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Critiques de Vicki Baum (76)
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Grand opéra

Un livre très attachant. Un peu compliqué, beaucoup de personnages, j’ai dû me faire un diagramme. Tout tourne autour d’une représentation de l’opéra Carmen, l’opéra étant lui-même le personnage principal en quelque sorte. Le chef d’orchestre est un personnage effacé, mais les chanteurs sont mis en relief, avec leurs familles, leurs amours, toujours en balance avec les nécessités de l’opéra.
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Shanghai hôtel

Un roman choral qui débute par une catastrophe annoncée d'emblée....

Elle ne sera pas imminente, car la majorité des 670p du roman nous amène d'abord découvrir la vie des 9 personnages qui finiront par se retrouver à Shanghai dans la concession internationale, à la veille de l'invasion Japonaise de l'été 1938, et derrière laquelle on sent se profiler la guerre mondiale.

De Hawaï à la Russie en passant par l'Allemagne, jusqu'à la Chine, c'est un portrait mondial que dresse Vicki Baum, d'une écriture moderne et dynamique, mais aussi sans concession pour aucune nationalité... L'humain dans tous ses défauts, quel que soit le pays....

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Sang et volupté à Bali

Un récit historique construit sur la base d'un journal d'un médecin hollandais au moment de la colonisation à la fin du 19eme siècles. Ce récit sous forme de roman nous plonge dans la vie des balinais leurs coutumes leur culture, leurs croyances, leur passions leur travail, la maladie. La passion de la danse et des fêtes, les multiples croyances honorées par ces fêtes. La dépendance économique du peuple aux princes locaux mais aussi une unité possible face au colon hollandais. Histoires et histoire poignantes et passionnantes. Vous êtes emportés par ce récit tragique et magnifique, vous voyagez très loin !!!
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Sang et volupté à Bali

Ce livre m'a été offert dans le cadre d'un voyage à Bali, histoire de faire une première immersion avant de prendre l'avion. J'avoue avoir mis du temps pour accrocher à l'histoire et j'ai failli abandonner à plusieurs reprises.

Pour autant, j'ai poursuivi la lecture et arrivée à mi-parcours, j'ai vraiment pris plaisir au récit qui se présentait à moi. Ce livre nous donne un aperçu historique de ce petit territoire d'Indonésie et nous permet d'approcher les traditions ainsi que la culture. J'avoue que cela m'a permis de comprendre différemment ce que j'ai ensuite vu de mes propres yeux une fois à Bali
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La carrière de Doris Hart

Oui, c’est un chef d’œuvre à mon avis. Tous les personnages ont leurs caractères particuliers. Je pensais en lisant ce livre aux Misérables de Victor Hugo, et non, la comparaison n’est pas déplacée. On y trouve aussi la représentation d’une époque, les années 30, et un regard sur le monde du spectacle.

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Sang et volupté à Bali

De ce roman que j'ai lu une des premières fois où je suis allée à Bali il y a vingt ans, je me souviens des sensations, des impressions, des noms... De ce roman, je lisais des extraits à mon fils, 6 ans à l'époque, et tous les soirs, alors que la nuit tombait sur l'île merveilleuse, il me disait : racontes moi encore l'histoire de Pak... Racontes moi le puputan...

Ce roman pour moi c'est Bali. L'ile dont j'avais rêvée et que j'ai trouvée plus belle, plus mystérieuse, plus spirituelle que tout ce que j'avais imaginée. Vicki Baum transmet l'âme de cet endroit a l'époque où Margaret Mead et Grégory Bateson s'émerveillait des danses et des transes, Walter Spies, Rudolph Bonnet peignaient la vie des villageois, et quelques autres n'en voulaient plus partir. Alors bien sûr cette histoire est racontée comme on racontait des histoires à cette époque, en 1937... Ce qui en fait tout son charme même si on peut regretter le parti pris colonialiste. Il n'en reste pas moins qu'il y a là une grande tendresse pour le petit peuple de Bali.
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Grand Hôtel

Le grand hôtel de Berlin - on imagine un monde de luxe, de privilégiés - et on retrouve l'humanité sans tout sa détresse - les riches n'étant de loin pas les plus heureux. L'auteure soulève le voile des conventions, gratte à la surface du vernis du tableau classique de la transaction d'affaire, du déjeuner, de la noblesse pour nous montrer de grands enfants devenus adultes et jouant à un jeu qui les épuise - plein d'émotions, de sensibilité et perdus, comme tout le monde - en prétendant savoir où ils vont.



On alterne le regard extérieur et intérieur qui donne une toute autre dimension aux personnages. Il y a quelque chose de léger, parfois comique et pourtant c'est bien un drame qui se déroule sous nos yeux - celui d'un théâtre de marionnettes où le pantin s'épuise. Une excellente lecture. Je me réjouis de voir ce qu'aura donné le film.
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Hôtel Berlin 43

Le miroir est terriblement limpide et pointe le talent d’une romancière éclairée face à l’Histoire en marche.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Shanghai hôtel

Le 14 août 1938, le centre-ville de Shanghaï est victime d'un bombardement meurtrier qui marque le début de l'attaque du Japon contre la ville. Dès l'introduction Vicki Baum nous annonce que ce bombardement a fait neuf morts à l'intérieur du Shanghaï hôtel. C'est l'histoire de ces neuf personnes qui va nous être racontée : "Nous nous proposons de raconter quelles routes amenèrent à Shanghaï ces neuf personnes, quelle avait été leur vie et comment elles moururent".



La première moitié du roman est donc divisée en neuf chapitres, chacun consacré à un des personnages, depuis son enfance. L'autrice insiste sur les ruptures et les traumatismes précoces qui ont fait de ses héros les adultes qu'ils sont devenus. L'analyse psychologique est finement menée. Ainsi, Jelena Trubova est la fille d'une famille de la bonne bourgeoisie russe. Perdue -ou abandonnée ?- toute petite alors que ses parents fuyaient la révolution, elle a été recueillie par des réfugiés qu'elle méprise et s'est inventée des origines nobles. Plus tard elle a tenté de s'élever en se faisant entretenir par des hommes riches mais elle a le sentiment d'avoir toujours misé sur le mauvais cheval ce qui l'a rendue froide et insensible.



Les origines des personnages sont variées socialement et géographiquement ce qui permet de survoler des événements marquants du début du 20° siècle. Avec les Allemands Emmanuel Hain, Juif converti au christianisme et Kurt Planke, son protégé, ayant brièvement appartenu au Parti Communiste, on a un aperçu de la montée du nazisme, de son emprise et de ses exactions. L'autrice a bien saisi ce qui se tramait là : "bien des gens, qui jusque-là n'avaient rien été, étaient maintenant quelque chose, dont ils pouvaient être fiers : ils étaient aryens allemands".



Avec les Chinois BG Chang et Lung Yen, on découvre la vie des misérables coolies. Ils ont une trajectoire inverse. BG Chang, fils de pauvres mariniers, est devenu un riche banquier tandis que Lung Yen, après la ruine de la ferme familiale, est parti faire le tireur de ricksha à Shanghaï.Il supporte la misère en se droguant à l'opium. Il y a aussi les Américains Ruth Anderson et Frank Taylor qui permettent d'évoquer la crise économique de 1929 et le Japonais Yoshio Murata, la montée du nationalisme dans son pays. Il arrive à certains des personnages de se croiser. J'ai trouvé cette façon de procéder originale et intéressante.



La seconde partie se déroule à Shanghaï dans les jours qui précèdent le bombardement et prend fin le 14 août 1938. Tous les personnages, exilés ou déracinés d'une façon ou d'une autre, se retrouvent dans la ville.Dans la concession internationale les occidentaux vivent en maîtres. Même un simple commis de magasin comme Frank Taylor, obligé de vivre en colocation dans un modeste meublé, peut se payer les services d'un boy. Un personnage reconnaît qu'il ne pourrait plus retourner dans son pays : sa femme s'est habituée à être servie par six domestiques. BG Chang, actionnaire majoritaire du Shanghaï hôtel, accède à ses appartements par un ascenseur réservé : les Chinois ne sont pas admis dans le hall principal. Une vraie situation coloniale où la plupart des Blancs se considèrent -et se comportent- comme supérieurs aux autres. Et je remarque que l'autrice elle-même n'est pas dénuée de préjugés racistes. Elle est moins atteinte cependant que certains de ses personnages. En toile de fond la Chine de l'époque est dirigée par Tchang Kaï-Chek qui souhaite réformer la société avec le mouvement de la vie nouvelle. Yutsing Chang, le fils de BG Chang, est un proche du régime. Il est en désaccord complet avec son père sur ses choix de vie et habité par un sentiment anti-japonais de plus en plus important.



J'ai plutôt apprécié cette lecture. Il me semble que Vicki Baum est bien documentée sur les événements qu'elle relate. L'analyse des sentiments qui sont les ressorts des personnages me paraît bien vue et de nombreuses situations n'ont pas pris une ride. La première partie m'a plus plu que la seconde où j'ai trouvé parfois des longueurs.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Grand Hôtel

Un livre que j'avais depuis des années et je me demande pourquoi je l'ai laissé traîner ! J'ai beaucoup aimé suivre ces clients du Grand Hôtel à Berlin dans l'entre deux guerres. Vicki Baum retranscrit à merveille l'ambiance désuète (de notre point de vue moderne) mais non dénuée de charme. C'est aussi une époque qui vit toujours le traumatisme de la première guerre mondiale, avec le krash boursier qui se profile et la Seconde guerre Mondiale qui semble encore loin...

Les personnages, hommes surtout, sont à la fois pathétiques et attachants. Elle réussit à nous faire comprendre leur personnalité, leurs aspirations, leurs mesquineries à coup de phrases piquantes.

Il ne faut pas chercher une intrigue pleine d'action, c'est plutôt, comme au théâtre, un enchainement de scénettes où les personnages se croisent et se lient les uns aux autres.
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Lac aux Dames

J’ai beaucoup aimé ce livre. Le thème est un peu schématique bien sûr, mais l’écriture est pleine de richesses. Souvent dans les livres et surtout dans les films, on voit une femme entourée d’hommes, mais là c’est le contraire, un homme entouré de femmes, toutes différentes entre elles.
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Grand Hôtel

Roman publié en 1929, Grand Hôtel reçut un très bon accueil lors de sa sortie.



Il relate l'histoire de divers occupants d'un hôtel luxueux de Berlin dans les années 20 en or "Goldenen Zwanziger".

Une galerie de portraits saisissante, panorama d'une époque glorieuse et tragique à la fois.

Homme d'affaires sans scrupules, artiste has been, baron fauché, petit salarié condamné par son cancer et fermement décidé à profiter des derniers mois de sa vie, personnel de l'hôtel, ... cette palette de personnages qui se rencontrent pour le meilleur et pour le pire offre à l'intrigue profondeur et dynamisme.



Vicki Baum est une grande autrice, à la plume efficace et délicieuse à lire. Elle n'épargne pas ses personnages et livre ici une oeuvre plutôt sombre.

J'ai passé un très bon moment de lecture, les descriptions du fonctionnement de l'hôtel et des moeurs de l'époque m'ont largement dépaysé et la fin m'a beaucoup plu.



Le seul petit bémol à mes yeux concerne les rares passages concernant les tractations d'hommes d'affaires, riches de détails qui, à mon sens, n'apportent pas grand chose à l'intrigue et m'ont confirmé mon aversion pour la finance et le monde des affaires.



Une oeuvre oubliée à redécouvrir si vous êtes intéressé par les années folles à Berlin, alors capitale européenne de la culture et des arts, effervescente et cosmopolite.

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Ballerina

Il était une fois dans un château une fille qui aimait la danse classique .

Cette fille s'appelait Léa. Elle aimait beaucoup aller au château regarder la danse.

Un jour ses parents lui ont offert une place pour s'inscrire à la danse qu'elle préfère. Un mois plus tard, Léa était accepté pour faire un tournoi de danse classique.

Ainsi, elle réussi à être première. Elle était très heureuse. Cette histoire s'appelait Balerina.
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Sang et volupté à Bali

J'ai lu ce livre il y a 16 ans avant de séjourner deux mois dans le nord de l'île. Il m'a aidé à déchiffrer Bali et son paysage. Les rizières sont cultivées manuellement, le laboureur travaille son champs à la lumière de la lune... Je me souviens des croassement des grenouilles mêlés au son des gamelans. Si c'est une chance de découvrir Bali après cette lecture je recommande aussi cette lecture au coin du feu. Exotisme à domicile.
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Grand Hôtel

Plusieurs personnages plus ou moins en rupture avec leur monde se croisent et se rencontrent au Grand Hôtel de Berlin. On y rencontre l'industriel Preysing qui doit impérativement signer la fusion de son entreprise pour en assurer la survie ; un de ses anciens employés, Otto Kringelein, qui souhaite profiter des quelques semaines qui lui restent à vivre ; Flaemmchen, une sténographe requise pour la signature de la fusion ; la ballerine russe Grusinskaya qui soupire après ses succès passés et le baron Felix von Gaigern que l'adversité a transformé en voleur d'hôtel pour rembourser ses dettes. La ballerine s'éprend du voleur.

Intéressant de voir aux travers de toutes ces portes d’un hôtel je joue pour chacun un destin, on dirait aussi qu’ils sont là pour faire le parcours à l’envers de leur vie

joué au cinéma également avec Garbo et Barrymore ai mis l'image du film
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Solitude (Ulle)

Un roman efficace sur le rejet social que vivent tous ceux qui sont différents,hors norme (ici un nain)... Mais je n'ai pas été enthousiasmée par ce livre à l'atmosphère oppressante et assez répétitif. Je l'ai fini en lisant "en diagonale".
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