Véronique Ovaldé

[Véronique Ovaldé] confirme ainsi ses talents de conteuse, mais aussi de styliste. Et livre une belle et pénétrante histoire d'amour et de liberté.
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Dans ce roman, nous nous trouvons dans un endroit et une époque indéterminée.. Cette intemporalité donne une sensation mystérieuse et singulière que même des événements ramenant à une réalité plus terre à terre arrivaient à peine à atténuer.



On suit la trajectoire de trois femmes de générations différentes, j'ai particulièrement apprécié la grand-mère et été triste de la quitter, c'est un personnage formidable, solide, solitaire, étrange, il y a une force tranquille qui émane d'elle, qui en fait une figure imposante.



J'ai un autre regret, c'est que l'attitude de Vera Candida soit consécutive à un drame, j'aurais voulu qu'elle soit moins expliquée, juste liée à son enfance isolée.

les mères, leurs filles, les amours et les fiertés, un beau roman

Rose vit dans une petite cabane de pêcheur sur la plage. Après avoir été prostituée, elle vit maintenant de la pêche. Cette femme solitaire et indépendante va se laisser charmer par Jeronimo, un riche propriétaire assez énigmatique. Alors qu'il se lasse d'elle, Rose découvre qu'elle est enceinte. Elle décide d'élever seule cet enfant et de quitter Jeronimo.



Violette est une enfant un peu simplette. Elle se retrouve enceinte très jeune sans que l'identité du père soit connue. Elle est incapable d'élever sa fille, Vera Candida. C'est donc Rose, la grand-mère qui va s'occuper de l'éducation de Vera Candida. Une très forte complicité va naître entre les deux femmes.



A quinze ans, Vera Candida quitte le village où elle a grandi sans en parler à sa grand-mère. Cette fuite répond à une volonté de cacher un lourd secret qu'elle n'est pas en mesure d'assumer. Elle pense que tout sera plus simple une fois qu'elle sera loin.

Grâce à sa force de caractère et sa volonté sans faille, Vera Candida va réussir à commencer une nouvelle vie et à tromper la fatalité.

Toutefois, elle ressent le besoin de revenir à ses origines lorsque sa vie touche à sa fin.



C'est un roman agréable à lire avec des chapitres très courts. On suit l'histoire de ces trois femmes, similaires et si différentes les unes des autres. Des femmes qui se retrouvent toutes dans la situation de mettre un enfant au monde tout en dissimulant l'identité du père. Il y a une réelle absence de communication entre ces trois femmes même si elles s'aiment sincèrement. Une absence de communication qui pousse Vera Candida à fuir.

J'ai trouvé ce livre très beau et envoûtant.

Le livre se lit assez vite, et pour cause il est d'une simplicité exemplaire.



Ou comment j'écris un livre sur 3 femmes qui ne se ressemblent pas et sont pourtant de la même lignée. Chaque personnage étant la fille de la précédente, et il en va de leur vie, leur oeuvre qui n'en n'est pas une, loin s'en faut d'ailleurs.



Aucune de ces femmes n'a de destin marquant en soi. Moi qui adore ça pourtant (les livres offrant des destins de femmes, je pense notamment à "Une odeur de gingembre"), je me dis que ce livre n'avait pas grand chose pour me plaire !



Des filles issues d'inceste, de viol et autre réjouissance. Bonjour l'héritage !



Une rencontre salutaire pour la dernière de ces trois femmes et le joli conte se termine bien, le prince et sa cendrillon.



Suite sur mon blog :

Pas très intéressant mais sympa à lire... Mais vraiment ça n'ira pas plus loin...

Une saga familiale dotée de descriptions, de chemins de vie et d'anecdotes extraordinaires. Une saga familiale au goût léger de récit iniatique dans laquelle le quotidien semble en apparence être si loin du nôtre alors qu'en réalité, il peut être juste derrière cette porte.
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j'ai lu ce livre il y a maintenant un an , les personnages restent là dans un coin de la tête, bien présents .

Véronique Ovaldé traite ici avec une très grande originalité et un style particulièrement décalé un thème classique de la littérature : "connait-on réellement les êtres que nous côtoyons chaque jour?". Et mon cœur transparent se passe dans des lieux imaginaires à une époque indéterminée que l'on devine contemporaine, et flirte avec le fantastique. Les personnages sont attachants et leur description psychologique est très fine, toujours juste. Lancelot, personnage lunaire est, je trouve, une grande réussite.



Toute la force de ce roman réside donc dans le style, très particulier, ou l'auteur prend de grandes libertés avec la narration, la forme et même, il me semble, avec la ponctuation. Cette façon d'écrire si personnelle, si libre peut être dérangeante pour certains mais personnellement, j'adore.



En revanche, je suis restée un peu sur ma faim en ce qui concerne l'histoire que j'ai trouvé un peu plate, sans souffle. Je m'attendais à mieux de la part de quelqu'un qui met autant de fantaisie dans sa description du quotidien, qui sait si bien se jouer des frontières entre le réel et l'imaginaire...


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Un conte à découvrir d'une femme qui va lutter pour ne pas rester engluer sans son destin de fille mère.
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J'ai beaucoup entendu parler de Véronique Ovaldé lors de la rentrée littéraire et j'ai tout de suite été curieuse de découvrir cet auteur. J'ai trouvé ce livre à la bibliothèque.

Au départ j'ai été déçue. Je m'attendais à quelque chose de complètement féérique hors les premières pages du livre m'ont donné le cafard. Même si l'auteur joue bel et bien de l'imaginaire de cette "petite" fille, elle est pour moi tellement encrée dans la réalité, une réalité dure, âpre, parfois crue que je n'ai ressentie que peine et mal-être. Les 10 premières pages ont été difficiles. Les phrases sont parfois très longues et j'ai trouvé l'histoire lourde et glauque. Malgré cela j'ai été prise par le récit et j'ai eu hâte de connaitre la fin.

Et puis après l'avoir terminer, après avoir fait le point car ce livre est un livre auquel on repense beaucoup après l'avoir refermé, qui fait cogiter, qu'il bouscule, bref après avoir fait le point je me suis rendue compte que cette écriture, à laquelle je ne m'attendais pas, une écriture beaucoup plus littéraire que ce que je lis habituellement, est une écriture de talent.

De là à dire que j'ai aimé je ne sais pas.

Véronique Ovaldé propulse son lecteur dans les méandres de l’esprit de Rose où il suit les chemins sinueux des monologues intérieurs de la "petite" fille.

Rose a quinze ans mais c'est une enfant pas comme les autres, un peu timide, un peu "en retard", un peu perdue dans son corps et dans sa tête, elle s’appelle Rose... mais sa vie ne l'est pas. Elle s'appelle Rose comme sa mère, mais celle-ci un soir ne revient pas et le monde autour de la petite fille s'écroule. Déjà seule, déjà enfermée dans cet univers imaginaire, Rose bascule et tente de trouver des branches auxquelles se raccrocher. Cette adolescente qui aurait pu comprendre bien des choses si les adultes s'étaient donné la peine de lui parler, de lui expliquer avec des mots simples et vrais.

Un avis mitigé, un peu brumeux sur ce livre sur lequel je m'interroge. Si vous l'avez lu j'aimerais beaucoup avoir vos avis.

Il me faudra certainement lire d'autres ouvrages de cet auteur pour m'en faire une idée précise.
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Mon avis :

ça se lit vite , c'est fluide ...

Rien d'original ni dans l'histoire ni dans le style mais cependant je l'ai littéralement dévoré avec plaisir !
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Un livre que j'ai eu envie de lire dès que j'en ai entendu parlé à l'occasion de la rentrée littéraire.

Un vrai coup de foudre pour cet écrivain dont j'adore le style.
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Le COUP de COEUR absolu...
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Le début m'a rappelé L'écume des jours de Boris Vian et d'ailleurs, sur la quatrième de couverture Véronique Ovaldé est comparée à cet auteur.

Lancelot est un personnage lunaire, rêveur et solitaire. Il vit dans sa bulle, à côté d'une femme qu'il n'aime plus, dans un monde merveilleux, presque féérique peuplé d'opossums et parsemé de pétales de fleurs de cerisiers, jusqu'au jour où il tombe fou amoureux d'Irina après avoir reçu un escarpin à talon aiguille sur la tête. Elle devient alors sa nouvelle femme. Mais, un jour, Irina meurt mystérieusement et Lancelot découvre qu'elle menait une vie parallèle qu'il ignorait complètement. Sa vie bascule alors...
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En lisant la 4ème de couv', je m'attendais un peu à lire un roman d'amour sur fond de trahison assez banal. Mais Véronique Ovaldé nous emmène bien plus loin que ça, dans un univers un peu en décalage du nôtre.
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Un très agréable moment de lecture, une petite incursion dans un univers empreint de merveilleux. Le déchirement intérieur du personnage principal qui peu à peu ouvre les yeux pour faire face à la réalité, l'mprégnation du Moi par celui de l'être aimé sont dépeints avec une grande sensibilité.

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