Citations de Virginie Grimaldi (4307)
"Tout le monde n'a pas la chance de trouver la personne qui va l'accompagner toute sa vie et de l'aimer encore comme au premier jour alors qu'on arrive au dernier"
P.202
"Je compte sur vous pour retenir la seule leçon que j'ai vraiment cherche à vous apprendre : faites de chaque jour un souvenir heureux. A la fin, le bonheur est la seule chose qu'on emporte avec soi." P.191
"Oui là ! S'il y a bien une chose que je sais, c'est que les histoires de famille, c'est comme les slims trop petits : il faut mieux rester en dehors." P.184
"Quand on s'attache aux gens,on souffre. Je ne veux plus aimer personne et je ne veux pas qu'on m'aime. Il y a des gens qui jurent de ne plus jamais prendre de chiens quand ils perdent le leur, moi je jure de ne jamais plus me lier à qui que ce soit." P.168
Moi, c'est le contraire, je suis souvent la première arrivée. J'anticipe systématiquement d'éventuels contretemps pour ne pas être prise au dépourvu. Savoir que je risque d'être attendue me fait frôler la crise d'angoisse .
Chaque action,même la plus insignifiante en apparence,a des répercussions.Les parents sont des funambules.
J'avais huit ans et j'étais fille unique.Mon père avait trente ans et il était parent unique.Mémé avait cinquante-quatre ans et elle n'avait plus d"enfant.
Je crains de faire une attaque de panique et de ne pas réussir à la gérer. Je redoute de perdre connaissance et que mes filles se retrouvent seules. Je suis terrorisée à l'idée de ressentir ces symptômes terribles. Les symptômes de la peur. En fait j'ai peur d'avoir peur. J'ai peur de moi.
Même quand elles auront cinquante ans, nous serons ensemble.
Nous possédons quelque chose qui ne disparaîtra jamais.
Nous sommes une famille.
La douleur, c'est comme un boomerang. Si on essaie de l'envoyer loin de soi, elle nous revient en pleine tête. On peut faire comme si elle n'existait pas, essayer de la faire taire, mais elle reste là, tapie, latente, à attendre la moindre faille pour se diffuser dans nos veines.
Les grandes théories ne valent que pour ceux qui ne connaissent pas la pratique.
Tu vas bien ? Moi ça va, sauf que j'ai mangé du saucisson au renne parce que je croyais que c'était du saucisson aux reines. C'est de la publicité mensongère, quand j'ai découvert le poteau rose, j'ai failli vomir.
"La vie est courte et on n'en a qu'une. Il ne faut accorder du temps qu'à ce qui en vaut vraiment la peine. "
Le secret de Gustave
"Tout le monde croit que l'homme est différent selon la période de sa vie. Tout le monde croit qu'il y a les enfants, les adultes et les personnes âgées, mais c'est faux... La vérité c'est qu'on reste des bébés tout au long de notre vie. On enfile différents costumes pour le cacher et faire comme les autres, celui de l'adolescent, celui de l'adulte, celui du parent et puis un jour quand on est trop vieux pour faire semblant on retire le déguisement et on affiche ce que l'on a toujours été : un bébé... Tu verras mon petit tout au long de ta vie, tapis au fond de toi, tu garderas les mêmes besoins. Être aimé, rassuré, ne pas être seul, avoir toujours à manger et à boire, te distraire, qu'on s'occupe de toi et avoir à tes côtés une personne qui t'aime plus qu'elle-même. Comme un bébé."
Vous avez de la chance d’avoir vécu une épreuve. Vous faites maintenant partie de ceux qui savent voir l’essentiel.
Je vis parce qu’il le faut, j’existe par automatisme. Je suis éteinte à l’intérieur d’une enveloppe qui fait semblant.
Il est en retard, comme toujours. Il l’était pour notre premier rendez-vous, il l’était pour notre mariage, il serait capable de l’être pour son enterrement.
A force de vivre continuellement avec quelqu'un, on ne voit plus que ses mauvais côtés. C'est comme quand on achète un nouveau vêtement : au départ on l'adore, puis on le trouve fade et on finit par ne plus le supporter. Cela demande un gros effort de ne pas se laisser polluer par les petits détails négatifs. Ils sont usants, au bout d'une vie entière. Mais le plus important, c'est de ne surtout pas croire que l'amour doit être parfait. Ce n'est pas rien de partager son quotidien, ses pensées, sa vie avec une personne. Et puis, s'il n'y avait pas les bas, on n'apprécierait pas autant les hauts !
C'est Elizabeth qui est blessée, mais c'est Pierre qui est diminué.
- Vous savez que je n'avais jamais dormi sans elle ? Pas une seule fois !
- Vous vous sentez seul ?
Il regarde par la fenêtre et réfléchit longuement.
- Je ne me sens pas seul, je me sens incomplet. Après tant d'années ensemble, nous ne faisons plus qu'un. Elisabeth et Pierre, Pierre et Elizabeth. Pierre tout seul, je ne sais plus qui il est. J'ai vécu trois fois plus longtemps avec mon épouse que sans elle. Seul, je ne suis plus que la moitié de moi-même, et pas celle où se trouve mon coeur.
La mémoire est un dessin au crayon à papier. Sans les vidéos, je ne serais plus sûre du son de sa voix. Sans les photos, j'aurais des doutes sur son regard. On devrait pouvoir transférer nos souvenirs sur une clé USB.