Citations de Virginie Grimaldi (4208)
Les avis, c'est comme les trous du cul, tout le monde en a un, c'est pas pour ça qu'il faut les exposer au grand jour.
« 𝗟'𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝘀𝗶𝘁é 𝗱𝗲𝗺𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗮𝗰𝘁𝗲, 𝗹𝗮 𝗺ê𝗺𝗲 𝗾𝘂'𝗮𝘂 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗷𝗼𝘂𝗿, 𝗶𝗻𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗮𝗯𝗹𝗲, 𝗶𝗻𝘀𝗼𝗻𝗱𝗮𝗯𝗹𝗲. 𝗢𝗻 𝗻𝗲 𝘀'𝗵𝗮𝗯𝗶𝘁𝘂𝗲 𝗽𝗮𝘀 à 𝗹'𝗮𝗯𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲. 𝗢𝗻 𝗹𝗮 𝘁𝗼𝗹è𝗿𝗲, 𝗼𝗻 𝗹𝗮 𝘀𝘂𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲.𝗤𝘂'𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂'𝗼𝗻 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱'𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲 ? 𝗜𝗹 𝗻'𝘆 𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗮𝗳𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲. 𝗗𝗲 𝗹𝗮 𝗿é𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗼𝘂𝗶.𝗗𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗮𝗽𝗶𝘁𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗽𝗲𝘂𝘁-ê𝘁𝗿𝗲.Ç𝗮 𝗻𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗺𝗮𝗹 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀. Ç𝗮 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗺𝗮𝗹 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁. »
Parce qu'on ne se console pas en s'empêchant de pleurer.
Pourquoi ne voit-on vraiment les gens que quand ils ne sont plus là ?
au royaume des cons, je porte la couronne.
On est désolé de marcher sur le pied de quelqu'un, d'arriver en retard, d'avoir manqué un appel, de ne pas aimer un plat de pâtes, à la limite,
Mais le temps défigure les qualités et leur donne l'allure des défauts.
Vincent portait sur son travail un regard dépourvu d'indulgence. II n'aimait rien tant qu'écrire, entendre l'idée germer, les personnages lui parler, voir le brouillard se lever tandis qu'il tapait frénétiquement sur son clavier, chercher le mot juste, le rythme qui claque, se laisser surprendre par des directions imprévues, sentir les rouages de son imagination se mettre en branle, voir les pages se noircir, et, de toutes ces lettres mises bout à bout, une histoire naître.
A contrario, se relire était une torture. Comme se voir sur une affiche ou s'entendre à la radio. Il se demandait comment il avait pu consacrer autant d'heures à pondre une telle bouse, les personnages lui paraissaient soudain grotesques, l'histoire dispensable, le style anecdotique. Il prenait les critiques positives avec distance et les négatives à coeur, car il avait la douloureuse manie d'être d'accord avec ces dernières.
Je crois que ça y est, nous les avons rallumées, les étoiles.
On ne s'habitue pas à l'absence. On la tolère, on la supporte. [...] Ça ne fait pas moins mal avec le temps. Ça fait mal moins souvent.
Ça n'a pas tardé. J'ai eu mon premier commentaire négatif.
"Livre insipide, aucune profondeur, aucune psychologie, si j'avais pu mettre zéro je l'aurais fait. Quitte à gâcher du papier, préférez du triple épaisseur."
C'est net et rythmé. Manon n'a même pas pris la peine de prendre un pseudonyme. Ça m'a fait rire. Et je lui suis reconnaissant de ne pas avoir mentionné mes - très occasionnels- problèmes d'érection. De toute façon, je suis habitué, ma propre mère n'aime pas mes livres. Elle ne le dit pas comme ça, c'est plus subtil. Elle se contente de m'envoyer un laconique «J'ai bien aimé» par SMS, suivi d'un mail interminable dans lequel elle pointe les phrases qu'elle reformulerait, celles qu'elle ne comprend pas, et les pasages qu'elle couperait. A l'inverse, elle est souvent dithyrambique pour parler des livres des autres.
Ce portrait me bouleverse. Mon père est en train de me regarder. Il a un truc dans les yeux, ce truc de parent face à son enfant. Une douceur, une vulnérabilité, et en même temps beaucoup de force. Si l'amour pouvait s'incarner, il serait ce regard.
Tout au long de notre vie, on juge ce qui nous arrive, on se réjouit, on se lamente. Pourtant, on ne saura qu'au dernier moment s'il y avait lieu de se réjouir ou de se lamenter. Rien n'est figé, tout évolue. Ne sois pas triste aujourd'hui, car ce qui t'arrive est peut-être un grand bonheur.
J'ai l'impression que nous sommes tous à bord d'un bus qui avance inexorablement vers une direction commune. On s'y croise, on s'y perd, on s'y accompagne parfois. Certains en descendent avant le terminus. On ne peut pas le freiner, on ne peut pas l'arrêter quelques instants, on peut juste faire en sorte de s'y sentir le mieux possible.
Moi, je ne cherche pas l'amour, je cherche l'homme de ma vie. Je veux qu'il occupe toutes mes pensées, je veux me sentir incomplète quand il est loin, qu'il me comprenne sans avoir besoin de parler, je veux tout connaître de lui et trouver ça rassurant, je veux avoir le ventre qui pétille quand je le regarde, je veux que sa voix me fasse frissonner, n'être heureuse que quand il est là.
Les "trop tard" sont les plus grands regrets.
Devenir vieux est un privilège.
Les haies ont fait barrière à notre amitié.
Les souvenirs sont mes biens les plus précieux. Il m'arrive de penser à ma grand-mère, qui les a perdus les uns après les autres, de me demander ce qui se passe dans une tête dévalisée de son histoire.
C'est sans doute cela que m'apporte mon amie : de l'ouverture d'esprit.