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Critiques de Véronique Roy (25)
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Muséum

Un excellent polar qui mêle des meurtres atroces mais originaux dans le cadre du musée d'Histoire Naturelle de Paris et des théories mi-scientifiques mi-religieuses, puisqu’il sera question du combat philosophique entre les créationnistes et les évolutionnistes.

L’auteur va mettre en avant les théories de Darwin et nous en apprendre un peu plus sur la vie de Pierre Teilhard de Chardin, prêtre et paléontologue.



Les personnages sont intéressants bien qu'assez caricaturaux : la plupart ressemblent à des hurluberlus en blouse blanche, à des siphonnés du ciboulot, à de doux excentriques habillés comme en 1970, voire carrément à des sociopathes, mais peut-être est-ce réellement les cas des scientifiques passionnés vivant à 100 % pour leur travail !



J'ai beaucoup aimé découvrir le musée d'Histoire Naturelle de l'intérieur, que ce soit les différents laboratoires, les sous-sols plein de trouvailles extraordinaires, la bibliothèque regorgeant d'ouvrages rares et anciens, l'ambiance très particulière du lieu qui semble ne jamais connaître de repos.

On a l'impression de pouvoir y croiser aussi bien un éthologue dans les couloirs sombres d'un étage désert tard dans la nuit qu'un botaniste dans les archives du sous-sol à l'aube.



L'intrigue policière en elle-même est assez peu crédible car elle est vraiment tirée par les cheveux, mais elle a le mérite de nous faire réfléchir et il n'y a pas de temps mort du tout.

Attention aux personnes sensibles, les scènes de meurtres sont particulièrement crues et détaillées.
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Muséum

En Bretagne une météorite manque d'écrabouiller une mamie. Une météorite qui remettrait en cause les fondements de l'humanité. Aux dernières nouvelles la mamie va bien, merci. Le Muséum nationale d'Histoire naturelle de Paris convoque alors deux éminents spécialistes de la question, chacun avec des convictions différentes : un italien le père Magnani et un américain paléontologue Peter Osmond.

Vous la voyez venir l'intrigue ? Un joli débat entre darwinistes et créationnistes, avec une touche de Teilhard de Chardin, normal il fait partie des deux communautés. Bah c'est pas seulement ça.

A peine les deux spécialistes débarqués, une série de meurtres se succède. Ajoutez-y une malle au contenu précieux que personne ne retrouve, la météorite qui disparait et vous avez un scénario prêt à vous tenir en haleine.

Justement avec de tels fils conducteurs cela aurait pu être un excellent policier mais y a quelque chose qui manque. Peut-être une certaine crédibilité à l'histoire : une ribambelle de meurtre et tout un chacun continue son petit train train comme si de rien n'était. Incorporez-y quelques scènes d’amour un peu trop chaste et vous avez un livre qui m’a gardé à distance. Oh je ne dis pas que c'est un mauvais livre, que nenni. Un polar dans la bonne moyenne avec des personnages plus ou moins consistants.

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Muséum

Meurtre au Muséum national d'Histoire naturelle.



Une découverte exceptionnelle agite les savants du Muséum national d'Histoire naturelle, une météorite de 6 milliards d'année est tombée sur Terre. Elle apporterait la preuve que la vie est d'origine extraterrestre. le paléontologue américain Peter Osmond et le prêtre astrophysicien Marcello Magnani doivent le découvrir. Toutefois dès leur arrivée, un meurtre est commis.



J'ai adoré ce polar. Véronique Roy a travaillé au Muséum et cela se ressent à la lecture. Ce cadre magnifique est bien exploité et mis en valeur. L'autrice aime cette institution. Moi-même j'ai eu plaisir à revoir les lieux, ayant visité le Muséum il y a des années.



Les trois personnages principaux sont attachants, Peter Osmond scientifique renommé et fantasque venant tout droit des Etats-Unis, le Père Magnani, religieux ouvert d'esprit, et enfin Léopoldine Devaire conservatrice débordée et fleur bleue. Ce trio devra résoudre le mystère autour du crime.



L'autrice montre les débats dans la communauté scientifique entre darwinistes et créationnistes. Toutefois elle réussit à montrer que la fermeture d'esprit peut venir des deux bords, tout comme l'ouverture d'esprit. L'origine de la vie étant le point d'orgue de ce policier.



L'enquête en elle-même est surtout un prétexte pour nous faire découvrir le Muséum de fond en comble. de plus j'ai découvert assez rapidement qui était le coupable. Mais la lecture fût très plaisante, d'autant plus que l'autrice met des traits d'humour.



En bref, un excellent polar dans un magnifique cadre. Je regrette que l'autrice n'ai pas écrit de suite car les personnages sont très attachants. Désormais je n'ai qu'une envie: retourner visiter le Muséum national d'Histoire naturelle !



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Muséum

Meurtres au musée

Les parisiens connaissent tous le Jardin des Plantes qui abrite en son sein le Musée National d’Histoire Naturelle et la Grande Galerie de l’Evolution. Je m’y suis beaucoup promenée lorsque j’étais gamine, l’une de mes tantes habitait tout à côté. Vous comprenez qu’un thriller se déroulant dans ce lieu prestigieux porteur de souvenirs d’enfance ne pouvait que me séduire.

C’est une météorite qui est le point de départ du roman. Son analyse laisse penser qu’elle serait antérieure à la création du système solaire et elle pourrait apporter, ni plus ni moins, la preuve de l’origine extraterrestre de la vie. Deux spécialistes de renommé mondiale sont appelés par le directeur du Musée qui a récupéré l’objet (elle en possède toute une collection : https://www.mnhn.fr/fr/qu-est-ce-qu-une-meteorite) : Peter Osmond, un vieil ami américain, paléontologue et géologue et le père Magnani jésuite et astrophysicien, dépêché par le Vatican. Tous deux s’opposent catégoriquement sur l’origine de la vie : l’un athée convaincu et évolutionniste, l’autre défendant que la vie émane de Dieu. Mais les deux scientifiques n’ont pas le temps de s’écharper sur ces théories : une biologiste travaillant au musée est découverte assassinée, son corps disséqué… Et les meurtres s’enchaînent à un rythme implacable pendant une semaine sanglante.

Mon avis sera mitigé car je n’ai pas été convaincue par l’intrigue.

Le roman partait bien pourtant, j’étais assez excitée par l’idée de la découverte induite par la météorite et les conséquences sur la sphère scientifique et religieuse. Malheureusement, l’auteure n’exploite pas suffisamment le potentiel que recelait ce point de départ. Il y a bien, comme on s’en doute, une joute entre évolutionnistes et créationnistes mais finalement assez peu développée alors que ce débat est très actuel aux Etats-Unis notamment, où les tenants du créationnisme fondamentaliste vont jusqu’à demander la réécriture des manuels scolaires.

Autre point qui m’a dérangé est celui du parti pris de l’auteure de s’adresser directement au lecteur, dans des apartés qui –à mon sens- n’apportent rien au récit. Ce procédé m’a agacé à plusieurs reprises, j’ai eu le sentiment d’être un peu infantilisée…

Un mot sur les personnages (auxquels il ne faut pas trop s’attacher vu le sort que réserve l’auteure à certain) : j’ai bien aimé la sobriété du père Magnani qui va sensiblement évoluer dans sa réflexion au fil des pages, un peu moins Osmond qui est assez caricatural. La jeune conservatrice Léopoldine Devaire, l’héroïne de ce thriller, est malheureusement un peu trop naïve et fleur-bleue pour que son personnage soit tout à fait crédible (dommage). Fort heureusement il y a tout un aréopage de scientifiques excentriques, plus ou moins toqués qui peuplent les couloirs du musée et les allées du jardin (le professeur Florus, Alex…) donnant à cette histoire assez sombre un peu d’humour bienvenu !

Le point positif du roman, et finalement son personnage principal, est bien le musée lui-même, dont on visite chaque recoin, du sous-sol au grenier, et qui réserve bien des surprises.

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Muséum



Je viens de découvrir un nouveau genre, le thriller humoristique. Comme le titre le suggère, cela se passe dans le milieu scientifique. Plus précisément au Musée d'Histoire Naturelle de Paris. Les chercheurs y sont presque tous caractériels et l’organisation des collections et documents loufoque. Peut-être y a t’il un fond de vérité mais je pense que le trait est volontairement forcé.

Ceci dit le propos est très intéressant puisqu’il s’agit d'un affrontement entre darwinistes et créationnistes. Sur fond de meurtres de scientifiques et assistants à la fois assez recherchés et violents.

Au départ une météorite manque d’écraser une dame dans son jardin en Bretagne. Les premières analyses révèlent des résultats assez inattendus pour que l’on demande à un paléontologue mondialement reconnu Peter Osmond de quitter les Etats-Unis ainsi qu’à un Jésuite et néanmoins astrophysicien le père Magnani de sortir du Vatican pour venir l’étudier au Musée d’Histoire Naturelle. Ajoutons à ce duo la jeune et jolie conservatrice Léopoldine Devaire qui tous trois vont essayer de comprendre la logique du tueur.



Je n’ai pas trouvé que l’auteur faisait dans la finesse mais le thème est vraiment séduisant.

Je préfère les Preston et Child mais ça se laisse lire.

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Quentin, qu'ont-ils fait de toi ?

Septembre 2014, Quentin Roy, un jeune homme de 22 ans quitte sa famille à Sevran, prétextant un voyage professionnel en Allemagne puis un séjour en Egypte pour apprendre l'arabe. Il est parti en fait en Syrie rejoindre Daech et ne reviendra plus. Ses parents apprennent sa mort 15 mois après son départ, dans un attentat suicide. A travers ce témoignage, sa mère remonte le temps en essayant de comprendre les raisons qui ont poussé leur fils à se convertir tout d'abord puis à se radicaliser, se coupant du reste de sa famille et de leur mode de vie. Elle ne cessera jamais d'aimer Quentin et à travers leurs échanges réguliers, espérera jusqu'à la fin le convaincre de revenir. Après son décès, elle s'engagera pour essayer de prévenir les familles et les jeunes de ce qu'elle-même n'a pas su voir à temps, allant jusqu'à tourner un clip et participer à une émission de télévision avec François Hollande.



J'ai lu de nombreux témoignages de parents qui ont vu leur enfant se radicaliser et partir en Syrie ou même des récits de personnes converties ; celui-ci est un de mes préférés sur ce thème.

Ce que j'ai trouvé intéressant ici, c'est que c'est une maman qui raconte son expérience, elle nous fait comprendre que les parents sont accusés à tort alors qu'ils n'ont rien vu venir et subissent non seulement la mort ou l'exil de leur enfant, mais aussi le rejet de la population pour qui ils sont les parents de terroristes. Or, pouvons-nous être certains qu'à la place des parents de Quentin ou d'autres jeunes gens, nous aurions fait mieux, nous aurions pu prévenir et agir à temps ? Je n'en suis pas si sûre, ce récit invite donc à l'humilité et à la bienveillance et non au jugement abrupt.

Contrairement aux idées communes et aux livres précédemment écrits où on voit de jeunes adolescents, plus naïfs peut-être, se radicaliser et fuir en Syrie, ici il s'agit d'un jeune homme plus mur, cela est encore plus frappant et nous interroge encore plus sur la force de persuasion de ces extrémistes.

On voit à travers ce témoignage qu'à plusieurs niveaux, les choses pourraient être stoppées avant qu'il ne soit trop tard, Véronique Roy dresse un état des lieux dont les pouvoirs politiques devraient s'inspirer dans leur lutte contre la radicalisation.
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Muséum

Roman policier, plutôt pas mal, mais bon, l'approche scientifique, qui se veut pédagogique, manque un peu de légèreté.



Disons que si les meurtres sont plutôt horribles, le reste du roman, est paradoxalement, assez gentillet. En fait, les méchants sont vraiment méchants, et les gentils, sont vraiment gentils.



Après le scénario est assez riche et mélange le genre policier, la religion et la science. Un genre qu'on rencontre ma foi (si, si) assez souvent. Le Da Vinci Code est plus réussi, même si là aussi, on peut reprocher ce manichéisme et cette naïveté.
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Quentin, qu'ont-ils fait de toi ?

Livre profond dans lequel on découvre cette lente plongée dans l’extrémisme, le combat d’une famille ouverte et respectueuse de l’autre et des différences qui n’a pu éviter le naufrage de Quentin un jeune animé d’une terrifiante soif de vérité.
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Muséum

Bon on est très loin du coup de coeur, ça ne m a vraiment pas convaincue.

L histoire à la base, est pourtant attirante mais le style et l écriture ne m'ont pas du tout plu. On y découvre par moment un style très recherché mais l'histoire étant bourré de stéréotype, ce langage riche ne sert pas à grand chose et je vais même dire, fait tache.

les stereotypes sont classiques, l américain débraillé qui parle fort ( tout le long du livre j avais l'idee d'un accent yankee démesuré...), le prêtre scientifique envoyé par le Vatican et la petite française trop gentille au milieu.... je continue, des scientifiques qui se tapent dessus comme des gamins et q7e même des meurtres n empêchent pas de travailler et bien sûr, bien sûr il fallait qu'on tombe sur une gueguerre Darwin/ creationniste, rajouter à ça un petit chaînon manquant et vous tenez le jackpot.



Le style est parfois aussi très déroutant et c est là qu on voit le côté scénariste de l auteur, puisqu à la fin d une scène, d un dialogue... apparaît un commentaire de l'auteur comme s il fallait une précision pour un hypothétique cameraman, j imagine bien « le zoom sur le livre pose le bureau qui disparaît sous des documents sans que Léo fasse attention et.... coupe ». Je ne sais pas si je suis très claire mais c est très surprenant.



Bon ça a le mérite de se lire vite et sans grande concentration. Entre deux lectures plus prenantes çà passe.
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Muséum

Je ne travaille pas très loin du Muséum nationale d’histoire naturelle de Paris, alors ça été un régal de plonger dans cette aventure au décor réel.

Le muséum se voit confier la charge d’examiner une Météorite tombée du ciel. Cette dernière remettrait en question la création de l’humanité car elle serait antérieure à la création du système solaire.

Néanmoins, cet astéroïde est convoité et des meurtres originaux s’enchainent.

Paléontologue et géologue se voit travailler de concert, tout en gardant chacun leurs convictions.

Je me suis attachée avec facilité à l’héroïne Léopoldine Devaire qui travaille au muséum et y fait l’inventaire des collections. Mais elle se retrouve vite à devoir regarder par-dessus son épaule et à rester attentive à l’évolution de ce thriller fort sympathique.

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Muséum

Sans prétention, on passe un très bon moment avec ce thriller qui nous plonge dans l'ambiance magique du MNHN.

La petite touche scientifique lui apporte un plus à mes yeux.
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Muséum

Décembre 2006 : J'ai terminé ce livre cette semaine et je ne me suis pas ennuyé une seconde. Et je peux enfin confirmer mes premières impressions : oui, Museum a sa place dans votre bibliothèque aux côtés des livres du duo Douglas Preston et Lincoln Child.

C'est un plaisir de découvrir de la sorte les méandres du Musée National d'Histoire Naturelle de Paris. Je passe tous les jours devant, en voiture et c'est assez fun de voir les rues et les lieux utilisés dans le roman.

On y trouve une superbe gallerie de personnages, certains très attachants, d'autres ambigus, ou vraiment têtes à claques !



J'ai adoré une des particularité du livre de Miss Roy : elle se met en quelques sortes en scène dans le roman en assumant entièrement le rôle du narrateur et en parlant régulièrement directement à son lecteur. Et je trouve que c'est un très bon effet, qui accapare un peu plus le lecteur.



"..., renonça à se livrer à un examen attentif. Avec les conséquences que nous verrons."



"Ce qui est une heure étrange pour déposer le courrier, convenons-en."



"Les faits qui suivirent parlent suffisament d'eux-mêmes pour ne pas nécessiter de commentaires indiscrets. [...] Nous devons admettre que cette question, si ellemanque de sentimentalisme, s'avère bigrement darwinienne."



"Profitons de cet épisode pour rendre hommage au génie scientifique d'Isaac Newton..."



Et le point culminant de ce dialogue avec son lecteur, dans les dernièrs pages de l'épilogue :



"Il tient, comme vous venez de le lire, la chronique précise de la vie du Museum."



Je trouve que c'est une bien belle manière de lier l'auteur à son lecteur. Je pense justement que ce n'est pas "too much", comme pourrait le dire Osmond, et que j'apprécie d'être pris par la main de la sorte, d'être finalement guidé, comme dans un museum quoi ! Cela crée une connivence avec le lecteur qui est très appréciable.



Un autre passage que j'ai apprécié, c'est lorsque Peter Osmond se retrouve face à une célèbre peinture de Jérôme Bosch : le Jardin des Délices. Les amateurs de Michael Connelly connaissent déjà ce peintre qui porte le nom du héros de Connelly et dont une peinture sert de "toile" de fond à "l'Oiseau des Ténèbres", si je ne me trompe pas.



Mes petits reproches :

On n'échappe pas à l'exposition super importante qui arrive bien sûr au point culminant de l'intrigue ... Et puis je reste un peu sur ma faim avec l'histoire de cette malle qui me semble être un peu trop vite "expédiée" ( Rolling Eyes ) à la fin.



PAGE 224. Je n'ai pas compris l'utilisation d'un mot anglais dans le texte :



"Peter Osmond tendit la main. Le père Magnani la serra. Comme si ce simple shake-hands avait insufflé une énergie renouvelée à lAméricain..."



Alors c'est vrai que dans le roman, Peter Osmond lâche quelques "of course" mais ci-dessus, c'est le narrateur qui parle pas Osmond.



J'espère que Véronique Roy ne m'en voudra pas en parlant d'une sorte d'Univers cohérant dans lequel gravite des auteurs de romans de "sciences-adventures", où elle a sa place aux côtés de Lincoln Child & Douglas Preston, John Darnton, Michael Crichton ou Steve Alten.

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Muséum

Un bon thriller tient à quelques ingrédients bien dosés : un pitch prenant - ici la découverte d'une météorite susceptible de remettre en cause les débats sur l'origine de l'homme -, des personnages consistants, même s'ils en font de trop, ou frisent la caricature - ici des scientifiques lancés dans des débats sur Darwin contre le créationnisme -, et un arrière fond qui sert de liant à l'intrigue - ici c'est le magnifique Museum d'histoire naturelle de Paris.

Véronique Roy réussit ce mélange et ce polar se lit à toute vitesse.
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Muséum

Un roman qui avait tout pour me plaire : thriller, intrigue se déroulant dans un muséum, de la science, des questions sur l'évolution de l'espèce. Bref, le quatrième de couverture m'a promis un bel assortiment ! Et la lecture ne m'a pas déplu, mais j'ai eu quelques déceptions. Surtout sur un point : la météorite dont il est question dans le résumé. Malheureusement, on ne la voit que très peu. J'aurais aimé qu'il ait des discussions poussée à son sujet et une réflexion plus en profondeur sur l'évolution. En fait, il s'agit principalement du problème qu'il y a à allier science et religion. Un chercheur peut-il être croyant sans que cela affecte ses recherches ? Vous noterez que c'est quand même un thème très intéressant. Mais encore une fois, je n'ai pas eu l'impression que c'était assez approfondie. En même temps, l'idée était quand même de faire un thriller. Et c'est assez réussi à ce niveau-là, sauf peut-être quelques faits incongrus : lorsque des meurtres sont perpétrés dans un lieu, les forces de l'ordre devraient le fermer pour effectuer l'enquête et non laisser les personnes y circuler librement.

Enfin, notons quand même que j'ai beaucoup aimé les personnages principaux :

- Léopoldine Devaire : elle est chargée de faire un inventaire des collections de muséum.

- Peter Osmond : archéologue américain, il est convoqué à Paris pour examiner cette fameuse météorite et se retrouve embarqué dans les malheurs qui vont toucher le muséum.

- Marcello Magnani, religieux : il est envoyé à Paris par le Vatican. Il est un formidable exemple d'un homme croyant passionné par la recherche scientifique.

Ces trois personnages sont crédibles et servent bien l'intrigue. Ils forment les électrons libres du récit. Ce sont les seuls qui ne sont pas au muséum chez eux.



Le roman ne souffre pas de longueurs mais il manque quelque chose pour en faire un très bon thriller de ce genre. A noter que j'avais deviné l'identité du tueur bien avant la fin ! Mais ça, c'est une des causes de la lecture presque intensive de polars ! A force, on réfléchit en enquêteur (une enquête qui porterait sur le sens caché de certaines phrases, des situations décrites par l'auteur !). Bref, c'est un point que je voulais soulever (oui, je suis fière de moi !) mais ça n'a pas franchement dérangée.
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Muséum

Repéré à sa sortie l'année dernière, il me tardait que ce livre sorte en poche pour m'y plonger, ma médiathèque préférée ne l'ayant pas acheté ...



Je l'emportais donc avec moi lors des dernières vacances ... et ... je n'aurais pas dû !



Le thème est original : des meurtres en série endeuillent le Muséum d'Histoire Naturelle à Paris.



Le sous-thème est également à la hauteur: comment des sectes anti Darwin financent des labos et contaminent le monde scientifique



Mais l'emballage est à revoir totalement !



Je m'explique : tous les ingrédients étaient réunis pour une histoire à la Da vinci Code mais comme en cuisine, les ingrédients sont nécessaires, mais pas suffisants, le savoir faire est indispensable à la réussite d'un bon plat roman !



Le style est très très basique (niveau collège voire primaire)



Les enchainements bien explicités (euh, un lecteur sait lire et comprend ce qu'il lit, pas la peine de le prendre par la main pour lui montrer le chemin ! )



L'héroïne, apparemment bardée de diplômes, semble cependant très bétasse.



Et le couple de scientifiques : Prètre au Vatican / Chercheur américain semble tout droit sorti de l'imagination de Dan Brown (et espère retrouver très vite un vrai auteur sachant les rendre moins bêtes)



Et dès le troisième meurtre (sur 7) j'avais déjà deviné qui était le coupable !



Seul point positif, il se lit très très vite. Il faut dire que j'étais bien obligée de le lire ... je n'avais pas pris beaucoup de livres avec moi et je ne pouvais pas en acheter sur place : je ne lis pas le grec :-(
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Muséum

premier roman



les 10 premières lignes :

Au terme d'une course approximative de 3000 milliards de kilomètres de distance et traverser sans encombre les anneaux de Saturne, un astéroïde de 13,724kg pénétra dans l'atmosphère terrestre et termina sa course ce samedi 27 août, aux alentours de 16 heures 51, dans le jardin de madame Aurélie Leroch, retraitée à Saint-Cast-leGuildo, charmante bourgade bretonne perchée à deux pas d'une falaise.

Madame Leroch, qui profitait des derniers beaux jours de l'été, venait de se lever de sa confortable chaise longue pour aller se servir un rafraîchissement à la cuisine (…)



Un livre mélant théories de l'évolution, meurtres, suspens et Museum d'Histoire Naturelle de Paris





Prenant comme décor la Grande Galerie de l'évolution, le Jardin des Plantes, l'intrigue avance au rythme des cadavres découverts.





L'enquête est menée par un paléontologue, une bibliothécaire et un jésuite venant du Vatican.

L'auteur fait habilement s'affronter les tenants de la théorie de l'évolution et la mouvance créationniste...

Présentation de l'éditeur :

Au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, les éminences scientifiques sont en émoi : une météorite antérieure à la création du système solaire apporterait la preuve de l'origine extraterrestre de la vie.

Les vieilles querelles resurgissent. L'homme est-il le produit accidentel de l'évolution ou le fruit d'un " dessein intelligent ", autrement dit, de Dieu ?

Pour en avoir le cœur net, le directeur du Muséum fait appel à deux spécialistes :

le paléontologue et géologue américain , Peter Osmond, athée convaincu et pourfendeur des thèses créationnistes,

et l'Italien Marcello Magnani, astrophysicien dépêché par le Vatican.

La sémillante conservatrice Léopoldine Devaire, que la disparition d'une malle mystérieuse préoccupe, les secondera dans leurs travaux.

Mais, dès son arrivée, Peter Osmond fait une découverte macabre : la biologiste Anita Elberg, affreusement disséquée, gît dans une pièce obscure...

La police française ouvre l'enquête mais piétine.

Et, pendant sept jours, les meurtres se succèdent... Osmond, Magnani et Léopoldine vont s'allier pour découvrir la vérité et mettre un terme aux actes barbares qui font trembler l'institution.



Les critiques :

" Museum, de Véronique Roy, est publié aux éditions Fayard, plus haletant, plus subtil et plus drôle que le Da Vinci Code. Bonne lecture !" Bernard Lehut (RTL)

*

"Au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, les éminences scientifiques sont en émoi: une météorite antérieure à la création du système solaire apporterait la preuve de l'origine extraterrestre de la vie. Les vieilles querelles resurgissent. L'homme est-il le produit accidentel de l'évolution ou le fruit d'un «dessein intelligent», autrement dit, de Dieu?" (France Culture)

*

"Une intrigue efficace dans le monde très particulier de la recherche." Isabelle Marchand (Pélerin)

*

"Des assassinats comme s'il en pleuvait, des savants fous frisant la caricature: à dessein ou non, ce polar sans frisson ressemble, et c'est son charme, à un pastiche." Anne Berthod (L'express)









L'auteur, Archiviste et scénariste, Véronique Roy a travaillé plusieurs années au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.

Avec Muséum, elle mène l’enquête au coeur d’un lieu unique et fascinant, et pose, d’une façon aussi ludique que fondée, la difficile question de nos origines.
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Muséum

Déniché par hasard dans la bibliothèque de ma maman, le titre de ce thriller me semblait prometteur, à moi qui suis une passionnée d’art et notamment de peinture. J’ai cependant vite compris que le musée auquel l’intrigue faisait référence était en fait le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, et qu’il y avait peu de chance que je croise entre ses pages le Caravage (mon artiste bad boy chouchou) ni le moindre de mes peintres hollandais favoris.



Qu’importe ! La mise en bouche semblait prometteuse.

Dès les premières pages, une vieille dame échappe de justesse à l’aplatissement par une météorite (sa chaise-longue, elle, n’aura pas cette chance), puis un célèbre chercheur japonais périt dans l’explosion de son laboratoire, explosion dont on ne tardera évidemment pas à découvrir qu’elle est tout, sauf accidentelle…



L’arrivée d’un savant américain bruyant et mal habillé (ne le sont-ils pas tous ?), d’un prêtre en soutane dégoulinant de bienveillance et cachant sous ses airs dévots une redoutable culture scientifique (même remarque), puis d’une jeune documentaliste au prénom étonnamment désuet, oscillant entre la témérité, l’hystérie et la bêtise m’ont – vous l’aurez compris – nettement moins emballée.



Il est vrai que je ne suis pas une adepte du genre, et que je ne me laisse pas facilement embarquer.

Néanmoins, l’impressionnante succession de meurtres qui rythme le roman m’a laissée aussi indifférente que leur mise en scène, supposée effroyable mais, à mon sens, assez dénuée d’originalité.



On erre de bureau en bureau parmi les dossiers poussiéreux et les animaux empaillés, on rencontre une paire de flics sagaces, un soigneur antipathique, un vieux professeur farfelu, sans arriver vraiment à se défaire d’une pénible impression de déjà-lu.



L’opposition entre Darwinisme et créationnisme qui sous-tend le roman (on s’en doutait un peu en voyant l’Amerloque s’associer au curé) aurait sans doute eu de l’intérêt si elle avait été développée de façon moins académique et mieux intégrée à l’intrigue… mais les digressions philosophico-religieuses sont mal amenées et cassent le rythme sans rien apporter.



Quant au dénouement, je me contenterai de dire que j’avais deviné qui était le meurtrier aux alentours de la page 50… et vu mon peu d’expertise dans le domaine, si j’y suis parvenue, je pense que le coupable ne réussira pas à abuser grand monde.



Terminons en précisant que les mobiles de l’assassin m’ont paru particulièrement oiseux, et vous aurez compris que cette lecture n’est pas de celles qui resteront à tout jamais gravées dans ma mémoire… Sans doute les fans de polars la considèreront-ils avec davantage d’indulgence.
Lien : https://www.catherine-rollan..
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Muséum

À Paris, plus précisément au musée d'histoire naturelle, les scientifiques font face à une découverte extraordinaire : une météorite antérieure à la création du système solaire apporterait la preuve de l'origine extraterrestre de la vie. La querelle entre la religion et la science refait surface et le débat entre croyants et athées reprend de plus belle. Cependant, le mystère va s'épaissir avec la série de meurtres qui va frapper le musée.

Un thriller ésotérique super sympa sur les traces de la théorie de l'évolution. Un roman à découvrir absolument.
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Muséum

Mélange policier et science totalement raté.

Aucun suspens

Des idées scientifiques au minimum

Reste une visite sans fin du musée d'histoire naturelle

A éviter
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Le Petit Social 2020 : L'essentiel en bref

Le petit social est le concurrent du social en poche.

Il traite des mêmes questions avec un plan légèrement différent: le droit du travail individuel et collectif ainsi que le droit de la sécurité pour les composantes qui concerne l'entreprise (maternité, chômage, maladie et accident du travail).

Il présente les mêmes avantages: il sort tous les ans en début d'année, ce qui permet une mise à jour régulière. Il offre un intérêt pour réviser ou pour rechercher un point oublié.

Son auteur a écrit plusieurs ouvrage en droit du travail notamment pour les étudiant en BTS ou en DSCG.

Comparé au social en poche, le petit social est plus rédigé donc moins concis. Il est moins pratique pour obtenir une information rapidement, il est plus intéressant si vous avez besoin de développement un peu plus long. Les deux approches sont complémentaires.
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