Virginie Platel

Une véritable pépite !



J’ai beaucoup aimé Désirs de liberté de Virginie Platel, qui m’a transportée au XIXe siècle ! L’ambiance dans les salons parisiens est très bien restituée et j’ai adoré les deux protagonistes et leur relation passionnée. On sent bien la passion brûlante entre l’autrice et le musicien, qui n’est pas sans rappeler George Sand et Chopin dont s’est inspiré l’autrice. (Mention spéciale à la scène gourmande dans le salon de thé qui m’a donné faim et surtout la scène sensuelle de leçon de piano !)

Et je garde le meilleur pour la fin, l’écriture. Elle est ciselée et vraiment très belle ! J’ai même trouvé qu’elle allait au delà de cette belle collection d’Harlequin. Bravo donc pour ce petit chef d’oeuvre ! J’en lirais d’autres de cette autrice avec plaisir.

Cela faisait des années que je n'avais pas lu de livres dont vous êtes le héros. Je crois que la dernière fois remonte à l'école primaire, autant dire une éternité. Alors, Moi, guerrière viking, m'intriguait vraiment !



Notre héroine, Vicky se fiance à son petit-ami juste avant de partir pour un stage d'archéologie en Norvège avec une bague de fiançailles pour le moins étrange et très ancienne. Voilà qu'elle se retrouve alors propulsée à l'époque des Vikings et autant dire que sa vie toute entière va se retrouver bouleverser.



Pour ceux qui ne connaissent pas, les livres dont vous êtes le héros, sont des livres où, en fonction des choix que l'on ferait, l'histoire prend une tournure différente. Ainsi, si vous avez un tempérament de feu et n'hésitez pas à rentrer dans le tas, vous aurez alors un chemin plus tumultueux que si vous avez tendance à être plus calme et réservé. Avec notre héroine, Vicky, nous voilà donc dans de beaux draps, à l'époque des Vikings! Rien que pour l'originalité, la mise en page, l'exécution de ça, je trouve cette lecture vraiment chouette. Cela doit demander un travail considérable (surtout qu'on a tout de même une belle brique ici). Ainsi, tout au long de la lecture, on va être amené à faire des choix, parfois très simples et d'autres plus complexes et ça, on aime. Est-ce que je suis "morte" à plusieurs reprises ? Tout à fait. Mais j'ai persévéré pour aller au bout de ma lecture.



Après, j'avoue avoir tout de même trouvé qu'on avait finalement pas tant que ça la main sur les événements. Les petits oui, mais les grandes lignes non, et je ne suis pas la seule à avoir constaté cela apparemment. Je m'explique : à la fin d'un chapitre on a le choix entre trois possibilités pour la suite. Je choisi la n°2, j'y vais et à la fin de celle-ci, on m'envoie finalement à la page de la n°1. Du coup, j'ai fais un choix qui finalement ne m'a pas avancé à grand chose puisque l'autrice avait prévu dès le début que j'irai à un endroit précis. Et cela arrive assez fréquemment dans l'histoire. Car après avoir percuté une fois, j'ai prêté un peu plus d'attention par la suite et ça se révélait être souvent le cas. C'est donc dommage de ne pas vraiment pouvoir choisir.



Pour ce qui est de l'histoire, même si ça se lit très vite, que la plume est fluide et que le jeu du : je vais de pages en pages est amusant, j'avoue n'avoir pas réussi à m'attacher à Vicky et les décisions qu'elle prenait (que je n'aurais pas voulu), ne m'ont pas vraiment aidé. J'ai également été surprise par la tournure des choses niveau romance, pour le coup, ce n'est pas ce que je recherche donc j'aurais pu m'en passer. En revanche, on apprécie le côté féministe du récit. Le côté viking est plutôt chouette, tout comme l'aspect pirates de l'histoire qui s'est révélé être une bonne surprise. Toutefois, je trouve que le tout n'est pas assez creusé pour rendre l'histoire plus prenante.



En conclusion, je valide totalement l'idée d'un livre dont on est l'héroine. C'est chouette, ça dynamise un peu l'histoire et mon côté nostalgique approuve totalement. Toutefois, je n'ai pas réussi à me plonger vraiment dans l'histoire à cause de quelques longueurs, de mon manque d'attachement à l'héroine et aux quelques faux-choix que j'aurais voulu vraiment pouvoir faire pour que l'histoire colle plus à mes attentes. C'était donc sympa même si je ne retiendrais pas l'histoire en elle-même.
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Un roman basé sur l'histoire vraie de Ginette Neveu, surnommée la Gladiateur.



L'auteure a choisi de nous romancer son vécu à travers l'histoire de Diane Vidor. De la petite enfance lorsqu'on la découvre très rapidement enfant prodige de Violon jusqu'à l'âge adulte.



On fait d'abord la connaissance de cette petite fille pleine de vie et d'envies. Lorsqu'elle reçoit son premier violon pour Noël, ça sera la naissance d'une passion, d'une vocation, qui jamais ne la quittera. Une enfant adorable qui applaudira le public l'ayant applaudit pour le remercier sans savoir que cela ne se fait pas. Une enfant spontanée et en grande partie autodidacte même si elle sera aidée de nombreux professeurs.



Au fil de son enfance, de son adolescence, on va vivre à ses côtés les grandes étapes de sa vie. Des premiers concours aux prix les plus prestigieux, Diane sera une étoile filant toujours plus haut. Elle qui sera sa plus grande critique. D'une grande rigueur dans son travail pour atteindre ses objectifs.



A ses côtés on va voyager et on va vivre la période douloureuse de la seconde guerre mondiale. Enfant prodige devenu une grande star. A travers sa musique elle partage une foule d'émotions et son amour de la musique.



J'ai eu parfois un léger sentiment de longueur sur certains passages mais cela n'a pas entaché mon plaisir. J'ai été prise par l'histoire et j'ai adoré la suivre dans son cheminement jusqu'à cette fin à laquelle ne me serait pas attendue mais que j'ai comprise avant son dénouement grâce à l'apparition d'une certaine célébrité mais chut... je ne vous en dirais pas plus.



Je ne suis pas spécialement une adepte de ce genre de musique mais cette lecture m'a donné envie de l'écouter et plus particulièrement Ginette Neveu.
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J'avais été assez mitigée sur le roman précédent de l'autrice du coup L'amour pour liberté, je n'étais donc pas à l'initiative de cette seconde expérience. Mais comme on dit, il n'y a que les ... qui ne changent pas d'avis et d'un roman à l'autre tout peut changer. J'ai donc donné sa chance à l'Alchimie amoureuse, dont la couverture est tout simplement superbe.



Pour cette histoire, nous voilà plongée en 1650, en France, non loin du château de Grosbois. Pour le coup, j'ai trouvé ça plutôt chouette, puisque ce château est littéralement à 15min en voiture de chez moi. Nous faisons donc la connaissance de Marie Marsac, une jeune femme passionnée de sciences qui œuvre dans l'ombre comme Dame de compagnie en pratiquant de la chimie pour venir en aide aux autres. Une discipline plus que réservée aux hommes et qui pourrait bien la mettre en danger. Mais dans l'immédiat, c'est plus le souhait de son père de la voir marier qui l'inquiète. A moins que ce ne soit Henri de Vibrac, commandant et militaire si mystérieux.



N'y allons pas par quatre chemins, j'ai, comme pour le premier roman de l'autrice été assez déçue au niveau de la romance. Elle commence, dès les premiers regards échangés et s'enflamme un peu trop vite pour que cela soit crédible à mes yeux. Notre commandant est transi d'amour dès le départ et pour ma part, j'ai trouvé ça un peu gros. C'est dommage car je trouve qu'il y avait vraiment matière à, mais la romance dégoulinait un peu trop par moment et n'a pas su me séduire par la suite.



Individuellement, les personnages sont assez opposés. Nous avons la jeune femme cultivée et passionnée de sciences d'un côté, avec son père autoritaire et qui ne cherche car la marier et s'enrichir un peu via ce biais là. De l'autre, nous avons donc ce militaire, en quête de réponses sur son passé, clairement solitaire et qui ne sait pas aimer. En toute honnêteté, je n'ai été séduite ni par l'un, ni par l'autre. J'ai trouvé Marie trop hautaine et peu attachante, quant à Henri, j'ai trouvé qu'il soufflait un peu trop le chaud et le froid. Un coup amoureux, l'autre à l'attaquer sur ses activités secrètes.



Je n'ai pas réussi à véritablement me plonger dans cette histoire, sans doute parce que je n'accroche pas à la plume malheureusement, cela avait déjà été le cas avec le précédent. Je trouve certains passages assez longs et manquant de rythme ce qui vient alourdir le récit et ne m'a pas aidé. Arrivé à mi-parcours, je me suis demandée si je n'allais pas m'arrêter là. Je l'ai finalement repris le lendemain mais non, définitivement, ce n'était pas une lecture pour moi et l'ai fini en diagonale pour lui donner une dernière chance, en vain.



En conclusion, un roman qui sur le papier aurait pu me plaire mais n'a pas su me séduire. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et n'ai pas cru à leur histoire d'amour, bien trop rapide à mon goût. Je ne doute pas qu'elle plaira à d'autres, du moins, c'est ce que je lui souhaite mais ça n'aura pas fonctionné avec moi.
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Dans ce roman nous suivons la vie de Diane Vidor, de son enfance à l'âge adulte. Déjà toute petite, elle s'émerveille de voir sa mère enseigner le violon à ses élèves. Elle en est sûre, elle peut faire mieux qu'eux ! À Noël, elle reçoit enfin le cadeau tant attendu : un violon. Elle va alors apprendre à une vitesse fulgurante à jouer de cet instrument, à grimper les marches jusqu'aux plus prestigieux concours et ce, dans toute l'Europe, dans une époque où la seconde guerre mondiale approche.



Je n'y connais rien du tout en violon et pourtant j'ai vraiment apprécié suivre l'histoire de Diane. Effrontée et rebelle, j'ai adoré la suivre, surtout enfant. Son caractère me plaisait beaucoup. La volonté qu'elle consacre à sa passion est remarquable. Nous suivons avec plaisir ses rencontres et ses succès.



Le seul bémol que je pourrais reprocher à ce livre c'est parfois quelques éléments redondants, et surtout vers la fin, notamment dans la description de ses concerts ou de ses voyages. Néanmoins la fin m'a beaucoup émue (je n'en dirais pas plus pour ne rien vous dévoiler).



Il faut savoir que l'histoire de Diane s'inspire de celle de Ginette Neveu, une véritable virtuose du violon, que j'ai pris plaisir à écouter juste après avoir refermé le livre.



Afin de ne pas vous faire spoiler je vous recommande vivement de ne pas lire la biographie de la réelle violoniste avant d'entamer votre lecture, mais à la fin, afin de garder le suspense intact.

Fini de lire « une dentellière à la cour » de Virginie Platel.

Une jolie romance bien documentée. J’ai appris plein de choses sur le Nord, le début de l’industrie du charbon et comment se décidait la mode à la Cour.

Les deux héros sont adorables, leur histoire toute douce prend son temps. Jouant tous les deux un rôle, les quiproquos sont nombreux et chacun se voit obligé de se dévoiler par petite touche.

Tous les personnages de ce livre sont agréables, même la tante irresponsable et gaffeuse qu’on a envie de secouer. J’ai particulièrement apprécié de voir le personnage de Rose Bertin que j’avais découvert dans un tout autre registre (la série « Au service de sa majesté Marie-Antoinette ») et son caractère décidé. J’aime beaucoup l’incursion de personnages réels dans la fiction.

Ce fut une jolie lecture, loin des tumultes de l’Histoire.

L'amour pour liberté m'a de suite intrigué. Entre sa jolie couverture et son résumé, j'avais hâte de voir de quoi il retournait. Je ne connaissais pas encore la plume de l'autrice (dont j'ai pourtant un autre livre dans ma PAL mais dans un genre totalement différent) alors c'était l'occasion.



Plongeons en 1750 entre Provence et Paris en compagnie de Camille et Philippe. Alors que la jeune noble ne rêve que de devenir autrice, elle voit ses rêves s'éloigner lorsque son père lui donne l'ordre de trouver un époux ou de retourner au couvent. Philippe, quant à lui est le fils de l'intendant du domaine et sera un véritable confident pour elle. Mais les sentiments ne sont jamais loin.



Voici une héroïne rebelle, farouchement opposée à un mariage arrangé. La jeune femme ne manque pas d'ambition et rêve de monter à Paris pour devenir autrice et être éditée. Autant dire que pour l'époque cela sort des sentiers battus. D'autant que son père ne veut qu'une chose, qu'elle se marie. Lui envoyant un escadron de prétendants dans les pattes pour qu'elle fasse son choix. J'ai bien aimé le fait qu'elle sache ce qu'elle veut et qu'elle fasse tout ce qu'elle puisse pour arriver à ses fins. Ce n'est pas juste une lubie et elle prend très à cœur les choses en l'absence de son père au domaine. Après je l'avoue, je n'ai pas eu de feeling avec elle... je n'ai pas réussi à m'identifier à elle ou m'attacher.



De son côté, Philippe le fils de l'intendant est comme on s'y attend un vrai gentil. Il se montre patient et en véritable confident pour la jeune femme, la poussant dans la bonne direction pour mener ses rêves. Il a lui aussi de l'ambition notamment concernant la suite de son père à l'intendance du domaine. Il y a même un petit romantique caché derrière. Après je trouve que son personnage est assez plat. Il n'arrive pas à se démarquer des autres personnages masculins que j'ai rencontré jusque là, si ce n'est que les rôles sont inversés avec une jeune femme noble et lui, de plus basse condition. Je trouve qu'il n'a pas ce petit truc qui fait qu'on soit sous son charme.



Entre Provence et Paris, l'autrice nous dépeint l'époque et ses personnages. On sent que le cœur y est et on peut aisément s'imaginer les décors. Un petit coin de paradis pour un amour naissant. Après, les descriptions sont certes plaisantes mais je l'avoue j'ai trouvé que le récit avait pas mal de longueurs. Sans doute parce que j'avais hâte d'entrer dans le vif du sujet, de voir de belles déclarations d'amour, un déchirement (entre raison et passion). La romance entre ces deux là n'est pas vraiment centrale dans le sens où, les sentiments de l'un et l'autre arrivent rapidement mais sans qu'il ne se soit passer réellement quelque chose. Deux-trois discussions et ils sont épris. J'avoue que j'aurais voulu un peu plus voir cette relation évoluer et fondée sur un rapprochement réel. Sans aller dans le trop spicy. Et en même temps, l'autrice s'est davantage concentrée sur le rêve de Camille ce qui explique un peu le fait que cette relation soit moins sur le devant de la scène.





Finalement, je ressors un peu frustrée de ma lecture. Le cadre est idyllique, le contexte intéressant et les personnages sont certes un peu clichés (mais ce n'est pas gênant. Je suis restée un peu extérieure à l'histoire et n'ai pas réussi à me faire happer par celle-ci. J'attendais un peu plus d'émotions et de rebondissements. La plume reste malgré tout fluide et je ne doute pas qu'elle plaira.


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Harlequin ! En matière de lecture, ce nom fait l’objet de tous les fantasmes et de tous les dénigrements. J’avoue n’avoir jamais acheté beaucoup de littérature sentimentale et depuis le début de mon activité de chroniqueuse, j’ai plus exploré l’autoédition aux genres variés que les romances des maisons d’édition.

Mais c’est le plaisir des rencontres que de trouver sur son chemin ce à quoi l’on n’aurait jamais pensé. Et aujourd’hui, c’est une amie qui me fait emprunter une voie nouvelle et qui pique ma curiosité.

J’ai lu « L’amour pour liberté » de Virginie Platel et j’ai été surprise. Agréablement. Par le fond : l’envie d’indépendance d’une jeune femme et son désir de vivre pour écrire. Par la forme : une écriture classique, déliée, addictive. Par la région : la Provence. Par le cadre : un domaine vinicole. Par le visuel de couverture : il semble que les maisons d’édition plus élitistes s’en inspirent de plus en plus.

Camille a perdu sa mère très jeune et a dû supporter un père intransigeant et peu affectueux. Fille unique et jeune femme accomplie, elle ne peut accepter ce qu’on attend d’elle : se marier pour assurer la continuité d’une noble lignée. Ce qu’elle veut, c’est trouver un éditeur et devenir l’une des romancières de l’époque. Philippe, fils de l’intendant, est venu aider son père sur le domaine et assure auprès de Camille un rôle de confident. Elle réussit à partir sur Paris, à y rencontrer des personnages importants, mais où se cache l’amour qu’elle écrit si bien mais qu’elle ne connaît pas ?

Si le côté fleur bleue est bien présent et judicieusement préservé pour ce genre littéraire, les événements de l’époque, les organisations sociales, le travail du vin sont eux délibérément bien affirmés, bien documentés, et intéressants. Et même si parfois, la sensation fugace de superficialité m’a traversée, cela n’a pas été suffisamment fort pour m’empêcher de me laisser gagner par les émotions, les senteurs, les beautés de l’Estérel ou pour me retenir d’apprécier la révolte d’une femme.

Je vous suggère de suivre le conseil de l’auteure Virginie Platel : la lire avec un petit verre de rosé de Provence bien frais à portée de main.

Je remercie Mélanie et les Editions Harlequin ; je suis curieuse de savoir si le prochain me réservera la même heureuse surprise.


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Bienvenue dans la Provence, cette région qui me tient tellement à coeur. Le lecteur va suivre la jeune Camille, esprit rebelle de son époque qui ne veut pas se marier. Mais cela, c'était avant de rencontrer le beau Philippe.

Alors, je ne vais pas vous mentir, l'intrigue n'a pas créée de surprises chez moi et tout s'est déroulé comme je me l'étais imaginée. Le personnage de Camille incarne une jeune noble, remplie d'ambitions et avec un caractère de feu. Elle bataille pour obtenir ce qu'elle veut et sa détermination force l'admiration. Philippe est un jeune oenologue plein d'ambition avec un esprit quelque peu romantique. Les personnages sont stéréotypés mais cela ne m'a aucunement gêné.

Stylistiquement parlant, je n'ai pas forcément accroché. Certains passages comportent des lourdeurs notamment dans les descriptions. De plus, l'auteure fait monter la tension entre les deux personnages mais sans que rien ne se passe. Cela m'a énormément frustrée et j'aurai aimé que le texte soit un peu plus sulfeureux, ce qui aurait épicé l'ensemble.

Pour conclure, c'est une lecture en demi- teinte qui n'aura pas su entièrement me séduire.
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Une lecture abandonnée !



Ce roman est d’un tout nouveau genre “un livre dont vous êtes l’héroïne”. Je n’en avais jamais lu. J’avais envie d’essayer ce genre. Et malheureusement, je n’ai pas réussi à continuer l’aventure. C’était au-dessus de mes forces.



Une protagoniste fade !



Vicky est nouvellement fiancée. Elle reçoit une bague est un brin spécial avec des runes vikings. Mais quelle coïncidence, elle est aussi étudiante en histoire des _ tenez-vous bien_ Vikings. Au moment d’une visite assez spéciale au musée, dans la section viking, elle décide d’enfiler sa bague de fiançaille, enfin. En moins de temps qu’il ne s’en faut pour le dire, elle se retrouve en Norvège en pleine période VIKING. C’est une jeune femme très clichée, soumise à ses hormones. J’ai vraiment pas du tout accroché. Pour les autres personnages… Eh bien comment dire, aucun d’entre eux ne m’a marquée. Son fiancé Fred Eugène est comme son nom fade et insignifiant. Seulement, c’est comme ça que l’auteure veut le présenter, pour le coup.



Un rythme inexistant !



Un roman dont vous êtes l’héroïne, je conçois que l’écrire est difficile. Seulement, les chapitres sont coupés comme en plein milieu d’une phrase dont il manque la suite logique. J’ai eu l’impression d’avoir loupé un épisode plus d’une fois.



Un vocabulaire inadapté !



La plume de l’auteure est fluide avec un vocabulaire simple. Seulement, il est bien trop familier. Il ne correspond absolument pas à la période historique choisie par l’auteure. C’est discordant et perturbant. De plus, certains choix ne sont pas des vraies choix. Par exemple : lui dire oui de manière désinvolte, lui dire oui avec conviction, lui dire je ne sais pas peut-être oui. Je grossis un peu le trait.



En résumé : C’est la première fois que je lis “un livre dont vous êtes l’héroïne”. Le principe m’a plu mais j’ai abandonné pour cause de très peu d’affinité avec l’héroïne, ainsi que de nombreuses incohérences.
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"Les derniers feux de la royauté" est une chouette petite romance historique ayant pour cadre Menton lors de la révolution française.

J'ai beaucoup aimé le contexte avec Menton qui appartenait alors à Monaco et aux Grimaldi et l'influence qu'avait eu la révolution là-bas. L'histoire est bien documentée sans que cela ne prenne trop de place (je n'aurais pas dit non à davantage d'ailleurs).

Les personnages sont touchants et leur histoire mignonne. J'ai beaucoup apprécié l'héroïne indépendante, intelligente et volontaire. Puis le cadre est idyllique et dépaysant avec le soleil, la mer et la douceur du Sud, de quoi réchauffer ce morne temps de février.

Une jolie petite romance historique.

Nous sommes en 1784. Louise est dentellière à Valenciennes, à la Maison Tribout. Le vicomte de Bresse se rend, sous les ordres de la Ministre des Modes, visiter l’atelier de dentelles afin de faire affaire. Louise revêt la plus belle robe de l’atelier, cousue pour une baronne, afin de l’accueillir… S’ensuit une méprise, le vicomte pensant que Louise est la baronne…

La suite en lisant le roman ;-)



Quel agréable découverte que ce roman !

J’ai trouvé la plume de l’autrice Virginie Platel très recherchée, avec un vocabulaire riche (j’ai appris beaucoup de nouveaux mots).

Ce roman est un hymne aux gens du Nord, à Valenciennes, à la dentelle et à la mine. On sent que l’autrice a passé du temps à vouloir (ra)conter l’Histoire, la vraie.

J’ai beaucoup aimé l’histoire, la romance est présente tout du long mais dans un contexte historique qui m’a happée tout au long de ma lecture.

Je me suis attachée aux personnages, Louise et Léandrin, la famille du Nord (sacrée Guillemette ;-)) mais aussi les personnages de Versailles. Ce roman a la qualité de décrire la vie à la Cour, mais aussi en parallèle la dureté de la vie dans le Nord.



Je suis agréablement surprise par cette lecture qui est à mon sens un roman attachant, qui m’a donné envie d’en savoir plus sur l’Histoire du Nord. Les références à la fin du livre m’y aideront certainement.

Vous l’avez compris : je vous le conseille grandement.



Merci à #NetGalleyFrance de m’avoir permis de découvrir ce beau roman qu’est #UneDentellièreàlacour et merci à l’autrice Virginie Platel pour cette si jolie plume.

Bleu Lavande c'est une enquête en huis clos dans le petit village de Fripouillon. Récemment mutée dans le Sud du côté de Nice, Camille doit composer avec un chef qui la prend de haut et des locaux encore moins coopératifs, voire carrément hostiles.



Dans ce roman, on retrouve tous les ingrédients d'un cosy mystery : une enquête, de l'humour, de multiples rebondissements et même une touche de romance qui, si elle est bien présente, n'en éclipse pas moins le cœur de l'affaire.



Au fil des interrogatoires et des découvertes, notre héroïne va peu à peu pouvoir dresser le portrait des habitants du village et tenter d'éliminer les suspects. Durant le processus, elle va surtout apprendre à se connaître elle-même et sortira changée de ce séjour et des recontres qu'elle y aura faites.



En bref, Bleu Lavande c'est un cosy mystery qui fleure bon la lavande, frise parfois les clichés sur les gens du sud, mais se dévore sans peine en été avec sa touche de romantisme, parfaite pour les fleurs bleues.

Je l’annonce tout de suite, c’est un COUP DE COEUR !!!!!!!



Ca faisait longtemps que j’avais pas autant apprécié un livre !!



La couverture et le titre m’ont beaucoup séduit, j’adore cette partie de l’histoire et le résumé a fini de me convaincre !



Elfi est une jeune femme qui a travaillé au Louvre et déménage dans le sud de la France pour suivre son mari. Elle est passionnée d’art. Efli aura une proposition de travail des plus … inattendue et inhabituelle !! On va lui proposer un voyage dans le temps !! oui oui, un retour dans le passé au XVIIIe siècle ! Cela tombe plutôt bien car un tableau très précieux pour elle a disparu et va tout faire pour savoir ce qui s’est passé et le remettre à la lumière de tous !



Elfi ne sera pas toute seule, elle aura une co équipière nommée Inès !



A elles deux, elles devront trouver des réponses à des énigmes. Nous arpenterons les rues de Paris du XVIIIe siècle avec elles !



Elles sont de parfaites opposées et pourtant tellement complémentaires !



Elfi est au départ pas sûre d’elle, elle parle beaucoup, se fit toujours à son intuition bonne ou non.



Quant à Inès, elle est très mystérieuse, secrète, peu loquace. On la découvrira un peu plus au fil du temps. Elle se montre souvent impatiente, sur le qui vive. Elle pratique l’ironie à plein régime.



Les deux inconnues vont rapidement se liées d’amitiés,une grande complicité va se créer et peut-être même plus…..



Qu’est ce que j’ai aimé dans ce roman ? TOUT !! oui absolument tout !



Les deux personnages, leur caractère j’adore, leur façon de voir les choses et de penser.



La période choisie, j’ai beaucoup appréciée puis l’auteure nous fait une excellente description des lieux, des vêtements, nous n’avons pas de souci pour nous imaginer être là-bas avec elles!



Nous sommes intriguées dès le début, on veut en savoir plus tout de suite !! Par contre, certains pourraient éventuellement être perdus dans les explications scientifiques ! Personnellement, j’ai adoré.



L’auteure nous maintient en haleine tout au long du livre, y a rebondissements sur rebondissements, suspense jusqu’au bout !! Et la fin, nous laisse imaginer des scénarios pour le prochain tome.



Nous comprenons mieux le titre de ce roman « agents virtuelles ».



C’est avec plaisir que je lirai le deuxième tome !



Je vous recommande vivement ce livre !

J'ai lu ce tome 3 de la saga « Agents virtuelles » sans avoir lu les précédents. Cela ne m'a pas empêchée d'apprécier les deux héroïnes, Elfi, la douce blonde et Ines, la brune musclée. J'ai vite compris que le lien qui les unissait était plus que professionnel ou amical et cette relation apporte une touche de sensibilité très appréciable dans ce récit teinté d'aventure !



L'auteure en effet nous projette dans un univers « rétrofuturiste » à la Jules Verne, celui du Steam punk, qui puise ses idées oniriques dans l'époque victorienne alors que la société était en plein essor industriel. Cet univers, c'est celui qu'affectionne Sir Lionel Vernet, un milliardaire qui a construit sa fortune en tant que concepteur de jeux vidéo. Sauf que ce dernier se fait assassiner lors d'une soirée qu'il a lui – même organisée.



« Vous allez participer à la soirée qui a précédé le drame, reconstituée grâce aux souvenirs du comte. Soirée durant laquelle vous incarnerez l'une des invitées présentes, et ce, sous votre nom véritable. Vous aurez alors à identifier plusieurs suspects potentiels, confondre un coupable éventuel et, en définitive, élucider l'énigme entourant la mort de Lionel Verney. » Nos deux jeunes femmes sont des agents dépêchés par l'agence Athanor, spécialisée dans l'utilisation de technologies avant – gardistes et défiant l'entendement pour braver les barrières spatio- temporelles de notre réalité et résoudre des enquêtes du passé.



« Elfi savait toutefois très bien que lorsqu'une femme vous confiait ses secrets intimes, c'était souvent avec l'intention qu'ils reviennent dans la face de celui qui lui avait fait du mal, à la manière d'un boomerang. » Les femmes se mesurent et s'affrontent autour du milliardaire. Elfi et Inès aussi, toujours à l'étape si touchante de la séduction dans leur propre couple…



Et pourtant, autant je me suis attachée aux deux héroïnes, autant j'ai adhéré à l'intelligence de la plume élégante de l'auteure, tout autant je n'ai pas réussi à me captiver pour le récit. Que m'a-t-il manqué ? J'avoue aimer que le décor soit posé dès le départ, et l'apparition régulière d'automates, d'avatars ou d'animaux étranges a entraîné chez moi une espèce de confusion mentale, propice à un décrochage immédiat…

Une novella agréable. Une histoire d’amour émouvante. Un récit doux, rythmé par le violon d’Hugo et les confessions de Mickaël.
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Je tiens particulièrement à remercier les éditions MxM Bookmark collection Infinity et le site Netgalley de m'avoir permis de lire ce livre.



Mon tout premier livre où je suis le héros.



On y incarne ici la jeune scandinave Vicky Love une parisienne de vingt-cinq ans. Elle possède tout pleins de diplômes et souhaite fais un grand pas dans la vie active. Elle veux à tout prix épouser son petit ami fan de jeux vidéos qui la prend souvent pour une goule.



Il va lui offrir une bague venant de je ne sais où aux propriétés magiques et la vie de Vicky va basculer. Lors de son stage d'archéologie en Norvège elle va se retrouver propulsée dans le monde des vikings.



J'ai adoré prendre la vie de l’héroïne a pleines mains, dommage que je l'ai lu en format numérique. J'ai accroché de suite à l'histoire si captivante, remplie de suspens et de rebondissements avec des personnages attachants.
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Les derniers feux de la royauté est une romance sympathique qui fait passer un bon moment dans le sud de la France, en plein 18e siècle, marquée par la Révolution. L’histoire d’amour est mignonne, le personnage féminin fort et bien campé. Même si c’est bien entendu cousu de fil blanc, on apprécie le cadre bucolique de Menton, les fastes de Monaco, les péripéties plus rythmées concernant la rébellion antimonarchique, même si ce n’est pas le sujet de fond. Cela apporte une couleur historique dépaysante avec des références pour (re)découvrir l’histoire du pays. Cette lecture a, je pense, pâti d’un timing en sa défaveur car elle fait suite à ma précédente lecture Harlequin, Une viking à Rouen, qui a été un coup de cœur surprise pour moi. Alors, certes, la période et l’auteure sont différentes, mais j’avoue avoir été un peu moins captivée par cette romance. Difficile de passer après une lecture qui emballe autant. Mais, cela reste une fiction légère et agréable quand même.




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Juin 1789, Jeanne fuit Paris et ses révolutionnaires. Elle ne fait pas partie de la noblesse, mais évolue dans ce milieu. Protégée de la Comtesse du Barry et proche de Marie-Antoinette, à qui elle est très attachée, elle tente de rejoindre l’Italie. Malheureusement, son voyage est avorté et elle est obligée de s’arrêter à Menton. Elle trouve refuge chez Gabriel Forsani, réputé pour les citrons qu’ils cultivent et pour ses activités de révolutionnaire. Aussi, Jeanne lui cache qu’elle est une peintre renommée, à la cour, en raison de son talent pour les portraits.





Jeanne a besoin d’argent pour continuer sa route. Grâce à Gabriel, elle tient un étal, au marché de Menton. Elle espère se constituer un pécule pour se présenter, dans une tenue convenable et avec du matériel de peinture, au roi monégasque. Elle montre qu’elle est une femme courageuse, prête à se réinventer et pleine d’ingéniosité.





J’ai aimé découvrir de quelle manière la dynastie Grimaldi s’est implantée sur le Rocher et quels étaient les rapports que le royaume de Monaco entretenait avec Versailles. Virginie Platel décrit, également, la façon de régner du prince Honoré III, adoré par une partie de ses sujets et l’objet de colère de la part des révolutionnaires, dont fait partie Gabriel. Je me suis aperçue que je n’avais aucune connaissance sur l’Histoire de ce territoire et que je n’avais jamais pensé à la Révolution, à l’extérieur de Paris, que je ne m’étais jamais questionnée sur ce sujet, comme si les événements n’avaient concerné que la capitale française. L’auteure montre ce qui différencie les révolutionnaires provençaux et ceux parisiens : perception des faits, revendications, méthodes, etc. De plus, le fait que Jeanne et Gabriel évoluent dans deux milieux différents, a provoqué une réflexion en moi, mon empathie s’étant partagée, entre ces deux mondes, me rappelant que, souvent, on ne retient de l’Histoire qu’un seul aspect.





Évidemment, lorsque l’on lit une romance, on s’attend à une attirance entre les personnages principaux. Or, Jeanne a été obligée de mentir à Gabriel et ne peut lui révéler sa véritable identité. Ce dernier ne pardonne pas les mensonges, il a déjà assez souffert. De plus, la jeune fille ne peut rester, en France, le danger est trop grand pour elle. Son visage est connu de tous. J’ai été agréablement surprise que cet aspect de l’intrigue ne soit pas le sujet principal.





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Les derniers feux de la royauté nous fait suivre Jeanne, peintre de la reine, qui lors de sa fuite vers l'Italie pour échapper aux révolutionnaires se fait dépouiller et trouve refuge chez Gabriel, propriétaire terrien Menton. Évidemment, tout les sépare, mais ils vont tomber amoureux l'un de l'autre, malgré leurs différences.

Sauf qu'une fois le livre refermé, rien de bien original n'est venu me titiller. La révolution semble bien loin et n'a pas vraiment d'influence sur l'histoire. Le contexte aurait pu être totalement différent sans que çà ne change grand chose. Jeanne aurait pu fuir un fiancé violent, un marchand d'esclave comme une bande de pirate, Gabriel aurait pu être un négociant, un artisan ou un contrebandier, que çà n'aurait rien changé.

Une chose qui m'a parfois un brin agacée, ce sont des répétitions qui viennent appesantir le style. On nous répète sans cesse que Gabriel a une belle voix de ténor (4 fois en 2 pages...).

Niveau personnage, on s'attache assez facilement au couple de héros. Mais en dehors d'eux, on ne croise pas grand monde, et les personnages sont quand même un brin stéréotypés.

Reste un livre plaisant à lire, grâce auquel j'ai passé un bon moment, mais qui ne restera pas gravé dans ma mémoire. Merci aux éditions Harlequin et à Netgalley pour cette lecture.