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Critiques de Véronique Chauvy (120)
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L'Ivresse du vent

Je m'attendais à un roman d'aventure autour de la course automobile qui s'est déroulée en 1905 sur les routes D Auvergne avec l'histoire de trois femmes faisant figure de pionnières, j'ai lu un roman plutôt sociétal et sentimental autour de cette course. C'est donc un peu déçue que je referme ce livre qui ne m'a pas transportée comme je l'espérais. Ma note n'est que le reflet de mon ressenti à cet instant T.



Car si j'avais su plus précisément dans quel genre d'ouvrage je m'engageais, je l'aurais lu à un autre moment et sans doute davantage apprécié. La plume de l'auteure est agréable et fluide, l'alternance entre descriptions et dialogues est équilibrée, le ton est léger et même amusant par moments.

C'est une belle peinture de la société de ce début 20e qui bouillonne d'envie de progrès et d'émancipation et illustre cette période de mutations. Une peinture qui décrit la place des hommes et des femmes de la Belle Époque, leurs relations sentimentales, les toilettes sophistiquées des femmes, le monde rural avec les conditions de vie des auvergnats, les spécialités gastronomiques de l'Auvergne...

La course Gordon-Bennet et ses préparatifs donnent lieu à de nombreuses descriptions intéressantes qui parviennent à nous plonger dans cette Auvergne qui voit débouler tous ces bourgeois, ces étrangers dans leurs belles carrosseries et qui frémit à l'idée du danger pour les poules et autres animaux libres de leurs mouvements et la vie des habitants. C'est très bien documenté, certains faits et personnages du roman ont réellement existé ce qui constitue une réelle plus-value à l'ouvrage.



Un divertissement plaisant.
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Une promesse bleu horizon

J'ai découvert Véronique Chauvy par hasard, en lisant et appréciant "L'ivresse du vent". J'ai donc eu envie de poursuivre ma découverte avec ce livre.

C'est l'histoire de Céleste, couturière, et de Firmin, ouvrier dans le caoutchouc, fiancés. Nous sommes à Clermont-Ferrand au début du XXe siècle. Hélas, la guerre de 14/18 va venir bouleverser la vie et le paysage de cette Auvergne rurale et industrielle.

Si j'avais déjà lu des livres et même des BD sur la guerre et surtout sur la vie dans les tranchées, j'ai découvert encore d'autres informations : des instructeurs, pardon, des "agents de liaison" français, de jeunes officiers, ont été envoyés en Amérique pour former des soldats avant de les envoyer combattre en France ; la journée de huit heures a été mise en place par le gouvernement Clémenceau.

Non content de subir guerre et restrictions, il a fallu qu'une pandémie se déclare : la grippe espagnole.

L'histoire parle encore de beaucoup d'autres choses que vous découvrirez si vous le désirez. Une lecture agréable que je recommande volontiers.
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Un trésor sous la colline

Un roman comme je les aime!

Nous sommes en 1897 , Julia Lerman descend du train à Périgueux. Elle s'apprête à rejoindre Montignac non loin des Eyzies où elle doit prendre son poste d'institutrice. Montignac, sur les bords de la Vézère commence à être renommée pour les silex et fossiles trouvés sur les bords de la rivière or la préhistoire est la passion dévorante qui anime Julia et qui , indirectement, est responsable de sa mutation...

Nous voilà donc dans un bourg où la fortune tourne autour des noix et du vin. Vous imaginez donc que Nicolaas van den Driest, connu pour ses recherches et ses travaux sur les hominidés préhistoriques et récemment installé dans la région n'est pas le bienvenu Celui qui veut s'essayer à cultiver autre chose, celui qui interdit sa propriété à quiconque s'y aventure est détesté par le plus grand monde ...

Julia arrivera t'elle à l'amadouer ? Intriguée par le devoir de l'une de ses élèves, elle veut découvrir par elle-même ce que la petite Lucie lui a décrit dans sa composition...

Et qui est donc cet homme qui il y a 35 000 ans a fui sa tribu et trouvé refuge dans un clan qui lui semble bien étrange?

Voilà , j'espère avoir réussi à titiller votre curiosité .

Ce roman m'a absolument passionnée, moi qui suis réfractaire à tout ce qui touche à la préhistoire, je me suis sentie avide d'informations c'est vous dire si Véronique Chauvy a su y faire...

Et puis si au détour d'un voyage en Dordogne vous passez non loin d' Eyzies faites le détour ..

un grand merci aux éditions De Borée pour ce partage .
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L’ivresse du vent

1905 : l'Automobile Club de France prépare la course Gordon-Bennet. Il a été décidé qu'elle aurait lieu en Auvergne, un circuit autour des puys, donc "périlleux".

1905 : les femmes, dites "chauffeuses" sans que ce soit péjoratif, sont exclues de ce genre de festivités, même si elles commencent à piloter des voitures après avoir passé un examen de certification à la conduite. Pour quels motifs sont -elles écartées ?

« Elle se doutait que le président de la commission sportive, comme beaucoup d'hommes en général, avançait l'instabilité émotionnelle, la tendance au rêve et la possible absence de réactivité face à l'imprévu pour désapprouver la conduite d'automobiles par les femmes » P 19

Vous vous reconnaissez, mesdames ?

Ce fût un grand chambardement en Auvergne pour les hommes du pays, bien sûr, qui n'avait jamais vu autant de circulation. Mais aussi pour les poules et les vaches qui ont payé un lourd tribu à ces vitesses folles.

Et la description de la vie campagnarde comme de celle de la bourgeoisie a été très édifiante.

Toujours est-il que j'ai trouvé cette épopée fort intéressante, mettant en scène des personnages connus comme des anonymes. Par exemple, Edouard et André Michelin qui avaient organisé le changement de pneus à chaque ravitaillement ( trois à quatre minutes par pneu, un record, mais avec une main d'oeuvre énorme ).

Alors, je ne suis férue ni de vieilles voitures, ni de circuit automobile, mais les noms de tous ces véhicules aujourd'hui disparus m'a fait rêver : Delahaye, Panhard-Levassor, De Dion-Bouton etc.

Pas vous ?

Une lecture que je n'hésite pas à recommander.

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Le Dernier Salut de l'amazone

Août 1893 , Clermont-Ferrand est en pleine effervescence. le Cirque Brésilien a posé son chapiteau en plein coeur de la ville Place de Jaude. Et pour la plus grande joie de tous la célèbre écuyère la Baronne de Rahden sera le clou du spectacle... Imaginez le brouhaha de la ville, l'excitation des enfants qui seront en vacances. C'est la fête... Surtout pour Georges,10 ans, le fils de la blanchisseuse et pour Frédéric son cousin germain, un beau jeune homme de 18 ans, la vie s'ouvre devant eux, un monde fascinant plein de mirages mais quel attrait.

Véronique Chauvy n'invente rien ou si peu . Les évènements décrits sont réels, les 3 personnages principaux le baron Oscar de Rahden Jenny son épouse et Mr de Castenchiold un ténébreux militaire danois ont bel et bien existé. le drame qui est survenu en ce soir d'août 1893 est bien réel, les journaux locaux et nationaux en attestent la véracité.

Véronique Chauvy d'une plume facile et élégante entraine le lecteur dans les coulisses de ce cirque, de cette ville de province en cet été caniculaire. Les portraits sont ciselés, les décors bien plantés, la magie du cirque et ses travers aussi. le choix de la narration des évènements par Wally Costel , témoin des évènements pour tout ou partie, est judicieux. C'est là d'ailleurs que réside le seul point d'interrogation: qui se cache derrière ce pseudonyme?

Une lecture très agréable rendue possible grâce aux éditions De Borée merci à elles et à l'auteure pour sa charmante dédicace.
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Aux douceurs du temps

Avril 1892, Clermont-Ferrand. Juliette, employée dans une entreprise de fabrication de pâtes de fruits, hérite d’une confiserie. Le défunt est un oncle qu’elle ne connaît pas. Alors que son père lui interdit d’accepter le legs, elle décide de relever le défi.





Juliette est une femme courageuse et tenace. La boutique n’est pas en bon état, les banques ne veulent pas lui prêter d’argent, les autres confiseurs ne l’acceptent pas, dans leur cercle, car ils considèrent que ce n’est pas un métier de femme, son père lui tourne le dos, cependant, la jeune fille ouvre sa boutique. J’ai aimé sa force de caractère. En cette fin de XIXe siècle, il était attendu d’elle qu’elle vende le magasin ou qu’elle se marie et devienne l’épouse du patron. Malgré les embûches, et elles sont nombreuses, elle croit en son rêve et en elle et se donne les moyens de réussir. Grâce à sa force de travail, à sa créativité et à son audace, elle développe son entreprise.





Sa situation provoque des jalousies et des convoitises. Certains, par avidité, sont prêts à toutes les séductions et manœuvres. Juliette ne fait pas toujours les bons choix : elle plie mais ne rompt pas. Les épreuves ne l’affaiblissent que temporairement, malgré les conséquences durables de certaines. Ce roman est aussi la vie amoureuse, amicale et familiale de l’héroïne, qui est belle et aimante, et à qui je me suis attachée.





L’auteure dépeint la condition des femmes, dans un milieu d’hommes. Elle montre la lutte pour obtenir ce qu’elles ont perdu. En effet, les recherches que Juliette a menées, aidée par son ami libraire, montrent que le métier de la confiserie n’a pas toujours été un métier masculin. Pour s’imposer, Juliette renouvelle son savoir-faire, elle marie la tradition à la modernité. C’est une femme qui va toujours de l’avant et qui défend ses convictions. Elle est aussi très sensible et c’est pour cela qu’elle a des appuis fidèles et précieux. A travers elle, l’auteure relate, également, la lutte entre ceux qui veulent la séparation de l’Etat et de l’Eglise et ceux qui s’y opposent. Elle décrit un évènement qui a cristallisé les tensions, entre les deux camps, et duquel Juliette, grâce à son esprit créatif et à ses douceurs, a su tirer profit.





Aux Douceurs du temps se termine en 1920. Aussi, les personnages évoluent. Les événements historiques influent sur leur perception de la vie et leur personnalité. L’un, en particulier, a une réflexion, sur ses actes, qui a un impact fort et bouleversant sur la conclusion du livre.





Aux Douceurs du temps est une belle histoire de femme, forte et courageuse. Juliette s’est battue pour s’imposer dans un milieu masculin. L’auteure décrit trois décennies, en mariant la fiction et les faits historiques. Ces derniers s’inscrivent dans le quotidien des personnages.



J’ai adoré.






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Aux douceurs du temps

J’ai découvert ce livre par hasard, il s’est imposé devant moi lors d’un passage à Cultura. J’ai d’abord été séduite par sa couverture et la quatrième de couverture a confirmé mon envie de le lire ! Ni une, ni deux, il avait rejoint ma Pile à Lire, pourtant déjà bien fournie. Pour ce début de vacances, voici donc la chronique de ce joli roman !



Retour dans les années 1900, en Auvergne. Les confiseurs connaissent un bel essor. Juliette, une jeune fille, se voit léguer une confiserie. Une femme confiseur à cette époque n’est pas courant. Malgré de très bonnes confiseries, elle va devoir se battre pour se faire une place dans ce milieu masculin. Va-t-elle réussir ? Comment concilier patrimoine historique, nouveautés, histoire d’amour et avenir professionnel ?



Un roman que l’on savoure comme une des délicieuses cerises de Juliette ! On apprécie le côté historique allié à l’aspect romancé de ce récit ! À lire avec de bonnes confiseries !
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Aux douceurs du temps

Cette histoire commence en 1892 et se passe en Auvergne.

Notre héroïne, Juliette, travaille dans un atelier de confiserie.

Un jour, elle apprend qu'elle hérite d'une confiserie qui était jadis tenue par son oncle Louis Acrayrias qu'elle n'a jamais connu et qui est décédé.

Cet héritage sème la discorde entre elle et ses parents. Pour qu'elle raison ? Y a t-il un secret de famille enfoui ? Le lecteur se demande aussi si elle va quitter l'atelier de Gustave Marquand chez qui elle travaille actuellement pour changer de crèmerie...

Ce livre nous dresse le portrait d'une Juliette dynamique, qui se défend avec un courage et une vivacité admirable. Il y a une petite pincée de féminisme.
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Aux douceurs du temps

Nous voilà au milieu des cerises confites. Ca sent bon et cette odeur embaume toute la lecture voire pourrait écœurer les "0%" sucre car le sucre est central.

C'est encore une belle évolution de femme du 19ème siècle qui va savoir prendre son destin en main contre l'avis familial et plus tard professionnel. Elle ira de déconvenues sentimentales, filiale jusqu'à l'éclosion d'une femme épanouie et heureuse.

Pas de victoire sans combat dit-on ; c'est tout à fait la vie de Juliette.



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Aux douceurs du temps

Je découvre cette auteure avec ce roman gourmand.

J'ai aimé en apprendre davantage sur la fabrication des fruits confits, cerises en chemise, dragées... J'ai aimé le personnage de Juliette, femme forte tenant tête aux confiseurs de Clermont Ferrand qui ne voient pas d'un bon oeil le fait qu'elle exerce un métier d'hommes. Je regrette cependant quelques longueurs dans la première partie.

Laissez vous tenter par ce roman du terroir qui nous raconte la vie à Clermont Ferrand, de la fin du 19ème siècle aux années 1920 et surtout l'art de la fabrication des fruits confits. 🍒🍑🍐
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Aux douceurs du temps

une petite virée au royaume des fruits confits et cerises à l'eau de vie qui vous mets l'eau à la bouche. j'ai suivi avec plaisir le parcours de Juliette qui va reprendre la confiserie d'un oncle qu'elle connaît peu. on retrouve certains schémas de l'intrigue des romans dits terroir avec des vents contraires et des amours contrariés mais j'ai apprécié de suivre cette femme de caractère. l'auteur nous dépeint aussi les grandes réflexions de son temps avec le débat sur la séparation de l'église et de l'état, les oppositions sur la féminisation de certains métiers...

une belle histoire bien écrite que je vous recommande
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Aux douceurs du temps

Aux douceurs du temps, voilà un joli titre pour une jolie histoire, celle de Juliette, ouvrière confiseuse, qui se retrouve à la tête d'une confiserie, héritée de façon inattendue. Juliette est une femme douée, qui sait où aller et qui a de l'idée. Elle est méticuleuse, appliquée et respectueuse de son art et de ses produits, les fruits confits, et surtout de la cerise.

Aux douceurs du temps est un roman charmant, sur une femme courageuse, qui se donne les moyens de ses ambitions, dans une époque en transition, entre tradition ou nouvelle ère. j'ai aimé me balader dans les rues de Clermont-Ferrand en sa compagnie, moi qui ait arpenté ses petites rues étroites, au milieu des maisons de pierres de volvic pendant quelques années. j'ai imaginé ce magasin, entre la basilique Notre Dame du port et place delille. Veronique Chauvy décrit à merveille Clermont-Ferrand et son charme discret et inconnu, et nous laisse entrevoir le Clermont-Ferrand de la fin du 19ème siècle. Ce roman est riche et bien documenté, le contexte historique ayant une vraie place dans l'intrigue.

Un très bon moment de lecture.
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Aux douceurs du temps

J'ai passé un bon moment avec ce roman qui nous raconte la confiserie en Auvergne au tournant du 20ème siècle depuis la petite boutique de quartier jusqu'à la grosse fabrique et la production presque industrielle des confiseries au sens strict du terme (des fruits travaillés avec du sucre). L'auteur souligne la façon dont les hommes se sont accaparés les tâches nobles de la transformation des fruits, les femmes ne servant qu'aux tâches annexes et ne recevant donc aucune reconnaissance.



C'est contre cet état de fait que se lève la jeune héroïne qui tient à être reconnue pour ses compétences de confiseuse. Ce n'est pas une défenderesse acharnée du féminisme (elle a même plutôt des valeurs traditionalistes) mais elle entend à être respectée en tant que professionnelle aussi douée que ses confrères.



Parmi les autres thèmes abordés, il y a les grandes questions politiques de l'époque, comme la séparation de l'état et du clergé et les débats enflammées qu'elle suscite ou la première guerre mondiale et la manière dont l'industrie de la confiserie a dû s'adapter pour contourner les restrictions.



A part ça, le roman ne se démarque pas beaucoup des romans du terroir en général. Un métier, une région, une personne et la façon dont tout cela évolue au fil des années : joies et peines familiales, succès et revers professionnels... Les personnages m'ont semblé un peu trop manichéens : un peu de nuances entre les méchants et les gentils aurait pu les rendre plus attachants.



Aux Douceurs du Temps a donc été une lecture agréable et tranquille (peut-être un peu trop...).
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Un trésor sous la colline

En 1897, juste avant la rentrée scolaire, Julia, une institutrice, s’installe à Montignac, une petite ville du Périgord. Son arrivée attise les curiosités. Elle est Auvergnate et il est rare qu’une fonctionnaire soit mutée dans une autre région. De plus, sa personnalité affirmée surprend.





Julia est investie dans son métier. Aussi, lorsqu’elle découvre qu’une petite fille n’est pas scolarisée, elle décide de tendre la main à la famille. Afin d’évaluer son niveau, elle soumet un sujet de rédaction à sa future élève. Le texte de celle-ci la stupéfait : il évoque une caverne ornée de peintures pariétales. Passionnée par la Préhistoire (ce qui est à l’origine de ses ennuis passés), elle demande à Lucie de lui montrer le lieu.





Elles s’y rendent le dimanche suivant : Julia est époustouflée par l’intérieur de la grotte et par les vestiges qu’elle recèle. Hélas, elles sont surprises par le propriétaire des terres, Nicolaas van den Driest, un savant néerlandais. Ce dernier leur refuse l’autorisation de revenir. Dans l’attente de le convaincre, elles décident d’explorer le domaine quand il n’est pas là. Pourtant, Nicolaas partage l’intérêt de Julia sur les premiers hommes. Lui-même enquête sur un squelette ; il est persuadé qu’un homme préhistorique a été assassiné et il est déterminé à résoudre ce mystère.





Le récit de la fin du XXe siècle est entrecoupé par l’histoire de Baram, trente-cinq mille ans plus tôt. Il a fui sa tribu et a rencontré un groupe différent du sien. Ses confidences s’entrecroisent avec les découvertes de Julia et avec celles de son voisin. Le présent explique le passé et inversement. Alors que la Préhistoire n’est pas une période qui m’attire, j’ai été passionnée par les descriptions des fouilles, le recoupement avec les connaissances de 1897, les techniques d’analyse et d’interprétation. Véronique Chauvy conte l’Histoire de nos ancêtres et de l’évolution humaine. Elle la rend accessible et merveilleuse. J’étais électrisée par la fascination qu’elle exerçait sur moi, j’étais suspendue à ses mots. Elle a attisé mon envie d’en savoir plus.





Je me suis attachée à Julia. Elle est une jeune femme moderne. Elle estime que l’instruction est un pas vers la liberté. Aussi, avec les moyens dont elle dispose, elle tente de changer la condition féminine. J’ai été touchée par ses initiatives. Hélas, Julia est inquiète. Elle reçoit d’étranges menaces. Elle ne sait pas leur provenance, aussi, elle n’en parle à personne. Que lui reproche-t-on ? Son passé est derrière elle. Il faut avouer que dans le petit bourg, un seul geste ou son absence ouvre la voie à toutes les rumeurs. Jalousies et cancans animent les veillées. L’institutrice est, pourtant, avenante et elle surveille ses paroles. Elle parvient, même, à dérider Nicholaas, détesté de tous les villageois.





J’ai adoré ce roman chaleureux qui explore l’Histoire de l’Humanité, avec enthousiasme et sensibilité. À chaque roman, Véronique Chauvy me captive avec des thèmes qui me sont, ordinairement, étrangers.




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Aux douceurs du temps

Très bon livre tout en douceur de Veronique CHAUVY. Ce livre nous emmène au fils des pages dans une fresque historique du début du siècle. Nous suivons la vie de Juliette tout d'abord professionnelle puis sentimentale dans un cadre sucré et fruité . Ce livre nous met l'eau à la bouche ,dommage que nous pouvons pas gouter ni sentir les effluves des chaudrons en cuivre. J'ai bcp aimé même si j'ai préfère l'ivresse du vent du même auteure.

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Le Dernier Salut de l'amazone

En août 1893, le Cirque Brésilien s’installe, pour plusieurs mois, à Clermont-Ferrand. C’est un événement pour la ville. Les enfants rêvent de pénétrer dans les coulisses, les adultes espèrent pouvoir faire des affaires (chambre d’hôtel, vente de foin et de viande pour les animaux, etc.) et les jeunes hommes espèrent approcher la vedette : la baronne Jenny de Rahden. Quant à Claude Desmarets, un journaliste, il est à l’affût du scoop. Un soir, des coups de feu sont tirés.





Trente ans plus tard, lors d’une soirée, Wally Costel, relate le drame qui s’est déroulé cet été 1893. Son auditoire est suspendu à ses lèvres. Toutes les personnes présentes se demandent quel a été son rôle, dans l’histoire. Est-il le journaliste ? Est-il le petit Georges, qui était fasciné par la baronne ? Ou bien, Frédéric, qui, à dix-huit ans, rêvait de faire ses premiers pas, dans l’univers circadien ? Il est peut-être Matthieu, l’éleveur de chevaux ? Ou le baron de Rahden, cet homme très jaloux. Ou encore… les possibilités ne manquent pas. Cette réponse n’est donnée qu’à la fin du livre.





Le récit alterne entre les faits de 1893 et la réaction de ceux qui écoutent Wally. Je me suis posé les mêmes questions qu’eux, je trépignais lorsqu’il faisait monter le suspense et en même temps, j’ai beaucoup aimé les pensées qui l’animaient au sujet des remarques de l’assemblée.





En commençant ce livre, je me suis adressé un avertissement : celui de ne pas oublier que les évènements se sont déroulés à la fin du XIXe siècle. En effet, je suis opposée aux animaux dans les cirques et il était important, pour moi, de tenir compte du contexte et de l‘époque. Aussi, j’ai été très sensible au personnage de Mathieu. Alors que ses concitoyens sont éblouis et impressionnés par les numéros avec les animaux, il estime qu’ils n’ont pas leur place, dans les spectacles. Éleveur de chevaux, il a un réel respect du monde animal et il l’exprime. Il est l’oncle du petit Georges, un enfant dégourdi, qui est ébloui par l’univers du cirque et surtout par son écuyère-vedette. Mathieu est aussi le père de Frédéric. Il espère que son fils prendra sa suite, mais ce dernier a d’autres espoirs.





J’ai aimé la description du monde de paillettes, qui met des étoiles dans les yeux de ceux qui économisent pour se payer une place, qui ont une vie de labeur et qui rêvent et frémissement le temps de la représentation. Véronique Chauvy montre, également, l’envers du décor[…]





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Aux douceurs du temps

Je ne sais pas vous mais pour ma part, j'aime beaucoup la première de couverture qui nous invite à nous poser tranquillement dans un bon fauteuil avec des petites douceurs, une bonne tasse de thé pour savourer ce livre.







J'ai découvert la plume de l'auteur avec "Une promesse bleue horizon" que j'avais beaucoup apprécié. Pour mon plus grand bonheur, l'auteur revient avec un nouveau titre très gourmand et acidulé pour la grande gourmande que je suis !







Nous sommes à la fin du XIXème siècle, Juliette apprend qu'elle hérite d'une confiserie d'un oncle qu'elle ne connaît absolument pas ! Elle n'en a jamais entendu parlé mais est très intriguée par cet héritage d'un oncle inconnu, elle va se rendre à Clermont-Ferrand contre l'avis défavorable de son père.







Juliette est issue d'une famille modeste. Lorsque son père lui interdit de prendre cet héritage, elle ne l'écoute pas et décide de tenter cette aventure qui s'offre à elle ! Seule, dans une ville qu'elle ne connaît pas, va-t-elle réussir dans sa nouvelle vie ? Etre sa propre patronne est un rêve que tout le monde aimerait voir exaucé et c'est la chance que Juliette a, d'autant plus qu'elle pourra allier plaisir et gourmandise à sa guise !







Dans cette nouvelle entreprise, elle va réussir, elle va être débordée au point qu'elle va devoir embaucher de la main-d'oeuvre. Ce sera Pierre qui aura le job, elle va en tomber follement amoureuse de cet homme avec qui elle aura une fille sauf que voilà, Juliette sent que quelque chose cloche avec son conjoint, il y a anguille sous roche...







Un ouvrage joliment conté, qui allie romance et histoire avec brio ! J'ai beaucoup aimé en apprendre sur le métier de confiseur, j'ai aimé que l'auteur nous parle de la condition de la femme à la fin du XIXème, début XXème siècle qui était très difficile. Confiseur était un métier réservé exclusivement aux hommes, le fait que Juliette ait réussi à s'imposer dans un métier d'hommes est admirable. La persévérance, le courage et la ténacité de Juliette ont payé !







A travers les obstacles que la vie vont dresser sur le chemin de Juliette, elle ne va pas abandonner. Elle va mener le combat sans jamais baisser les bras. Elle force le respect et l'admiration. C'est un personnage que j'ai pris plaisir à découvrir, que j'ai voulu soutenir à de nombreuses reprises. Au côté de Juliette on va partager ses doutes, ses espoirs, ses angoisses, ses difficultés à s'imposer, sa vie de mère, sa vie de femme, le combat d'une femme pour réussir.







La plume de l'auteur est belle, fluide, harmonieuse, agréable à lire. Pour ma part, j'ai vite succombé au charme de ce roman, à ses personnages forts qui sont attachants que l'on ne peut qu'apprécier. Au fil des pages, nous allons découvrir les secrets des confiseurs, de ses goûts exquis qui vous feront saliver surtout si vous êtes gourmand.







Tout ça pour vous dire que tous les ingrédients sont réunis pour passer un agréable moment livresque. A déguster de toute urgence !




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Aux douceurs du temps

Joli roman qui met en scène Juliette une héroïne battante comme on les aime. L'auteur nous entraîne à la fin du XIXeme siècle début XXeme à Clermont-Ferrand dans le monde de la confiserie. Juliette hérite d'un magasin de fruits confits et elle va se lancer tête baissée dans la résurrection de cet établissement. Son chemin sera loin d'être facile car la confiserie à cette époque est évidemment un monde d'hommes. Avec opiniâtreté et courage elle va s'imposer au prix de beaucoup de sacrifices. Elle va rencontrer l'amour, la maternité ne se découragera jamais malgré les embûches. Ce roman est aussi une page d'histoire qui nous raconte combien il a été difficile de concrétiser dans notre pays la séparation de l'église et de l'état, la lutte de ces deux entités qui ont lutté l'une pour conserver son omnipotence et l'autre pour enfin l'obtenir. Bref un joli roman de détente qui ravira ceux qui aiment les pages d'histoire et les héroïnes féminines qui se battent pour s'imposer dans un monde d'hommes.
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Aux douceurs du temps

1892 à Clermont-Ferrand, la vie de Juliette, petite ouvrière dans une confiserie, est bouleversée par l'héritage d'un oncle qu'elle ne connaissait pas. Reniée par son père, nouvelle propriétaire d'une boutique et d'un atelier de confiserie, elle doit aussi faire face à l'hostilité des autres confiseurs qui refusent d'accepter l'arrivée de femmes dans leur profession.

Un joli roman qui réuni à la fois le côté romanesque de l'histoire d'une jeune femme qui se bat pour réussir et le côté historique avec les problèmes politiques religieux et l'évolution de la condition féminine.

Il y a aussi la mise en avant d'un savoir faire régional des produits de confiseurs, un attrait gourmand, joliment mis en valeur par la couverture toute en pastel et nostalgie du roman.
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Aux douceurs du temps

Aux douceurs du temps est une lecture qui porte bien son nom : elle fut douce.



Nous nous retrouvons dans l’univers des confiseurs auvergnats fin du 19è. Juliette, ouvrière dans une confiserie, découvre qu’elle est l’héritière d’une confiserie par son oncle par alliance. Ce milieu, uniquement aux mains des hommes, verra d’un mauvais œil le reprise en main du commencer par cette femme. Sans être roman féministe jusqu’au bout des ongles, ce qui est relativement cohérent pour l’époque, suivre la détermination de Juliette à être reconnue pour ses compétences m’a beaucoup plu.



Mon seul bémol peut être : les personnages sont des gentils ou des méchants. La nuance intermédiaire n’est pas vraiment représentée. Néanmoins, cela n’a pas nui à ma lecture.



On passe un bon moment et l’on salive à l’idée de goûter ces sucreries





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