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Citations de Vladimir Fédorovski (344)


Raspoutine attirait surtout des admiratrices, ce qui suscita dans l'imagination du clergé des visions d'accouplement collectif.
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Conscient de l'attrait qu'exerçait son regard de velours, il était capable de contracter et de dilater ses pupilles, ce qui contribua sans doute à sa réputation de magicien ou de mystique.
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Sa virilité fut toujours associée à son mépris du danger et à sa force physique exceptionnelle, rehaussée par son don de séduction...
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Raspoutine trouvait un exutoire non dans un élan romantique, mais dans la débauche, les bagarres et l'alcool [...]. Violent, insolent, dépravé, il ne se battait pas seulement avec les étrangers, mais aussi avec son propre père.
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Le père de Raspoutine était un homme simple ; il ne comprit jamais le penchant de son fils pour le surnaturel. Ces phénomènes étranges l'inquiétaient et il avait tendance à les considérer comme l’œuvre du Malin.
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A Saint-Pétersbourg, l'architecture, comme le tempérament des Russes, ne connaît pas de limite.
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Vladimir Fédorovski
- Si vous partiez en voyage sur une île avec 3 livres, lesquels choisiriez-vous ?

- D'abord un des livres d'Ivan Bounine, un auteur pas très connu en France mais magnifique. Puis Tchekhov. Et aussi, pour les Russes il faut de la poésie alors : Pouchkine.

(propos recueillis par mes soins)
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Incarnait-il véritablement l' "âme" du pays, l'image typique du paysan russe ? Non. Il reflétait plutôt l'idée que se faisait la haute société de l'homme du peuple.
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Le destin de Raspoutine est chargé de contrastes, d'incohérences et de bizarreries. Mais ce qu'on appelle l' "âme russe" n'est pas étranger à la création du mythe : tout était exubérant chez cet homme qui semblait émerger des entrailles de la Russie éternelle.
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Si Dieu a crée l'homme avec un instinct sexuel,on ne saurait juger comme un péché ces élans irrésistibles
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Sur l'esplanade du Kremlin, nous sommes toujours éblouis par la plus splendide accumulation de palais, d'églises et de monastères, dont le style n'est ni gothique ni byzantin, mais tout simplement moscovite. Jamais architecture plus libre, plus originale n'a réalisé ses promesses avec une telle fantaisie.
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Atatürk, fin politique, désirait européaniser son pays, et en finir avec le voile dont les femmes musulmanes se couvraient le visage. L'interdir aurait provoqué un tohu-bohu général. Il ordonna donc que les prostituées, qui traditionnellement allaient tête nue, portent le voile. Désormais les autres femmes evitèrent de se couvrir les cheveux. Ainsi fut réglé l'affaire.
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C'était au tout début de l'automne 1906, le vapeur Pouchkine filait sur la Volga (...) Michel se montra plus pressant encore. Si la jeune fille n'encourageait pas son soupirant, elle ne le repoussait pas non plus. elle le trouvait émouvant et si drôle quand il roulait les "r". Mais Catherine ne céda point. Le troisième jours de la traversée, il lui avait dit à plusieurs reprises : "si vous ne venez pas dans ma cabine, j'irai jusqu'à la vôtre". Impressionnée par cette menace, Catherine ferma sa porte à double tour ce soir-là. Songeant à son fougueux compagnon, le visage illuminé par une étrange légèreté, elle regarda par le hublot (...) Le chant des haleurs s'était tu. Catherine descendit alors prendre du lait chaud. Pour ne pas risquer de rencontrer son sigisbée, elle remonta l'escalier sur la pointe des pieds à la lueur de la veilleuse pour ne pas risquer de chuter. Soudain sa tête buta dans quelque chose. Un baiser ardent fit taire son cri tandis qu'elle se sentait enlevée par des bras puissants. Michel, entièrement nu, emmena sa captive dans sa cabine sans qu'elle eût la moindre envie de lui résister. Il la déposa sur le lit et lui signifia très tendrement qu'il ne l'obligeait nullement à rester si tel n'était pas son désir. Mais, gagnée par cet amour fulgurant, Catherine ne songea pas à s'échapper.
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Ce thé, appelé aussi aussi thé Russe ou encore thé de Cuir, était enfermé dans de petites caisses, elles-même cousues dans dans des peaux dont le poil était tourné en dedans, afin d'en préserver tout l'arôme.
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« Une étude réalisée en 1995 sous les auspices de l’Institut de sociologie de l’Académie des sciences de Russie indique que 75% des responsables politiques et 61% des hommes d’affaires apparus dans les quatre années qui suivirent la chute du communisme provenaient des anciens milieux dirigeants, contre 5% seulement d’anciens ouvriers, d’employés ou de mafieux. La principale différence entre les politiques et les entrepreneurs résidait dans le fait que les premiers étaient en majorité passés par le parti, tandis que les seconds avaient plutôt été formés dans les « organisations de masse », en particulier le Komsomol, l’Organisation de la jeunesse communiste (c’était le cas, en 1995, de 43% des millionnaires en dollars), ou dans les facultés scientifiques (25%). Plis révélateur encore : 32% des députés néo-communistes de la douma élue en décembre 1995 – le groupe qui se prétendait le plus réfractaire à la libéralisation économique de l’époque eltsinienne – étaient des opérateurs financiers. » (L’année charnière)
« Vladimir Poutine se révéla rapidement – quatrième visage – un président beaucoup plus rude que Boris Eltsine : non seulement il ne ménagea guère les boyards déchus, mais il se distancia de la « famille » eltsinienne en faisant emprisonner certains oligarques (ce fut le cas de l’homme le plus riche de Russie, Khodorkovski) ou en les poussant à s’exiler à l’étranger (ainsi du sulfureux financier, Boris Berezovski). Son message était simple et sans ambigüité :
« Soit vous jouez le jeu du Kremlin et on oublie comment vous avez fait vos fortunes en cette période embrouillée, soit vous continuez de vous mêler de la politique pour votre propre compte, et dans ce cas, vous vous condamnez aux pires complications. » p.231
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Il serait difficile de trouver dans l'histoire un homme politique ayant travaillé à la faillite de son propre pays avec autant de détermination que le leader des bolcheviks, Lénine, qui fut pourtant le critique impitoyable d'un autre pacifiste: Raspoutine. Sa logique implacable était à mille lieus des élans mystiques du Sibérien: selon Lénine, l'effondrement du tsarisme et sa défaite militaire devaient être suivis de la prise du pouvoir par les bolcheviks.
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le 19 juillet, l'Allemagne déclara la guerre à la Russie. Raspoutine supplia le tsar de ne pas se laisser entraîner dans le conflit, dans une lettre qui témoigne de son don de prophétie. Le style hésitant est celui d'un illetré, mais quelle lucidité!
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La neige, les fête, l'excès, l'amour absolu...
Kremlin, Goulag, Spoutnik...
Quel mot choisir pour commencer ce roman de "l'âme slave", pour évoquer les immensités blanches bordées de bois où j'entendais les grelots des troïkas, les ruisseaux, les rivières, les clochers à bulbes; ou encore pour me remémorer la musique de Tchaïkovski ?
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Il faut comprendre le personnage d’Eltsine et le distinguer de son entourage. Il était l’émanation d’un conte populaire russe, Ivan le petit sot, mais doté d’un flair extraordinaire.
Après l’échec du putsch, il a posé comme incontournable la formule de ‘non-régression’ au système communiste. J’ignore s’il existait une alternative, dès lors que tout était nationalisé et qu’il n’y avait pas de classe moyenne. Mais Eltsine a commis l’erreur de ne pas préciser avec qui et comment il entendait dénationaliser.
On prétend fréquemment que la mafia a pris le pouvoir. C’est une contrevérité : elle n’a joué qu’un rôle d’appoint. Eltsine m’a confié qu’il n’avait eu d’autre choix que de conclure un pacte avec la nomenklatura, de l’acheter pour la tenir éloignée du pouvoir. Je ne le juge pas, bien que la corruption ait tué la Russie ; je ne sais s’il y avait une autre possibilité que d’entériner un tel accord et de garantir aux anciens politiques, aux hommes d’affaires et aux ex-barons rouges qu’ils deviendraient propriétaires de biens et de concessions immenses pour des sommes symboliques.
Quoi qu’il en soit, cette décision eut un coût politique terrible, dont le résultat, en 1999, fut l’arrivée d’un nouveau « sauveur », Vladimir Poutine, l’antithèse de la perestroïka !
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Les chasseurs s'apprêtaient à fuir lorsqu'ils virent un oiseau se détacher du ciel et foncer sur la bête. C'était un oiseau de proie, aux formes étranges, qui paraissait avoir deux têtes. Ses pattes et ses deux becs faisaient penser à une fourche. Le boyard et ses gens eurent encore plus peur de ce monstre que du sanglier. Aussitôt, ils arrêterent la chasse. Le rapace s'abattit sur le sanglier, le saisit entre ses serres puissantes et le déposa sur la colline qui domine la Moskowa.

Très impressionné par cet événement, le boyard décida d'édifier sur ce lieu situé au centre géographique de la Russie d'Europe une bourgade de chasseurs qui allait devenir Moscou. Quand au sommet de la colline où l'oiseau bicéphale (l'ancêtre de l'aigle russo-byzantin à deux têtes) avait abandonné le sanglier déchiqueté , y fut plus tard érigé le Kremlin.
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