a rien de banal et m'interpelle.
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Les sangliers

J'ai découvert Véronique Bizot avec "le couronnement" roman qui m'avait enchantée par le ton décalé et l'histoire originale. "Les sangliers" est son premier recueil de nouvelles et j'y ai retrouvé ce ton si particulier, mélange de tragique et d'ironie d'une implacable lucidité. Sept nouvelles tournant souvent autour de la solitude, de l'identité, du "qui suis-je" et "qui est l'autre". Elles n'ont pas toutes le même intérêt, je ne les ai pas toujours comprises, mais l'écriture vaut le détour.



La meilleure est à mon sens la première, "le clignotant". Nous sommes dans un futur indéterminé, il semblerait que ce soit les enfants potentiels qui choisissent leurs parents. Ceux-ci se présentent devant un clignotant et doivent argumenter jusqu'à acceptation .. ou rejet. Le couple candidat, croyant plaider sa cause, s'enfonce en réalité de minute en minute. Le portrait qui en est fait en creux est épouvantable, le tout emballé dans une conversation en apparence très banale.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Les sangliers

Un livre à double effet comme certains bonbons. Il y a d’abord la surprise et l’étonnement. On se demande dans quel monde ces sept nouvelles se déroulent. Dans le premier texte, un embryon sélectionne ses futurs parents potentiels. Dans un autre, le personnage prépare et orchestre son suicide. Les frontières entre l’invraisemblable, le possible n’existent plus… et le mélange des genres interpelle ! C’est drôlement bien écrit, alors j’ai mordu à l’hameçon et je me suis laissé tout simplement piéger.
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Mon couronnement

Je n’ai pas tellement apprécié ces gros paquets de texte sans paragraphe racontant une « vie minuscule », même si le style en est beau.
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Mon couronnement

Alors qu'il pensait pouvoir vieillir tranquillement dans son appartement parisien, Gilbert Kaplan est rattrapé par une célébrité qu'il n'a pas demandé. Depuis qu'on lui a attribué la paternité d'une découverte scientifique dont il ne se souvient plus, les journalistes défilent à sa porte.

Importuné par cette gloire, le vieil homme pense. A son passé, sa famille, ses anciens amis, son futur enterrement.



Très beau livre, émouvant.
Lien : https://sites.google.com/sit..
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Mon couronnement

Une furieuse envie d'avoir la paix et de vivre sans contraintes sociales, tel est le choix du personnage proncipal qui n'attend rien et fuit les honneurs. dans une société ou l'apparence et l'émotionnel dominent souvent la réflexion et le discernement, ce livre fait du bien. Une écriture acérée pour cette auteur que je découvre. À partager !

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Mon couronnement

Un très court roman qui nous plonge dans un récit teinté d’humour amer mais qui pourtant n’est rien d’autre que la réalité. Quand au seuil d’un départ imminent, soudain on se rappelle à votre bon souvenir, les remous d’un passé ne peuvent que remonter à la surface, tout en vous chamboulant votre petit quotidien depuis trop longtemps figé dans une routine poussiéreuse et usée, rien d’étonnant que notre homme s’en trouve tout déboussolé.



Un tableau sur les absurdités de la vie sous décor d’une vieillesse qui semble n’en plus finir et d’un couronnement qui ne servira strictement à rien si ce n’est que de perturber cette solitude dans laquelle est profondément ancrée notre scientifique.



Une ronde de personnage qui s’invite, des histoires qui remontent à la surface, des constats amers, toute une panoplie d’infimes choses qui parsèment une vie banale en somme si ce n’est ce couronnement final pour clore le tout.



Un premier roman prometteur qui semble timide mais qui laisse percevoir une plume originale et piquante.


Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
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Mon couronnement

J'ai aimé retrouver l’univers et surtout le ton original de Véronique Bizot, déjà repérée avec Un avenir. Dans Mon couronnement, un scientifique âgé est recherché par des journalistes qui veulent recueillir son avis sur un prix qu’il vient de recevoir. Gilbert Kaplan reste imperméable à ces honneurs, n’a plus qu’un souvenir assez vague de la découverte qui lui a valu ce prix. Il est un peu perdu, et le lecteur suit avec plaisir ses égarements, heureusement quelque peu cadrés par Madame Ambrunaz, la dame qui s’occupe de son quotidien.

C’est un petit livre plein d’humour et de délicatesse, mêlés parfois de touches incongrues, sur le vieillissement et les souvenirs, sur la famille et les sentiments, et qui me donne envie de lire rapidement le dernier roman de l’auteur : Ame qui vive.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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